Dans l’attente de sa sortie en accès anticipé prévue pour la semaine prochaine, Forgive Me Father 2nous montre un peu plus de son gameplay à travers une vidéo d’une dizaine de minutes.
Le jeu est très joli, avec des armes qui ont un bon feeling, et une atmosphère sombre à souhait. De ce qu’on en voit, et de ce qu’on a pu essayer dans la démo, les défauts du premier opus seront probablement toujours là, à savoir un level design trop étriqué et un gameplay qui pêche par sa répétitivité. En revanche, les développeurs semblent avoir retiré les one-liners débiles qui nous sortaient de l’action. Il y a du progrès.
Vous pouvez toujours essayer la démo de Forgive Me Father 2, disponible sur sa page Steam, et ajouter le jeu à votre liste de souhaits si vous êtes intéressés.
Quatre mois ce sont écoulés depuis le dernier Steam Néo Fest, alors c’est reparti pour un tour ! Parce que chez NoFrag, on est comme ça, on va d’abord parler de tous les trucs nazes.
Backrooms Break
Genre : Horreur / Rogue-lite
On vous en avait déjà parlé, et comme prévu, c’est plus un concept qu’un jeu. Les sensations de tir et les destructions des environnements sont sympathiques, mais pas plus de cinq minutes.
Si vous aimez taper sur des squelettes moches avec une seconde d’input lag en jouant un personnage avec des chaussures en ciment, allez-y, Darkblade Ascent a été fait spécifiquement pour vous !
Le peu d’espoir qu’on avait dans ce jeu s’est volatilisé après en avoir fait l’essai. Les armes sont des nerfs, les ennemis ne sont pas intéressants à affronter et le gameplay est aussi profond qu’un pédiluve.
Tiens donc, c’est nul ! On ne s’y attendait tellement pas… Les ennemis ne réagissent à a vos tirs et c’est très moche, mais vous pouvez jouer en coop jusqu’à quatre ! La chance !
On vous en parle régulièrement depuis février dernier, Burning Lands est un Squad-like pendant la guerre du Vietnam. Les développeurs, Zero Hour Interactive, viennent de publier une nouvelle vidéo de gameplay de quatre minutes.
Le projet a toujours l’air aussi prometteur, malgré de sévères problèmes de performance, surtout considérant le petit nombre de joueurs semblant participer à l’affrontement présenté.
La campagne de financement Kickstarter est encore affichée comme « bientôt en ligne », mais en attendant, vous pouvez ajouter Burning Lands à votre liste de souhaits sur Steam.
Cyberflux Games, Gabro Media, et Rate My Funeral renouvellent leur association pour sortir un jeu de puzzle / simulateur de marche. Leur premier titre, Stocksynd House, était du même acabit, mais en VR. Il est, en fait, très probable que ce ne soit qu’une seule et même personne derrière tous ces noms. Le site de Cyberflux étant géré par Rate My Funeral, un site qui vend des formations de design 3D où tout est écrit à la première personne du singulier, et Gabro Media étant un vendeur d’assets Unity.
Pourquoi cette personne essaie-t-elle de se faire passer pour un groupe d’individus ? Pourquoi s’obstiner à vouloir faire des jeux sans gameplay qui n’intéresseraient qu’Estyaah ? Who is Abby abordera-t-il ces questions existentielles ?
Le jeu est apparemment développé sous Unreal Engine 5, donc en plus d’être moche, ça rame. Au moins, c’est raccord avec le trailer au montage épileptique et au doublage insupportable.
Si vous aimez les jeux nuls, Who is Abby est prévu pour sortir en accès anticipé sur Steam le 18 octobre.
Deux ans et demi après son annonce, Voidpoint sort enfin son DLC pour Ion Fury, nommé Aftershock. Ion Fury est un rétro FPS développé sur ce bon vieux Build Engine et qui, à sa sortie en 2019, ne nous avait pas convaincus. En cause, son trop grand classicisme, une IA lobotomisée et des armes mollassonnes. Voidpoint a-t-il corrigé le tir avec Aftershock ? Non. Cependant, cette fois, on s’amuse quand même.
Genre : Rétro-FPS | Développeur : Voidpoint, LLC | Éditeur : 3D Realms | Plateforme : Steam | Configuration minimum : CPU 64-bit (Intel ou AMD), 1024 Mo de RAM, GPU avec 512 Mo de mémoire | Prix : 15 € | Langues : Anglais | Date de sortie : 02/10/2023 | Durée de vie : environ 5 h
Test réalisé sur une version fournie par l’éditeur
La furie douce
Comme pour Capital Offense (le nom de la campagne originelle), on commence dans un bar et les mêmes cyborgs nous font renverser notre verre et veulent notre peau. Sans grande surprise, les défauts relevés dans notre test de 2019 sont toujours bien présents. Les armes manquent globalement de feedback, et le plus satisfaisant reste de chercher à mettre des headshots. Ah si ! Une des deux nouvelles munitions pour le shotgun, appelée cluster grenade, est sympa à utiliser, et permet de dérouler un tapis explosif aux pieds des ennemis. Certains power-up sont par contre assez drôles, comme celui qui nous transforme en RoboCop, ou encore celui qui rend toutes nos armes plus puissantes – le minigun lance des grenades, il y a moyen de rigoler.
L’IA n’a pas non plus changé : elle est toujours aussi nulle. Les ennemis restent assez statiques et aiment se coincer dans les murs. Par exemple, dès que le joueur est en hauteur, les adversaires font des câlins à la paroi en-dessous de nous. Il arrive que certains viennent nous chercher, mais ça reste assez rare. Cela m’a aussi fait pester contre les grenades, présentées sous forme de boules de bowling. On les jette au sol et elles sont sensées se diriger vers les ennemis pour les faire exploser, mais dans les faits, il arrive fréquemment que la grenade se perde en chemin et n’explose pas s’il y a trop d’obstacles sur la route. L’intérêt de cette arme en prend un sacré coup, puisqu’il est difficile de se reposer dessus pour faire le ménage en restant à couvert, contrairement à la dynamite dans Bloodou les pipe bombs dans Duke Nukem 3D. Heureusement, le lance-grenades reste une valeur sûre pour cette tâche, pour peu qu’on ait assez de munitions.
L’enfer du hitscan
La dynamique des affrontements reste la même que dans le jeu de base. Il faut progresser méthodiquement, et abuser du F5 / F9 pour anticiper le placement retors des ennemis, qui semblent affectionner les recoins sombres et autres placards à balais. Il m’est aussi arrivé plusieurs fois de voir des adversaires apparaître sous mon nez : on avance dans une zone qui semble complètement vide et lorsqu’on passe un trigger, hop, ça spawn. Si on avance un tout petit peu vite, c’est assez déroutant. De plus, notre personnage est assez fragile, et le jeu aime bien placer des ennemis solides, et qui font très mal, dans des couloirs ou de très petites salles. Cela peut s’avérer assez pénible si on n’a pas fait une sauvegarde juste avant. Pire, le jeu aime les portes (Build Engine, environnements réalistes tout ça…) mais elles se referment toutes seules, et beaucoup trop vite. Il m’est ainsi très souvent arrivé de passer un seuil, tirer, et vouloir ressortir immédiatement, mais de me retrouver coincé et mourir en regardant la porte close.
Beaucoup d’ennemis sont des hitscanners, c’est-à-dire que les projectiles tirés nous atteignent sans délai, au lieu d’avoir une balistique. Ce n’est pas forcément problématique dans les zones ouvertes, leur précision n’étant pas infinie, mais en intérieur, il arrive fréquemment que l’on prenne des dégâts avant que l’on puisse réagir. Je n’ai pas trouvé ça rédhibitoire, même si parfaitement énervant dans les moments où il ne nous reste que 20 HP et qu’on cherche un kit de soin.
Après l’avoir bien descendu, on va quand même dire pourquoi Aftershock, c’est bien.
Build-omancy
Comme pour Ion Fury tout court, Voidpoint pousse le Build Engine dans ses retranchements. Les développeurs ont même compris que, ce qu’ils font le mieux, ce sont les panoramas extérieurs et les changements en temps réel des niveaux par des explosions démesurées. Ainsi, le jeu se passe essentiellement dehors, donnant plus de place à des décors d’excellente facture et des moments de bravoure vidéoludique.
On traverse quatre zones pendant la durée du DLC avec chacune une identité visuelle propre. Le rythme est plutôt bien géré et on passe d’une zone à l’autre avant de se lasser. La grosse nouveauté mise en avant est évidemment la section en véhicule : la Hover Bike. C’est très impressionnant techniquement, on parcourt les niveaux à toute vitesse – la première étape est d’ailleurs chronométrée, et nous donne une note à la fin – tout en massacrant les ennemis qui tentent vainement de nous barrer la route. Cette partie du jeu est fortement inspirée de Route Kanal d’Half-Life 2 : on alterne entre phases à moto et phases à pied pour dégager les obstacles qui obstruent notre chemin. On a même le droit à un passage en vue à la troisième personne (hérésie !) façon Shoot’em up avec un combat de boss ; rien d’exceptionnel, mais ça participe à renouveler le gameplay.
Certains passages sont, cependant, moins agréables. Celui dans des tunnels sombres, où on ne voit pas à plus de 5 m, infestés d’ennemis et avec très peu de munitions et d’items de soin, fut particulièrement frustrant à traverser. On comprend tout de même l’intention des développeurs : faire référence aux survival-horrors, ce qui est d’ailleurs bien amené par le reste du niveau.
Ce sont ces moments au level design inspiré avec des références à d’autres jeux, ou la culture populaire en général, et apportant de nouvelles idées de gameplay, qui rendent Aftershock plaisant. Cette extension étant plus courte que la campagne principale, l’ensemble est plus maîtrisé et ne s’essouffle pas sur la durée. C’est peut-être ce que Voidpoint aurait dû faire dès le départ, un jeu plus court avec plus d’idées différentes.
Dommage que ce ne soit pas un stand-alone
Si vous n’aviez pas du tout adhéré à la proposition d’Ion Fury, ce n’est pas Aftershock qui vous fera changer d’avis. On affronte essentiellement les mêmes ennemis idiots (ou insupportables pour certains), avec les mêmes armes aux sensations moyennes. Là où ce DLC fait mieux, c’est sur son rythme effréné, son gameplay varié, et un level design plus inspiré. Si vous aviez un tant soit peu apprécié Ion Fury, cette extension est tout à fait recommandable. Il est juste regrettable de devoir posséder le jeu de base pour en profiter, cette campagne additionnelle étant la meilleure des deux.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
On vous en avait parlé il y a plus d’un an, Wizordum est un rétro FPS dans lequel vous incarnerez un mage parcourant des donjons en éclatant des créatures chaotiques à l’aide de différents sorts. Cela rappelle forcément Hexen et Heretic, mais avec une DA un peu plus cartoon. Les développeurs ont publié le 2 octobre une bande annonce pour une sortie en accès anticipé le 15 novembre prochain.
Wizordum sera disponible sur Steam pour 15 €. En attendant, la démo, toujours téléchargeable sur Steam, a été mise à jour.
Dans la foulée de l’annonce de la sortie de Forgive Me Father 2, Byte Barrel tease leur prochain FPS teinté d’immersive sim dans lequel on jouera un vampire affaibli par un sommeil de plusieurs siècles. Si les mots « vampire » et « immersive sim » utilisés dans la même phrase suffisent à déclencher notre PTSD, le fait que ce ne soit pas un looter shooter et qu’on incarne cette fois la menace vampirique nous rassure un peu.
La vidéo ne nous apprend pas grand chose, si ce n’est que que les développeurs sont passé des sprites en 2D de Forgive Me Father, à des modèles entièrement en 3D pour TRUST, tout en conservant le style comic books qui caractérise leurs précédentes productions. La description sur la page Steam laisse entendre qu’on aura le choix entre différentes approches — à savoir flinguer tout le monde à tout va ou rester discret, la base —, et entre se concentrer sur les armes à feu des humains, ou au contraire, user principalement de nos pouvoirs de vampire. La présentation parle également de « runs » et d’une expérience différente pour chacune d’elles. On n’a pas plus d’info à ce sujet, mais on peut suspecter que le jeu aura un aspect rogue-lite.
Si TRUST vous intéresse, vous pouvez dès maintenant l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.
Comme prévu, la deuxième mise à jour majeure pour l’accès anticipé de Forgive Me Father 2 est sortie le 16 septembre. Outre la multitude d’équilibrages, dont la liste est visible ici, cette update ajoute deux nouveaux niveaux, deux nouveaux ennemis, deux nouvelles armes, et un nouveau boss.
Byte Barrel en a également profité pour dévoiler que la version 1.0 de leur jeu sortira le 24 octobre prochain. C’est toujours aussi beau, toujours aussi sanglant, délicieusement lovecraftien, et cela avait bien plus à notre spécialiste des rétro-FPS, Loulou. Si Forgive Me Father 2 vous intéresse, il est à – 20 % en ce moment sur Steam, soit moins de 16 €. Et comme d’habitude, le prix risque d’augmenter à la fin de l’accès anticipé.