Pour permettre aux salariés de travailler mieux, la qualité et la valorisation du travail comptent autant si ce n’est plus que la performance, estime le coprésident du groupe de réflexion Cercle Humania dans une tribune au « Monde ».
Devant les difficultés du pays à réduire son déficit, l’agence américaine a abaissé à A+ la note accordée à la dette publique tricolore, vendredi 12 septembre. Une sanction symbolique qui pourrait alourdir le coût de la dette pour l’Etat.
La secrétaire générale de la centrale cédétiste a plaidé auprès du premier ministre pour une profonde remise en cause des orientations tracées par l’ancien chef du gouvernement. Elle appelle à une forte mobilisation pour la journée intersyndicale du 18 septembre.
Faute d’interlocuteur au gouvernement pour faire aboutir ses revendications d’ici au 18 septembre, le syndicat SNCTA a décidé de déposer un préavis de grève du 7 au 9 octobre.
L’Autorité des marchés financiers a requis la suspension de la négociation du titre du groupe technologique à la suite d’une possible manipulation de cours.
L’action Mexedia a connu en Bourse une soudaine envolée ces deux derniers mois : le titre, qui valait 6,65 euros le 14 juillet, a atteint un pic à 84 euros le 13 août.
L’ancien haut fonctionnaire estime, dans une tribune au « Monde », que la crise actuelle ne justifie pas de faire appel au FMI pour redresser les finances publiques. Pour lui, envisager une intervention de l’institution serait même contre-productif.
L’entreprise, fondée il y a trente-huit ans à Nîmes, vient de fermer ses cinq grands showrooms du sud de la France (de Lyon à Montpellier), et ne garde qu’une activité parisienne restreinte. Son fondateur accuse une conjoncture « pas simple » et la paupérisation des centres-villes.
Le milliardaire bouscule depuis trois ans le paysage médiatique français, avec, par exemple, le rachat de BFM-TV, RMC et les chaînes de la TNT RMC Découverte et RMC Story à Altice, ou encore l’acquisition du groupe La Provence.
Dans un essai, les journalistes Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre décryptent comment, chaque année, environ 270 milliards d’euros sont transférés vers les plus fortunés et les entreprises.
Un manifestant brandit une pancarte sur laquelle on peut lire « M. Macron, président des riches. Peut-on vivre avec 650 euros par mois ? Non » lors d’une manifestation antigouvernementale organisée par le mouvement des « Gilets jaunes » le 7 septembre 2019 à Montpellier, dans le sud de la France.
Depuis un an, les fonds placés sur des plans d’épargne entreprise peuvent être débloqués pour améliorer les performances énergétiques de son logement, se mettre au service d’un proche dépendant ou acheter un véhicule propre.
En 2024, sur 166 milliards qui reposent dans les fonds d’épargne entreprise et interentreprise, 36 % ont été retirés avant l’échéance de cinq ans prévue sur ces produits d’épargne salariale.
La BCE confirme une désinflation globale en zone euro et souligne la bonne tenue de la croissance. Mais elle a laissé ses taux inchangés à 2 % en attendant d’y voir plus clair sur les tensions commerciales et l’évolution des prix, qui ont un peu réaccéléré, le tout sur fond de crise budgétaire française.
L’économie française demeure anémique dans une Europe qui repart. Un déficit de confiance s’est installé depuis la dissolution en 2024, et conduit les entreprises à investir moins et les ménages à dépenser moins.
Dans une tribune au « Monde », l’essayiste défend la colère, distincte de la violence, comme une émotion légitime et essentielle au bon fonctionnement démocratique.
En matière de déficit, la France fait moins bien que tous ses voisins européens. D’après une étude de l’OFCE, cela s’explique davantage par des baisses d’impôts que par une dérive des dépenses publiques.
Dans leur essai, l’économiste Bertrand Martinot et l’avocat Franck Morel estiment que travailler davantage et plus efficacement est la seule option pour « sortir de l’ornière économique et financière dans laquelle nous nous trouvons ».
Dans une tribune au « Monde », les chercheurs Sylvain Kahn et Nicolas Roussellier estiment que la sortie de crise politique ne saurait être strictement nationale. Ils en appellent à des solutions européennes et à la création d’un comité d’experts, placé sous la houlette de l’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi.
Si les syndicats estiment complètement compréhensible l’indignation que traduit le mouvement Bloquons tout, plusieurs d’entre elles se placent cependant à distance de l’initiative et se projettent sur la mobilisation du 18 septembre.
La poussée inflationniste de ces dernières années se fait toujours sentir, alimentant la frustration de la France « ric-rac ». La baisse du chômage n’a pas empêché la hausse du taux de pauvreté.
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a expliqué, mardi, s’attendre à des « actions coup de poing », des blocages voire des sabotages, mais ne pense pas « que ce mouvement mobilise[ra] la société civile ».
Face à une hausse de leurs coûts de financement conjuguée à une volatilité accrue, et alors que les marchés doutent de la capacité d’une France sans gouvernement à infléchir sa trajectoire budgétaire, les émetteurs français se ruent sur les emprunts, constate Isabelle Chaperon, chroniqueuse au service Economie du « Monde ».
Sept économistes, parmi lesquels Philippe Aghion, Christian Gollier et Emmanuelle Taugourdeau, expliquent, dans une tribune au « Monde », que la taxe se heurterait à des limites d’ordre juridique, économique et comportemental.
Le recours à la grève collective, tombé à moins de 100 000 journées par an en 2022, soit 70 fois moins qu’au tournant des années 1970, a été reformulé dans des formes individualisées, constate l’économiste Pierre-Yves Gomez, dans sa chronique.