Une opération de l’armée israélienne visant des membres d’un groupe islamiste dans la localité syrienne de Beit Jinn, qui jouxte le Golan syrien occupé, a dégénéré, faisant six blessés du côté israélien lors d’affrontements au sol et au moins 13 morts du côté syrien après des frappes de Tsahal. Les tensions dans ce secteur restent très fortes.
Dans un contexte de tensions exacerbées dans les Caraïbes, un échange de menaces entre le président américain, Donald Trump, et son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, fait craindre une nouvelle escalade. Pourtant, des pourparlers directs au sujet du narcotrafic sont évoqués en parallèle.
Nouvelles bases à Porto Rico, exercices militaires au Panama, mise à contribution des infrastructures de Trinité-et-Tobago ou de la République dominicaine, Donald Trump s’assure le contrôle de territoires clés dans les Caraïbes, en cas d’escalade avec le Venezuela.
Le groupe aéronaval Gerald R. Ford de l’US Navy, comprenant le porte-avions amiral “USS Gerald R. Ford”, l’“USS Winston S. Churchill”, l’“USS Mahan” et l’“USS Bainbridge”, navigue vers la mer des Caraïbes sous la protection de F/A-18E/F Super Hornet et d’un bombardier B-52 Stratofortress de l’US Air Force, dans l’océan Atlantique, le 13 novembre 2025.
Habitué des voyages en Russie, le Premier ministre hongrois, proche du maître du Kremlin, s’entretient avec lui ce 28 novembre sur l’énergie et la guerre en Ukraine. Un déplacement symbole de l’entente économique et politique entre Budapest et Moscou.
Deux Palestiniens ont été abattus à bout portant à Jénine, le 27 novembre, par les forces israéliennes alors qu’ils s’étaient rendus. Leur mort, filmée, survient alors que l’État hébreu a lancé une “vaste opération antiterroriste” autour de Toubas dans le nord de la Cisjordanie occupée, multipliants raids et arrestations.
Le président russe continue à nier la légitimité de son homologue ukrainien et maintient des demandes maximalistes qui font douter de sa bonne foi dans la poursuite des négociations.
Vladimir Poutine donne une conférence de presse à l’issue du sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) à Bichkek, au Kirghizistan, le 27 novembre 2025.
Malgré la trêve avec le Hezbollah, entrée en vigueur le 27 novembre 2024, l’armée israélienne mène des frappes quasi quotidiennes sur le sud du Liban pour empêcher, selon elle, la réédification des infrastructures de la milice chiite. Mais en visant des ingénieurs et des engins de chantier, elle entrave surtout la remise en état des maisons détruites durant la guerre et le retour des dizaines de milliers de déplacés, raconte le quotidien libanais “L’Orient-Le Jour”.
Cette visite pontificale est prévue en lien étroit avec le patriarche grec orthodoxe Bartholomée Ier de Constantinople. Or ce dernier est au cœur de nombreuses rivalités politiques et géopolitiques, en raison de sa proximité avec la Grèce et de ses positions antirusses.
Le pape Léon XIV serrant la main du président turc Recep Tayyip Erdogan, au palais présidentiel, à Ankara, le 27 novembre 2025, au premier jour de sa première tournée à l’étranger, qui doit également l’emmener au Liban.
Depuis 2023, un phénomène d’émigration soutenue touche notamment les jeunes Israéliens et les diplômés, mais aussi des Juifs ayant fait leur alya ces cinq dernières années. La peur d’une fuite des cerveaux est bien réelle, raconte “The Economist”.
Révélée par Bloomberg et non démentie, la conversation entre Steve Witkoff, émissaire de Donald Trump, et Iouri Ouchakov, conseiller de Vladimir Poutine, suscite la controverse aux États-Unis et en Ukraine. De son côté, la presse russe défend l’appel et pointe du doigt une fuite “toxique” pour les relations bilatérales.
Kirill Dmitriev, chef du Fonds russe d’investissement direct et principal négociateur avec les États-Unis, avec Steve Witkoff, émissaire spécial du président Trump, à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 11 avril 2025.
La Serbie se trouve au bord de la pénurie de carburant en raison des sanctions américaines frappant sa compagnie pétrolière nationale, NIS, détenue majoritairement par le russe Gazprom. Le refus d’adhérer aux sanctions internationales contre la Russie s’est retourné contre Belgrade comme un boomerang, estime le journal d’opposition “Danas”.
Si les voyageurs chinois formaient le premier contingent de touristes étrangers au Japon au cours des trois premiers trimestres de 2025, la situation risque de changer. Après la récente déclaration de la Première ministre japonaise sur Taïwan, les compagnies aériennes chinoises ont proposé un service d’annulation gratuite. En moins de dix jours, quelque 600 000 billets ont été remboursés.
Un double meurtre à Homs, mis en scène avec des slogans sectaires écrits en lettres de sang, a déclenché une expédition punitive dans des quartiers alaouites. Pour cette communauté, visée par des violences meurtrières depuis la chute des Assad, c’est l’étincelle de trop : elle est massivement descendue dans la rue pour exprimer sa colère. Et si les auteurs du crime voulaient précisément déclencher de nouvelles violences ?
Des manifestants alaouites brandissent une photo de leur chef spirituel, Ghazal Ghazal, lors d’une manifestation à Lattaquié, en Syrie, le 25 novembre 2025.
“Bloomberg” a publié la transcription d’une conversation entre l’émissaire de Trump et Iouri Ouchakov, haut conseiller russe en politique étrangère. Cette fuite éclaire les origines du plan de paix sur l’Ukraine poussé par les États-Unis et embarrasse Witkoff, accusé de prodiguer ses conseils à Moscou. La voici en intégralité.
L’émissaire spécial du président Donald Trump, Steve Witkoff, réagit lors d’une rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine, à Moscou, le 25 avril 2025.
L’une des filles de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma est accusée d’avoir orchestré l’enrôlement d’au moins dix-sept hommes comme mercenaires au service de la Russie, contre leur gré. Pris au piège sur le front du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, ces Sud-Africains appellent à l’aide.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne avec votre programme. Cette semaine, nous attirons votre attention sur un article qui évoque les actions hostiles perpétrées par certains pays pour déstabiliser des États démocratiques.
Donald Trump a annoncé mardi l’envoi de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, la semaine prochaine, pour discuter avec Vladimir Poutine des “quelques points de désaccord” restant à régler pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Une vision excessivement “optimiste”, juge la presse internationale.
Pour Wolfgang Munchau dans “UnHerd”, l’Europe n’a jamais eu de stratégie de guerre et n’a désormais aucune stratégie de paix. Incapable de financer durablement Kiev, dépendant d’un Washington fatigué, le continent se retrouve face à un accord qu’il ne maîtrise pas. Trump joue de cette faiblesse, tandis que Zelensky, affaibli, n’a plus réellement les cartes en main.
La presse russe rapporte la création, à Moscou, d’une “réserve spéciale” destinée aux livres retirés des bibliothèques des régions ukrainiennes occupées et au contenu jugé hostile à la Russie. Plus de 10 000 ouvrages y seraient déjà conservés.
Rares sont les éditorialistes et les observateurs qui, en Ukraine, approuvent le “plan de paix” américain actuellement débattu à grand bruit. De leur point de vue, le pays ne peut qu’en sortir perdant, et ce projet ignore un élément pourtant incontournable : les Ukrainiens eux-mêmes.
Dans les négociations autour d’un plan de paix en Ukraine, le secrétaire américain à l’Armée, Dan Driscoll, joue un rôle aussi inattendu que crucial, soulignent les médias anglo-saxons. Après s’être rendu à Kiev et à Genève, il est actuellement aux Émirats arabes unis pour négocier avec la délégation russe.
Le secrétaire américain à l’armée, Dan Driscoll, lors de sa rencontre avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à Kiev, en Ukraine, le 20 novembre 2025.
Le 7e sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne a réuni, le 24 et 25 novembre, à Luanda, en Angola, près de quatre-vingts chefs d’État et de gouvernement. À cette occasion, le site guinéen le “Djely” plaide pour une réinvention, dans un environnement hautement compétitif, des relations entre la vieille Europe et le continent africain.
Les dirigeants européens et africains à la fin de la première journée du sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne, à Luanda, le 24 novembre 2025.