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Aujourd’hui — 24 juin 2024MiniMachines

Pocket 386 : un autre Microcompter sous Windows… 95

24 juin 2024 à 11:07

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Pocket 386 est un micro portable qui tente de faire vibrer la corde nostalgique des plus anciens avec une compatibilité vers de vieux systèmes. MS-DOS, Win 3.11 et Win95 ne sont évidemment pas des systèmes très productif pour le quotidien des particuliers aujourd’hui.

Le Pocket 386 poursuit une tendance un peu étrange basée sur cette idée d’un PC « incompatible » avec les applications modernes. On a connu le BOOK 8088 et le Hand 386 dans la même veine. La société qui vend toutes ces machines se concentre désormais sur le Pocket 386. On retrouve donc ici un écran 7 pouces IPS compatible entre un 640 x 480 ou un 800 x 480. Un affichage qu’il faudra choisir et qui ne sera pas forcément exploitable « à la volée » par l’utilisateur. Pour basculer de l’un à l’autre il faudra probablement rebooter son ordinateur comme avec les machines de cette époque.

A l’intérieur on retrouvera une puce 386 SX à 40 MHz compatible avec les instructions de l’époqueµ. Une puce Ali M6117 qui sera associée à 8 Mo de mémoire vive et un stockage sur un format CompactFlash. Les solutions de stockage mécaniques compatibles n’étant plus fabriquées, le recours à ce type de carte est une des seule solution compatible avec ce format de machine. La lenteur de ce stockage ne devrait pas être un problème puisque la lenteur globale de ce Pocket 386 gommera très certainement ce défaut dans son ensemble. La partie vidéo est assurée par une solution VGA et le son profitera d’un support YAMAHA OPL3 de fort belle médiocrité. 

Le tout entre dans un format de 21 cm de large par 12 cm de profondeur et 3 bons centimètres d’épaisseur. Un châssis qui permet d’embarquer une batterie 4000 mAh mais qui ne donne aucune idée de son autonomie. Le clavier est uniquement de type QWERTY, très complet avec 6 rangées de touches et aucun espace pour piloter un curseur de souris. Il sera néanmoins possible de déplacer celui-ci à l’écran avec une combinaison de touches fléchées.

La connectique propose un USB Type-A et un jack audio 3.5 mm en plus de solutions type port parrallèle, VGA et PS/2, des ports ISA 8 et 16 Bits et même quelques broches GPIO. Le châssis est développé en deux versions. Un modèle noir et une version acrylique semi transparente. 

Bref, un engin très joli mais mis à part des usages hyper spécialisés, qui n’aura sans doute pas d’intérêt pour le commun des mortels. Je sais que certaines très vieilles solutions industrielles encore en fonction pourraient en tirer partie. Je pense à ce lecteur qui m’a contacté parce que son tour vertical Allemand de 17 tonnes des années 60, upgradé vers un pilotage numérique dans les années 90, a eu besoin d’un 386 il y a quelques années. Et que cela a fini par se solder par un achat en importation d’un PC de ce type en provenance de Suisse. Mais mis à part ce genre de service vraiment particulier, il est difficile de regarder ce genre d’engin autrement que comme une curiosité.

Ce Pocket 386 se trouve sur AliExpress à partir de 250€.

Source : AndroidPC.es

Pocket 386 : un autre Microcompter sous Windows… 95 © MiniMachines.net. 2024.

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Hier — 23 juin 2024MiniMachines

2007 / 2024 : 17 ans de blog !

22 juin 2024 à 22:46

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17 années de labeur en rédaction solo, c’est long et ça m’a paru très court. Plus de 15 000 billets, 25 000 commentaires, des milliers et des milliers d’heures…

17 ans à écrire, voyager, tester, réfléchir, apprendre, lire, relire, encore lire, passer des nuits blanches devant un serveur qui plante ou une actu brûlante. Rencontrer des tas et des tas de gens, des pros, des dev, des industriels comme des lecteurs, des journalistes, des chercheurs, des historiens de l’informatique, des gens qui pensent à l’informatique de demain. Pister des bons plans, comparer des millions de prix, recevoir des alertes, négocier avec des vendeurs ou des marques. Voir les blog émerger, connaitre leur heure de gloire et mourir. Découvrir la splendeur et la décadence su web, des réseaux sociaux. Apprendre des choses en avant première, recevoir des mails avec des infos croustillantes ou signer des NDA, rédiger fiévreusement un billet à n’importe quelle heure, répondre à vos commentaires… Toutes ces activités qui vous malaxent le cerveau et les heures de sommeil avec la brutalité douce d’un kiné préparateur en lutte olympique. Galérer à boucler les fins de mois, avoir la bonne surprise de découvrir qu’une PME passe tous ses achats avec l’affiliation du site parce que le patron est un lecteur. Rire de bon cœur avec tous ces gens, verser une petite larme quand certains lecteurs me disent que c’est la fin de leur parcours. Se faire taper dans le dos par un type qui vit à l’autre bout de la planète, en Guyane ou en Australie, parce qu’il m’a reconnu. Rencontrer un lecteur pendant une réunion de parents d’élèves, serrer les mains de génies du code, du matériel, des types anonymes qui ont pensé une bonne part de l’info que j’ai aujourd’hui dans les mains.

17 ans de cambouis, c’est passé super vite et je ne regrette rien.

Merci à tous !

Pierre

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À partir d’avant-hierMiniMachines

Minisforum DEG1 : le dock OCuLink low-cost est officiel

21 juin 2024 à 14:39

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Le Minisforum DEG1 est un petit dock indépendant qui propose une connectique basique avec un port OCuLink pour se connecter à des MiniPC et autres portables afin de leur ajouter une carte PCIe.

Clairement pensé pour accepter des cartes graphiques, le Minisforum DEG1 fonctionnera par exemple avec le AtomMan X7 Ti que Minisforum vient également d’annoncer. Avec 18.5 cm de large pour 5 cm de profondeur et une épaisseur de 2 cm, il proposera un connecteur PCIe 4.0 X4 et une bande passante de 64 GT/s pour monter la carte de son choix jusqu’à la GeForce RTX 4090. Il faudra, par contre, ajouter une alimentation ATX ou SFX externe pour prendre en charge les besoins de sa carte PCIe.

A noter que le Minisforum DEG1 ne semble pas juste être une interface connectique. Outre son entrée permettant de connecter les 24 broches d’une alimentation ATX, il dispose d’un processeur d’amplification de signal. Un poste non détaillé mais qui pourrait bien résoudre un des soucis du format OCuLink actuel. A savoir une portée assez faible.

Le transfert de données d’un PC vers le dock via OCuLink est limité par un câble qui doit en général être très court. Les modèles livrés sont souvent de 80 centimètres à 1 mètre. Il est possible que ce circuit augmente la qualité du signal  et donc la portée de celui-ci pour pouvoir déporter le dock un peu plus loin.

Le constructeur indique que sa solution permettra d’intégrer tout type de carte graphique. Des RTX 4090 mais également des AMD RX 7900 XTX du moment que votre alimentation tiens la cadence. Proposé à 90€ le dock est évidemment la solution la plus abordable du genre même si évidemment ce n’est pas la plus sécure.

Avec ce genre de dispositif, on se retrouve face à une carte pensée pour être protégée dans un boitier de PC mais laissée à l’extérieur. Elle ne sera donc ni à l’abri des chocs, de la poussière et de l’humidité. A la portée d’un chat sournois ou d’un verre renversé. Il sera toujours possible de protéger la carte en l’intégrant dans un boitier bricolé ou recyclé mais c’est un détail à prendre absolument en compte avant de craquer.

Le dock est annoncé à 90€ sur le magasin Européen de la marque

Minisforum AtomMan X7 Ti : Core Ultra 9 185H et OCuLink

Minisforum DEG1 : le dock OCuLink low-cost est officiel © MiniMachines.net. 2024.

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Cray C90 : la montre la plus Badass que l’on puisse porter

21 juin 2024 à 13:27

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Si vous ne connaissez pas le Cray C90 c’est probablement parce que vous êtes nés bien après l’heure de gloire de cette marque Américaine. Il fût une époque ou pour parler d’un ordinateur ultra puissant on le comparait à un Cray. Ces engins monstrueux ont pendant longtemps été considérés comme les machines les plus incroyables de leur époque.

Le Cray C90 est sorti au début des années 90 et sa forme particulière en a fait une icône de son époque. Fidèle à ses habitudes la marque a développé un engin basé sur un module de base entouré de protubérances externes. Un design qui a influencé par mal d’auteurs de science fiction aussi bien dans les livres que dans des bandes dessinées, des dessins animés, des films ou des séries. 

2.17 m de haut, 2.95 m de large et 2.57 m de profondeur pour ce Cray 916

Cela a suffisamment marqué Chris Fenton pour lui donner envie de construire une montre basée sur ce design et ces fonctions. Une idée totalement loufoque bien entendu mais assez éclairante également. Chris est un ingénieur qui désigne des superordinateurs. Il a donc un intérêt particulier pour ce type de machines. Avec l’aide d’une imprimante 3D, un écran OLED rond et d’une carte de développement FPGA – une carte proposant un circuit programmable capable de se comporter matériellement comme un processeur particulier –  il a réussi a proposer une version « mobile » du Cray C90 qu’ont pourra porter au poignet. Dans tous les  sens du verbe porter.

Pour ce développement Chris s’est penché sur un design particulier, celui du Cray Y-MP C916. Il  a modélisé et imprimé un châssis au 1/25e de l’engin et monté son écran OLED par dessus. A l’intérieur il a glissé une batterie et les composants nécessaires et a monté l’ensemble sur un bracelet de montre… Evidemment la proposition est parfaitement ridicule et on comprend assez vite que cette idée de montre est juste une blague.

A gauche le FPGA et à droite le Teensy

Par contre l’objet en lui même est parfaitement fonctionnel. Avec à son bord une carte de développement FPGA Diligent CMOD-A7, il retrouve un cœur de Cray fonctionnant à 105 MHz. Un chiffre qui fera sans doute sourire beaucoup d’entre vous mais qui correspond exactement à ce que proposait à l’époque un autre supercalculateur Cray le J90. Le Cray C90 fonctionnait quand à lui à 244 MHz mais il ne pouvait pas être émulé par la solution embarquée aussi Chris a pris l’esthétique de l’un et le cœur de l’autre pou son petit projet. La partie graphique est assurée par la présence d’un microcontroleur Teensy 3.6 qui pilote l’écran OLED, gère l’interface SPI vers le FPGA et assure diverses autres tâches.

A quoi cela peut t-il servir ? Et bien Chris n’a pas forcément les mêmes loisirs que tout le monde. Son goût pour la programmation l’a poussé a développer en Python un outil permettant de gérer des simulations gravitationnelles de Jupiter et de 63 de ses lunes. Pourquoi faire ? Tout simplement parce que les Cray de ce type étaient à l’époque employés par des astrophysiciens  exactement pour ce type de calculs. Qui n’a jamais rêvé de porter au poignet une simulation spatiale ? Surtout quand on prend en compte le fait que les données proposées sont issues des coordonnées fournie par la NASA elle-même ? 

La vision « de côté » du projet révèle un léger défaut ergonomique qui ne saute pas aux yeux vu du dessus

Pour parfaire le côté absurde et magnifique de son projet, Chris indique que puisque tout le monde connait la position des 63 lunes de Jupiter, il suffit de regarder celles-ci sur sa montre pour savoir quelle heure il est sur Terre. Une affirmation Pataphysique tout à fait recevable. 

 A découvrir en détail sur cette page

Merci à Biou pour le lien !

Cray C90 : la montre la plus Badass que l’on puisse porter © MiniMachines.net. 2024.

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Lenovo Tab Plus : une tablette Android avec 8 haut-parleurs

21 juin 2024 à 12:01

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Sur le papier, la Lenovo Tab Plus a tout pour m’intéresser. Ecran 11.5″, béquille pratique pour la positionner debout face à soi, une belle capacité audio et un SoC suffisant pour de multiples usages familiaux. 

On retrouve avec cette Lenovo Tab Plus un écran de 11.5″ en 2000 x 1200 pixels de type IPS qui affiche en 90 Hz avec 400 nits de luminosité. L’affichage est sans doute l’élément le plus important de cette type de produit puisque c’est l’interaction et la restitution principale de ces engins. Le constructeur a le bon goût de proposer ici une compatibilité avec ses stylets Lenovo Tab Pen Plus proposant 4096 niveaux de pression à 59€. De quoi avoir des interactions complètes avec l’objet en offrant des possibilités de dessin ou de prise de notes. Mais pour compléter son immersion et ouvrir ses possibilités, Lenovo propose dans ce modèle un système audio avancé. 

Si on a l’habitude de tablettes avec un système audio classique composé de deux petits haut-parleurs situés sur la tranche ou sur l’arrière des tablettes, la Lenovo Tab Plus propose pas moins de huit d’entre deux sur un renflement situé sur l’arrière de l’engin. Renflement qui permet à Lenovo de cacher sa béquille et probablement d’intégrer d’autres éléments.

La Lenovo Yoga Tab de 2013

Cette recette n’est pas nouvelle puisque les Lenovo Yoga Tab proposaient ce type de renflement arrière, non pas pour embarquer un système audio mais pour intégrer une béquille et proposer une bonne prise en main. Ces tablettes très pratiques et agréables sont sorties en 2013 et ont eu beaucoup de succès. Agréables à utiliser, proposant un son déjà très équilibré et une bonne autonomie, elles ont intégré beaucoup de foyers. Leur côté pratique et ergonomique a réussi à séduire. Lenovo les a d’ailleurs développées dans de nombreux modèles et a même intégré un vidéo projecteur dans l’une d’elles.

La Lenovo Tab Plus reprend donc d’une certaine manière ce concept de tablette plus sédentaire qu’ultra mobile. Un objet qui se baladera plutôt de pièce en pièce mais qu’on ne transportera pas forcément aussi facilement tout le temps dans son sac. Avec un écran 11.5″ l’objet mesure 26.83 cm de large pour 17.42 cm et  de 7.7 mm d’épaisseur pour sa partie haute à 1.35 cm d’épaisseur là où sont situées les enceintes. Son poids reste contenu avec 650 grammes, ce qui n’est pas si énorme pour une tablette de cette diagonale.

Ses 8 enceintes signées JBL pourront permettre à la petite tablette de proposer un son puissant malgré sa petite taille. Un traitement Dolby Atmos sera proposé pour agrémenter votre quotidien pour piloter un son spatialisé pendant la lecture d’un fil ou d’une série. La distribution du son sera faite par deux groupes d’enceintes. Quatre Tweeters permettront une restitution des aigus et d’une partie des médiums, ceux-ci s seront complétés par quatre woofers qui constitueront les basses pour une puissance totale annoncée de 26 watts ! Pour avoir beaucoup apprécié le travail de Lenovo en terme de restitution audio sur ses précédentes Yoga Tab même en petite diagonale, je pense que la proposition devrait être solide.

Point très intéressant de l’offre, il sera possible de réveiller les enceintes sous la forme d’une solution Bluetooth totalement passive sans allumer la tablette. On pourra déporter le son d’un smartphone ou d’un PC vers la Lenovo Tab Plus sans lancer son système. Un port jack audio combo 3.5 mm permettra également de brancher un bon vieux casque filaire sur la tablette et de profiter d’un son 24 Bits / 96 kHz sans le propager partout.

Sous l’écran, on trouve un moteur assez classique : un SoC ARM Helio G99 de MediaTek associé à 8 Go de LPDDR4x et un stockage allant de 128 à 256 Go en UFS 2.2 complété par un lecteur de cartes MicroSDXC. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.2 est présent. Et on retrouve une webcam 8 Mégapixels de chaque côté de la tablette. La batterie est une 8600 mAh. Elle se rechargera en 45W via le port USB 2.0 Type-C situé sur le côté de l’engin.

Un clavier Bluetooth et une pochette adaptée seront proposés en option.

Une Lenovo Tab Plus sous Android 14

Là où le bât blesse habituellement chez Lenovo, ce qui fait que j’ai du abandonner mes deux Yoga Tab pourtant très appréciées par moi même et ma famille, ce sont les mises à jour. Sur mes précédents modèles de la marque, elles ont été tout simplement oubliées. Les systèmes ont décrépi et la sécurité des usages n’était simplement plus assurée. Elles fonctionnent parfaitement encore aujourd’hui, leur autonomie n’est pas mauvaise d’ailleurs et la restitution sonore toujours très bonne. Mais il est impossible de s’en servir comme tablette. Les mises à jour de sécurité ont rapidement cessé et cela devient dangereux de laisser son compte Android dessus. Ces engins se sont rapidement, trop rapidement, transformés en passoires niveau sécurité. Il reste à leur bord un lecteur de média VLC et une ribambelle de MP3 ainsi que des applications Radio associées à un compte Google créé spécialement pour elles. De quoi écouter de la musique sans risquer quoi que ce soit. C’est triste mais c’est le seul usage encore possible pour ces engins à moins de les passer sous un système alternatif.

La nouvelle venue devrait être mieux traitée. Lenovo garantit au moins deux mises à jour majeures de son système et des mises à jour de sécurité jusqu’en juin 2028… C’est mieux car Android 14, comme les autres Android, sera petit à petit relégué au second plan avant de ne plus du tout être considéré comme un système exploitable par les développeurs. Avec deux mises à jour majeures, on peut espérer plus de suivi et la promesse de 4 ans de support de sécurité assurera un usage serein de l’engin.

La tablette se négocie de 279€ (8/128 Go) à 309€ (8/256Go) sur le magasin en ligne de la marque.

Lenovo Tab Plus : une tablette Android avec 8 haut-parleurs © MiniMachines.net. 2024.

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Minisforum MS-01 : une station de travail format A4

20 juin 2024 à 17:17

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à) jour du 20/06/2024 : Alors que Minisforum vient d’annoncer une variante AMD de sa station de travail sous le nom de MS-A1, voici que le MS-01 en Core i5 fait enfin son apparition en stock. Prévu pour le mois de mai, il aura eu un peu de retard de disponibilité mais il est désormais listé présent dans la boutique européenne de la marque. 

On retrouve donc deux modèles supplémentaires de l’engin, d’abord le MS-01 Core i5-12600H en barebone  à 469€, ce qui est beaucoup moins que les 589€ anticipés par la marque en mars. Ensuite la version 32 Go et 1 To avec toujours ce processeur Intel à 659€ au lieu des 819€ annoncés. Le modèle barebone est intéressant pour qui cherche une solution avec ce type de connectique particulière. Les MiniPC proposant une double connectique 10 Gigabit SFP+, un port PCIe et de l’évolutivité mémoire et stockage, ne courent pas les rues.

Mise à jour du 26/03/2024 : Les Minisforum MS-01 sont désormais en vente et en promotion. La boutique européenne de la marque liste les modèles en barebones ou machines complètes avec des réductions variées pour une livraison qui débutera vers la mi-mai, dans un mois et demi donc.

  • Le modèle Core i9-12900H en barebone est à 619€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-12900H en 32 Go / 1 To est à 799€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en barebone est à 779€ soit 150€ de réduction sur son tarif officiel.
  • Le modèle Core i9-13900H en 32 Go / 1 To est à 979€ soit 200€ de réduction sur son tarif officiel.

Voir les offres sur Minisforum Europe

Billet original du 28/12/2023 : Tous azimuts, la marque Minisforum continue de proposer des nouveautés dans des designs intéressants. Son Minisforum MS-01 est sa première incursion vraiment sérieuse dans le monde des « Workstations » avec un modèle assez ambitieux.

Le Minisforum MS-01 se décline pour le moment en deux versions de processeurs Core i9 étalés sur deux générations. Un Core i9-12900H pour la première et un Core i9-13900H pour la seconde. Des puces performantes qui seront suivies par un modèle Core i5-12450H dans les mois qui viennent. Toutes ces solutions proposent leur propre circuit graphique Intel mais la Station propose également un slot PCIe 4.0 X8 pour ajouter un circuit graphique secondaire jusqu’en X16.

La carte qu’on pourra embarquer dans ce boitier de 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur sera évidemment limitée. On ne pourra loger dans l’emplacement prévu qu’une carte « Low-Profile » n’occupant qu’un seul slot d’épaisseur.

Cela limite grandement les choix possibles mais la destination de cet engin n’est pas de devenir une solution « gaming ». Le reste de son équipement étant un peu trop spécialisé pour que cela ait du sens.

On retrouve en effet sur ce Minisforum MS-01 un ensemble de fonctions assez spécifiques. Comme la possibilité de se connecter à un réseau Ethernet spécialisé. Outre les deux ports 2.5 Gigabit la machine propose également deux ports 10 Gigabit SFP+.

Autre particularité de ce modèle, la présence d’un triple port M.2 2280/22110 permettant d’additionner trois stockages NVMe classiques. Mais le premier au format PCIe 4.0 X4.0 aura également la possibilité d’embarquer des SSD au format U.2 NVMe pour des usages entreprise nécessitant une robustesse plus poussée. Le second port sera en PCIe 3.0 X4 et le troisième en PCIe 3.0 X2. La mémoire vive sera plus classique avec deux slots SODIMM DDR5 pour un maximum de 64 Go.

La connectique proposée est assez riche au delà des ports Ethernet. En face avant, on note deux ports USB 2.0 et un port USB 3.1 Gen1 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage avec une LED témoin.

A l’arrière, on note deux ports USB4, une sortie HDMI 2.0 et deux ports USB 3.1 Gen2 supplémentaires. L’alimentation en 19 V se fait via un port jack et un bloc secteur dédié.

Le Minisforum MS-01 pourra donc piloter trois écrans en parallèle en natif ou plus si on prend en compte la connectique de la carte fille optionnelle.

D’un point de vue tarif, comptez sur une base de 749€ en version barebone Core i9-13900H. Et 949€ en version 32 Go / 1 To. Le modèle Core i9-12900H est proposé aux tarifs respectifs de 619€ et 799€ depuis la boutique Européenne de la marque. Les expéditions auront lieu à partir de la fin janvier avec un passage en deux temps depuis les entrepôts Européens de la marque avant que les commandes soient éclatées entre les différentes adresses en Europe. Cela permet à la marque d’effectuer le dédouanement et d’éviter de risquer des « frais de dossier » sur chaque commande dans un second temps.

 

Minisforum MS-01
Sub Models S1390/S1290/S1245
CPU S1390: Intel® Core™ i9-13900H(With vPro® Enterprise Support)
S1290: Intel® Core™ i9-12900H(With vPro® Enterprise Support)
S1245: Intel® Core™ i5-12450H
GPU S1390/S1290: Intel® Iris® Xe Graphics eligible
S1245: Intel® UHD Graphics
Memory Types DDR5 SODIMM
Max Memory Size 64GB
Max # of DIMMs 2
Max # of Memory Channels 2
ECC Memory Supported NO
Storage 1xM.2 2280 NVME SSD(Alt U.2)(PCIE4.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x4)
1xM.2 2280/22110 NVME SSD(PCIE3.0x2)
Wireless YES
Bluetooth YES
Video Output HDMI ×1
USB4 ×2
Audio Output HDMI ×1
Audio Jack ×1
Ports & Buttons 10G SFP+ Port×2
2.5G Ethernet RJ45 Port x2
USB3.2 Gen2 Type-A Port ×2
USB3.2 Gen1 Type-A Port ×2
USB2 Type-A Port x2
USB4 Port ×2(Alt DP)
HDMI ×1
Audio Jack ×1
Expansion 1* PCIE Port(Support to half height single slot x16 width)(Speed up to PCIE4.0x8)
Power DC5.5×2.5(19V-9.47/12.6A)
System Windows 11 Home
Support System Windows 11/Linux
Product Dimension 196mm*189mm*48mm
Net Weight 1.42/KG
Packet Weight 2.64/KG
Launch Date janv.-23

Minisforum MS-01 : une station de travail format A4 © MiniMachines.net. 2024.

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Vers une embellie des tarifs des composants DRAM et NAND ?

20 juin 2024 à 16:08

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

L’analyste TrendForce sert de boussole pour se repérer dans le monde complexe de la production de composants informatiques. Ses derniers rapports montrent que les prix des composants NAND et DRAM ont tendance à se stabiliser voir à baisser.

Après une croissance très forte depuis le début de l’année sur les composants, notamment sur la mémoire vive, la tendance devrait s’inverser. En 2023, la mémoire vive avait grimpé de 10 à 15% sur l’année. Au premier trimestre 2024, elle augmentait d’autant sur la période seule. DDR4 et DDR5, tous modules PC/serveur, solutions graphiques et mobiles confondues. Tous ont gagné entre de 13 à 18% en 2023 et la même chose au premier trimestre 2024.

Plusieurs éléments sont a rendre en compte et le premier est une hausse de la reprise de production des principaux acteurs du marché. Après une décision de limiter la production chez certains en fin d’année dernière, celle-ci serait repartie à la hausse. L’idée derrière ces limitations est de conserver un prix viable pour les composants. En baissant la production face à une demande équivalente, le prix des composants monte. Ce qui permet d’améliorer les marges des fabricants. Mais il ne faut pas que ces prix montent trop haut sinon les acheteurs refusent d’acheter des produits contenant ces puces et cela devient contre productif. Les différentes marques comme Samsung, Kioxia ou SK-Hynix jonglent donc en permanence entre la hausse ou la baisse de leur production pour trouver le point le plus avantageux pour eux.

Un jeu difficile puisque d’une part ils n’ont pas le droit de s’entendre pour augmenter ou diminuer leur production de composants. Ensuite ils ne sont pas capables de mesurer les effets de leurs actions en temps réel. La mémoire vive comme les puces de stockage des SSD sont en effet achetés à des prix évalués par un marché proche de celui d’une bourse classique. Le plus offrant fera augmenter les prix et trop d’offre peut les faire baisser. Mais les actions de cette « bourse » en temps réel n’ont des conséquences que bien plus tard. Ainsi lorsque les prix des composants ont monté sur l’année 2023 et continué début 2024, ils n’ont eu d’impact dans les PC manufacturés que ces derniers mois. Quand les SSD et la RAM achetés en décembre 2023 ont commencé à débarquer dans nos rayons.

Un acheteur lambda aujourd’hui peut très bien refuser de payer un SSD dans un PC qui lui sera facturé 15, 20 ou 40% plus cher qu’il y a 12 mois parce que son stockage et sa mémoire vive dépendent d’un prix déterminé il y a quelques temps. Les fabricants de portables ont joué sur leur marge pour compenser les évolutions trop nettes de 2023. En général les tarifs annoncés anticipent également ces hausses pour que cela ne soit pas trop visible pour l’acheteur. Mais dans certains cas l’impact ne peut plus être régulé, comme avec l’inflation du premier trimestre, et c’est l’acheteur final qui décide si oui ou non le jeu en vaut la chandelle.

Sur le marché portable cet impact est important pour deux raisons. D’abord parce que de plus en plus de constructeurs soudent leur mémoire vive et que les acheteurs choisissent des modèles avec 16 ou 32 Go de mémoire pour être raisonnablement tranquille. L’arrivée des normes Copilot+ de Microsoft qui imposent 16 Go de mémoire vive aux PC a purement et simplement doublé la quantité de mémoire demandée pour énormément de machines. Certains constructeurs proposant encore en masse des PC « pro » avec 8 Go de mémoire sur le marché en 2023 sont obligés de passer à 16 Go aujourd’hui.

Mais également du fait qu’on retrouve systématiquement un stockage qui, même s’il est amovible, est rarement modifié par l’utilisateur. La combinaison des deux augmentations de NAND et de DRAM a donc eu un poids plus important sur les tarifs des machines mobiles.

Les fabricants de composants doivent donc ajuster leurs prix en fonction de cette évolution des appétits du public. Ils savent très bien en prenant la décision de positionner leur production à la baisse en fin d’année 2023 il y aura des effets sur les ventes quelques mois plus tard. Cette décision a permis de purger les stocks surabondants de toute la chaine. Ceux déjà achetés par les fabricants comme ceux détenus par les grossistes. Les usines ont également pu faire table rase de leurs références précédentes. Le marché a du refaire le plein.

Une photo proposée par les douanes du gouvernement chinois montrant les barrettes qu’une mule tentait de faire rentrer illégalement dans le pays.

La Chine a également lutté plus efficacement contre la contrebande de composants

Les autorités chinoises ont mis à bas des réseaux de contrebandes qui réutilisaient des modules de mémoire après les avoir fait entrer illégalement dans le pays. La recette est assez simple, vous trouvez des composants mémoire DDR3, DDR4 ou DDR5 employés sur des solutions d’occasion.  Enormément de modules serveurs ayant servi à la grande époque des cryptos sont ainsi récupérés sur un marché parallèle. La recette est simple. Vous confiez les modules à une usine qui va les dessouder ou vous les faites entrer illégalement en Chine tels quels vers des usines pas très regardantes sur les produits puis vous les ressoudez sur des modules de mémoire vive classiques. Vous pouvez éventuellement les maquiller avec une autre référence. Ce recyclage de mémoire pourrait être vu de manière bénéfique d’un point de vue écologique sauf qu’il n’assure pas le minimum exigé en terme de fiabilité et manque évidemment de garanties. Cela explique par contre comment certaines offres de mémoire noname ou de grande marques arrivent à être aussi intéressants chez certains revendeurs peu scrupuleux.

Cette lutte douanière a permis de limiter l’apparition de ces modules vendus à bas coût et présentés aux clients finaux comme légitimes. Avec parfois une contrefaçon de marque qui rendait impossible la vente des produits officiels.

L’ensemble de ces actions poussent les prix vers le bas. Les modules de DDR4 1Go classique sont en baisse constante depuis mai dernier et la DDR5 baisse également par paliers. Les wafers de NAND 512 Go 3D TLC sont également en baisse. Une fenêtre d’achat intéressante devrait avoir lieu pour la rentrée des classes qu’il s’agisse de pièces détachées ou de PC complets. Il ne faut pas pour autant s’attendre à des prix miraculeux. Les tarifs de l’été 2022 par exemple ne risquent pas d’être atteints de si tôt.

Source Trendforce

Vers une embellie des tarifs des composants DRAM et NAND ? © MiniMachines.net. 2024.

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Argon ONE V3 : un nouveau boitier pour Raspberry Pi 5

19 juin 2024 à 17:13

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Le précédent modèle pour les cartes de développement Raspberry Pi 4 date de 2020, la version pour le Pi 5 n’est annoncée que maintenant. La carte, lancée en septembre 2023, a connu un début mouvementé avec des prix à la hausse qui n’ont pas été appréciés par le public. La raison de ce retard à l’allumage pour le boitier Argon ONE V3 ?

Les boitiers ARGON One sont des solutions qui permettent de protéger les cartes Raspberry Pi mais également de proposer une connectique revisitée pour un usage plus proche du MiniPC que du PC de bureau. 

Un des gros avantages de ce boitier est la possibilité qu’il offre de retrouver des ports HDMI plein format rapatriés sur l’arrière de la carte à côté du port Ethernet Gigabit et des USB de la machine. Une disposition qui permet un usage classique sans le côté « pieuvre » d’une carte avec des câbles sortant de tous côtés. 

L’autre intérêt du boitier est évidemment la protection offerte à la carte Raspberry Pi et la dissipation proposée. Des pads thermiques doivent être placés sur différents composants afin de créer un pont thermique avec l’aluminium du châssis. Une ventilation active est également prévue dans le dispositif. 

Deux variations du boitier Argon ONE V3 sont proposées. La première est classique avec uniquement la carte nécessaire au report connectique. Elle coûte 40€ sur Amazon et mesure 10.6 cm de large pour 9.5 cm de profondeur et de 2.5 à 3.2 cm d’épaisseur.

 

Mais une seconde version plus complète est également proposée. Celle-ci propose d’exploiter le connecteur FPC PCIe du Pi 5 pour embarquer un SSD NVMe sur un port M.2. Elle est plus imposante avec une épaisseur de 3.3 à 4.1 cm. Ce second modèle est proposé à 69€. Les deux versions laissent un accès aux GPIO des cartes pour des montages externes.

Difficile d’imaginer un usage « MiniPC » uniquement avec un Raspberry Pi 5 aujourd’hui. Entre ce type de boitier vendu entre 40 et 70€ et une carte elle même encore à plus de 70€ en version 4Go, ce n’est pas un bon calcul face à une solution MiniPC plus classique. Reste les usages de SBC où la solution Raspberry est toujours pertinente même si les modèles de Pi 4 ont encore ma préférence d’un simple point de vue investissement.

Argon ONE V3 : un nouveau boitier pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

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Le Radeon 800M RDNA 3.5 presque au niveau d’une RTX 2050 ?

19 juin 2024 à 14:04

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Avec les processeurs Ryzen AI 300, AMD devrait déployer les Radeon 800M. Des circuits graphiques embarqués sous RDNA 3.5 aux performances très intéressantes.

Si un poste a fait de multiples bonds ces dernières années dans les processeurs embarqués à destination des machines mobiles, c’est bien la partie graphique. On le doit en grande partie à AMD qui a intégré ses technologies Radeon à ses Ryzen pour bouleverser le marché. Si Intel a fini par suivre le mouvement et propose désormais des solutions très capables, AMD continue de pousser son avantage sur  ce poste. Cela passera dans le futur par le Radeon 800M.

Un message d’un internaute chinois qui a pu se rendre au Computex 2024 et tester des portables MSI équipés de processeurs Ryzen AI 9 HX 370, le nouveau circuit graphique embarqué proposerait des performances élevées. Très élevées. 

Les machines présentées par MSI au Computex employaient des puces de pré-séries fournies par AMD. Ce qui peut avoir un impact sur les performances par rapport au puces commerciales. Dans le bon comme dans le mauvais sens. Mais il s’agit également de pilotes encore très jeunes et il est fort possible que dans les mois qui viennent ces circuits graphiques Radeon 800M soient encore largement optimisés.

Les Ryzen AI 9 HX 370 CPU embarqués sur ces modèles sont clairement des solutions haut de gamme. Avec 12 cœurs Zen 5, le double de threads et un circuit  Radeon 890Men interne bâti dur 16 Compute Units RDNA 3.5, on a ici un processeur qui sera intégré dans des solutions haut de gamme.

Mais ces stations devraient développer des performances très intéressantes si l’on en croit les tests réalisés sur le Computex. Je ne suis pas un grand fan des benchmarks mais comme avis préliminaire, cela permet de situer facilement ce genre de machine. La puce se place ici à quelques encablures d’une solution GeForce RTX 2050 de Nvidia. 

A une fréquence de 2.9 GHz on arrive à plus de 3600 points sous Time Spy, un test graphique 3DMark. Si on n’a pas de détails liés à la performance énergétique de la solution, ces scores sont très proches de ce que propose une RTX 2050 à 50 watts. Celle ci développe 3700 points sous Time Spy.

La RTX 2050 n’est pas la solution graphique la plus avancée de Nvidia, très loin de là, mais c’est une excellente solution pour un portable classique à destination large pour des usages familiaux. Si les nouveaux Ryzen AI 300 développent ce genre de performances, cela en fera d’excellents choix à l’avenir. Bien sûr les machines à base de Ryzen AI 9 HX 370 ne seront probablement pas les plus abordables. Mais cette hausse de performances devrait se faire sentir sur toute la gamme.

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

Source Wccftech

Le Radeon 800M RDNA 3.5 presque au niveau d’une RTX 2050 ? © MiniMachines.net. 2024.

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Wacom Movink : la tablette graphique passe à l’OLED et gagne en finesse

19 juin 2024 à 12:34

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La Movink est la nouvelle génération de tablette graphique avec affichage de Wacom. Et elle se différencie surtout par son approche ultra portable et son écran haut de gamme.


Ces dernières années Wacom a fait face à l’apparition de nombreux concurrents sur son cœur de métier. Des tablettes graphiques classiques ont été produites par d’autres marques avec de réelles avancées techniques. Assez en tout cas pour intéresser de nombreux particuliers et professionnels qui ne ressentaient plus forcément le besoin impérieux d’acheter la marque Japonaise. Un changement important puisqu’il y a une dizaine d’années encore, rien n’arrivait à faire aussi bien que Wacom.

Même sur le segment des tablettes graphiques avec écran, des marques indépendantes comme Huion, XP-Pen ou Ugee proposent désormais des solutions efficaces et confortable. Aucune n’approche véritablement Wacom sur le très haut de gamme avec des modèles Cintiq toujours incroyablement efficaces mais passer d’une solution d’hégémonie à une solution de forte concurrence n’est évidemment pas idéale sur les solutions plus entrée de gamme.

Pour se différencier, Wacom lance donc Movink. Une solution milieu de gamme qui affiche grâce à une dalle OLED Samsung de 13.3″ en FullHD. La technologie d’affichage permet à la tablette d’assurer une colorimétrie contrôlée avec 100% du spectre DCI-P3 et 95% de l’Adobe RGB. On retrouve également la gestion des formules Pantone et Panton SkinTone. Calibrée en usine, la tablette sera exploitable dès la sortie du carton mais pourra également être ajustée au besoin avec les outils fournis. La dalle est également protégée par un verre Gorilla Glass de Corning et bénéficie évidemment des technologies de détection magnétique de Wacom.

La tablette propose deux ports USB Type-C de part et d’autre de son châssis. Un seul est nécessaire pour se connecter à un PC ou un smartphone. Pas besooin de bloc secteur ou de câble HDMI, l’ensemble des signaux passe par cet unique port USB Type-C pourvu que votre source prenne en charge les protocole DisplayPort et PowerDelivery. Cela ouvre la porte à la majorité des machines ayant un port USB 3.2 Type-C de ce type mais aussi tous les engins USB4 et Thunderbolt 3 et 4. Des compatibilités logicielles assez larges sont proposées avec Windows, MacOS, ChromeOS et Android. Aucune mention de Linux n’est spécifiquement faite.

La surface active de la tablette est de 29.4 cm de large pour 16.5 cm de haut mais aussi et surtout elle sera embarquée dans un châssis beaucoup plus fin et léger. Avec 420 grammes et des dimensions de 31.95 cm de large pour 20.52 cm de profondeur, la Movink garde des bordures assez épaisses mais nécessaires à sa tenue. Son épaisseur maximale est de 6.6 mm tandis  que son point le plus fin est de 4 mm. 

Cela change énormément la donne d’un point de vue usage. La version Wacom One Touch 13 est, par exemple, 66% plus épaisse et 55% plus lourde que cette Movink indique Wacom. On pourra non seulement l’exploiter de manière très agréable en la tenant en main pour dessiner dessus mais son transport sera grandement facilité. Le châssis en alliage de magnésium combiné à la dalle de verre renforcé offrant une belle robustesse à l’ensemble malgré sa finesse.

Wacom fait également évoluer son stylet avec le Pro Pen 3 qui a été  développé pour accompagner ce nouveau format. C’est le même stylet que les solutions haut de gamme Cintiq Pro qui assure un traitement de signal inférieure à 1 ms. Proposant une gestion sans décalage entre la pointe et l’inscription, une prise en charge de la pression et de l’inclinaison il sera aussi bien à l’aise avec du dessin technique que des productions artistiques. Le stylet propose désormais un aménagement pour stocker 3 mines supplémentaire et l’extracteur nécessaire à leur changement. Si vous avez déjà des stylets de la marque, ils resteront compatibles avec la nouvelle Movink.

La tablette graphique Movink est annoncée pour 849.90€ et n’est pour le moment disponible que sur le magasin en ligne de la marque.

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Une carte RISC-V DeepComputing pour les portables Framework

19 juin 2024 à 11:10

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Framework,  connu pour ses portables modulaires et évolutifs, propose désormais une carte mère sous SoC RISC-V DeepComputing. Une évolution technique intéressante qui joue sur l’évolutivité de son modèle.

La marque Framework est connue pour ses portables évolutifs. Des machines construites de manière à pouvoir adapter leur connectique mais également faire évoluer leurs cartes mères. On peut ainsi acheter une solution de la génération actuelle et accueillir une carte mère d’une prochaine génération dans quelques années. Avec évidemment l’ancienne carte mère sur les bras mais que l’on pourra recomposer dans un nouveau châssis.

Cette perspective offre à Framework pas mal de possibilités comme celle de laisser le matériel accompagner plus longtemps l’utilisateur mais également lui permettre de changer de puces suivant ses besoins. Passer d’Intel à AMD ou inversement par exemple. L’effort fait par les ingénieurs de la marque est assez simple à expliquer, ils se débrouillent pour  respecter sur chaque carte mère proposée la même disposition des différents éléments : le ventilateur du processeur sera toujours à la même place. Les connecteurs soudés à la carte mère se placeront au même endroit et on branchera la batterie de la même manière. Cela permet d’employer encore et encore le même châssis.

Une carte mère de portable Framework sous processeur Intel

Ce qui change avec cette carte mère, c’est l’architecture de la puce puisqu’il s’agit d’une solution RISC-V DeepComputing. Cette architecture est très différente des solutions dites « x86 » comme les puces AMD et Intel. Différente également des puces ARM classiques comme celles d’Apple, RockXhip, Qualcomm ou Mediatek. Et il est désormais possible d’embarquer une de ces cartes dans un Framework Laptop 13. 

La carte mère RISC-V codéveloppée avec DeepComputing

La solution est codéveloppée entre Framework et DeepComputing pour intégrer un SoC RISC-V signé par StarFive. Un JH7110 que l’on a croisé à maintes reprises sous différentes cartes de développement. Un choix qui s’explique probablement par l’étendue des développements proposés autour de cette puce qui propose quatre cœurs RISC-V 64-bit SiFive U74 cadencés ici à 1.5 GHz et un circuit graphique BXE-4-32. On a vu par le passé que Canonical proposait par exemple une version d’Ubuntu 24.04 pour une SBC équipée de cette puce. Autour de ce SoC, des éléments pas très évolutifs contrairement aux habitudes de la marque. La mémoire vive est soudée, le stockage se fait au travers d’un eMMC à la place d’un slot M.2 offrant plus de possibilités. Un lecteur de cartes SDXC permettra également un peu de stockage mais cela sera plus limité que les autres productions de la marque. Cela s’explique sans doute par une volonté de préserver un prix abordable.

On ne connait pas encore le prix de cette carte mère, il ne s’agit pas non plus de la solution RISC-V la plus performante qui soit mais c’est un point d’entrée intéressant pour qui voudrait pouvoir développer des solutions sous RISC-V. Sans prendre de trop gros risques financiers et en proposant un niveau de confort de développement très complet. 

Framework argumente d’ailleurs en ce sens. Expliquant que sa nouvelle proposition avec DeepComputing permet de toucher du doigt cette architecture et de le faire aussi bien en tant que pro que particulier. Des développeurs de tous poils pourront se lancer dans des travaux facilement avec cette plateforme de référence. Evidemment, cela ne sera pas un produit grand public au  sens classique du terme puisqu’il faudra mettre les mains dans le cambouis de la ligne de code pour utiliser l’appareil.

La carte devrait être présentée et mise en vente pour dans quelques jours. Du 24 au 28 juin aura lieu le RISC-V Summit Europe 2024 en Allemagne.

Framework : un portable aux composants facilement remplaçables

Une carte RISC-V DeepComputing pour les portables Framework © MiniMachines.net. 2024.

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Micro Journal : une nouvelle machine à écrire 2.0

18 juin 2024 à 18:31

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Ce Micro journal n’est pas une invention nouvelle, on a par le passé croisé certaines de ces machines dont l’unique objectif est de singer un usage proche de la machine a écrire. Non pas dans l’aspect purement technique mais dans son approche totalement déconnectée.

Cette version 6.0 du Micro Journal est une solution portable, autonome, pratique, sans distraction et super mignonne de ce qui serait une machine à écrire aujourd’hui. A savoir un petit clavier compact et un écran tout juste assez grand pour relire ses dernières phrases.

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La Freewrite Traveler

Proposé sur Github, l’objet répond à une demande assez classique de la part de personnes qui écrivent. On comprend que certains puissent chercher une solution pour écrire sans avoir de notifications ou de tentations extérieures à leur travail. Afin de rester concentrés. Plusieurs produits commerciaux ont déjà été proposés dans ce sens.: la Hemingwrite par exemple en 2014 ou les FreeWrite Traveler et Pomera DM30 en 2018. Beaucoup de machines fabriquées par des passionnés ont également été inventoriées : La Ultimate Writer, la SPUDWrite ou la KoboWriter.

Un internaute du nom de Un Kyu Lee a donc décidé de créer sa propre vision de cette idée. Un appareil permettant simplement de pianoter du texte facilement et en tous lieux sans aucune distraction. Il a décidé d’appeller son projet Micro Journal  et a travaillé dessus durant de longs mois. Le résultat ci-dessus est la version 5.0 de son projet. Une version qu’il publie en ligne et qui récolte un certain intérêt. Dans le lot des retours qui lui sont faits, un dramaturge explique que  son idée est proche de la perfection pour lui. Des produits commerciaux existent mais souvent ils ne sont pas au niveau de la saisie. Les claviers sont clairement en retrait. 

Le retour suivant est simple, pourquoi ne pas assembler le petit écran avec un clavier compact pour en faire un objet simple et facilement transportable. Pour qu’il puisse être transporté partout. Cela donnera le Micro Journal V6.0, celui présenté aujourd’hui. Après plusieurs phases de prototypage, le résultat retenu est un petit écran intégré directement dans le châssis d’un clavier mécanique.

Cela a abouti à ce design sympathique. A mi chemin entre le jouet pour enfant avec des couleurs vives et un clavier mécanique ortholinéaire avec des touches Cherry MX qui pourront être modifiées. Un clavier permettant une saisie efficace et rapide dans un design très compact. L’objet peut se balader partout et dispose d’une excellente autonomie. A l’intérieur, on retrouve un ESP32 qui prend en charge le traitement de texte basique de l’engin.

Il faut lui ajouter une batterie classique de type 18650 pour obtenir une trentaine d’heures d’utilisation. Il sera possible de changer la batterie facilement comme de monter une carte SDHC pour stocker vos textes. Le démarrage est inexistant, il suffit d’appuyer sur ON pour retrouver le texte dans l’état où il était. Les boutons sur les côtés de l’écran permettent de remonter le texte comme on remontait une feuille de papier sur une machine à écrire.

L’objet est assez incongru mais reste compact. Avec son côté « jouet » lié aux couleurs, il ne se prend pas au sérieux mais permet de retrouver le touché de son clavier mécanique préféré. Il est en effet possible de commander le Micro Journal V6.0 avec ou sans ses mécanismes de touches pour installer les siens. Le créateur est basé en Italie et propose son appareil sur sa page Tindie pour un prix de base de 158€ sans les touches et 184€ avec. Il vous en coutera une dizaine d’euros de port pour toute l’Europe.

J’adore.

Micro Journal : une nouvelle machine à écrire 2.0 © MiniMachines.net. 2024.

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Minisforum MS-A1 : La station évolue vers un Ryzen 7 8700G

18 juin 2024 à 11:09

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Le Minisforum MS-A1 n’a rien d’officiel pour le moment, nous en avons connaissance grâce à la FCC qui a publié des images de la certification de l’appareil et au site PC Watch qui a pu prendre un cliché au Computex. 

Il s’agit d’une version revisitée du Minisforum MS-01 annoncé en décembre de l’année dernière et qui est apparu en mars en stock. La marque a gardé le même châssis mais modifié l’appareil pour qu’il accepte une carte mère prenant en charge des puces AMD. Point intéressant, si la version Intel propose une puce soudée  à la carte mère avec en tête de ligne le Core i9-13900H, la version AMD propose, quant à elle, un Socket pour plus d’évolutivité. D’autres nuances sont notables. Sur les versions Intel l’accent a été mis sur des fonctions réseau avec un double port Ethernet en 10 GbE et en 2.5 GbE. La solution propose également un slot PCIe x16  pour ajouter une carte graphique.

D’autres choix ont été fait par la marque sur ce nouveau modèle. Ainsi avec le Minisforum MS-A1 on retrouve la possibilité de monter des puces AMD dans une limite de 65 Watts de TDP. La marque livrera les engins avec des Ryzen 5 7600, Ryzen 5 8600G et Ryzen 7 8700G. Des solutions performantes et qui garantissent une certaine évolutivité mais qui obligent à d’autres choix techniques.

Sur ce modèle, on oublie la liaison 10 GbE et le slot PCIe, il n’y a sans doute pas la place. On garde un double port 2.5 GbE en Ethernet et on découvre également un port OCuLink qui permettra d’ajouter une solutions graphique dans un dock externe. Le boitier permet d’embarquer jusqu’à 5 stockages SSD NVMe avec 4 ports M.2 2280 et un connecteur U.2 SFF-8639. Pas le format le plus classique qui soit, ce qui pousse la marque à livrer un adaptateur vers un plus classique port SATA3 pour pouvoir ajouter un SSD 2.5″.

On attendra plus d’infos en direct de la marque mais certains détails sont lisibles dans le manuel livré par la FCC. Ainsi suivant les générations de processeurs AMD, la connectique va évoluer remarque Liliputing. Les puces de générations “Phoenix” proposeront une liaison USB Type-C en USB4 tandis que les modèles « Raphaël » seront en USB 3.2 Gen 2. D’autres éléments peuvent également changer dans les liaisons de la machine. Ainsi les capacités théoriques de transfert des SSD PCIe sont plus importantes avec les dernières versions des puces AMD. Celles-ci étant fortes de plus de lignes PCIe.

 

Je suppose que le Minisforum MS-A1 aura les mêmes dimensions que la version Intel avec 19.6 cm de large pour 18.9 cm de profondeur et 4.8 cm ‘épaisseur mais rien de précis n’a été indiqué pour le moment. 

Minisforum MS-A1 : La station évolue vers un Ryzen 7 8700G © MiniMachines.net. 2024.

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Pixelbot 3000 : un RPi transforme des phrases en mosaïques

18 juin 2024 à 10:19

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Pixelbot 3000 est un petit appareil qui fonctionne un peu comme une CNC ou une imprimante 3D. Il prend des briques de LEGO colorées de 1 x 1 pour les déplacer sur  une plaque qui lui sert de base. Se servant de ces briques comme des pixels, il crée des images.

Proposée par la chaine Youtube Creative Mindstorms, cet appareil a une approche assez amusante. Elle se sert de l’IA DALL-E 3 d’OpenAI pour générer des images qui seront ensuite envoyées au Pixelbot 3000. Avec quelques réglages préalables dans la génération puisque les sujets à proposer doivent être générés en 1024 x 1024 pixels et généré avec un côté Cartoonesque pour limiter les détails proposés.

A partir de cette image de base, le logiciel adapte le rendu pour qu’il corresponde au robot mosaïste qui ne pourra générer une image qu’en 32 blocs de côté.

Pour parvenir à ce résultat, le logiciel prend l’image de 1024 par 1024 pixels et la dégrade en utilisant une grille de 32 par 32 et en générant une couleur à partir du centre de chaque carré. Cela permet d’avoir un résultat plus simple à reproduire par la machine tout en maintenant le sens de l’image et en améliorant sa lisibilité avec un fort contraste.

Le logiciel adapte également les couleurs à la palettes de briques 1 x 1 disponibles chez LEGO. 70 couleurs sont disponibles chez le fabricant et le Pixelbot 3000 en emploie 15 maximum. Un jeu logiciel compare donc les images de la palette générée par l’IA pour trouver la correspondance la plus proche dans celle proposée par les réserves du robot.

Il ne reste plus à la machine qu’a prendre chaque petit carré 1 x 1 de LEGO et à le déplacer de la réserve vers la plaque. L’air de rien avec 32  par 32 cela fait un maximum de 1024 briques à déplacer… Cela demande plus de briques colorées que l’appareil en a en réserve et il faut le réalimenter pour qu’il continue. On retrouve ici les éléments d’une CNC classique avec deux axes de déplacements sur des coordonnées cartésiennes : Le X sur le bras qui va de droite à gauche sur la largeur pour prendre les pièces. Le Z avec le plateau qui se déplace vers l’avant ou l’arrière dans la longueur.

Le reste est un jeu de patience puisque le robot va demander quelques temps pour terminer chaque œuvre. Mais le résultat est là. Je vous encourage à regarder la vidéo quand vous aurez un quart d’heure de libre. C’est assez impressionnant de voir le montage global de l’appareil et le travail accompli.

Pixelbot 3000 : un RPi transforme des phrases en mosaïques © MiniMachines.net. 2024.

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Zephyr lance une GeForce RTX 4070 de 172 mm et c’est un Best-Seller

17 juin 2024 à 18:00

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Zephyr n’est pas un fabricant très connu en Europe mais qui a sa place en Chine. Il a lancé une nouvelle carte graphique compacte à destination des machines n’ayant pas la place de loger des cartes de 30 cm de long. 

Cette GeForce RTX 4070 ne mesure que 17.2 cm de long pour 12.3 cm de haut et 4.2 cm d’épaisseur. Sur deux slots elle propose un unique ventilateur. Elle nécessite une alimentation 8 broches et propose une puce AD104-250 classique accompagnée de 12 Go de mémoire vive GDDR6X. Il s’agit donc ni plus ni moins que d’une RTX 4070 classique simplement limitée en espace et sans fonction d’overclocking supplémentaire.

Ca a l’air tout bête hein, j’arrête pas de parler de ce genre de cartes à des fabricants et bizarrement on me dit toujours « Ce n’est pas ce que le public recherche ». Parce que le public qui est interrogé par les marques est un panel de joueurs cherchant à avoir le plus d’images par seconde possible et une carte qui « en impose » un maximum. Avec des LEDs et des designs plus ou moins exubérants. Jamais les marques ne vont poser la question du type de cartes « Gaming » recherché à des non joueurs.

Cela semble logique de prime abord mais au final pas mal d’utilisateurs ne se considèrent pas comme des « joueurs » mais plutôt comme des utilisateurs. Et un bon paquet de ceux là se fichent pas mal de ce qu’il se passe dans leur PC. Savoir que les composants font la fiesta avec des LEDs RGB ne les émeut pas vraiment. Leur boitier est fermé en permanence, sans aucune vitre pour voir ce qu’il s’y passe. Il y a par contre toute une population de gens à la recherche d’une carte qui pourrait rentrer facilement dans leurs tours Mini-ITX ou Micro-ATX.

Résultat des courses, les cartes Zephyr ont toutes été vendue en quelques heures. Parce que la majorité des gens se moquent pas mal de faire 5 images par seconde de plus que leur voisin dans le dernier jeu à la mode si la carte proposée ne rentre tout simplement pas dans leur configuration. Ils rongent leurs frein avec leurs vieilles cartes graphiques en GTX ou RTX de premières génération en attendant la sortie d’un modèle compatible.

Si Nvidia pousse plus de constructeurs dans cette voie, notamment avec sa norme SFF-Ready, ce serait une excellente nouvelle. Car si le marché des minimachines est moins dynamique pour s’acheter la dernière technologie à la mode que le marché Gamer, il attend depuis tellement longtemps l’arrivée d’une solution de remplacement, qu’il assurera d’excellentes ventes à celui qui se penchera dessus.

Zéphyr n’en est pas à son coup d’essai et la marque propose depuis plusieurs générations des solutions compactes. Les RTX 3060 Ti Pro, par exemple, ont eu droit à une déclinaison du genre. 

Le retour des minimachines chez Nvidia avec le format SFF

Sources : Bilibili, Zephyr et Videocardz

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Baisse de prix annoncée sur la ROG Ally Z1 Extreme aux US

17 juin 2024 à 17:15

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Mouvement logique qui suit l’annonce au Computex de la ROG Ally X, l’actuelle console ROG Ally Z1 Extreme voit son prix chuter aux US. On passe d’un prix public de 799$ à un 549$… Et, je suppose, jusqu’à écoulement des stocks.

La console chez Bestbuy

Il s’agit évidemment de prix Hors Taxes et qui ne correspondront pas forcément aux prix Français ni Européens. Il y a des chances que le marché Français bénéficie également d’une baisse après la sortie du nouveau modèle. Asus a déjà proposé des remises ponctuelles importantes pour des évènements commerciaux sur ses consoles. Lorsque l’antenne Française Asus importera la nouvelle version Ally X, le modèle Z1 Extreme deviendra mécaniquement une solution plus entrée de gamme.

Asus ROG Ally Z1 Extreme

Avec un nouveau modèle équipé de 24 Go de mémoire plus rapide et 1 To de stockage NVMe, la X est annoncée à 899.99€ prix public en Europe. Cela fait 100€ de plus que le prix public du modèle Z1 Extreme en 16/512 Go. Il y a fort à parier que ce tarif baisse rapidement en magasin et qu’on trouve la nouvelle venue à un tarif plus doux. La baisse actuelle du modèle Z1 est de 50€ ce qui la positionne à 699€ soit à courte portée de la proposition de Valve. Son Steam Deck est en effet vendu à 679€ en version OLED 16Go / 1 To.

Pour être compétitif, Asus doit se rapprocher de Valve sur son ancien modèle phare. Le nouveau prenant la première place avec des caractéristiques supérieures. Il est probable que la version Z1 « classique » passe au troisième plan ou disparaisse finalement des stocks.

Source : Videocardz

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UM880 Pro et UM890 Pro : Minisforum passe ses Hawk Point sous OCuLink

17 juin 2024 à 12:59

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les Minisforum EliteMini UM880 Pro et UM890 Pro débarquent avec des puces de dernière génération chez AMD et une bonne connectique dans un châssis très compact.

Le UM880 Pro embarque un AMD Ryzen 7 8845HS tandis que le UM890 Pro fait appel à un Ryzen 9 8945HS. Deux puces performantes qui fonctionnent sur 8 cœurs et 16 Threads autour de cœurs d’architecture Zen 4 et un circuit graphique Radeon 780M proposant 12 CU RDNA 3. Un NPU avec 16 TOPS est également intégré dans les puces. Deux processeurs quasiment identiques donc à une toute petite différence près.

Entre les deux Minisforum donc, une simple histoire de fréquences proposées. Le UM880 Pro tournera à une fréquence de 3.8 GHz de base pour atteindre 5.1 GHz en mode Turbo quand le UM890 Pro fonctionnera à 4 GHz de base et 5.2 GHz au maximum. Il va sans dire que la différence de performances entre les deux minimachines ne sera pas fondamentalement énorme. Si le Ryzen 9 8945HS sera évidemment un poil plus rapide au global, je ne suis pas certain que cela soit si vérifiable au quotidien. Surtout dans un engin aussi compact.

Cela dit, le constructeur annonce des petites modifications quand à l’usage des puces. Prévues pour fonctionner dans des TDP spécifiques de 35 watts de base et jusqu’à 54 watts au maximum, Minisforum annonce  que son châssis et son système de refroidissement permettront de basculer les processeurs AMD à 70 watts. Une augmentation qui double la consommation « normale » du processeur mais qui permettrait de gagner nettement en performances. Pour y parvenir, la marque annonce avoir mis en place un système de refroidissement évolué basé sur une dissipation « Cold Wave 2.2 » qui n’est rien d’autre qu’une vapor chamber avec de nombreuses ailettes et un gros ventilateur. De quoi pousser les puces dans leurs derniers retranchements ou, si vous ne cherchez pas à gagner quelques secondes de calcul, utiliser les engins à un régime normal avec une excellente ventilation.

Autour de cette base, on a deux slots SODIMM de DDR5-5600 qui permettront d’embarquer jusqu’à 96 Go de mémoire vive et deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 pour deux stockages différents. Un troisième port M.2 2230 permettra d’accueillir une carte Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 et même un modèle Bluetooth 5.3 pour la version UM890 Pro.

La connectique est la même pour les deux versions avec une panoplie assez complète de ports. On retrouve en façade un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux USB 3.2 Gen 2 Type-A en plus du bouton de démarrage.

A l’arrière deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A supplémentaire, un USB4, une sortie DiplayPort1.4, une sortie HDMI 2.1, deux port Ethernet 2.5 Gigabit et un port OCuLink. A noter que comme beaucoup d’autres constructeurs en ce moment, Minisforum a la mauvaise idée de placer sa connectique au dessus de la grille de ventilation chargée d’extraire la chaleur du boitier. Au total, on aura donc 9 câbles qui passeront devant cette grille par défaut, rendant l’évacuation de l’air chaud plus complexe qu’en plaçant la ventilation dans l’autre sens. Il faudra veiller à bien positionner vos câbles et éventuellement à les assembler sur les côtés avec des velcros ou des serre-fils pour éviter la surchauffe.

Le tout entre dans un châssis de 13 cm de large pour 12.7 cm de profondeur et 6.66 cm d’épaisseur. Ce qui est assez haut par rapport à nos habitudes. Cela s’explique probablement par l’ajout d’un système de dissipation puissant. Les deux MiniPC proposeront une accroche VESA pour les placer facilement derrière un écran. La présence d’un port OCuLink autorisera les UM880 Pro et UM890 Pro à se connecter à un système graphique externe pour profiter de meilleures capacités.

Pour le moment, ces engins sont uniquement distribués en Chine à des prix locaux. Un modèle sous Windows 11 Home avec 16 Go de DDR5 et 512 Go de stockage est proposé à 3499 Yuans. Soit 450€ Hors Taxes. Ce qui place ces engins au même niveau que le EliteMini UM780 XTX sous Ryzen 7 7840HS à sa sortie. Un modèle que l’on trouve aujourd’hui à 749€ en version 64 Go / 1 To mais qui ne se fait plus avec un équipement inférieur ni dans sa version barebone.

UM880 Pro et UM890 Pro : Minisforum passe ses Hawk Point sous OCuLink © MiniMachines.net. 2024.

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Geekom Mini Air 12 : Le MiniPC N100 à son prix le plus bas (MAJ)

14 juin 2024 à 15:15

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Billet mis à jour pour la promo : voir en bas de page.

Ce que Intel aurait fait du N100 sur le marché NUC, on ne le saura jamais. Mais ce que le Geekom Mini Air 12 propose ressemble vraiment fortement à ce que le fondeur aurait pu commercialiser avec cette puce. Il faut dire que la marque est une assez bonne élève.

Le Geekom Mini Air 12 est apparue en octobre dernier chez le constructeur. Il s’agit d’un énième MiniPC sous Intel N100. Pas le moins cher ni le moins encombrant à sa sortie mais un modèle qui semble répondre à un cahier des charges sérieux.

La minimachine est construire autour d’un Intel N100, puce Alder Lake-N qu’on ne présente plus et qui a été mise à toutes les sauces depuis sa sortie en début d’année. Il faut dire qu’avec d’excellentes capacités, le processeur répond aux usages d’un PC familial classique sans faillir. Il est ici bien entouré avec 16 Go de mémoire vive DDR5-4800 sur un slot SODIMM, soit le maximum théorique que la puce est censée pouvoir supporter1. Le stockage est confié à un slot M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 x4 ici équipé d’une solution de 512 Go sur lequel est monté un Windows 11 Pro. 

Cette base est complétée avec une connectique très complète. En face avant, on retrouve un port USB Type-C et un port USB 3.2 Gen 2 Type-A ainsi qu’un jack audio combo 3.5 mm et le bouton d’alimentation de la machine éclairé d’une LED témoins de l’activité de l’engin. A l’arrière s’alignent une entrée d’alimentation Jack, un Mini DisplayPort 1.4, un port Ethernet Gigabit, deux ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, un USB Type-C avec données et signal DisplayPort 1.4 et enfin un port HDMI 2.0. Sur les côtés, on retrouve un Antivol type Kensington Lock et surtout un trop rare lecteur de cartes SDXC.

Le Geekom Mini Air 12 proposera donc de quoi afficher sur trois écrans en simultané et tout ce qu’il faut pour connecter un poste d’usage classique. Il embarque également un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.22 pour des liaisons sans fil solides. A noter que l’engin propose en interne des broches pour un port USB 2.0 supplémentaire.

La disposition du système de ventilation est très semblable à celle des NUC d’Intel. Des ouïes latérales pour aspirer de l’air frais, un ventilateur posé sur le processeur et une poussée de l’air vers l’arrière au travers d’ailettes qui dissiperont la chaleur. La grille est bien située au dessus de la connectique, ce qui permet une évacuation de l’air chaud plus facile et signifie également que le processeur est situé au dessus de la carte mère. Cela permet, sur ce type de design, d’accéder plus facilement aux composants amovibles de l’engin.

Le format du MiniPC est compact avec 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur pour 3.42 cm d’épaisseur. Livré avec un adaptateur VESA et un câble HDMI, ce modèle est désormais proposé en promotion à 249€ sur le site Français de Geekom dans sa version 16/512 Go et avec une licence de Windows 11 Pro avec le code mm50air12. La livraison est gratuite et se fait rapidement depuis un entrepôt Européen. Ce n’est clairement pas le moins cher des MiniPC équipés de cette puce sur le marché mais la construction semble solide et sérieuse, la machine bénéficie de 30 jours de retour en cas d’insatisfaction et la garantie est de 3 ans.

Voir l’offre chez Geekom

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Minimaker Silent Mini Bright : le MiniPC lampe de chevet ?

14 juin 2024 à 14:54

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Le Silent Mini Bright de Minimaker est une solution déployée sous processeurs Intel de 12e, 13e et 14e génération mais également sous puces AMD Ryzen 7000HS et 8000HS. Sa particularité vient de son design avec des choix esthétiques originaux.

Le Silent Mini Bright ressemble à un MiniPC classique que l’on aurait posé sur un support pour qu’il soit légèrement de biais. Cela permet à Minimaker de positionner sous le renflement de la face avant une petite série de LEDs qui vont permettre d’illuminer légèrement sa base. A quoi cela peut-il servir ? Je n’en sais rien, peut être pour un poste d’accueil ou sur un bureau très dégagé, cela peut apporter une touche de design supplémentaire.

Hormis cela, c’est un MiniPC très complet déployé dans cinq gammes de processeurs, pas moins. On retrouve d’abord les Intel de 12e Gen jusqu’au i9-12900H, puis les 13e Gen jusqu’au i9-13900H et enfin les derniers Core Ultra jusqu’au Ultra  9-185H. Du côté d’AMD, cet engin est annoncé en Ryzen 9 7940HS max pour la série 7000 et Ryzen 9 8945HS pour la série 8000.

Suivant les modèles, il sera livré avec 2 slots de mémoire vive DDR4 ou DDR5 en double canal  et proposera deux stockages différents. D’abord un M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 avec un dissipateur de 6 mm d’épaisseur fourni avec la machine.

Un second port M.2 2242 NVMe PCIe Gen4 x1 sera également disponible et assurera une compatibilité SATA3. Un port M.2 2230 permettra de profiter d’une solution Wi-Fi6E et Bluetooth 5.7 ou Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 suivant les modèles.

Le façade avant présente deux ports USB 3.2 Gen2 Type A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de démarrage. La partie arrière propose différentes solutions suivant les modèles mais toujours pas moins de deux USB4, deux USB Type-A supplémentaires (en USB 3.2 ou 2.0 suivant les versions.), un port Ethernet 2.5 Gigabit, et deux HDDMI 2.1. Un port Antivol type Kensington Lock est disponible ainsi qu’une alimentation jack classique pour l’alimentation externe 120 Watts signée FSP fournie. On note au passage que les ports connectique sont au dessus de l’évent d’aération ce qui n’est pas toujours très pratique.

Les dimensions du Silent Mini Bright sont de 11.6 cm de large pour 11.3 cm de profondeur et de 5.73 cm d’épaisseur. Un engin un peu plus encombrant que d’habitude du fait de son design particulier.

Bref un engin très complet, original avec de multiples déclinaisons de puces et de possibilités par un constructeur que l’on a découvert récemment avec une autre machine plus haut de gamme qui est la Turbo Mini X. J’ai pris contact avec la marque pour d’éventuelles informations supplémentaires.

  Mini Maker Silent Mini Bright
Versions Intel AI PC – Ultra CPU (28W CPU) Intel 13e / 12e Gen (45W CPU) AMD Ryzen 8000 / 7000 (45W CPU)
CPU Intel Core Ultra 9-185H, Ultra 7-155H, Ultra 5-125H 13e Gen Intel Core
i9-13900H, i7-13620H, i5-13500H, i5-13420H
12e Gen Intel Core
i9-12900H, i7-12700H, i7-12650H, i5-12500H, i5-12450H 
AMD Ryzen 8000 Series
R9 8945HS, R7 8845HS
AMD Ryzen 7000 Series
R9 7940HS, R7 7840HS
Graphique Intel Arc Graphics Intel UHD Graphics AMD Radeon 780M
Mémoire 2 slots SO-DIMM DDR5 5600
96 Go Double canal
2 slots SO-DIMM DDR4 3200
64 Go Double canal
2 slots SO-DIMM DDR5 5600
96 Go Double canal
Stockage 1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
4To NVMe SSD 
1 x M.2 2242 PCIe Gen4x1 
2To NVMe SSD + SATA3
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
4To NVMe SSD 
1 x M.2 2242 PCIe Gen4x1 
2To NVMe SSD + SATA3
1 x M.2 2280 PCIe Gen4x4
4To NVMe SSD 
1 x M.2 2242 PCIe Gen4x1 
2To NVMe SSD + SATA3
Wi-Fi Intel Wi-Fi 7  2×2+ Bluetooth 5.4
Intel Wi-Fi 6E 2×2 + Bluetooth 5.3 
Intel Wi-Fi 7  2×2+ Bluetooth 5.4
Intel Wi-Fi 6E 2×2 + Bluetooth 5.3 
Intel Wi-Fi 7 2×2+ Bluetooth 5.4 
Azure Wi-Fi 6E 2×2 + Bluetooth 5.2 
AMD Wi-Fi 6E 2×2 + Bluetooth 5.2
Ethernet 1 x 2.5Gb Ethernet
Connecteurs avant 2 x USB3.2 Gen2x1 Type A (10Gbps/5W)
1 x jack audio combo 3.5 mm
Connecteurs arrière 2 x USB4 Type C
2 x USB2.0 Type A
1 x Ethernet 2.5 Gigabit
2 x HDMI 2.1(4K@60Hz)
1 x Jack Alim (5.5/2.5mm)
2 x USB4 Type C 
1 x USB3.2 Gen2x1 Type A
1 x USB2.0 Type A 
1 x Ethernet 2.5 Gigabit
2 x HDMI 2.1
1 x Jack Alim (5.5/2.5mm)
2 x USB4 Type C
2 x USB2.0 Type A 
1 x Ethernet 2.5 Gigabit
2 x HDMI 2.1
1 x Jack Alim (5.5/2.5mm)
Alimentation FSP 120W
Dimensions 116 x 113.28 x 57.37 mm (0.75L)
Coloris Blanc perle/ Gris Argent
Accessoires 1 x Alimentation et câble
1 x Guide d’installation
1 x tournevis / 1 vis M.2 
1 x Dissipateur M.2 2280
1 x pad silicone
Documentations
Security Antivol type Kensington Lock
Certification CE/FCC/RoHS/CCC

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Flow Computing promet de multiplier la puissance de nos PC

14 juin 2024 à 13:09

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Flow Computing, société inconnue au bataillon, serait assise sur une mine d’or. Avec un PPU ou Parallel Processing Unit, elle aurait trouvé la recette magique pour démultiplier les capacités de calcul de tout type de processeur. Elle promet de multiplier par 100 leur puissance, de quoi bouleverser tout le marché ?

Evidemment, l’annonce fait du bruit mais elle reste à prendre avec toutes les pincettes nécessaires. Si cette technologie de PPU était vraiment fonctionnelle, elle transformerait énormément la qualité du parc informatique actuel. Imaginez juste une technologie PPU qui doublerait la puissance de calcul de votre matériel, la puissance gagnée sur votre machine actuelle. 

Jussi Roivainen, Martti Forsell et Timo Valtonen, les trois papas de Flow Computing

Toute jeune société qui a été lancée en janvier dernier, Flow Computing est le fruit du travail de ses trois fondateurs. Pilotée par un centre de recherche technique en Finlande, elle n’a pour le moment fait que des annonces théoriques. Sa levée de fond initiale est minimale, 4 millions d’euros seulement. Quand on voit ce qu’arrivent à récupérer certaines startups qui collent juste IA dans le titre de leurs recherche aujourd’hui, cela semble même assez étonnant.

Tout le fruit du travail de Flow Computing tourne autour de son PPU qui pourrait, selon eux, bouleverser l’informatique actuelle. Ouvrant la porte à puissance de calcul telle qu’un micro ordinateur personnel deviendrait quasiment une station de travail sur certaines tâches. Même en divisant la promesse de plusieurs niveaux, cette technologie de Parallel Processing Unit permettrait d’obtenir les capacités d’une machine haut de gamme dans un MiniPC ou un engin portable. Mieux, Flow Computing assure que sa technologie serait invisible pour le système, que les logiciels n’auraient pas besoin d’être adaptés pour en profiter.

Le PPU, nouveau bouton « Turbo » de la façade des PC ?

Sur les PC 386 et 486 des années 90 trônait un petit bouton « Turbo »‘ qui permettait de booster la fréquence du processeur et donc de gagner « un peu » de vitesse. Cette solution PPU ressemble à cette fonctionnalité de l’époque. L’idée est d’appuyer la puissance de calcul nécessaire aux logiciels et améliorer notamment les tâches parallèles.  Ce gain sur la puissance de calcul aurait en outre des conséquences sur le reste de l’engin. Le processeur graphique et même le NPU bénéficieraient d’un processeur de base plus rapide. Toutes les puces seraient concernées et tous les formats également : de la montre connectée aux supers calculateurs, de ARM, à Intel en passant par AMD, Apple ou Qualcomm. 

Pour faire (très) simple, ce que ferait ce PPU en pratique serait surtout d’améliorer les cycles d’opérations. En transformant un calcul effectué en file de chaque opération pour le transformer en de multiples calculs en parallèle. Le PPU permettrait de distribuer les tâches et de les agglomérer ensuite à une vitesse inconnue jusqu’alors. Chaque transistor n’aurait plus à attendre qu’un autre ait finit son travail opératoire pour prendre la suite, le PPU distribuerait d’énormes quantités de calculs en parallèle sur tous les transistors disponibles avant de récupérer et d’organiser le fruit de leurs opérations dans le bon ordre. 

Dans le tableau ci-dessus, on retrouve diverses tâches où des puces sont mises en concurrence. Les deux premières barres montrent les capacités de calcul d’un Core i7 ou d’un Intel Xeon W. Les barres suivantes indiquent les capacités de calcul avec l’ajout d’un FPGA-PPU plus ou moins puissant. Les références F16, F64 et F256 indiquant le nombre de cœurs PPU en fonction. 

Ce n’est pas une nouveauté au sens strict du terme et chaque processeur se charge déjà de cette tâche optimisée de distribution des calculs. Des travaux théoriques ont déjà proposé ce genre d’amélioration massive mais cela pose en général de gros soucis de recollection logique. Les données parallélisées n’ont rien de transparent pour le système, le fruit des opération perdent le fil de la logique du code et n’ont donc rapidement plus d’intérêt. 

Ici, la nouveauté n’est donc pas de proposer cette parallélisation mais de mieux la gérer. De permettre son emploi sans avoir à réécrire tout le code des programmes. Un bonus énorme de calcul qu’on obtiendrait avec un changement mineur et qui ne toucherait pas au reste de la machine. Les nouveaux processeurs sont tous au format SoC et on imagine que la volonté de Flow serait d’ajouter ses PPU au mix actuel. On aurait un CPU, un GPU, un NPU et un PPU intégrés directement sur le même DIE. 

Pour améliorer encore plus significativement la vitesse des puces il faudrait néanmoins retravailler le code des logiciels. Pour Flow Computing cette multiplication par deux des performances de calcul d’un Core i7 avec un de ses PPU n’est qu’une étape. En recompilant les logiciels pour mieux tirer partie du duo PPU-CPU, certains programmes testés en laboratoire auraient vu leurs performances encore plus largement améliorées. La société finlandaise proposerait d’ailleurs des logiciels pour recompiler les différents programmes afin de tirer partie des capacités de sa technologie.

La startup promet jusqu’à 100x plus de performances…

Reste un détail, l’histoire est très belle, trop belle ?

Les calculs en question sont limités à des tâches très précises. Si la société met en avant des puces Core i7 et Xeon W il y a fort a parier que les seconds seraient plus intéressés par cette technologie que les premiers. Si Flow Computing parle d’un développement possible aussi bien sur une montre connectée sous ARM que sur un smartphone, l’intérêt pour ces matériels n’est franchement pas évident.

Pour le moment Flow Computing n’a également rien prouvé de ses capacités de calcul. Si la startup espère passer des contrats avec tous les fabricants de processeurs, elle reste pour le moment encore très mystérieuse dans son fonctionnement. Promettre de multiplier les capacités de tout type de puce est très alléchant mais ces chiffres semblent pour le moment totalement théoriques. Avec une telle capacité, le trio finlandais est potentiellement dans une position très avantageuse. On pourrait connaitre une révolution d’usages identique à celle de l’apparition des circuits graphiques en appui des processeurs classiques dans des tâches de calculs lourds. 

Mais cette annonce d’une multiplication des capacités des processeurs semble concerner uniquement des opérations au fort parallélisme. Quand on demande à une puce d’effectuer des milliers de fois la même opération. Cela concernera plus des usages spécifiques que les besoins d’un ordinateur classique. Cela pourrait fluidifier des opérations utilisant de manière intensive le processeur pour faire tout le temps la même tâche mais n’aura pas l’effet miracle d’un méga bouton Turbo.

A suivre donc, mais en gardant un oeil circonspect.

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