Alors que le Kremlin estime que les négociations de paix avec l’Ukraine sont en « pause », Donald Trump prévient que sa patience à l'égard de Vladimir Poutine s'épuise « rapidement ». Pendant ce temps, sur le champ de bataille, les combats se poursuivent. Dans les zones proches du front, dans l’Est du pays, les attaques de drones se multiplient. Elles compliquent la tâche des militaires, mais aussi des équipes chargées d’évacuer les civils des zones de combats.

En Turquie, après avoir été arrêté et incarcéré en mars 2025pour des allégations de corruption, Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal rival du président Erdogan, était jugé, ce vendredi 12 septembre, pour une autre accusation : avoir, selon le pouvoir et la justice, usurpé son diplôme universitaire. Une accusation lourde de conséquences, car l'annulation de ce diplôme l'empêche de se présenter à la prochaine présidentielle. 

La guerre se poursuit en Ukraine. Une attaque russe a fait trois morts ce 12 septembre dans la région de Soumy, dans le nord-est du pays. Cela alors que les manœuvres russes, baptisées Zapad, se poursuivent en Biélorussie. Un contexte dans lequel l'économie russe est en berne. La banque centrale russe a annoncé ce vendredi 12 septembre une baisse de son taux directeur. Une tentative de relancer l'économie russe qui donne de multiples signes de ralentissement, mais au risque de relancer l'inflation.

Les grandes manœuvres militaires russes et biélorusses Zapad, « Ouest » en russe, ont commencé et vont durer pour la phase active jusqu’au 16 septembre. Le but de ces exercices pour la Russie est de faire une démonstration de sa force militaire. Dans les pays limitrophes, les trois pays baltes et la Pologne, on s’inquiète surtout du risque accru de provocation, car par rapport aux années précédentes, moins de soldats sont engagés. Alors, on réagit en se protégeant davantage et en organisant ses propres exercices militaires avec les Alliés.

L'Alliance va lancer une opération pour « renforcer encore davantage [sa] posture le long de [son] flanc oriental », a affirmé son secrétaire général, Mark Rutte, lors d'une conférence de presse à Bruxelles vendredi, après l'intrusion sans précédent de drones russes dans le ciel polonais.

Une revue de presse préparée avec Le Courrier des Balkans. 

Cette semaine, nous recevons Clément Beaune, Haut-commissaire à la Stratégie et au Plan et ancien secrétaire d’État aux Affaires européennes. Alors qu’Emmanuel Macron vient de nommer un nouveau Premier ministre, le cinquième depuis le début de son second mandat, Clément Beaune souligne le « besoin d’une stabilité ».

Le Parti du progrès, un mouvement de droite radicale, a réuni près de 24% des suffrages lors des législatives organisées lundi 8 septembre en Norvège, score qui en fait la première force d’opposition aux travaillistes du Premier ministre Jonas Gahr Store arrivés en tête. En tête chez les jeunes, la formation séduit notamment par sa figure montante, Simen Velle.  

Dans la nuit du 9 au 10 septembre, près de 20 drones russes ont violé l’espace aérien polonais. Trois appareils ont été abattus, seize ont été retrouvés dans différentes parties du pays. Varsovie dénonce une « attaque sans précédent » et a convoqué une réunion d’urgence au Conseil de sécurité de l’ONU. Sur le front informationnel, cet incident s’accompagne d’une intense guerre des récits.

L'ambassadeur de Russie en France est convoqué, ce vendredi 12 septembre, au ministère français des Affaires étrangères pour évoquer l'intrusion des drones en Pologne, a annoncé le chef de la diplomatie sortante, emboitant le pas à plusieurs autres pays européens. 

L'Allemagne dispose d'un nouveau responsable de son service de renseignement extérieur. Signe des temps, Friedrich Merz a choisi pour la direction du BND un diplomate qui connait bien les pays en crise et le monde politique et qui doit permettre à l'organisation de faire face aux menaces diverses, chinoises ou russes. 

C'est une première dans le monde, l'Albanie vient de faire entrer dans son gouvernement un ministre généré par intelligence artificielle. L'annonce en a été faite par le Premier ministre, Edi Rama, qui a présenté l'innovation comme un moyen de lutter contre la corruption.

Depuis 2009, les Zapad se tiennent tous les quatre ans entre l’armée russe et ses partenaires. Toujours très scrutées, celles organisées du 12 au 16 septembre en Biélorussie le seront tout particulièrement tant elles rappellent celles de l’automne 2021, à quelques mois du déclenchement de la guerre en Ukraine. Sans compter qu'elles vont se dérouler aussi en plein pic de tension entre la Russie et l’Otan.

En visite officielle en Ukraine, le président finlandais a soutenu les critiques du président Zelensky concernant les achats de pétrole russe par des pays de l'UE. Des critiques déjà formulées précédemment par Donald Trump lors d'une conversation téléphonique avec plusieurs dirigeants européens.

Candidate à l’intégration au sein de l’Union européenne, la Géorgie s’en éloigne pourtant de plus en plus depuis un peu plus d’un an. Depuis, en fait, l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement proche du Kremlin. Après plusieurs mises en garde, l’UE envisage de hausser le ton avec des sanctions, comme le retour des visas.

L'ambassadeur britannique aux États-Unis, Peter Mandelson, a été limogé en raison de ses liens avec le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, a annoncé le Foreign Office ce jeudi 11 septembre.

Les Baltes suivent depuis mercredi avec attention l’intrusion de 19 drones russes sur le territoire polonais. Une situation qu’ils ont connue, eux aussi, ces derniers mois, dans une moindre mesure. Dans la région, l’inquiétude monte et la classe politique appelle à agir contre la Russie. 

En dépit des dénégations de Moscou, le ministre polonais des Affaires étrangères a dit mercredi 10 septembre n'avoir « aucun doute » sur l'origine intentionnelle de l'intrusion d'une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais la nuit dernière. Volodymyr Zelensky a immédiatement dénoncé « un précédent extrêmement dangereux pour l'Europe » nécessitant « une réponse forte ». Au-delà du président ukrainien, cette information est très commentée en Ukraine, y compris dans cet hôpital de Dnipro qui accueille des militaires blessés.

Au Royaume-Uni, Boris Johnson refait surface, mais avec des révélations qui font la Une de la presse, au point de les appeler les « Boris Files ». L’ancien Premier ministre est accusé d’avoir profité de son statut pour s’enrichir personnellement.

Au moins 19 drones russes ont violé l’espace aérien polonais dans la nuit de mardi 9 à mercredi 10 septembre avant d'être abattus par les forces armées polonaises. Le Premier ministre Donald Tusk a appelé ses alliés à activer l’article 4 du traité de l'Atlantique nord, qui demande aux alliés de défendre un État membre en cas d’attaques. À Varsovie, des Polonais sont inquiets pour la suite.

La Pologne a annoncé mercredi 10 septembre avoir abattu des « drones russes » dans son espace aérien au cours d'une attaque russe contre l'Ukraine. Selon l’armée, au moins 19 objets ont été repérés, dont au moins sept ont été abattus. Une première pour ce pays membre de l'Otan depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. Les réactions internationales ne s'arrêtent plus : Varsovie et ses alliés ont dénoncé une « provocation » russe. Pour parler de cette incursion, Muriel Domenach, ancienne ambassadrice de France à l'Otan répond aux questions d'Anne Cantener. 

Dans la nuit du 9 au 10 septembre 2025, la Russie a lancé plus de 458 drones et missiles sur l’Ukraine. Tentative d’intimidation, test vis-à-vis de l’Otan, ou défaillance technique, plusieurs de ces appareils ont violé l’espace aérien polonais. À ce stade, le Kremlin indique qu'il n'y avait aucune intention de viser la Pologne. Les informations disponibles en sources ouvertes permettent de retracer le fil de cette incursion sans précédent.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a prononcé un discours d'une heure et demie mercredi 10 septembre devant les eurodéputés. Très attendue sur l'accord commercial scellé avec Donald Trump à la fin du mois de juillet, elle a également affiché son soutien à la Pologne après la présence de drones russes dans son espace aérien.

Fabienne Keller, députée européenne Renew et questeure du Parlement européen, est l'invitée de RFI ce 10 septembre. Avant le discours de la présidente de la Commission européenne 'Ursula Von der Leyen sur l'état de l'Union européenne, elle dit attendre des preuves de son engagement. Après l'accord commercial sur les droits de douanes avec les États-Unis, elle estime que le résultat n'est « pas si mal » mais que l'Europe doit se défendre.