En Europe, les conditions d’accueil des réfugiés ukrainiens sont remises en question par plusieurs pays. Plus de deux ans et demi après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, une tendance au raidissement est perceptible en Norvège ou en Hongrie. C'est aussi le cas en Irlande, où désormais les Ukrainiens ne peuvent rester plus de trois mois dans les logements d’urgence fournis par l’État. Une règle qui s’ajoute aux coupes drastiques dans leurs allocations sociales : de 220€ par semaine par personne, elles sont passées à 38€.
Réunis en sommet européen à Bruxelles, les Vingt-Sept ont haussé le ton, jeudi 17 octobre, contre l'immigration irrégulière, en réclamant « en urgence » une loi pour accélérer les expulsions, à l'issue de discussions qui ont aussi mis en lumière de vifs désaccords au sein de l'Union.
Joe Biden est arrivé jeudi soir 17 octobre à Berlin. Le président américain avait annulé une visite en Allemagne la semaine dernière en raison de la tempête qui a frappé la Floride. Quelques jours après, il est bien dans la capitale allemande pour une visite resserrée de quelques heures. Hormis le président allemand Frank-Walter Steinmeier et le chancelier Olaf Scholz, Joe Biden doit aussi rencontrer le Français Emmanuel Macron et le Britannique Keir Starmer qui seront à Berlin ce vendredi après-midi.
Les députés russes ont adopté, jeudi 17 octobre en première lecture, une législation interdisant « la promotion d'un mode de vie sans enfants », sur fond de crise démographique amplifiée par le conflit en Ukraine et de la défense par le Kremlin des « valeurs traditionnelles ».
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky présente jeudi 17 octobre son « plan de victoire » lors d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles, à la suite de l'invitation du président du Conseil européen Charles Michel. L'Ukraine, en manque critique d'hommes et de ressources pour tenir sur le front de l'Est, demande aux alliés plus d'aide pour « l'équipement des brigades de réserve des forces armées ukrainiennes ».
Les sénateurs italiens ont adopté, mercredi 16 octobre, une loi qui renforce l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA) en la rendant illégale même lorsqu'elle est pratiquée à l'étranger. Dans ce cas, les Italiens qui recourent à une mère porteuse à l'étranger sont passibles de poursuites judiciaires à leur retour. Le vote des sénateurs permet ainsi l'entrée en vigueur de la législation.
Les 27 chefs d’État et de gouvernements de l’Union européenne sont réunis depuis mercredi 16 octobre à Bruxelles. Ils enchaînent jeudi 17 octobre avec un sommet européen à 27 où ils ont reçu aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Mais ce sommet sera avant tout consacré aux politiques migratoires au sein de l'UE, à l’heure où de nombreux pays réclament un nouveau tour de vis face à l’immigration.
La propagande nord-coréenne annonce que 1,4 million de jeunes volontaires ont demandé de rejoindre l’armée ces deux derniers jours. Une mobilisation censée être portée par les tensions sur la péninsule. Mais alors que les renseignements ukrainiens ne cessent d’affirmer que des hommes de Pyongyang se battent aux côtés des Russes, cette nouvelle interroge sur le rôle que peuvent jouer des soldats nord-coréens dans la guerre en Ukraine.
Le soutien à l’Ukraine sera au programme du sommet européen qui ouvre demain (17 octobre 2024) à Bruxelles, et nul doute également à celui de la visite du président américain Joe Biden en Allemagne, vendredi.
Ce mercredi 16 octobre, le président ukrainien a présenté son « plan de victoire » à l'Assemblée. Selon lui, si ce plan est soutenu par les alliés de Kiev, la guerre pourrait finir dès l'année prochaine. Après plus de deux ans et demi de guerre avec la Russie, il n'est « pas question de céder du territoire » ou de geler la ligne de front pour mettre fin au conflit, maintient Volodymyr Zelensky.
Le gouvernement italien a adopté dans la soirée du mardi 15 octobre en conseil des ministres son projet de budget pour 2025, axé sur des baisses d'impôts pour les familles à revenus modestes, et financé en partie par une contribution des banques et assurances.
En Ukraine, depuis le début de la guerre, des dizaines de milliers de soldats ont été mobilisés. Et ils sont des milliers à avoir été tués ou blessés sur le champ de bataille. Si pour des raisons de sécurité, il est difficile d'obtenir des chiffres exacts, les estimations sont glaçantes. Selon une estimation du Wall Street Journal, datant de septembre dernier, il y aurait eu près de 80 000 morts et 400 000 blessés. Au-delà des chiffres, ceux qui survivent au champ de bataille avec des blessures graves entament un long parcours de rétablissement, rendu difficile par le manque de moyens médicaux pour faire face à l'afflux des patients. Près de Kiev, à Brovary, une clinique de neurochirurgie tente de réaliser des miracles auprès de quelques patients. Un reportage de notre correspondante en Ukraine.
Sur fond de conflit entre Israël, le Hamas et le Hezbollah, l’UE accueillait ce mardi 15 octobre un dîner de travail entre ministres des Affaires étrangères pour préparer le premier sommet commun des chefs d’États et de gouvernements de l’Union européenne et des six pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) qui se tient ce mercredi. Économie et surtout géopolitique seront à l’ordre du jour.
La Russie a réduit son personnel diplomatique et consulaire en Norvège à la demande des autorités norvégiennes, a annoncé mardi 15 octobre son ambassade à Oslo.
Le premier chapitre des négociations d'adhésion a l'Union européenne s'est ouvert pour l'Albanie. C'est ce mardi 15 octobre que le pays a ouvert au Luxembourg son premier grand chapitre d'adhésion ou cluster, sur six en tout.
Comme une impression de déjà-vu en Pologne. Alors que le Premier ministre Donald Tusk a présenté son projet de suspendre le droit d’asile en Conseil des ministres aujourd’hui, les opposants du parti national-conservateur du PiS annoncent aujourd’hui vouloir lancer un référendum sur le Pacte migratoire.
Il y a un an, le rassemblement politique mené par Donald Tusk renversait le PiS national conservateur dans les urnes, et accédait au gouvernement, faisant naître beaucoup d’espoir de libéralisation de la société.
Ce serait un virage marquant pour l'Union européenne : la Commission européenne veut réfléchir à renvoyer les migrants illégaux vers — et ce serait une première – des pays tiers. Sa présidente, Ursula von der Leyen a écrit aux 27 pour leur proposer l'ouverture de « hubs ».
Après des bombardements menés par la Russie à Mykolaïv, dans la nuit de lundi à mardi, faisant au moins un mort et une dizaine de blessés, Volodymyr Zelensky accuse la Corée du Nord d'envoyer des armes et des soldats pour aider la Russie en Ukraine. Le président ukrainien dénonce une alliance croissante entre Moscou et plusieurs régimes, comme celui de Pyongyang.
Un peu moins d’un an après un accord signé entre Rome et Tirana, l’Italie a transféré lundi 14 octobre un premier groupe de migrants vers l’Albanie. Pour externaliser la demande d’asile de certains hommes interceptés ou secourus en mer Méditerranée dans ce pays tiers, l’Italie s’appuie toutefois sur des centres de rétention surveillés par Rome et où s’applique le droit italien. La Grèce fait partie des 15 pays européens qui souhaiteraient que Bruxelles s’inspire de ce « modèle » italien.
Il y a un an, les Polonais élisaient leur nouveau gouvernement après huit ans sous le règne des ultra-conservateurs et eurosceptiques du PiS. La coalition dite « du 15 octobre » emmenée par Donald Tusk promettait une révolution dans le domaine des droits humains et de rétablir l’état de droit dans le pays. Elle avait notamment fait campagne pour la dépénalisation de l’avortement, ou encore la possibilité de nouer des unions civiles pour les couples homosexuels. Mais où en est-on aujourd'hui ? Rencontre avec des activistes des droits humains qui avaient placé tous leurs espoirs dans l’élection de la coalition.
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