Lundi 13 octobre, Israël a libéré, en échange du retour des 20 otages vivants toujours retenus à Gaza par le Hamas, 1 968 prisonniers palestiniens, qui ont pris la direction de la Cisjordanie occupée et de l’enclave côtière. En parallèle de la joie engendrée par ce retour, certaines familles ont eu la surprise d’apprendre que leurs proches ont été directement expulsés vers l’Égypte.
Des prisonniers palestiniens, libérés par Israël dans le cadre de l’accord de paix avec le Hamas, arrivent à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 13 octobre 2025.
Le président américain, Donald Trump, était invité à s’exprimer dans l’enceinte du Parlement israélien, la Knesset, lundi 13 octobre, pour célébrer le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et la libération des derniers otages israéliens.
Le gouvernement chinois a récemment publié des documents relatifs à ses exportations non pas sous Microsoft Word, comme à l’accoutumée, mais sous le format chinois WPS. Une nouvelle “affirmation de l’indépendance technologique” de Pékin, triomphe la presse officielle.
Une vue du stand de Kingsoft, qui présente sa suite bureautique WPS dopée à l’intelligence artificielle, lors de la Conférence mondiale sur l’IA, à Shanghai, le 26 juillet 2025.
Alors que les 20 captifs encore en vie sont revenus en Israël, les regards se tournent vers les corps des 28 otages décédés qui doivent également être retournés à leurs familles. Des doutes planent sur les capacités du Hamas à les restituer, tandis que les autorités israéliennes peaufinent le processus d’identification des dépouilles.
Dans son éditorial du 12 octobre, le quotidien “Ha’Aretz” souligne l’urgence de lancer une enquête indépendante et contraignante sur les massacres du 7 Octobre qui définirait les responsabilités, dont celle du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans cet “échec retentissant” de l’État hébreu.
Un cierge allumé à côté d’un drapeau israélien et d’une pancarte sur laquelle est inscrit “N’oublions jamais le 7 Octobre” lors d’une veillée à Belrin en mémoire des victimes de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2025.
Après le retrait partiel de l’armée israélienne, le mouvement islamiste palestinien, appelé à rendre les armes, a déployé des milliers d’hommes et lancé ses forces contre les milices et clans accusés de collaboration avec Israël. Le Hamas veut reprendre en main l’enclave palestinienne.
Pas invité au départ, le président de l’Autorité palestinienne est finalement présent au sommet qui doit s’ouvrir ce lundi 13 octobre à Charm El-Cheikh, en Égypte, sur l’après-guerre dans la bande de Gaza. Donald Trump a invité le Premier ministre israélien à s’y rendre, mais celui-ci a décliné.
Le Pakistan accuse l’Afghanistan de servir de refuge aux talibans pakistanais, contribuant à la dégradation de leurs relations depuis 2021. Les affrontements meurtriers dans une zone frontalière le week-end dernier se sont produits alors que l’Inde et les talibans ont amorcé un rapprochement.
Des talibans membres des forces de sécurité près de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, au point de passage de Spin Boldak, le 12 octobre 2025.
Vingt otages israéliens retenus dans la bande de Gaza ont été libérés, puis pris en charge par Israël, le lundi 13 octobre 2025 au matin. En Cisjordanie, la libération de nombreux prisonniers palestiniens, prévue par l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, s’est tenue en milieu de journée. Donald Trump a prononcé un discours très attendu devant la Knesset, le Parlement israélien, où il a été triomphalement accueilli.
Israéliens et Palestiniens se préparaient lundi matin à la libération imminente des derniers otages du Hamas à Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens. Donald Trump, attendu dans la matinée dans l’État hébreu, a prévu de rencontrer les familles d’otages et assure que “la guerre est finie”.
Des personnes rassemblées sur la place des Otages, à Tel-Aviv (Israël), brandissant des portraits d’otages israéliens toujours détenus à Gaza, avant leur libération imminente, le 13 octobre 2025.
Les fortes tensions entre Kaboul et Islamabad, qui accuse les talibans afghans de protéger les combattants du Tehrik-e-Taliban Pakistan, aussi appelés les talibans pakistanais, ont dégénéré dans la nuit du 11 au 12 octobre en combats frontaliers. Le Pakistan a reconnu la mort de 23 de ses soldats et revendiqué avoir tué 200 talibans afghans.
Obsédés par les armes des guerres d’hier, les dirigeants danois se sont révélés impuissants face à la guerre hybride qui frappe le pays, analyse ce commentateur du quotidien danois “Politiken”.
Le président américain Donald Trump sera présent à la réunion diplomatique de ce 13 octobre, après sa visite en Israël dans la matinée. Par ailleurs, le Hamas a fait savoir ce dimanche 12 qu’il se tenait prêt à libérer dans la journée 20 otages vivants, mais cette restitution devrait être maintenue à lundi, selon des sources israéliennes.
Un employé municipal installe un panneau annonçant la tenue, le 13 octobre, d’un sommet international pour la paix à Gaza, à Charm-El-Cheikh (Égypte), le 12 octobre 2025.
Le mouvement islamiste a perdu son pouvoir militaire, mais gagné une légitimité politique en s’asseyant à la table des négociations avec les Israéliens, estime “L’Orient-Le Jour”. Désormais dépendant des puissances régionales, il devra, pour continuer d’exister, poursuivre sur cette lancée et privilégier la résistance politique à la lutte armée.
Le responsable du Hamas, Khalil Al-Hayya (deuxième à gauche), lors d’une réunion avec les délégations égyptienne, qatarie et turque avant l’annonce d’un accord de cessez-le-feu à Gaza, à Charm El-Cheikh, en Égypte, le 8 octobre 2025 (Image tirée d’une vidéo d’Al-Qahera).
De nombreux opposants au régime de Nicolás Maduro placent “leurs espoirs dans des navires de guerre états-uniens”. Mais le quotidien vénézuélien “El Nacional”, dont le fondateur s’est exilé en Espagne, craint les conséquences d’une intervention militaire étrangère.
Quelque 500 000 Israéliens se sont rassemblés samedi sur la “place des Otages” à Tel-Aviv, pour célébrer la libération annoncée des derniers otages du Hamas, prévue lundi. Les participants ont exprimé leur reconnaissance à Donald Trump, représenté par son envoyé spécial au Moyen-Orient, mais ont hué le nom de Benyamin Nétanyahou.
Une photo aérienne de la « place des Otages » à Tel Aviv, où des participants brandissant le 11 octobre 2025 une pancarte géante sur laquelle est écrit « NOBEL PRÉSIDENT TRUMP », après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza (REUTERS/Amir Goldstein).
Deux jours après l’annonce d’un accord entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu, les déplacés de la bande de la Gaza reviennent vers les zones d’où l’armée israélienne s’est retirée. Dans un paysage de désolation, les opérations de déblayage ont commencé avec pour espoir de récupérer les corps ensevelis.
Un Palestinien dans les rues de Khan Younès, dans le sud de la bande Gaza, le 11 octobre 2025, deux jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Si les antirétroviraux sont toujours distribués par des donneurs internationaux, le reste de la chaîne de soins s’est effondré avec le démantèlement de l’USAID et la réduction du financement du programme américain de lutte contre le sida Pepfar.
Une mère séropositive vivant avec le virus depuis quinze ans bénéficiait d’un soutien financier de l’USAID pour subvenir aux besoins de sa famille et développer son activité, le 24 avril 2025, à Kisumu, au Kenya.
Le Pentagone a annoncé, le 10 octobre, que le Qatar pourrait construire une installation abritant des avions de combats sur une base aérienne américaine dans l’Idaho. Un accord qui a provoqué la colère d’une partie de la droite américaine qui dénonce le refuge qu’offre la monarchie du Golfe à plusieurs mouvements islamistes.
Le ministre de la Défense américain Pete Hegseth (à droite) et le ministre de la défense qatari, le cheikh Saoud Ben Adberrahmane Ben Hassan Al Thani, signant un accord permettant à la monarchie du Golfe d’utiliser une base aérienne sur le territoire américain, à Washington, le 10 octobre 2025.
À Tindouf, dans le Sud-Ouest algérien, les réfugiés sahraouis espèrent encore une résolution politique de la question du Sahara occidental. Alors que leur cause perd des soutiens en Occident, “The Continent” raconte comment une bibliothèque locale propose des aides diverses pour pallier leur situation alimentaire précaire.
De Varsovie à Tallinn, de Sofia à Helsinki, le flanc est de l’Otan – et de l’UE – s’inquiète des incursions de drones et des avions russes violant ses frontières. Tandis que Berlin durcit son discours, Paris temporise.
Entre la frappe israélienne à Doha le 9 septembre et l’approbation, le 9 octobre, par le cabinet israélien de l’accord de cessez-le-feu – en présence de deux émissaires américains –, un mois décisif s’est écoulé durant lequel la position américaine, et celle de Donald Trump en particulier, a évolué à l’égard de la guerre à Gaza, décrypte la presse internationale.