Après avoir fait part de sa volonté d’ouvrir, le 15 octobre, le point de passage de Rafah, entre l’Égypte et Gaza, Israël est revenu sur sa décision, invoquant la restitution au compte-gouttes, par le Hamas, des corps d’otages morts. Les camions chargés d’aide humanitaire – et avec eux, des centaines de milliers de Palestiniens – attendent toujours le feu vert israélien.
Ni le prince héritier saoudien ni le président des Émirats arabes unis n’étaient présents au sommet autour du président américain, Donald Trump. Ils marquent ainsi leurs désaccords avec le plan, et leur réticence à laisser l’Égypte prendre toute la lumière diplomatique.
Le président américain, Donald Trump, attendant d’autres dirigeants pour la photo de famille, au sommet sur Gaza, le 13 octobre, à Charm El-Cheikh, en Égypte.
Lors d’une réunion, mardi 14 octobre, avec les principaux responsables du régime biélorusse, le plus fidèle allié de la Russie a proposé aux Américains d’enterrer la hache de guerre. Ne tente-t-il pas de faire cavalier seul ? s’inquiète-t-on à Moscou, tandis que l’opposition biélorusse en exil interprète ce geste comme une tentative de desserrer l’étreinte des sanctions américaines sur l’économie.
Sous prétexte d’assurer un semblant d’ordre après le retrait partiel de l’armée israélienne, comme l’y a autorisé le président américain, le mouvement islamiste palestinien s’est lancé dans une vague de répression meurtrière contre ses rivaux, qui inquiète la presse palestinienne et internationale.
Des combattants cagoulés du Hamas pointant leurs armes sur des hommes enchaînés et à genoux devant une foule, dans la ville de Gaza, le 13 octobre 2025. Une image tirée d’une vidéo publiée sur la chaîne Telegram de la chaîne de télévision du Hamas, Al-Aqsa TV.
La Corée du Sud abrite une multitude d’abris civils. Mais aucun ne peut résister à une attaque nucléaire ou chimique. Pour répondre aux menaces du régime nord-coréen, la municipalité de Séoul a annoncé renforcer ses défenses.
Exercices militaires du destroyer nord-coréen “Choe Hyon” les 28 et 29 avril 2025 au large des côtes de Corée du Nord. Photo fournie par l’Agence de presse nord-coréenne. Kim Jong-un a ordonné que la marine nord-coréenne soit dotée d’armes nucléaires.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la situation à Gaza où les armes se sont tues, sous la pression des Américains. Après deux ans de guerre, l’espoir renaît : tous les otages du Hamas ont été libérés, Tsahal s’est replié dans l’enclave palestinienne et les Gazaouis commencent à rentrer chez eux. Un succès pour Donald Trump mais le chemin vers une paix durable est encore long, estime la presse étrangère.
La une du numéro “Courrier international” daté du 16 octobre 2025.
Du traité de Versailles de 1919 à la paix imposée par Donald Trump dans la bande Gaza en passant par les accords de Dayton, qui ont mis fin à la guerre de Bosnie, l’histoire est ponctuée de traités de paix scellés par “des personnages à la morale douteuse, voire déplorable”. Ces accords ont néanmoins réussi à faire taire les armes, écrit ce journaliste du quotidien espagnol “El País”.
Le président américain, Donald Trump (au centre), accueille les dirigeants de plusieurs pays lors de la cérémonie d’ouverture du sommet de la paix pour Gaza, à Charm El-Cheikh, le 13 octobre 2025.
À Aboutengué, à la frontière avec le Soudan, plus de 50 000 personnes ont fui la guerre, majoritairement des femmes. Certaines arrivent parfois enceintes, souvent victimes de viols. Avec la fermeture de l’USAID, l’agence américaine pour le développement, les conditions d’accueil sont désastreuses raconte “The New York Times”.
À gauche, Nafissa Adam, enceinte de trois mois et affamée, est arrivée épuisée au centre de santé d’Aboutengué. Sa fille Imane Adma Ali, à droite, 17 ans, est venue l’accompagner, le 13 août 2025.
Si le président américain a réussi à imposer son plan de paix et à faire libérer les derniers otages israéliens, le chemin vers une paix durable dans la région reste très incertain et semé d’embûches, souligne “The Washington Post”.
Alors que Donald Trump reçoit Volodymyr Zelensky vendredi 17 octobre, la presse étrangère s’interroge : fort de son succès au Proche-Orient, le président américain a-t-il désormais plus de chances de faire plier Vladimir Poutine ? Ses menaces de livrer des missiles Tomahawk à l’armée ukrainienne inquiètent en tout cas les médias de Moscou.
Après la signature officielle du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, tout reste en réalité à faire, estime le journal de Cisjordanie “Al-Hayat Al-Jadida”. L’idée d’une “paix par la force”, promue par le président américain, Donald Trump, et par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, mènera dans une impasse, ajoute un de ses éditorialistes.
La une du quotidien palestinien Al-Hayat Al-Jadida de Ramallah, en Cisjordanie (Autorité palestinienne), en date du 14 octobre 2025.
Sur la place des Otages, à Tel-Aviv, et dans tout le pays, les Israéliens ont accueilli avec une immense joie le retour des 20 captifs encore en vie qui étaient retenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Un soulagement teinté de tristesse et de frustration, car 28 otages ne reviendront pas vivants, rapporte le “Financial Times”.
Que ce soit à la Knesset, sur la place des Otages ou dans la presse israélienne, les éloges et les louanges à l’égard du président américain n’ont pas tari à l’occasion de sa visite en Israël, certains le comparant au fondateur de l’Empire perse, une “figure légendaire de l’histoire juive”.
Tous deux investisseurs immobiliers et propriétaires en Floride, le gendre de Donald Trump et son émissaire au Moyen-Orient se connaissent bien. Ils ont travaillé ensemble à faire aboutir la première phase du plan de paix de Donald Trump.
Alors que le président américain était en visite au Moyen-Orient ce lundi 13 octobre pour célébrer le cessez-le-feu à Gaza, de nombreuses voix dans la région restent très sceptiques. Elles s’insurgent notamment contre le projet du Conseil de gouvernance prévu pour gérer le territoire.
Le président américain, Donald Trump (à gauche), et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, au Parlement israélien, où Donald Trump s’est exprimé lundi 13 octobre 2025, le jour de la libération des derniers otages israéliens du Hamas.
Les investisseurs étrangers en Thaïlande pourraient être échaudés par la virulence du nationalisme thaïlandais dans le conflit frontalier qui oppose le pays au Cambodge, alerte un média thaïlandais.
Cette photographie fournie par l’armée thaïlandaise le 17 septembre 2025 montre la police thaïe équipée de boucliers à la frontière avec le Cambodge dans la région de Sa Kaeo.
Le président américain a proclamé lundi un “jour formidable pour le Moyen-Orient” lors d’un sommet à Charm El-Cheikh où il a cosigné une déclaration visant à cimenter le cessez-le-feu à Gaza. Malgré l’optimisme affiché par Trump, “de nombreux écueils et questions subsistent”, note la presse internationale, qui souligne notamment l’absence de Benyamin Nétanyahou en Égypte.
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, le président américain, Donald Trump, et l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, lors du sommet sur Gaza à Charm El-Cheikh, le 13 octobre 2025.
Dans les pages de “Rossia v Globalnoï Politiké”, vitrine de la pensée géopolitique du Kremlin, une voix étonnante se fait entendre. Cet analyste y affirme que l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan ne constitue plus la menace existentielle qu’elle semblait représenter en 2022. Selon lui, les “lignes rouges” fixées par la Russie ont été franchies depuis longtemps.
Lundi 13 octobre, Israël a libéré, en échange du retour des 20 otages vivants toujours retenus à Gaza par le Hamas, 1 968 prisonniers palestiniens, qui ont pris la direction de la Cisjordanie occupée et de l’enclave côtière. En parallèle de la joie engendrée par ce retour, certaines familles ont eu la surprise d’apprendre que leurs proches ont été directement expulsés vers l’Égypte.
Des prisonniers palestiniens, libérés par Israël dans le cadre de l’accord de paix avec le Hamas, arrivent à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans la bande de Gaza, le 13 octobre 2025.
Le président américain, Donald Trump, était invité à s’exprimer dans l’enceinte du Parlement israélien, la Knesset, lundi 13 octobre, pour célébrer le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et la libération des derniers otages israéliens.
Le gouvernement chinois a récemment publié des documents relatifs à ses exportations non pas sous Microsoft Word, comme à l’accoutumée, mais sous le format chinois WPS. Une nouvelle “affirmation de l’indépendance technologique” de Pékin, triomphe la presse officielle.
Une vue du stand de Kingsoft, qui présente sa suite bureautique WPS dopée à l’intelligence artificielle, lors de la Conférence mondiale sur l’IA, à Shanghai, le 26 juillet 2025.
Alors que les 20 captifs encore en vie sont revenus en Israël, les regards se tournent vers les corps des 28 otages décédés qui doivent également être retournés à leurs familles. Des doutes planent sur les capacités du Hamas à les restituer, tandis que les autorités israéliennes peaufinent le processus d’identification des dépouilles.
Dans son éditorial du 12 octobre, le quotidien “Ha’Aretz” souligne l’urgence de lancer une enquête indépendante et contraignante sur les massacres du 7 Octobre qui définirait les responsabilités, dont celle du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, dans cet “échec retentissant” de l’État hébreu.
Un cierge allumé à côté d’un drapeau israélien et d’une pancarte sur laquelle est inscrit “N’oublions jamais le 7 Octobre” lors d’une veillée à Belrin en mémoire des victimes de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2025.