La presse russe rapporte la création, à Moscou, d’une “réserve spéciale” destinée aux livres retirés des bibliothèques des régions ukrainiennes occupées et au contenu jugé hostile à la Russie. Plus de 10 000 ouvrages y seraient déjà conservés.
Rares sont les éditorialistes et les observateurs qui, en Ukraine, approuvent le “plan de paix” américain actuellement débattu à grand bruit. De leur point de vue, le pays ne peut qu’en sortir perdant, et ce projet ignore un élément pourtant incontournable : les Ukrainiens eux-mêmes.
Dans les négociations autour d’un plan de paix en Ukraine, le secrétaire américain à l’Armée, Dan Driscoll, joue un rôle aussi inattendu que crucial, soulignent les médias anglo-saxons. Après s’être rendu à Kiev et à Genève, il est actuellement aux Émirats arabes unis pour négocier avec la délégation russe.
Le secrétaire américain à l’armée, Dan Driscoll, lors de sa rencontre avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Kiev, en Ukraine, le 20 novembre 2025.
Le 7e sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne a réuni, le 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola, près de quatre-vingts chefs d’État et de gouvernement. À cette occasion, le site guinéen le “Djely” plaide pour une réinvention, dans un environnement hautement compétitif, des relations entre la vieille Europe et le continent africain.
Les dirigeants européens et africains à la fin de la première journée du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne, à Luanda, le 24 novembre 2025.
Dans son éditorial du 25 novembre, “The Times” n’a pas de mots assez durs contre l’initiative américaine, qu’il qualifie de “demande de capitulation pure et simple”. Et qui, même dans sa version amendée, ferait de l’Ukraine un vassal de la Russie.
Dans une vidéo destinée à séduire les visiteurs étrangers, le Premier ministre magyar présente son pays comme “le plus sûr d’Europe”, car celui-ci “repousse les migrants illégaux”, associés implicitement et sans preuves à la criminalité. Un spot qui aligne les clichés et déforme la vérité, observent certains médias d’opposition.
Alors que le Hezbollah rechigne toujours à déposer les armes, un an après sa défaite suivie d’un cessez-le-feu, l’État hébreu se préparerait à une offensive de plusieurs jours ou à une série d’attaques ciblées avec le probable soutien des États-Unis, écrivait déjà Amos Harel dans “Ha’Aretz”, deux jours avant l’assassinat, le 23 novembre, du chef militaire du parti chiite.
Une foule porte le cercueil du chef militaire du Hezbollah, Haytham Ali Tabatabaï, tué le 23 novembre par une frappe israélienne, lors de ses funérailles dans la banlieue sud de Beyrouth, le 24 novembre 2025.
À l’issue de leurs négociations à Genève, l’Ukraine et les États-Unis sont parvenus à un projet de document complètement révisé, qui a suscité l’optimisme des deux pays. Selon la presse internationale, les aspects les plus délicats – notamment les questions territoriales et le soutien de l’Otan – restent toutefois en suspens.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky (à gauche), accueille le ministre américain de l’Armée, Daniel Driscoll, lors de discussions à Kiev, le 20 novembre 2025.
En commandant 42 avions de chasse chinois pour son armée de l’air, l’Indonésie diversifie ses ressources en armement et affirme une nouvelle autonomie stratégique. Elle consacre aussi le rôle régional de la Chine, se réjouit ce spécialiste indonésien en géopolitique.
Depuis plus de deux ans, le Soudan est plongé dans un conflit meurtrier entre généraux rivaux. À la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo, dit “Hemeti”, a pris le contrôle de la partie ouest du pays. L’hebdomadaire britannique “The Economist” brosse le portrait d’un homme au pragmatisme froid qui a su nouer des alliances de circonstance au service de sa propre ascension.
Le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdane Daglo dit “Hemeti”, ici photographié à Khartoum le 5 décembre 2022, quelques mois avant l’éclatement du conflit soudanais.
Selon l’agence chinoise “Xinhua”, une conversation téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping a eu lieu lundi 24 novembre. Les deux présidents auraient abordé plusieurs dossiers géopolitiques, dont les situations à Taïwan et en Ukraine.
Les négociations en cours autour du plan américain pour mettre un terme à la guerre en Ukraine rappellent en tous points celles qui ont abouti au cessez-le-feu à Gaza, relève “The Wall Street Journal”. Depuis la présence de Steve Witkoff et de Jared Kushner, du côté américain, jusqu’à l’ultimatum imposé au président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Jared Kushner, gendre du président américain Donald Trump, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le secrétaire à l’armée Daniel Driscoll faisaient partie de la délégation chargée des négociations sur l’Ukraine à la mission américaine de Genève, le 23 novembre 2025.
Le plan proposé par l’administration Trump pour mettre un terme à la guerre en Ukraine accroît la pression sur Kiev, dont les forces armées rencontrent des difficultés sur le front. Tandis qu’Ukrainiens et Européens tentent d’amender un texte jugé trop favorable à Moscou, la presse russe dénonce une volonté délibérée de perturber les négociations.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio (5e à gauche), l’envoyé spécial américain, Steve Witkoff (4e à gauche), le ministre de l’Armée de terre américain, Daniel Driscoll (prenant place), et le gendre du président américain, Donald Trump, Jared Kushner (1er à gauche), s’entretiennent avec la délégation ukrainienne lors de discussions sur un plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, à la mission américaine à Genève, le 23 novembre 2025.
La question de la paix au Soudan est désormais au programme de la Maison-Blanche et de Donald Trump. À l’origine des déclarations du président américain pour une résolution du conflit, des demandes précises de l’Arabie saoudite.
Présenté comme le chef d’état-major du “parti de Dieu”, Haytham Ali Tabatabai a été tué dimanche 23 novembre par une frappe de l’armée israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, l’une des plus meurtrières depuis le cessez-le-feu. Un message de l’État hébreu, qui a intensifié ses opérations au Liban, destiné à l’organisation chiite pro-Iran et aux autorités libanaises, sommées de désarmer le Hezbollah au plus vite.
Une affiche montrant le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et Hachem Safieddine, tous deux éliminés par Israël en 2024, déployée le 24 novembre 2025 sur l’immeuble visé par la frappe israélienne qui a tué le chef d’état-major du Hezbollah, Haitham Tabatabaï, la veille dans le quartier de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Les Européens ont présenté dimanche à Genève leurs propositions pour mettre fin à la guerre entre Kiev et Moscou, amendant sensiblement le plan de paix russo-américain dévoilé cette semaine. Après une première journée de négociations, la Maison-Blanche a salué un “pas en avant significatif” et l’Ukraine de “très bons progrès”.
Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio (à droite), et le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriy Yermak, lors d’une conférence de presse à Genève, le 23 novembre 2025.
Sinisa Karan s’adresse aux journalistes après la publication des résultats préliminaires indiquant sa victoire à l’élection présidentielle anticipée de la République serbe de Bosnie, à Banja Luka (Bosnie-Herzégovine), le 23 novembre 2025.
L’essor des mines d’or alluviales provoque des tensions au sein des communautés locales du nord du Pérou. Si certains habitants louent leurs terres aux orpailleurs, d’autres s’inquiètent des violences, de la pollution et des difficultés à trouver de la main-d’œuvre pour la récolte de café, raconte le site péruvien “Ojo Público”.
La demande croissante d’or s’est accompagnée d’une augmentation de la violence et des extorsions en Amérique du Sud, mais aussi de divisions au sein des communautés autochtones. Ses conséquences environnementales, contamination au mercure des cours d’eau et déforestation, sont elles aussi dramatiques.
L’inauguration du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (Gerd) par Addis-Abeba, en septembre dernier, a mis en lumière l’importance, comme la fragilité, des ressources hydriques. Ce scientifique spécialiste du climat et militant décrypte pour “ISS Africa” cette bataille de l’eau qui risque de submerger toute la Corne de l’Afrique.
Rompant avec la tradition de faire adopter une déclaration à la fin des G20, le président Cyril Ramaphosa “a pris tout le monde par surprise” en la présentant samedi 22 novembre au premier jour du sommet de Johannesburg. Ainsi, se félicite la presse sud-africaine, il a réussi à se jouer du boycott de Donald Trump.
Donald Trump a donné une semaine à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour se prononcer sur le plan de paix élaboré par Washington et Moscou, menaçant de retirer son soutien à Kiev en cas de refus.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en conversation téléphonique avec le président français, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand, dans son bureau à Kiev, le 21 novembre 2025 (Photo: Service de presse de la présidence ukrainienne / AFP).