Le conflit au Soudan a fait près de 13 millions de déplacés dont 4 millions de réfugiés à l'extérieur du pays. Seule une infime partie d'entre eux cherchent refuge en Europe : moins de 10.000 cette année à fin octobre 2025, selon le HCR. Pourtant, ils n'y sont pas toujours bien accueillis.
La victoire annoncée du centriste Rob Jetten aux élections législatives aux Pays-Bas a été confirmée lundi 3 novembre après le dépouillement des derniers bulletins de vote. Toute la question est maintenant de savoir si son parti D66 optera pour une coalition avec l’alliance Verts-Travaillistes pour former le prochain gouvernement, alors que la recherche de coalition est un processus qui peut durer plusieurs mois.
L'avancée des troupes russes en Ukraine est restée constante en octobre, indique l'Institut américain pour l'étude de la guerre, avec 461 km2 de territoire conquis. Mais c'est dans la région de Donetsk, dans le Donbass, que les soldats russes progressent le plus. La ville de Pokrovsk, important nœud logistique pour les forces ukrainiennes, pourrait tomber dans les prochains jours.
Alors que les États membres de l’UE se retrouvent le 17 novembre à Genève pour adopter ou non des recommandations de l’OMS, les producteurs de tabac polonais se sont rassemblés devant la chancellerie du Conseil des ministres ce lundi 3 novembre, pour faire pression sur leurs représentants. L’Organisation mondiale de la santé incite les États membres à couper les financements aux exploitations tabacoles et envisage à terme une liquidation du secteur en Europe. Une hérésie pour ces producteurs, alors que la Pologne est le troisième producteur de tabac européen.
Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l’arrestation d’étudiants issus de l’immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l’Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l’université d’Édimbourg pour rencontrer ces expatriés.
En Ukraine, la famille d'un soldat tué à l'arrière par une frappe de missile russe a dénoncé les pratiques de rassemblement de soldats pour des cérémonies alors que Kiev avait pourtant pris des mesures afin que de tels événements ne soient plus organisés et que l'armée communique régulièrement sur l'importance de la vie de chacun des soldats qui la composent.
L’arrestation à Berlin ce week-end d’un Syrien soupçonné d’avoir préparé un attentat islamiste est intervenue alors que le débat s’est développé sur la possibilité ou non de rapatrier des ressortissants de ce pays. Un débat au sein du camp chrétien-démocrate. Aujourd’hui, le ministre allemand de l’Intérieur a voulu mettre les points sur les i et a confirmé que de telles expulsions vers la Syrie allaient avoir lieu. Et ce lundi 3 novembre au soir, le chancelier Friedrich Merz a plaidé pour le rapatriement de Syriens réfugiés dans le pays, allant au besoin jusqu'à l'expulsion.
Un an après les inondations qui ont ravagé la région de Valence, en Espagne, et provoqué la mort de 237 personnes, Carlos Mazón a fini par présenter sa démission ce lundi 3 novembre. Cela faisait des mois que l'opposition, mais aussi les familles de victimes réclamaient ce geste.
Un rassemblement d'une ampleur sans précédent a rendu hommage samedi aux 16 victimes de la catastrophe de la gare de Novi Sad, survenue il y a un an. La mobilisation contre la corruption continue, et la détermination des manifestants à obtenir la convocation d'élections anticipées reste intacte.
Au lendemain de la commémoration du premier anniversaire de l'effondrement mortel de Novi Sad, la mère d'une victime a entamé une grève de la faim pour obtenir justice, devant le Parlement serbe et les soutiens du régime. La situation s'est rapidement tendue avec un millier de citoyens mobilisés contre la corruption.
Ce lundi 3 novembre 2025 commence au tribunal suprême, à Madrid, un procès totalement inédit. Car celui qui va s’assoir sur le banc des accusés n’est autre le procureur général de l’État, responsable de l'application de la loi, dont le rôle est de superviser l'activité des procureurs sous son autorité. Il risque la prison et l’inéligibilité à vie pour avoir filtré un courriel compromettant à la presse.
Après la large victoire du parti ANO d’Andrej Babis aux élections législatives début octobre en République tchèque, la nouvelle Chambre basse du Parlement se réunit pour la première fois lundi 2 novembre. Homme d’affaires populiste inspiré par Donald Trump, Andrej Babis a réussi à réunir une majorité parmi les nouveaux députés et est en passe de redevenir le chef du gouvernement tchèque, après avoir déjà été Premier ministre entre 2017 et 2021.
Partir en Écosse, dans la capitale Édimbourg, va coûter plus cher. À partir de juillet prochain, la ville impose à toutes les nuitées en hôtel, en Airbnb ou en bed & breakfast une taxe de séjour de 5%, valable sur tous les séjours réservés dès cet automne. Dans la ville de Thomas Scott et J.K. Rowling, la mesure fait débat.
La polémique a repris de belle autour de la question de la mémoire entre le Mexique et l’Espagne. Vendredi 31 octobre, Madrid, satisfaisant une vieille demande du Mexique, a reconnu officiellement la « faute » de l’Espagne dans la conquête du Mexique, au XVIe siècle. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum y voit un premier pas vers le rapprochement. Pendant ce temps, la droite espagnole considère que le gouvernement socialiste s’est abaissé.
La Russie poursuit ses frappes et attaques de drones russes contre l'ensemble de l’Ukraine, faisant de nombreux morts dans la nuit de samedi 1er à dimanche 2 novembre. Elles visent particulièrement les infrastructures énergétiques ukrainiennes, occasionnant des coupures de courant à travers l'ensemble du pays. Dans l'Est, toute la région de Donetsk est privée d'électricité, ainsi qu’une bonne partie de la région de Zaporijjia (Sud).
Après des mois de combat, Pokrovsk fait face à un assaut d'ampleur de la Russie. Samedi 1er novembre, l'armée ukrainienne a affirmé qu'une opération « complexe » impliquant des forces spéciales était en cours pour chasser les soldats russes infiltrés dans la ville de 60 000 habitants, en grande partie désertée. Le rapport de force est largement en faveur de la Russie dans l'assaut, même si Kiev réfute tout encerclement.
Une attaque à l'arme blanche a fait dix blessés dans un train en direction de Londres, samedi 1er novembre, au Royaume-Uni. Selon les autorités, neuf des blessés « pourraient être en danger de mort ». Deux personnes ont été arrêtées. Un seul des deux était considéré comme suspect dimanche soir. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a qualifié l'attaque d'« extrêmement préoccupante », la police a affirmé dimanche 2 novembre écarter à ce stade un motif « terroriste ».
Alors que la Russie a tiré plus de missiles sur l'Ukraine en octobre 2025 que n'importe quel mois depuis presque trois ans, ciblant notamment le réseau énergétique à l'approche de l'hiver, le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient d'annoncer un programme d'aides à ses concitoyens pour faire face aux mois hivernaux difficiles. Les coupures d'électricité sont un problème récurrent en Ukraine, mais les frappes russes se répercutent grandement sur la capacité à se chauffer l'hiver.
En Hongrie, le Premier ministre souverainiste Viktor Orban, au pouvoir depuis 15 ans, est régulièrement devancé dans les sondages par l’opposant conservateur et pro-européen Péter Magyar. À six mois des prochaines élections parlementaires, le parti de l’opposant a 6 points d’avance sur la formation du Premier ministre. Le camp Orban a l’habitude de traîner l’opposition dans la boue, en publiant des reportages mensongers dans les journaux et à la télévision, sur des chaînes publiques et plusieurs chaînes privées aux mains du clan au pouvoir. Mais pour contrer l’ascension de son nouveau rival, Orban a choisi une nouvelle arme : l’intelligence artificielle. Circulant sur plusieurs plateformes, une vidéo générée par IA met en scène un faux Péter Magyar.
C'est une manifestation d'ampleur inédite qui s'est déroulée ce 1er novembre en Serbie. Entre 140 000 et 160 000 personnes se sont rassemblées à Novi Sad, un an après l'effondrement d'une partie de l'auvent de la gare qui a fait 16 morts. Plusieurs informations font état d'une pression accrue sur les médias et les manifestants.
C'est un ouvrage qui remet en cause bon nombre de clichés sur les pays situés à l'est du continent européen. La Pologne, la Roumanie, les pays Baltes, ou encore la Hongrie et la Bulgarie sont en première ligne face à la menace russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais le regard que portent sur eux les décideurs européens, en particulier en France, est encore marqué par la guerre froide et une vision binaire du Vieux-Continent. Et ce sont ces erreurs et c'est a priori géo-stratégique que remet en cause le politologue Arthur Kenigsberg,
Samedi 1er novembre marque un an depuis le début d'intenses manifestations en Serbie, contre la corruption et le régime d'Aleksandar Vučić, déclenchées après l’effondrement mortel d’un auvent en gare de Novi Sad. Des dizaines de milliers de personnes se recueillent dans tout le pays, dont une large partie demande de nouvelles élections libres. Est-ce que cet accident a changé le pays ? François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe et auteur de la note La Serbie et les défis à l’Occident, pour l’Institut Montaigne, est l’Invité international de la mi-journée de RFI.
Le 1ᵉʳ novembre 2024, l'effondrement de l'auvent de la gare de la ville de Novi Sad, au nord de la Serbie, coûtait la vie à 16 personnes. Un an jour pour jour après la catastrophe, la colère ne s'est pas tarie dans le pays. Des manifestants continuent de réclamer la transparence sur l'enquête, la fin de la corruption au sein de l'État et des élections anticipées. Retour sur ces événements qui ont changé la face de la Serbie.
Cela fait des mois que les Russes essayent de prendre la ville. Et ces dernières heures, ils ont progressé. Pokrovsk, située dans l'est de l'Ukraine, dans la région du Donbass, pourrait tomber dans les prochaines heures. La situation de l'armée ukrainienne y est de plus en plus compliquée. Et la prise de Pokrovsk serait une mauvaise nouvelle pour l'Ukraine. La ville revêt une importance stratégique.