Plusieurs dizaines de lémuriens et plus de 900 tortues endémiques de Madagascar, qui avaient été trafiqués puis saisis en Thaïlande, vont être rapatriés cette semaine dans l'île-Etat de l'océan Indien, a confirmé dimanche son ministre de l'Environnement.
Seize de ces petits primates apeurés, au visage triangulaire et au regard saisissant, typiques de Madagascar qui possède l'une des plus riches biodiversités au monde, comptant de nombreuses espèces endémiques, sont déjà arrivés dimanche dans des cages sur le tarmac de la capitale Antananarivo, ont constaté des correspondants de l'AFP.
Il s'agit de lemur catta, l'espèce la plus emblématique avec leurs longues queues annelées noir et blanc.
Deux personnes sont mortes sur l'île grecque de Lemnos dans des intempéries qui devraient continuer de sévir jusqu'à mardi sur une grande partie du pays et ont causé d'importants dégâts sur l'île de Rhodes, selon les autorités dimanche.
Les victimes sont un agriculteur de 57 ans et un homme de 70 ans qui ont trouvé la mort samedi sur l'île de Lemnos, proche des côtes turques, dans le nord-est de la mer Egée, selon la police grecque.
L'agriculteur a péri alors qu'il tentait d'attacher sa voiture, enlisée dans la boue, à son tracteur pour la remorquer, a précisé la chaîne de télévision publique ERT.
L'Afghanistan des talibans veut participer aux futurs pourparlers internationaux sur le climat, a affirmé un responsable afghan de retour de la conférence climatique COP29 à Bakou, où les talibans étaient présents pour la première fois sans être impliqués directement.
"L'Afghanistan doit participer à de telles conférences à l'avenir", a déclaré Matiul Haq Khalis, directeur général de l'agence nationale afghane pour le climat, lors d'une conférence de presse dimanche.
Il a qualifié la présence de délégués talibans à la COP29 le mois dernier de "grande réussite".
L'agriculture intensive et la déforestation menacent les capacités de la planète à faire face aux besoins des sociétés humaines, a averti l'ONU dimanche, à la veille du début de la COP16, négociations internationales sur la dégradation des terres et la désertification.
Près de 200 pays se rassemblent à partir de lundi en Arabie saoudite et la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) estime qu'il faudrait restaurer 1,5 milliard d'hectares de terres dégradées avant la fin de la décennie.
"Si nous échouons à reconnaître le rôle essentiel des terres et à prendre des mesures appropriées, les conséquences vont se propager" et "intensifier les difficultés pour les générations futures", a déclaré le secrétaire exécutif de la CNULCD, Ibrahim Thiaw.
A la fois médecin à la ville et écrivain à succès, Baptiste Beaulieu s'est fait connaître pour son engagement en faveur des minorités, avec l'envie de "changer le monde" en particulier après l'agression homophobe dont il a été victime récemment dans son cabinet.
Quelques semaines après la sortie de son dernier ouvrage "Tous les silences ne font pas le même bruit" (éd. L'Iconoclaste), le médecin toulousain, devenu père en 2023, "ressent une forme d'urgence à changer le monde rapidement".
"J'ai peur que les autorités l'apprennent, mais je n'ai pas d'autre choix". Cultivateur près de New Delhi, Ali Sher défriche ses terres par le feu, une pratique courante mais illégale qui nourrit les pics de pollution meurtriers dans le nord de l'Inde.
A 55 ans, il fait partie des milliers d'agriculteurs qui brûlent leurs chaumes après la récolte de riz pour préparer leurs champs à la culture hivernale du blé.
La 38ème édition du Téléthon, entamée vendredi soir, s'est conclue dans la nuit de samedi à dimanche avec une cagnotte finale de près de 80 millions d'euros au profit de la recherche sur les maladies génétiques rares, selon l'association AFM-Téléthon.
Au terme du rendez-vous, en milieu de nuit, le compteur a affiché 79.801.520 euros, ont précisé les organisateurs dans le communiqué de clôture.
L'édition 2023 avait recueilli un peu plus de 80 millions d'euros à l'issue du week-end et près de 93 millions au final.
Dans un village de l'Ontario, au Canada, trois jeunes du même âge sont morts de leucémie. Caleb Justin Smith-White, 33 ans, en est persuadé: il ne s'agit pas d'une coïncidence, "le plastique" les a tués.
"Nous n'avons aucune étude qui puisse lier ces cancers, nous sommes une trop petite communauté pour qu'elles puissent être efficacement menées", explique le jeune homme, membre du peuple autochtone Aamjiwnaang, communauté Chippewa qui compte un peu plus de 2.000 personnes installées près d'un des plus grands complexes pétrochimiques canadiens.
Elle est au cœur de notre ciel nocturne et pourtant, la Voie lactée demeure nimbée de mystères. Mais la récente découverte de deux structures stellaires permet d'en savoir un peu plus sur ses origines.
Au milieu du désert, c'est un océan de plaques bleues tournées vers le ciel, hérissé d'hélices géantes. Là, tout près du Pakistan, l'Inde construit la plus grande centrale électrique de la planète, emblème de sa ruée vers l'énergie solaire.
Avant même de tourner à plein régime, le parc de Khavda, dans l'Etat du Gujarat (nord-ouest), est déjà celui de tous les records.
"J'avais des sautes d'humeur, des douleurs dans la poitrine, une perte totale de libido. Ça avait vraiment un impact sur mon couple et mon quotidien." Comme beaucoup de jeunes femmes, Manon, 24 ans, a délaissé la pilule.
Les négociations menées pendant une semaine à Busan, en Corée du Sud, pour parvenir à un traité mondial contre la pollution plastique, ont échoué dimanche face à l'opposition d'un groupe de pays pétroliers, et devront reprendre à une date ultérieure.
"Plusieurs questions critiques nous empêchent toujours de parvenir à un accord général. Ces questions non-résolues demeurent épineuses, et plus de temps sera nécessaire pour les résoudre de façon efficace", a déclaré l'ambassadeur équatorien Luis Vayas Valdivieso qui préside les débats onusiens.
Aux cris de "Ils ne sont pas morts, ils ont été assassinés", quelque 100.000 personnes sont à nouveau descendues samedi dans les rues de Valence pour dénoncer la gestion par les autorités des inondations meurtrières de fin octobre.
Derrière une immense pancarte "Mazón, démission", en référence au président conservateur de la région de Valence, Carlos Mazón, "près de 100.000 personnes" ont défilé dans le centre-ville, selon la Délégation du gouvernement espagnol (préfecture) à Valence.
"Ta négligence est notre malheur" ou encore "seul le peuple sauve le peuple", pouvait-on lire sur les banderoles de cette manifestation organisée à l'appel d'organisations locales et syndicales dans la région de loin la plus touchée par les inondations destructrices du 29 octobre, qui ont fait au total 230 morts.
Face à une attaque informatique, les antivirus ne suffisent pas. Pour se préparer, certaines organisations se mettent délibérément en difficulté afin d'étudier les failles aussi bien logicielles qu'organisationnelles.
Gestion des pesticides, armement des agents de l'Office de la biodiversité: la ministre de l'Agriculture Annie Genevard a annoncé samedi, dans un contexte de grogne agricole, une série de mesures visant à réduire "les boulets" qui pèsent selon elle sur le secteur.
"Les agriculteurs en ont ras-le-bol des interdictions, des procédures, des normes", a-t-elle dit à l'AFP.
"Ce sont véritablement des boulets qui se sont accumulés au point de creuser la compétitivité des exploitations", a-t-elle estimé, avant de dresser la liste d'une série de mesures, parmi lesquelles la création d'un "Conseil d'orientation pour la protection des cultures".
Le pape François s'est exprimé samedi au Vatican contre l'euthanasie devant des parlementaires du sud de la France, où un projet de loi envisage le droit à une "aide à mourir".
"J’ose espérer que, aussi avec votre contribution, le débat sur la question essentielle de la fin de vie puisse se tenir dans la vérité", a souligné le pape François, dont les propos ont été rapportés dans un communiqué du Vatican.
"Il s’agit d’accompagner la vie jusqu'à sa fin naturelle par un développement plus ample des soins palliatifs", a-t-il lancé à son auditoire, qu'il a chaleureusement remercié.
Plusieurs délégations participant à Busan, en Corée du Sud, aux négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique ont dit samedi craindre un échec, faute de consensus à la veille de la date butoir.
"Nous sommes un grand groupe qui est en train de s'unir autour d'éléments clés, efficaces, et qui est prêt à claquer la porte", a déclaré à l'AFP un diplomate de la "Coalition des hautes ambitions", un groupe d'une soixantaine de pays favorable à un traité fort s'attaquant à l'ensemble du "cycle de vie" du plastique, de la production aux déchets.
Cette coalition s'oppose à un petit groupe de pays, surtout des producteurs de pétrole comme la Russie, l'Arabie saoudite et l'Iran, qui estiment que le traité négocié à Busan doit uniquement concerner la gestion des déchets et le recyclage.