Des déclarations de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, n’excluant pas une intervention militaire dans un éventuel conflit dans le détroit de Taïwan, ont provoqué l’ire de Pékin. Dans les deux pays, la presse s’interroge sur de potentielles conséquences diplomatiques.
Du XIXe siècle à la guerre froide, les États-Unis sont intervenus des dizaines de fois dans leur “arrière-cour” pour défendre leurs intérêts et renverser des régimes qui ne leur plaisaient pas. Le “Financial Times” raconte cette “diplomatie de la canonnière”, remise au goût du jour par Donald Trump au Venezuela.
Cette photo datant d’avril 1961 montre un groupe de combattants contre-révolutionnaires cubains, membres de la brigade 2506, après leur capture lors du débarquement de la baie des Cochons à Cuba.
Dans son édition du jour, le journal “Rossiïskaïa Gazeta”, porte-voix du gouvernement russe, montre la coopération fructueuse entre soldats nord-coréens et russes chargés de déminer la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine. Le quotidien rappelle que ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un traité signé en 2024 entre les deux pays.
Sur le front ukrainien, la prise par les troupes du Kremlin de la ville de Pokrovsk, souvent présentée comme un point stratégique, est un scénario de plus en plus probable pour de nombreux observateurs des médias internationaux. En Russie, la presse tabloïd insiste sur les difficultés rencontrées par les forces ukrainiennes, relayant les sources officielles.
Le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, a officiellement lancé, le jeudi 13 novembre, l’opération Southern Spear (“Lance du Sud”), tandis que le déploiement militaire américain s’intensifie dans les Caraïbes. Dans le même temps, le Pentagone a annoncé qu’une vingtième frappe contre une embarcation de narcotrafiquants avait fait quatre morts, rapportent les médias américains.
La fusée New Glenn de Blue Origin, transportant deux satellites pour la mission Escapade de la Nasa, décolle de la base spatiale de cap Canaveral, en Floride (États-Unis), le 13 novembre 2025.
Dans sa course ambitieuse à la suprématie régionale, la Turquie tente de capitaliser sur ses relations privilégiées avec Washington. Et de s’imposer comme un acteur clé dans la bande de Gaza. Son éventuelle participation à la force multinationale prévue dans l’enclave palestinienne est perçue d’un mauvais œil en Israël, explique ce journaliste dans le quotidien “Ha’Aretz”.
Arrivé en tête des élections générales du 11 novembre, marquées par une participation inattendue, le Premier ministre sortant, fort de son bilan, revendique le droit de former le prochain gouvernement. Mais il aura fort à faire avec les partis et les milices proches de Téhéran, ce qui annonce des tractations tendues.
Des partisans du Premier ministre irakien, Mohamed Chia Al-Soudani, célébrant le 12 novembre 2025, à Bagdad, la victoire des listes de ce dernier après la proclamation des résultats préliminaires des élections législatives.
Un regain de tension, qui s’est traduit par un mort côté cambodgien et un blessé grave côté thaïlandais, révèle l’incapacité des deux pays à s’entendre. La situation actuelle les replonge trois mois en arrière, lorsque les combats frontaliers avaient fait plus d’une quarantaine de morts.
Une délégation de l’équipe d’observateurs de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) visite, le 13 novembre 2025, le site où un échange de tirs entre soldats thaïlandais et cambodgiens a fait un mort et trois blessés civils.
Pour brouiller les pistes sur la localisation de Vladimir Poutine, le Kremlin applique l’art de la mise en scène. Son bureau a été reproduit à l’identique dans plusieurs résidences, et des réunions préenregistrées sont diffusées comme si elles étaient en direct : l’enquête du projet d’investigation “Sistema” a dévoilé les rouages de cette illusion au service du pouvoir russe.
Photographie datée du 7 octobre 2025, fournie par l’agence de presse d’État russe Sputnik, de Vladimir Poutine à son bureau, officiellement localisé à la résidence de Novo-Ogaryovo.
Boualem Sansal a enfin été libéré ce 12 novembre. Une médiation allemande a permis de mettre fin à l’incarcération, longue d’un peu plus d’un an, de l’écrivain franco-algérien, atteint d’un cancer. Certains y voient le début d’une détente des relations entre Paris et Alger.
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, ici photographié le 16 octobre 2011 à Francfort, en Allemagne, lors de la cérémonnie de remise du Prix de la Paix des libraires allemands.
À l’occasion de l’assemblée plénière de la Conférence épiscopale américaine, à Baltimore, les évêques catholiques des États-Unis ont dénoncé la politique d’expulsions de masse des immigrés par le gouvernement Trump.
L’évêque catholique Jose Maria Garcia Maldonado prononce une messe devant le centre de l’ICE (la police de l’immigration américaine) de Broadview, à Chicago, le 1er novembre.
De plus en plus de voix s’élèvent, en Norvège et ailleurs, pour proposer que le pays scandinave se porte garant d’un prêt gigantesque de l’Union européenne à l’Ukraine. À Oslo, le gouvernement ne l’exclut pas, sous conditions, et une majorité des partis représentés au Parlement y est favorable, même si certains appellent à ne pas prendre de “risque” avec les recettes pétrolières du royaume.
Le ministre des Finances norvégien, Jens Stoltenberg, alors qu’il présentait un rapport au Parlement sur le fonds pétrolier du pays, le 23 octobre 2025, à Oslo.
Dans un entretien avec “Courrier international”, l’éditorialiste libanais du quotidien panarabe “Asharq Al-Awsat” Hazem Saghieh met en garde contre le risque d’un regain de pouvoir par l’organisation terroriste État islamique, à l’ombre des bouleversements au Moyen-Orient depuis le 7 octobre 2023. Et il souligne la persistance des causes fondamentales à l’origine de l’émergence, il y a près de deux décennies, du groupe djihadiste.
Malgré la perspective d’un cessez-le-feu sous l’égide des États-Unis, les Forces de soutien rapide intensifient leurs efforts militaires contre les villes du Kordofan, dans le sud du Soudan. Cette région, riche en pétrole, constitue un carrefour stratégique et militaire vital pour qui veut contrôler Khartoum et le pays.
Manifestation organisée le 6 novembre 2025 à Gedaref, dans l’est du Soudan, pour protester contre les violations commises par les Forces de soutien rapide (FSR).
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a répondu favorablement à une demande de grâce formulée par l’Allemagne pour l’intellectuel franco-algérien. Ce dernier était emprisonné depuis un an, après avoir été condamné pour “atteinte à l’intégrité du territoire algérien”. Pour la presse algérienne, il s’agit d’une issue commode pour toutes les parties, dans une crise qui s’enlisait entre Paris et Alger.
À l’occasion de sa première visite en France depuis la reconnaissance de l’État de Palestine, le président de l’Autorité palestinienne a été reçu par son homologue français, qui a prévenu Israël que la colonisation en Cisjordanie constituait une “ligne rouge”. Le dirigeant palestinien, au pouvoir depuis plus de vingt ans, a réaffirmé son intention d’organiser des élections. Un comité franco-palestinien chargé de rédiger une Constitution a également été annoncé.
Le président français, Emmanuel Macron, serrant la main au président palestinien, Mahmoud Abbas, à l’issue d’une conférence de presse, le 12 novembre 2025, au palais de l’Élysée.
Alors qu’il y flottait en signe de soutien depuis le début de l’invasion russe en 2022, le drapeau ukrainien a été retiré du bâtiment de la Chambre des députés à Prague. Un retrait qui fait suite à l’élection de son nouveau président, Tomio Okamura, leader de l’extrême droite. Et qui marque le début de la possible réorientation géopolitique de la Tchéquie.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne avec votre programme. Cette semaine, l’analyse d’un site d’information algérien sur la relation complexe entre les deux pays.
Un militant indigène est tenu par un membre de la sécurité de la COP30 alors que des manifestants tentent de pénétrer à l’intérieur de la zone bleue de la conférence sur le climat à Belém, au Brésil, le 11 novembre 2025.
À mesure que la guerre s’éternise, le gouffre entre le front et l’arrière se creuse, relève l’écrivain Pavlo Kazarine, lui-même engagé dans l’armée. Les critiques au sujet de l’implication des uns et des autres fusent, amplifiées par les réseaux sociaux.
Les talibans pakistanais, soutenus par Kaboul, ont revendiqué l’explosion survenue dans la matinée du 11 novembre devant un palais de justice de la capitale. Une attaque meurtrière qui risque fort de provoquer la reprise des hostilités entre le Pakistan et l’Afghanistan, explique “Al-Jazeera”.
Un véhicule a explosé lundi 10 novembre en fin de journée devant le Fort rouge, monument emblématique de la capitale. Les autorités n’excluent aucune piste et promettent de traduire les responsables en justice.