Emmanuel Macron a annoncé jeudi que la France reconnaîtrait l’Etat de Palestine en septembre. La gauche et le camp présidentiel ont salué un choix « tant attendu » et l’extrême droite a évoqué une décision « prise pour de pures raisons électoralistes ».

A ce jour, au moins 142 Etats ont reconnu un Etat palestinien, comme Emmanuel Macron a annoncé vouloir le faire jeudi. Mais Israël et les Etats-Unis ont critiqué le choix de Paris quand l’Arabie Saoudite, l’Espagne ou la Jordanie ont salué cette décision.

La plus haute juridiction française doit se prononcer ce vendredi sur la validité du mandat d’arrêt visant l’ancien président syrien pour complicité de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre concernant des attaques chimiques perpétrées en août 2013. Retour sur les enjeux historiques de cette décision avec Mariana Pena, l’une des avocates de l’ONG Open Society Justice Initiative, partie civile dans ce dossier.

La reconnaissance de l’Etat de Palestine aura lieu en septembre lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

A partir de ce jeudi, l’humanité vit dans une situation de « dette écologique » : c’est le « jour du dépassement », un outil surtout pédagogique qui signale que nous consommons toujours plus des ressources naturelles par rapport à ce que la planète produit chaque année.

La compagnie aérienne Vueling a débarqué mercredi à Valence une cinquantaine de membres d’une colonie de vacances d’un avion qui devait les ramener à Paris. L’association organisatrice du séjour a annoncé porter plainte pour « discrimination ».

Alors que le président américain vient de signer un décret pour interdire la configuration de « biais idéologiques » dans les intelligences artificielles, le journaliste et philosophe Rémy Demichelis rappelle que les algorithmes ont tendance à reproduire voire amplifier les préjugés d’une société.

Alors que le Portugal vient de se ranger du côté du Maroc aux dépens de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental, notre journaliste François Reynaert revient dans ce nouvel épisode de notre série « Dis, Oncle Obs » sur les origines de cette crise qui dure depuis… 1975.

Donald Trump est empêtré dans le dossier du riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Pour la première fois, le locataire de la Maison-Blanche, devenu lui-même une cible des théories conspirationnistes de la base MAGA, ne maîtrise plus le récit. Et risque d’être dévoré par le monstre qu’il a non pas créé mais abondamment nourri depuis dix ans.

Après des affrontements ce jeudi matin, la Thaïlande a condamné un Cambodge « avide de guerre » et ces derniers ont réclamé une « réunion d’urgence » du Conseil de Sécurité de l’ONU. Les deux pays s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière.

Le chef d’Etat chinois Xi Jinping, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen António Costa se rencontrent ce jeudi à Pékin pour un sommet, autour d’une longue liste de contentieux.

Le dernier sommet du G7, s’est tenu mi-juin, au Canada. Emmanuel Carrère l’a suivi, embarqué dans la caravane d’Emmanuel Macron. L’écrivain livre dans nos colonnes la chronique des coulisses du pouvoir mondial et dresse, de Trump à Macron en passant par Meloni ou Starmer, un saisissant portrait des chefs d’Etats présents.

Accusé d’être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza, Israël a renvoyé la responsabilité de la crise humanité au Hamas.

La Cour internationale de Justice, plus haute juridiction de l’ONU, a déclaré, dans un avis très attendu, que les Etats qui « violent leurs obligations climatiques » constituent « un fait internationalement illicite engageant sa responsabilité ».

Le 9 novembre 2023, Alejo Vidal-Quadras, ex-vice-président du Parlement européen et soutien de l’opposition iranienne, avait été la cible d’une tentative d’assassinat à Madrid. Dans une ordonnance consultée par « le Nouvel Obs », un juge vient de demander le renvoi de huit personnes devant le tribunal, dont un trafiquant franco-tunisien qui serait le tireur.

Attaques violentes contre les magistrats, menaces récurrentes contre les journalistes, mensonges avérés sur des heures de grandes écoutes : dès qu’elle est mise en cause, Rachida Dati utilise des méthodes dignes du trumpisme.

Le monde se fracture et l’idée même d’humanité commune se délite. Et alors que la Cour internationale de Justice examine les accusations de génocide contre Israël, une constatation s’impose : le « plus jamais ça » n’est pas un principe, c’est un slogan creux.

Mi-juin, en pleine attaque d’Israël contre l’Iran, l’auteur de « l’Adversaire » a suivi Emmanuel Macron dans les coulisses du G7, ce sommet des Etats les plus riches, qui se tenait au Canada. Il livre le portrait d’un président toujours volubile, hypermnésique, qui ne cache plus ses ambitions européennes. Et décrit Donald Trump en maître d’un jeu cynique, dont les grands de ce monde sont prisonniers.

Pour la première fois depuis les relevés des années 1980, la barre des 5 millions d’hectares consumés est dépassée trois ans de suite.

Plus de 82 000 citoyens de l’Etat hébreu sont partis en 2024, un exode sans précédent. Souvent laïcs, de gauche ou artistes – voire les trois à la fois –, ils ne se reconnaissent plus dans leur pays, encore moins dans leurs dirigeants, alors que la situation humanitaire à Gaza est désastreuse après vingt et un mois de guerre.

« Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n’a le souvenir d’avoir vu un collaborateur mourir de faim », a souligné la Société des Journalistes de l’AFP lundi.

Vincent Champain, cofondateur de l’Observatoire du Long Terme, rappelle dans une tribune que la propagation de rumeurs est depuis longtemps un enjeu politique.

Le locataire de la Maison-Blanche, qui s’était fait le colporteur en chef de théories conspirationnistes et donné pour mission de venger le peuple contre les puissants pervertis, est aujourd’hui malmené par la base MAGA qui lui reproche son absence de transparence dans le dossier du financier accusé de trafic sexuel sur mineures et mort en prison en 2019.

Face à l’enlisement des pourparlers, le président américain Donald Trump, qui avait ouvert le dialogue avec Moscou pour tenter d’obtenir des avancées, a exprimé sa frustration, a posé à la Russie un ultimatum de 50 jours pour parvenir à un accord et a annoncé la reprise de livraisons d’armes à Kiev.