La décision des autorités à Bagdad d’inscrire le Hezbollah libanais et les houthistes du Yémen sur leur liste des organisations terroristes, suivie d’un rétropédalage précipité, est une illustration éloquente de la position délicate du pays, en proie à d’importantes pressions provenant des États-Unis et de l’Iran, analyse “L’Orient-Le Jour”.
Des partisans d’une faction armée irakienne brandissent des drapeaux du Hezbollah libanais et un portrait du chef assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (au centre), lors d’une manifestation à Bagdad, le 5 décembre 2025.
À chaque nouveau mandat, le gouvernement américain est tenu de préciser sa stratégie de sécurité nationale. Tout juste publiée sur le site de la Maison-Blanche, celle-ci met en garde les pays européens contre un risque “d’effacement civilisationnel” et les somme notamment de coopérer sur le dossier ukrainien, relèvent les médias anglo-saxons.
Après une longue période de crispation entre l’Espagne et le Maroc, les relations tendent à s’apaiser. Jeudi 4 décembre, les deux pays ont eu l’occasion d’afficher leur bonne entente avec un sommet à Madrid présidé par les Premiers ministres Pedro Sánchez et Aziz Akhannouch. Mais derrière cette façade se cache surtout une “diplomatie transactionnelle”, estime “El Confidencial”.
La cérémonie pour la signature d’un accord sur l’agriculture entre Rabat et Madrid, en présence des Premiers ministres Pedro Sánchez et Aziz Akhannouch, à l’occasion d’une treizième réunion “de haut niveau ”, le 4 décembre 2025 à Madrid.
Le président des États-Unis et son homologue russe “font du business au détriment de l’Europe” tandis que leur allié hongrois, Viktor Orban, espère profiter de la situation afin d’avancer ses intérêts pétroliers dans les Balkans, analyse l’hebdomadaire hongrois “HVG”.
Les forces des sécessionnistes du Yémen du Sud, soutenues par les Émirats arabes unis, ont fait de spectaculaires avancées ces derniers jours, au détriment des forces prosaoudiennes. Un changement majeur, qui ouvre probablement le début des grandes manœuvres pour définir un Yémen entièrement redessiné.
Un Yémenite avec le drapeau de l’ancienne République du Yémen du Sud, que souhaitent rétablir les sécessionnistes du Conseil de transition du Sud, à Aden, le 30 novembre 2025.
Le président des États-Unis espère pousser son homologue vénézuélien à quitter le pouvoir sans user de la force militaire qu’il a déployée dans les Caraïbes. Maduro parie, quant à lui, sur un coup de bluff et essaie de gagner du temps. Ce jeu de dupe peut encore durer longtemps, craint dans cette chronique le directeur du site d’information en anglais “Caracas Chronicles”.
Le président américain Donald Trump (à gauche) alors qu’il se dirige vers Air Force One, dans le Maryland, le 12 mai 2025 ; et le président vénézuélien Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse à l’hôtel Eurobuilding, à Caracas, le 15 septembre 2025. Combinaison de photos créée le 20 septembre 2025.
Cité utopique créée de toutes pièces pour remplacer Jakarta comme capitale de l’Indonésie, Nusantara accuse de sérieux retards. Pis, elle est clairement délaissée par l’actuel président, au point de devenir une ville fantôme, explique ce reportage du “Guardian”, qui a suscité une vive controverse dans l’archipel.
Le président français rencontre son homologue chinois à Pékin, alors que les négociations sur le plan de paix américain pour l’Ukraine se poursuivent. Si Emmanuel Macron, qui aura notamment l’honneur de rendre visite aux pandas de Chengdu, est accueilli “en grande pompe”, il arrive en réalité “en position de relative faiblesse” pour négocier avec Xi Jinping, observe la presse internationale.
Pour la première fois depuis plus de trente ans, Beyrouth a dépêché un responsable civil, à Naqoura, pour un échange direct avec des représentants israéliens dans le cadre du mécanisme de surveillance de la trêve entre Israël et le Hezbollah. Pour une grande partie de la presse libanaise, cette initiative vise à éviter une nouvelle guerre. Les médias proches du “parti de Dieu”, eux, y voient un “péché”.
Un rapport publié par douze ONG israéliennes s’alarme de la forte augmentation du nombre de Palestiniens tués, des déplacements forcés et massifs de population à Gaza ainsi que de l’expansion de la colonisation juive et du durcissement de la répression en Cisjordanie.
En Cisjordanie occupée, un “avant-poste” colonial juif implanté sur les terres du village arabe de Douma, à proximité de la grande ville palestinienne de Naplouse.
La récente sortie outrancière du président américain contre les membres de la communauté somalienne vivant dans l’État du Minnesota, qualifiée d’“ordures”, n’est pas passée inaperçue en Afrique.
La presse chinoise salue la visite de trois jours à Pékin et Chengdu du président français, Emmanuel Macron, en lui enjoignant d’affirmer l’autonomie de la diplomatie française face à l’unilatéralisme trumpien, mais aussi face à la Commission européenne.
Candidats favoris pour l’attribution d’un Grand Prix de Formule 1 africain, l’Afrique du Sud et le Rwanda entretiennent une rivalité qui dépasse le cadre sportif depuis de nombreuses années.
Le président russe, Vladimir Poutine, est attendu jeudi 4 décembre à New Delhi, où il sera accueilli en grande pompe, sous le regard attentif des partenaires européens et américain de l’Inde. Un “exercice d’équilibriste périlleux” pour le gouvernement de Narendra Modi.
Un panneau d’affichage avec les portraits du président russe, Vladimir Poutine (à gauche), et du Premier ministre indien, Narendra Modi, à New Delhi, le 4 décembre 2025.
La Commission européenne a présenté mercredi deux options pour fournir 90 milliards d’euros à l’Ukraine sur les deux prochaines années : emprunter sur les marchés internationaux ou utiliser les avoirs russes gelés, une solution qu’elle juge préférable. Cette position irrite la Belgique, où est détenue la majorité de ces avoirs, rapporte la presse européenne.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse consacrée au financement de l’Ukraine pour 2026 et 2027, à Bruxelles, le 3 décembre 2025.
Le contingent italien de la Force interimaire des Nations unies au Liban (Finul) patrouille dans le secteur ouest du Sud-Liban, près de la ligne bleue, le 9 septembre 2024.
Menaces militaires, droits de douane punitifs ou plans de sauvetage économique, la Maison-Blanche manie la carotte et le bâton sur tout le continent latino-américain, dans une sorte de remise au goût au jour par Donald Trump de la doctrine Monroe, qui prévalait au XIXᵉ siècle. Tour d’horizon du “New York Times”.
Un an après le renversement de Bachar El-Assad, la deuxième ville de Syrie porte encore les stigmates du conflit, dont elle fut l’un des épicentres. Mais, surtout, les divisions et la peur instillées par la dictature déchue restent vives, raconte “L’Orient-Le Jour”.
Le président russe effectue une visite officielle de deux jours en Inde à l’occasion de la 23e édition d’un format bilatéral annuel. C’est le premier déplacement de Vladimir Poutine dans ce pays depuis la guerre lancée contre l’Ukraine. La presse russe lui accorde “une importance symbolique considérable” et évoque les sujets qui devraient être à l’agenda des discussions.
Le président russe, Vladimir Poutine, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, lors du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le 1er septembre 2025, à Tianjin, en Chine.
Ce n’est pas la première fois que le président s’en prend aux réfugiés africains. Mais sa dernière sortie sur les Somaliens vivant aux États-Unis, traités d’“ordures”, est particulièrement choquante par son caractère ouvertement raciste et décomplexé, souligne “The New York Times”.
Les célébrations de la chute de l’ancien régime de Bachar El-Assad ont débuté le 27 novembre, date anniversaire du lancement il y a un an de l’offensive éclair dirigée par Ahmed El-Charaa, fêté comme l’homme fort de la révolution. Mais pour certains, ce récit glorificateur occulte les facteurs régionaux qui ont précipité l’effondrement du régime et sert surtout à renforcer la légitimité d’un pouvoir que certains contestent.
Un pétrolier turc, chargé de pétrole russe, a connu des avaries suspectes, sous la forme d’une série d’explosions, au large de Dakar. Si les autorités sénégalaises n’excluent aucune hypothèse, il s’agit là du troisième incident en trois jours impliquant des navires transportant du pétrole russe.
Le président français, Emmanuel Macron, a atterri à Pékin dans la matinée du mercredi 3 décembre pour y rencontrer son homologue, Xi Jinping, à la suite du voyage que celui-ci a mené en France l’année dernière. Derrière les cordialités diplomatiques, plusieurs urgences sont à l’ordre du jour, décrypte la presse chinoise.
Le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi (à droite) accueille le président français, Emmanuel Macron, sur le tarmac de l’aéroport de Pékin, le matin du mercredi 3 décembre 2025.
Les relations déjà glaciales entre le président des États-Unis et son homologue colombien, Gustavo Petro, ont franchi un nouveau seuil critique, plongeant une alliance historique dans une crise ouverte, marquée par des menaces militaires inédites.