Le Galaxy S26 pourrait coûter une fortune. Tout cela est dû au conflit chez Samsung.
2 décembre 2025 à 00:06
Face à la pénurie de mémoire qui frappe tous les fabricants d'électronique, Samsung est confronté à un conflit interne entre ses deux principales divisions : les semi-conducteurs et les appareils mobiles. Selon certaines sources, la première refuserait de fournir à la seconde des quantités suffisantes de DRAM depuis un certain temps. La division mobile, responsable de la production des smartphones Galaxy, a été contrainte de passer des commandes trimestrielles de mémoire face à la flambée des prix de ces modules. Cette hausse, qui pénalise actuellement le secteur technologique, entraîne des augmentations de prix dans divers domaines, notamment les cartes graphiques, les ordinateurs portables et les mini-ordinateurs. L'objectif de la division semi-conducteurs est de maximiser ses profits, même au détriment des autres divisions de Samsung. Ce conflit interne, aussi inattendu soit-il, est pourtant bien réel. Les prix de la mémoire DRAM, notamment ceux de la LPDDR5X 12 Go, ont sensiblement augmenté, atteignant 70 dollars, soit plus du double du prix pratiqué début 2025, où elle s'élevait à seulement 33 dollars. Face à cette hausse, Samsung est contraint de revoir son mode d'approvisionnement pour son activité mobile. Au lieu d'un contrat d'approvisionnement annuel fixe, MX devra renégocier les conditions contractuelles chaque trimestre, ce qui pourrait impacter la production de smartphones.
Cette situation pourrait entraîner une hausse de prix pour la future gamme Galaxy S26, dont la sortie est prévue début 2026. Bien que Samsung n'ait pas encore communiqué de prix officiel, l'augmentation des coûts de production de la mémoire pourrait inciter l'entreprise à revoir à la hausse le prix de son modèle phare. Toutefois, il est possible que même si le prix augmente quelques mois après la sortie du Galaxy S26, il baisse ensuite et devienne plus attractif qu'à son lancement. Face à ces défis, Samsung modifie son approche de la production de semi-conducteurs, en privilégiant les contrats les plus rentables, notamment dans un contexte de hausse des prix des mémoires DRAM et NAND. L'entreprise prévoit également d'accroître les bénéfices de ses fonderies d'ici 2027, ce qui implique des décisions difficiles, comme la réduction des livraisons de mémoire à sa division mobile au profit de contrats plus lucratifs. Samsung est actuellement confronté à la difficile tâche de concilier les profits de sa division semi-conducteurs et les besoins de ses autres divisions. Or, une telle décision pourrait avoir un impact sur les hausses de prix potentielles des smartphones, un sujet qui fait débat et qui ne se limite pas aux appareils du géant sud-coréen. Le scénario le plus pessimiste prévoit une augmentation du prix de tous les smartphones haut de gamme.
De nombreuses voix s'élèvent pour affirmer que le déclin du marché de la mémoire entraînera des mesures radicales de la part de Qualcomm et MediaTek. Selon un scénario, seuls les smartphones haut de gamme bénéficieront de puces de pointe, tandis que les autres devront se contenter de processeurs moins onéreux. Qualcomm travaille sur deux versions du Snapdragon 8 Elite Gen 6, seule la version la plus performante étant compatible avec la mémoire LPDDR6. MediaTek, quant à lui, se concentrera sur une seule variante, le Dimensity 9600. Samsung a déjà pris des mesures concrètes en augmentant ses prix de mémoire jusqu'à 60 %. Par exemple, le prix d'une barrette de mémoire DDR5 de 32 Go est passé de 149 $ (en septembre 2025) à 239 $ en novembre. Les barrettes de 16 Go et 128 Go de RAM DDR5 coûtent environ 50 % plus cher, soit respectivement 135 $ et 194 $. Comme vous pouvez le constater, la crise bat son plein et on ignore quand elle prendra fin. Selon certaines estimations, elle pourrait durer jusqu'à deux ans. Le scénario le plus optimiste prévoit qu'elle ne durera que quelques mois de plus. (Lire la suite)