Ces derniers jours, les allusions à une possible attaque des États-Unis contre les cartels de la drogue sur le sol mexicain, demandée par l’extrême droite états-unienne, se sont multipliées. La Maison-Blanche souffle le chaud et le froid concernant ses intentions.
Alors que le sommet des chefs d’États du G20 s’ouvre samedi 22 novembre à Johannesburg, l’Afrique du Sud, présidente du forum, se bat pour l’adoption d’une déclaration commune en l’absence des États-Unis, qui boycottent l’événement.
La colère provoquée à Pékin par les propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, qui a suggéré une intervention militaire japonaise dans le détroit de Taïwan, ne semble pas près de se calmer. Des médias officiels chinois ont lancé des avertissements, tandis que la diplomatie chinoise a invoqué la “clause relative aux États ennemis” de la Charte des Nations unies.
La Première ministre japonaise Sanae Takaichi à l’aéroport international de Tokyo-Haneda le 21 novembre 2025, avant son départ pour le G20 en Afrique du Sud.
Le chef d’état-major russe, Valeri Guerassimov, assure que Koupiansk, dans la région de Kharkiv, est tombé aux mains de l’armée russe. Kiev dénonce une mise en scène et affirme tenir toujours ses positions dans cette ville où des combats ont lieu depuis 2023.
Une capture d’écran d’une vidéo du ministère de la Défense russe montrant des militaires russes brandissant des drapeaux tricolores devant un hôpital à Koupiansk, dans la région de Kharkiv, en Ukraine, le 21 novembre 2025.
De hauts responsables russes et américains ont travaillé discrètement à un projet de plan de paix sur l’Ukraine. Parmi ses architectes, Kirill Dmitriev, un financier d’origine ukrainienne, proche de Vladimir Poutine. Son rôle discret, mais stratégique, attire l’attention de la presse.
L’interventionnisme de Donald Trump en Amérique latine fait dire à ce chroniqueur colombien du quotidien “El País América” que nous assistons à un nouveau partage du monde, semblable à celui qui fut scellé à Yalta en 1945. Un article écrit avant l’annonce de l’opération Lance du Sud et plus que jamais d’actualité.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a confirmé jeudi avoir reçu les nouvelles propositions de Washington pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a assuré qu’il en discuterait dans les prochains jours avec Donald Trump, même si le plan paraît en l’état inacceptable pour Kiev, estime la presse internationale.
Sur cette photo diffusée par le service de presse de la présidence ukrainienne le 20 novembre 2025, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, salue le ministre de l’Armée de terre américain, Daniel Driscoll, avant leurs entretiens à Kiev.
Dans un éditorial au ton révolté, “Arab Digest” s’insurge contre l’adoption par le Conseil de sécurité du plan américain pour Gaza. Pour le média établi à Londres, la résolution des Nations unies installe une tutelle étrangère, en violation du droit international, qui n’est pas sans rappeler le mandat britannique sur la Palestine.
Les propos de la Première ministre Sanae Takaichi sur une éventuelle intervention japonaise en cas de conflit à Taïwan ont fortement déplu à la Chine. Pékin a répondu en bloquant l’importation des produits de la mer japonais, comme en 2023, après la décision de Tokyo de rejeter dans le Pacifique les eaux contaminées de Fukushima. Mais cette fois-ci, cette mesure pourrait en annoncer d’autres, redoute la presse japonaise.
Selon une enquête conjointe de la “Süddeutsche Zeitung” et d’autres médias allemands, la menace d’attaques venant des satellites russes et chinois ne cesse d’augmenter. Face à ce phénomène, l’Allemagne et la France ont toutes deux décidé de se lancer dans l’“astropolitique”.
Le mercredi 19 novembre, les États-Unis ont fait parvenir aux autorités de Kiev un plan de paix visant à mettre fin au conflit en cours. Selon des informations dévoilées par “The Daily Telegraph”, celui-ci prévoirait que l’Ukraine cède à Moscou le pouvoir sur le Donbass, en échange d’une somme d’argent, dont le montant n’est pas précisé.
Dans le cadre de l’offensive commerciale américaine en Grèce, Washington vise des investissements dans les infrastructures stratégiques du pays. Non sans créer des tensions avec la Chine, déjà largement implantée sur place depuis une décennie.
Couverture de l’édition du jeudi 20 novembre 2025 du quotidien grec “Naftemporiki”.
Le président du Conseil togolais, Faure Gnassingbé, chef de l’État de 2005 à 2025, a effectué ce 18 novembre une visite officielle en Russie. Au menu notamment la coopération sécuritaire, alors que le pays du golfe de Guinée fait face à une poussée djihadiste venue du Sahel.
1945-1946 – Allemagne. Sans eux, le procès aurait été impossible. Quand les Alliés ont décidé de juger les criminels de guerre nazis, ils ont dû recruter en urgence des polyglottes. Dont certains avaient eux-mêmes été victimes de la barbarie.
Verónica Alcocer est au cœur d’une polémique, ces dernières semaines, sur la manière dont elle finance son train de vie à Stockholm, en Suède, alors qu’elle est sous le coup de sanctions américaines. Mais aussi alors que son mari, le président Gustavo Petro, a annoncé qu’ils étaient séparés “depuis des années”.
Le 20 novembre 1945 s’ouvrait en Bavière le procès ultramédiatisé de dignitaires nazis de haut rang, dont certains ont été reconnus coupables de crimes contre l’humanité. Huit décennies plus tard, les médias allemands reviennent sur cet événement historique, précurseur du droit international actuel.
Les États-Unis ont envoyé mercredi à l’Ukraine une nouvelle proposition visant à mettre fin à la guerre avec la Russie. Le plan en 28 points reprend les conditions “maximalistes” de Moscou, poussant Kiev à la “capitulation”, juge la presse internationale.
Alors que Donald Trump accentue chaque jour la pression sur le Venezuela, ce chroniqueur conservateur du “New York Times”, favorable de longue date à la destitution du président vénézuélien, Nicolás Maduro, pèse le pour et le contre d’une intervention militaire américaine.
Loin des jugements expéditifs et arbitraires de l’ère dictatoriale des Assad, le procès d’individus ayant participé aux massacres sectaires qui ont fait au moins 1 400 morts en mars dernier s’est ouvert mardi 18 novembre à Alep. Des insurgés de l’ancien régime et des révolutionnaires proches du nouveau pouvoir sont dans le box des accusés. Objectif : en faire un exemple de justice transitionnelle. Une journaliste du quotidien libanais “L’Orient-Le Jour” était sur place.
Depuis le début de l’année, les forces du Kremlin multiplient les bombardements aériens, de plus en plus violents, sur les villes et le réseau énergétique du pays. Dans la nuit du 18 au 19 novembre, Ternopil a été particulièrement visé. Au moins 25 personnes ont été tuées.
Les médias russes rapportent le lancement, le 18 novembre, à Saint-Pétersbourg, de la construction d’un nouveau navire brise-glace à propulsion nucléaire. Baptisé “Stalingrad”, il doit faciliter la navigation dans la région de l’Arctique, où la Russie projette de grandes ambitions stratégiques.
Donald Trump a contredit son propre renseignement en assurant que le prince héritier Mohammed ben Salmane, reçu à la Maison-Blanche, “n’était pas au courant” du meurtre du dissident saoudien. “The Washington Post”, où Jamal Khashoggi était chroniqueur, dénonce des propos “indignes d’un président”.
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, dit “MBS”, en visite à Washington ce 18 novembre, a obtenu satisfaction sur presque tous les points pour ce qui est des liens militaires du royaume avec les États-Unis. Les questions des droits humains et de l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ont été oubliés, la question palestinienne marginalisée. Désormais, place aux ventes d’armes massives.