Le 31 octobre, en marge du sommet de la Coopération économique pour l’Asie Pacifique en Corée du Sud, le président chinois, Xi Jinping, et la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, se sont accordés pour promouvoir de bonnes relations économiques entre les deux pays… tout en évitant d’ajouter de l’huile sur le feu concernant les sujets de géopolitique.
La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi (à gauche), serrant la main du président chinois, Xi Jinping, lors du sommet sino-japonais qui a eu lieu le 31 octobre, à Gyeongju, en Corée du Sud.
La prospérité de la première économie européenne repose en grande partie sur son partenariat avec la Chine, analyse le journal économique allemand “Handelsblatt”. Mais les relations entre les deux pays sont de plus en plus déséquilibrées, suscitant de fortes inquiétudes à Berlin.
Placé sur la liste noire américaine des narcotrafiquants, le président colombien, Gustavo Petro, a dû faire une halte forcée en Espagne, lors d’une tournée au Moyen-Orient. Une entreprise américaine a refusé de ravitailler son avion lors d’une escale au Cap-Vert. Un premier accroc qui pourrait être suivi d’autres complications.
Assiégée depuis près de vingt mois, la ville de Pokrovsk, dans le Donbass, serait sur le point de tomber, et les troupes ukrainiennes seraient encerclées. Un coup de propagande russe, dénoncent les médias de Kiev.
La période de consultation sur de possibles accords bilatéraux Suisse-Union européenne prend fin ce vendredi 31 octobre. À cette occasion, le journal libéral genevois “Le Temps” appelle tous les partisans d’un rapprochement avec Bruxelles à accepter le compromis qui leur est proposé – sans quoi ils pourraient ne rien obtenir.
La rencontre entre les présidents américain et chinois à Busan n’a pas accouché de grand-chose sur le conflit ukrainien, au grand désespoir de Kiev. À Moscou, l’heure est au soulagement et à la satisfaction.
Dans un contexte géopolitique tendu, les visites de dirigeants européens, notamment britannique et allemand, se multiplient à Ankara, sans un mot concernant la démocratie turque plus que chancelante.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz (à gauche), a appelé de ses vœux l’intégration de la Turquie dans l’Union européenne lors de sa visite du 30 octobre à Ankara.
En l’espace de quelques jours, le maître du Kremlin a révélé l’existence de deux nouveaux missiles dans l’arsenal russe, Bourevestnik et Poséidon. Tandis que la presse officielle s’extasie sur leurs propriétés, les experts indépendants sont beaucoup plus prudents.
Des actifs à hauteur de 100 millions d’euros ont été saisis le 30 octobre par la police de Singapour. Ils appartiennent de près ou de loin à Chen Zhi, un “boss” de la mafia cambodgienne des arnaques en ligne, qui exploite des milliers de travailleurs enrôlés de force.
Tsahal s’est infiltré jeudi dans un village frontalier, tuant un employé municipal. Un acte aussitôt condamné par le président libanais, qui a appelé l’armée à s’opposer à toute nouvelle incursion. Pour la presse israélienne, le Liban et l’État hébreu “pourraient être en train de glisser vers une nouvelle crise”.
De violents affrontements opposent depuis le 9 octobre l’armée pakistanaise à des groupes terroristes qui opèrent depuis l’Afghanistan, avec plusieurs dizaines de morts à la clé. Des pourparlers de paix sont en cours, mais la nature étriquée des talibans afghans laisse entrevoir peu d’espoir, note ce chercheur dans le quotidien pakistanais “Dawn”.
Et si la relation glaciale entre Paris et Alger relevait moins de questions mémorielles que d’une nouvelle donne géopolitique ? C’est l’analyse de “Twala” qui estime que les deux pays évoluent désormais dans deux temporalités différentes, avec une recomposition des alliances. Mais, avertit le journal algérien, le cadre nécessaire à une nouvelle relation reste à inventer.
Le président français, Emmanuel Macron, échange avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, au sommet de Borgo Egnazia, en Italie, le 14 juin 2024.
En Birmanie, l’Armée nationale de libération des Ta’ang a annoncé la signature d’un cessez-le-feu avec la junte militaire. Un coup dur pour la résistance démocratique, révélateur de l’implication de plus en plus évidente de la Chine dans le conflit birman.
Donald Trump a annoncé le 29 octobre avoir ordonné la reprise des essais nucléaires américains en réaction aux essais russes et à la montée en puissance de l’arsenal nucléaire chinois. Une décision encore floue qui inquiète la presse américaine, laquelle craint qu’elle n’exacerbe les tensions internationales.
Cette image fournie par l’armée de l’air américaine montre le lancement d’un missile balistique intercontinental Minuteman III non armé lors d’un essai, à la base aérienne de Vandenberg, en Californie, le 5 février 2020.
Nouvelles frappes israéliennes, insécurité, bagarres récurrentes dans les marchés… Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les Gazaouis vivent dans la crainte d’une reprise de la guerre ou de nouveaux incidents sécuritaires. Et des milliers de familles errent toujours “comme des nomades” à la recherche d’un toit, raconte “L’Orient-Le Jour”.
Les miliciens des Forces de soutien rapide se sont emparés de la dernière ville du Darfour qui échappait à leur contrôle. Un journaliste du “Guardian” a recueilli les témoignages d’habitants ayant réussi à prendre la fuite. Ils font tous état d’atrocités indicibles.
Moins de deux heures, c’est le temps qu’a duré la très attendue entrevue entre les dirigeants des deux superpuissances à Busan, en Corée du Sud. Un moment relativement court alors que Donald Trump avait déclaré, quelques jours avant, que la réunion devrait durer trois à quatre heures, observe le média hongkongais “HK01”.
La rencontre entre Donald Trump et Xi Jinping en Corée du Sud, le 30 octobre 2025, a duré moins de deux heures.
Donald Trump a autorisé l’armée à frapper une quinzaine de bateaux depuis le début du mois de septembre, au nom de sa guerre contre le narcotrafic. Une soixantaine de personnes ont été tuées. Des experts émettent des doutes sur la version du président américain et, à Trinité-et-Tobago, des familles demandent des comptes, raconte “The Washington Post”.
Réduction des droits de douane côté États-Unis, assouplissement sur les terres rares côté Chine : la discussion bilatérale en Corée du Sud a permis des concessions des deux parties dans la guerre commerciale. Elle ouvre aussi la porte à des visites réciproques l’an prochain.
Les présidents des États-Unis et de la Chine, Donald Trump et Xi Jinping, après leur rencontre en marge du sommet de l’Apec, à Busan, en Corée du Sud, le 30 octobre 2025.
Les trafics à l’ancienne, venus de l’est par la route, sont entravés depuis le début de la guerre en Ukraine. En conséquence, les contrebandiers redoublent d’imagination, avec l’emploi de sondes météo et d’engins volants bricolés pour faire passer leurs cargaisons, principalement de cigarettes. Ces incursions inquiètent, en Pologne comme en Lituanie, concernée aussi par le phénomène.
Mercredi 29 octobre, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé qu’une nouvelle arme à capacité nucléaire qu’on “ne peut pas intercepter” a été testée par Moscou. La presse américaine y voit un message à l’intention de Donald Trump.
Le chinois, qui repose sur des idéogrammes, et l’anglais, alphabétique, sont deux langues fondamentalement différentes. Tellement différentes que les erreurs de traduction, plus ou moins inconscientes, sont légion. De quoi compliquer un peu plus les négociations commerciales en cours entre la Chine et les États-Unis.
La question taïwanaise sera-t-elle au menu de la rencontre, prévue jeudi 30 octobre, entre Xi Jinping et Donald Trump en Corée du Sud ? Depuis quelques jours, Pékin a multiplié les actions vis-à-vis de l’île, dépêchant un essaim d’avions militaires au-dessus des zones taïwanaises ou listant dans la presse officielle les avantages d’une éventuelle réunification pour la population insulaire.