↩ Accueil

Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierMiniMachines

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 609€

11 mai 2024 à 16:24

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le GEEKOM XT12 Pro est désormais disponible et en stock dans la boutique Européenne de Geekbuying. Il est proposé à 609€ en version Core i9-12900H 32 Go/1To sous Windows 11 grâce au code promo NNNFRXT12P à entrer dans votre panier. 

Voir l’offre chez Geekbuying.com

Billet d’origine du 20/03/2024 : Le GEEKOM XT12 Pro est un MiniPC assez classique avec un équipement plutôt intéressant. Il est construit autour d’une puce Intel Alder Lake Core i9-12900H aux excellentes performances  notamment grâce à l’emploi d’un circuit graphique Iris Xe avec 96 EU. 

Ici annoncé pour une commercialisation en avril, il sera décliné dans plusieurs formules et pourra aller jusqu’à 64 Go de mémoire vive grâce à deux slots SODIMM et 2 To de stockage M.2 2280 PCIe Gen 4×4. Un port M.2 2242 au format SATA3 permettra en plus d’ajouter un stockage supplémentaire au besoin. Cet ensemble d’un processeur qui propose 14 cœurs (6P + 8E) et 24 Mo de cache dans un boitier aussi compact devrait donner un excellent MiniPC. Le GEEKOM XT12 Pro mesurera 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.9 cm d’épaisseur. Il proposera une compatibilité VESA qui autorisera sa suspension derrière un écran.

Sa connectique est assez large avec en face avant deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et son bouton de démarrage. Et sur les côtés des ouïes d’aérations aux formes hexagonales assez originales. Sur la partie arrière on retrouve deux USB4, un USB 3.2 Gen2 et un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit et le jack d’alimentation pour un boitier secteur 19V / 6.32A. Un port Antivol type Kensington Lock est également disponible sur le côté du châssis.

Pas de tarif pour le moment, le MiniPC sera lancé en avril.

Le NUC13VYKI7

Si vous êtes des lecteurs attentifs au marché du MiniPC, ce GEEKOM XT12 Pro devrait vous gratouiller le cervelet. Un fort air de « déjà-vu » plane sur cette minimachine. Le format global, les ouïes en forme d’hexagone, l’accroche de la partie haute du boitier dans le châssis en aluminium, la position du port Kensignton, la face avant et la connectique arrière, tout fait penser à un PC annoncé en juin 2023. Il s’agit en effet d’un recyclage pur et simple du boitier de l’Intel NUC « Vivid Canyon » NUC13VYKI7 également appelé NUC 13 Pro édition.

Le NUC13VYKI7

Ce n’est pas la première fois qu’une marque tierce recycle du matériel d’Intel pour en refaire une machine. On a par exemple vu le Minisforum NUCX15 employer les entrailles d’un portable Intel pour le transformer en PC de bureau. Ici, Geekom a probablement mis la main sur des châssis du NUC13 difficiles à vendre désormais et fabriqués en surplus. Ou la marque a trouvé l’ancien fabricant de cet élément pour Intel. Et a donc décidé de reprendre le flambeau en dessinant une nouvelle carte mère pour l’adapter au boitier. 

Un nouveau design pour l’Intel NUC 13 Pro Desk Edition

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H à 609€ © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ?

4 avril 2024 à 10:22

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

En décembre 2023, Intel détaillait une longue liste de processeurs de 14e Gen et le Core Ultra 5 115U n’en faisait pas partie. Aujourd’hui pourtant, la puce est bien listée comme débutant sa carrière à cette date. Alors, oubli de la part d’Intel ou volonté de se concentrer sur d’autres modèles ? Difficile à dire. Moi, je vois dans cette puce un vilain petit canard.

Vous la connaissez l’histoire du vilain petit canard ? Vous vous demandez probablement ce que le Core Ultra 5 115U vient faire dans tout cela. Et bien c’est une histoire de jugement. Tant que l’on considère le vilain petit canard comme un canard, il est gauche, malhabile, laid et trop différent de ses frères et sœurs pour devenir un jour un magnifique volatile. Et, au bout de quelques mois la supercherie est levée, l’œuf que maman cane a couvé avec amour n’était pas le sien. Le petit canard est en fait un bon gros cygne des familles et il s’envole, superbe, rejoindre le siens. Laissant les autres anatidés les papattes palmées dans la flotte et le bec dans la vase.

Bref, cette merveilleuse image pour dire que si on considère ce Core Ultra 5 115U comme un Core Ultra classique, au milieu des autres modèles, il parait bien faiblard. Mais si on le juge dans la gamme des puces d’Intel, d’un point de vue équipement pur, c’est une autre histoire. Je détaille.

  Coeurs Fréquence P Fréquence E TDP Cache GFX NPU
Core Ultra 7 165U 12 (2 P + 8 E+ 2 LPE) Max 4.9 GHz Max 3.8 GHz 15/57 Watts 12 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 2 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines
Core Ultra 5 115U 8(2 P + 4 E+ 2 LPE) Max 4.2 GHz Max 3.5 GHz 15/57 Watts 10 Mo Intel Graphics
4 cœurs Xe 1.8 GHz
2 x Intel Gen 3
Neural Compute Engines

Le nouveau venu est donc une puce mobile à basse consommation d’énergie, un processeur fonctionnant en 15 watts de TDP avec un mode Turbo à 57 Watts. Il est composé de 8 cœurs au total. 2 cœurs P et 4 cœurs E et 2 cœurs LP-E1 pour un total de 10 threads. Il propose 10 Mo de mémoire cache, des fréquences allant jusqu’à 4.2 GHz et un circuit graphique Intel à 1.8 GHz. C’est sur que comparé au Core Ultra 7 165U avec 2 cœurs P, 8 cœurs E et 2 LP-E il parait un peu léger mais… c’est juste un vilain petit canard.

Parce que si on le compare à une solution Alder Lake-N comme le N100 par exemple, c’est une autre vision qui apparait. Ce processeur Alder Lake-N très entrée de gamme et à très faible consommation a su démontrer une large capacité d’emplois dans de nombreuses minimachines. Et avec seulement 4 cœurs E, le N100 vient à bout de la très grande majorité des usages d’un PC aujourd’hui. En prenant ce Core Ultra 5 115U comme un N100 amélioré par l’ajout de cœurs P et LP-E… cela devient un magnifique cygne.

Outre le fait qu’il n’est pas si éloigné du haut de gamme de cette série qu’est le Core Ultra 7 165U, il devrait surtout apporter plus de compétences qu’un N100 de base pour certains usages. La grande inconnue reste son positionnement tarifaire. Si son prix est contenu, disons à mi chemin entre un N100 et un Ultra 7, cette « nouvelle » puce de fin 2023 mais tout juste annoncée, peut s’avérer être un excellent moteur technique pour une machine grand public aux larges usages. 

Meteor Lake : présentation de la nouvelle offre processeur d’Intel

Alder Lake-N : une montée en performances du low-cost

Intel Core Ultra 5 115U, le vilain petit canard ? © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Radxa Zero 2 Pro : une SBC compacte sous Amlogic AM311D

5 avril 2024 à 13:37

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Des fois j’imagine un collectionneur de SBC qui aurait des cadres chez lui comme un entomologiste encombre ses murs avec ses accumulations de coléoptères et de papillons. Il poserait de petites épingles autour des quatre trous de ses SBC pour pouvoir les admirer à son aise. Cette Radxa Zero 2 Pro serait d’ailleurs du plus bel effet.

Je dis ça parce que le rythme de sortie des cartes de ce type est quand même affolant. Des fois, on a l’impression d’être dans une production « Panini ». Vous savez ces cartes à collectionner avec des joueurs de foot ou des coureurs cyclistes. Les cartes sont un peu plus épaisses mais il y’en a tellement qui sortent qu’au final on se demande si ce n’est pas plus pour la collectionnite que pour réellement s’en servir.

La Radxa Zero 2 Pro propose donc un SoC ARM Amlogic A311D avec quatre cœurs Cortex-A73 et deux plus petits Cortex-A53.  Son circuit graphique est un Mali-G52 MP4 et le circuit propose un petit NPU qui délivre 5 TOPS pour  des usages d’Intelligence Artificielle. La puce est intégrée sur un PCB de 6.5 cm sur 3.6 ce qui est un tout petit peu plus large que la Pi Zero 2 W. La mémoire vive proposée monte à 4 Go de  LPDDR4 et un stockage interne optionnel sur support eMMC 4.1 qui offrira de 16 à 64 Go d’espace libre.

 

On retrouve autour de la carte les 40 broches GPIO classiques des SBC, un USB 3.0 Type-C Host, un USB 2.0 Type-C OTG, une sortie vidéo MicroHDMI 2.0, un lecteur de cartes MicroSDXC et des entrées et sorties MIPI CSI et DSI. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 est également présent avec un support pour une antenne extérieure.

 

Un petit support d’alimentation de ventilateur est également présent, Radxa vend un dissipateur équipé d’un ventilateur parfaitement adapté à l’ensemble pour 8$. 

Annoncée comme compatible avec de nombreux systèmes Linux dont Armbian, Ubuntu, Manjaro et Debian, la Radxa Zero 2 Pro est également censée supporter Android à terme. Question tarif, le prix public de la version de base avec 4 Go de mémoire et sans eMMC est proposée à partir de 55$ HT en import de Chine. Mais seule la version 4/16 Go semble pour le moment disponible à 65$ HT pièce 

Radxa Zero 2 Pro : une SBC compacte sous Amlogic AM311D © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL

5 avril 2024 à 16:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Razer Blade 18 n’est pas ne minimachine, son écran de 18″ le pousse dans des dimensions au delà des habitudes du genre. Si les 16″ sont apparus parce que les bordures fines les ont rabaissés aux dimensions des 15.6″ d’avant, ce très grand écran pousse cet engin dans une autre catégorie.

Il manque 1 millimètre de large au Razer Blade 18 pour atteindre les 40 cm. En profondeur il mesure 27.54 cm, ce qui nous fait – grosso-modo – l’encombrement de deux feuilles A4 posées côte à côte. Le tout mesure 2.19 cm d’épaisseur et pèse 3.1 kilo. Ce ne sont pourtant pas ces chiffres les plus impressionnants que propose cet engin puisque le tarif demandé par le constructeur est tout aussi élevé. Comptez 3599€ pour le modèle entrée de gamme et jusqu’à 5899€ pour la version poussée au maximum. C’est beaucoup et le Razer Blade 18 le justifie en intégrant des éléments évidemment haut de gamme sur une diagonale où la concurrence est assez faible pour ne pas avoir à jouer des coudes sur les prix.

Qu’avons nous donc sous le capot ? Pour commencer, il aura droit à un processeur Core i9-14900HX. Une puce puissante qui sera secondée par la galaxie des cartes graphiques Nvidia GeForce RTX de dernière génération : 4060 8 Go 140W, 4070 8 Go 140W, 4080 12 Go 175 W et 4090 16 Go 175W. Du muscle donc et une combinaison activement refroidie par un dispositif complexe de ventilateurs et une très large vapor chamber qui jouera le rôle de caloduc. Cet ensemble est associé à un double support SODIMM de DDR5-5600 qui pourra grimper à 64 Go maximum chez le constructeur. Les données seront stockées sur deux port M.2 2280 NVMe PCIe 4.0.

Tout cela expulsera moult pixels vers un affichage Mini-LED QHD+ en 2560 x 1600 pixels rafraichi à 300 Hz. Une option permettra de choisir un écran UltraHD en 200 Hz qui vous fera automatiquement basculer vers une GeForce RTX 4090 avec 64 Go de mémoire vive et 4 To de stockage dans un châssis forcément noir parce que pourquoi pas. Pour le reste, on retrouve une ribambelle de fonctions et d’accessoires, du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, du Thunderbolt 5, de l’Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie HDMI 2.1, de l’USB 3.2, 6 enceintes et une webcam 5 MP IR avecun clavier RGB et un pavé tactile en verre. Le tout enfermé dans un châssis en aluminium usiné. La batterie proposée est une 91.7 Wh associée à un chargeur GaN de 280 à 330 watts suivant les modèles de solution graphique.

Bref, une très belle machine mais un engin difficile à assumer financièrement et loin de répondre à un souci d’ultramobilité.

Voir l’offre chez Razer

Le nouveau Razer Blade 18 en veut à votre PEL © MiniMachines.net. 2024.

  •  

PCIe to USB 3.2 HAT+ : 4 ports USB 3.2 en plus pour le RPi5

8 avril 2024 à 11:35

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Waveshare lance l’extension pour Raspberry Pi 5 PCIe to USB 3.2 HAT+ » qui permet d’ajouter pas moins de quatre ports USB 3.2 à sa carte. Proposée à 29.99€ sur Amazon, elle permet de transformer sa petite carte en centre de commande de divers périphériques.

La solution n’est pas qu’un HUB classique puisqu’elle propose un logiciel de contrôle d’énergie des différents ports. Une puce VL805 prend en charge la gestion des différents ports et permettra divers montages qui pourront aller d’une station PC standard avec plusieurs périphérique à des solution de stockage plus massifs grâce à l’ajout de stockages externes. Un composant INA219 prendra en charge la partie alimentation des divers périphériques. L’ajout d’une alimentation externe sera nécessaire pour certains éléments, notamment si vous souhaitez connecter des stockages. Un port USB Type-C servant uniquement à alimenter l’ensemble est donc présent.

L’extension PCIe to USB 3.2 HAT couvre la totalité de la carte de Raspberry Pi avec des dimensions classiques de 8.5 x 4.9 cm. Mais elle réserve un espace au dessus du SoC afin de permettre à une ventilation de rester efficace. La connexion avec le Pi5 se fait via la nappe PCIe. L’accroche entre les deux cartes se fait via quatre entretoises classiques. Une LED signalant la bonne alimentation de l’engin est visible. Aucune installation logicielle particulière n’est à faire pour profiter de cette extension PCIe to USB 3.2 HAT. Un guide d’installation indique l’ensemble des éléments de contrôle logiciel et comment prendre en compte la carte depuis son système.

PCIe to USB 3.2 HAT+ : 4 ports USB 3.2 en plus pour le RPi5 © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Minisforum MSS-A156, un écran mobile 15.6″ 2560 x 1440 pixels

8 avril 2024 à 14:31

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Minisforum continue sa diversification et propose à son tour un écran mobile baptisé MSS-A156. Il s’agit d’un modèle de 15.6″ de diagonale assez classique pensé pour être utilisé avec un ordinateur portable ou un MiniPC.

Avec une dalle IPS rafraichie à 144 Hz affichant en 2560 x 1440 pixels, l’offre n’est pas spécialement originale même si les écrans de cette diagonale et dans cette définition ne sont pas si courants. On trouve beaucoup de modèles en 15.6″ FullHD et quelques modèles 16.1″ en QHD mais ce type de diagonale dans cette définition cela reste assez rare. L’écran est très fin avec de bonnes caractéristiques générales : couche tactile 10 points de contact, prise en charge du format HDR, luminosité de 400 nits, bonne gestion de couleurs et ensemble connectique assez complet.

Les connecteurs classiques du genre sont présents avec une entrée MiniHDMI et deux ports USB Type-C proposant l’alimentation Power Delivery et un signal vidéo DisplayPort. Un port MicroUSB sera également présent ainsi qu’un port casque audio 3.5 mm. Une paire d’enceintes 1 watt sera également intégrée. Le tout sera enfermé dans un châssis en aluminium de 900 grammes mesurant 35.7 cm de large pour 22.3 cm de profondeur et 4 mm seulement d’épaisseur pour la partie la plus fine. Une béquille permettra de le positionner debout ou en mode portrait facilement.

Bref, un écran très classique signé par la marque de MiniPC dont la réelle plus value technique par rapport à ses concurrents déjà sur le marché est uniquement concentrée sur la définition. Ce MSS-A156 est proposé dès aujourd’hui à 209€ sur son site Européen mais avec une livraison prévue pour la fin du mois de mai seulement. De nombreux concurrents mobiles en 15.6″ sont disponibles autour des 100€ en FullHD sur Amazon. Des modèles 16″ en 260 x 1600 pixels sont également proposés au même prix comme ce Arzopa par exemple.

Minisforum MSS-A156, un écran mobile 15.6″ 2560 x 1440 pixels © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit

9 avril 2024 à 13:02

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Vous pouvez activer les sous titres de la vidéo ci-dessus.

Pas encore disponible en import, mais j’ai déjà demandé à mes contacts de s’intéresser à lui, la gamme de MiniPC Maiyunda M1 propose un équipement très intéressant dans une coque qui allie compacité et praticité. Je ne connais ni la marque ni le modèle, je n’ai aucune idée de la qualité des finitions pour le moment, mais cette minimachine semble être assez pertinente pour certaines utilisations.

L’idée du Maiyunda M1 c’est de proposer une base de MiniPC classique, sous Intel Alder Lake-N  qui va du classique N100 au Core i3-N305, mais qui sera accompagné par un équipement beaucoup moins classique. On retrouve évidemment un seul slots de mémoire vive DDR5-4800 au format SODIMM pour un maximum théorique de 16 Go de mémoire vive. C’est sur le poste du stockage que les choses deviennent un peu plus inhabituelles. 

L’engin propose deux variantes, toutes deux avec la même carte mère qui embarque pas moins de 5 port NVMe PCIe. Le premier port est au format M.2 2280 classique et servira vraisemblablement a intégrer un système d’exploitation. Les 4 autres ports M.2 sont au format 22110 et compatibles avec les formats plus classiques en M.2 2280. Au total on pourra donc intégrer 5 SSD dans la machines dont 4 qui pourront fonctionner dans des scénarios de sauvegarde différents. Evidemment, les puces Alder Lake-N n’ont pas un nombre de lignes PCIe1 très important. Aussi les ports M.2 embarqués n’ont pas vocation a proposer des performances extraordinaires. Il ne servira a rien d’embarquer sur cet engin des SSD très haut de gamme, le système n’en tirera pas parti. L’idée est plutôt de proposer des solutions de stockage robustes et de faire de la sauvegarde de données sur celles-ci.

Autre fonctionnalité originale pour ce modèle, dans sa version « Pro » on retrouve en façade quatre petites baies pour extraire facilement les ports M.2 22110/2280. Une excellente idée pour  qui a besoin de « préparer » des SSD régulièrement plus que de faire de cet engin une sauvegarde quelconque. Attention, ce ne sont pas des systèmes Hot-Swap et i faudra donc éteindre la machine avant de les extraire ou de les réinsérer. L’idée est surtout de pouvoir les changer sans avoir a démonter le châssis métallique.

Les baies de stockage des SSD permettent de les fixer facilement et proposent un petit pad thermique pour faire entrer en contact les composants avec le châssis en métal. Une fois fixé, le SSD laisse tout simplement dépasser sa connectique M.2 au bout du support et c’est elle qui viendra se connecter sur le connecteur de la carte mère. Le « loquet » en façade maintenant l’ensemble en place. Sur les modèles « Plus » la fixations sera plus classique.

Le Maiyunda M1 « Plus » ne propose pas de baie d’extraction

Sur le dessous de l’engin on peut en effet acceder aux composants SSD de manière classique et les 4 slots M.2 NVME sont visibles. En dessous de ce support, on distingue le port M.2  2280 du système et le slot SODIMM DDR5. Ces deux derniers seront donc assez difficiles d’accès. Invisible sur cette image mais pourtant bien présent, un ventilateur de type portable est positionné au dessus des SSD. Un ajout logique qui dirigera vers l’arrière de l’engin la chaleur du système. Piloté par le système, ce ventilateur ne se mettra en marche que si cela est nécessaire.

Le tout entre dans un solide boitier en métal de 16.5 cm de large pour 14.8 cm de profondeur et 5.9 cm d’épaisseur. Des pieds assez épais permettent de décoller le MiniPC de son support pour proposer une dissipation de la chaleur par le châssis.

Les deux versions du Maiyunda M1 proposent la même connectique assez complète. En plus des éléments en façade composés d’un USB 3.2 , de deux USB 2.0 et d’un lecteur de cartes SDXC, on retrouve à l’arrière deux USB 2.0 supplémentaires, des sorties HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, une alimentation 19 Volts au format Jack et, bien sûr, quatre port Ethernet 2.5 Gigabit. Il s’agit là encore d’une « bizzareri » par rapport à un MiniPC classique mais c’est également ce qui fait le charme de cette solution. Chaque port Ethernet est piloté par un chipset Intel i226 et pourra piloter un réseau différent. Les usages de ce type de solution sont très variés et peuvent aller de la gestion de multiples réseau à la création d’une machine entre le NAS et la gestion de flux vidéo.

Ce ne sera pas le MiniPC classique de bureau, sa connectique a de bons côté – j’apprécie vraiment l’ajout d’un lecteur de cartes SDXC par exemple – mais elle est un peu légère pour une utilisation comme PC classique. Mais cet engin a le mérite d’être à la fois robuste et original. Ses finitions sont excellentes et les premiers retours en vidéo sont clairement unanimes quand à la question de la qualité d’assemblage.  Je suppose qu’ici des choix ont été fait pour un usage plus orienté vers l’industrie que vers le grand public. Mais c’est également ce que j’apprécie dans les MiniPC. Pouvoir oser des engins de ce type sur un petit marché et trouver une clientèle qui sera ravie d’y implanter une distribution linux sur-mesure.

Cela d’autant que le prix ne me semble pas trop exagéré. Le Maiyunda M1 est proposé en entrée de gamme (barebone et N100) à partir de 1380 Yuans soit 176€ HT.

Source : Chiphell via Liliputing

Maiyunda M1 : un MiniPC avec 5 NVMe et 4 Ethernet 2.5 Gigabit © MiniMachines.net. 2024.

  •  

AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake

9 avril 2024 à 17:21

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

A la suite de la MSI Claw, la Console PC AOKZOE A2 Ultra fait le choix d’un processeur Intel Metor Lake comme moteur pour un format consolePC. Un choix intrigant puisque tous les tests de la Claw la mettent en retrait des solutions Ryzen pour un tarif supérieur.

C’est justement sur le tarif que pourrait jouer la AOKZOE A2 Ultra, si on ne connait pas encore le détail de celui-ci il est sans doute logique d’espérer un effort sur ce poste. La politique de MSI de proposer un engin moins rapide mais plus cher que la concurrent parait quelque peu compliqué. Et, du reste, les chiffres de vente que j’ai pu avoir sous le manteau ne semblent pas excellent pour la console Claw. Si un espoir d’optimisation de la solution est tout à fait envisageable, il est difficile de comprendre qui aurait vraiment l’intention de payer plus cher un engin de ce type, dédié au jeu et juste potentiellement aussi rapide que la concurrence sous AMD Ryzen.

La console est très classique dans son approche, on retrouve un dispositif assez sobre avec deux joysticks, des gâchettes, une croix directionnelle et des boutons ABXY qui entourent un écran de 7 pouces de diagonale. Il sera probablement en 1920 x 1200 pixels comme le modèle précédent du fabricant. Un choix toujours aussi discutable qui se veut « proche » de ce que propose un ordinateur portable sans réelle plus value pour  ce type d’engin. La leçon du Steam Deck n’est toujours pas apprise. Le recours à un écran de moins haute définition n’aura que des points positifs pour cet engin. La puce embarquée ne parviendra que rarement a proposer des jeux vraiment jouables dans cette définition, l’utilisateur devra donc baisser la définition pour avoir un rendu exploitable. L’idée d’utiliser le format console comme un PC portable « comme les autres » portée par cette dalle de 1200 pixels de haut reste totalement anecdotique et illusoire. Et, enfin, l’impact de cette définition sur l’autonomie de la AOKZOE A2 Ultra sera plus que sensible.

La puce choisie, le Core Ultra 7 155H, propose un circuit graphique Intel Arc avec 8 cœurs Intel Xe. On peut supposer que la console ressemblera à l’offre de la marque sous processeur AMD. Une AOKZOE A2 version AMD Ryzen 7 7840U a été proposée en 2023 via un financement participatif. Elle était vendue avec 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage sur un SSD pour 699$. Un tarif qui la place désormais sur une grille de lecture compliquée face aux offres internationales comme la ROG Ally d’Asus. Qui voudrait encore investir dans une console AOKZOE sans garantie quand Asus propose une solution alternative garantie 2 ans et disponible partout.

Le terme « Ultra » employé ici pour distinguer ce modèle peut faire référence à la puce Core Ultra d’Intel comme à un positionnement tarifaire. Dans un cas comme dans l’autre, la partie ne va pas être facile pour cet engin. 

AOKZOE A2 Ultra : une seconde ConsolePC Intel Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

  •  

En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué

9 avril 2024 à 17:45

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Que vous utilisiez un Mac studio ou un autre type de MiniPC, cette idée d’habillage de l’engin pour le transformer en Macintosh est aussi inattendue que séduisante. L’auteur, @bbbigdeer, a tout simplement eu l’idée de la coiffer avec un capot imprimé en 3D.

Le résultat est très original puisqu’en plus de cacher le studio, le dispositif permet de positionner un iPad Mini sur le devant afin de se servir de l’ensemble comme d’un support. Au dessus de l’écran, un petit espace permet de conserver un stylet Apple Pencil pas loin de la tablette. La partie basse de l’engin est toujours visible afin de laisser l’accès à la connectique. Sur le côté, un petit support de casque rétractable est également inclus. A l’arrière, l’espace est occupé par un petit tiroir.

J’aime  beaucoup la réalisation de l’ensemble et si le Mac Studio n’est pas le plus laid des MiniPC, le côté charmant de l’ensemble au format Macintosh est également assez séduisant. Je ne suis pas sûr, par contre, d’un éventuel impact de cette seconde peau sur le refroidissement de la machine. Le studio @bbbigdeer fonctionne en proposant des designs sur ses réseaux sociaux puis en les fabricant suivant le succès qu’ils rencontrent en ligne. Ainsi il est possible que  ce type de coque voit le jour et soit ensuite distribuée en ligne.

Cette idée de transformation « douce » peut en donner d’autres et je vois bien comment certains designs de MiniPC pourraient en tirer partie. En modifiant leur coque supérieure pour remplacer un ventilateur de base par une solution cumulant un effet de convection naturel et l’ajout d’un ventilateur plus grand tournant à bas régime.

Merci à Nico pour l’info

En Bref : Transformez votre Mac Studio en Macintosh évolué © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake

10 avril 2024 à 12:55

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Predator Helios Neo 14 se distingue par un nom à rallonge et son châssis très ramassé au vu de la dalle d’écran proposée. Livré sous processeurs Intel Meteor Lake, équipé d’un circuit Graphique GeForce RTX 40×0 et doté d’écrans de 14.5″ de diagonale pour un encombrement de vieux 13.3″, ce modèle est assez impressionnant sur le papier.

Le Predator Helios Neo 14 mesure 32.4 cm de large pour 25.5 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur. La profondeur plus importante que d’habitude s’explique par le choix de proposer une protubérance derrière la charnière de l’écran qui permet d’intégrer un dispositif de refroidissement  à double ventilateur optimisée. Ce gabarit assez dense atteint tout de même les 1.9 kilo avec sa batterie 76 Wh intégrée.

Prévu pour le mois de mai prochain, il propose une certaine nervosité qui pourra intéresser les joueurs et les créateurs à la recherche d’une machine assez musclée. La dalle sera toujours en IPS mais déclinée en plusieurs options. L’entrée e gamme sera un classique 1920 x 1200 pixels en 120 Hz mais des variations en 2560 x 1600 px 120 Hz et 3072 x 1920 px 165 Hz seront également possibles.

Pour piloter cet affichage, trois puces de chez Intel seront proposées : le Core Ultra 5 125H, le Core Ultra 7 155H et même le Core Ultra 9 185H. Pour coller aux besoins de jeu de l’ensemble, trois circuits graphique Nvidia seront intégrés. Les GeForce RTX 4050 (6Go), 4060 (8Go) et 4070 (8Go) seront ainsi proposés. Un duo de puces qui devrait permettre une jouabilité plus que correcte sur la plupart des titres gourmands du marché mais pas dans la définition native des écrans proposés. Les 1080/1440 seront de rigueur.

La mémoire vive du Predator Helios Neo 14 est confiée à 32 Go de LPDDR5 pour tous les modèles, une manière de ménager la chèvre et le choux assez intéressante. Acer intègre de la mémoire soudée à la carte mère et ne permet pas d’évolutivité mais d’un autre côté le montant alloué est confortable avec 32 Go à bord. Ce qui évite d’avoir le besoin de chercher des modules amovibles. La partie stockage de son côté pourra évoluer, le 14″ est livré avec un SSD NVMe PCIe Gen4 de 1 To sur un port M.2 non détaillé.

L’ensemble des interfaces annexes est excellent, qu’il s’agisse de la connexion sans fil qui fait appel à un Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 Intel Killer 1675i, la webcam 1080p, le clavier rétro éclairé RGB trois zones, le large pavé tactile ou la partie sonore compatible DTS-X. La connectique n’est pas en reste puisqu’on retrouve deux ports USB Type-C dont un en Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.0, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et une entrée d’alimentation au classique format jack.

Pas de prix en euros ou de date précise de sortie pour le moment. L’engin est attendu à partir de 1800$ HT outre atlantique.

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point

10 avril 2024 à 14:18

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le nouvel Acer Nitro 14 AN14-41 embarque l’utilisateur dans une formule Ryzen/GeForce assez solide et beaucoup de points communs avec le Predator Helios Neo 14 sous Intel Meteor Lake. Un des élément qui les différencie énormément n’est ni dans la forme ni dans les options mais dans le tarif. Le prix US annoncé pour ce modèle AMD est de 1300$ contre 1800$ HT comme ticket d’entrée avec Intel.

Evidemment des différences existent pour expliquer ce changement de tarif. Si on retrouve des Ryzen 5 8645HS et Ryzen 7 5545HS à la place des Core Ultra, il ne s’agit pas de la même génération de puces Nvidia GeForce RTX sur le modèle entrée de gamme. On débute avec un circuit graphique RTX 3050 (6 Go) pour monter ensuite en RTX 4050 (6 Go) et RT 4060 (8 Go). Je doute que les prix des modèles à puces équivalentes soient si éloignés que cela de leurs versions Intel.

Encore que, une différence annexe sépare les machines. Les dalles 14.5″ sont proposées en IPS 1920 x 1200 pixels ou 2560 x 1600 pixels seulement Toutes deux en 120 Hz. L’option très haut de gamme du Predator Helios Neo 14 n’est donc pas disponible. Pour le reste c’est très semblable avec toujours 32 Go de LPDRR5 soudée à la carte mère, le même SSD NVMe PCIe Gen 4 soudé, du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3, une batterie 76 Wh et une connectique qui s’adapte. Le Thunderbolt 4 s’efface au profit d’un USB 4, le port USB 3.2 Type-C supplémentaire est toujours présent ainsi que les deux USB 3.2 Type-A. La sortie HDMI passe au format 2.1, le jack audio combo 3.5 mm et le lecteur de cartes MicroSDXC également. La webcam régresse en revenant à un 720p classique mais on garde le  clavier rétroéclairé RGB trois zones, l’énorme pavé tactile et la prise en charge audio DTS-X.

Un peu plus lourd puisque le Nitro 14 AN14-41 atteint ici les 2 kilos, ce modèle est également un tout petit peu plus encombrant. Il mesure toujours 32.4 cm de large mais passe à 25.6 cm de profondeur et 2.3 cm d’épaisseur. La solution d’un refroidissement situé derrière la charnière de l’écran est toujours présente avec double ventilation et une large circulation d’air sur le haut du châssis.

Annoncé pour mai prochain, l’engin combine un bon rapport encombrement et performances.

Acer Predator Helios Neo 14 : un 14″ écrasé par un Meteor Lake

Acer Nitro 14 AN14-41 : un 14.5″ gaming sous Ryzen Hawk Point © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre

10 avril 2024 à 17:15

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Plus on part de bas et plus la remontée est facile, après les années COVID qui avaient boosté les ventes puis une période « creuse » comme un assez logique retour de bâton. S’en sont suivis la guerre en Ukraine et une jolie inflation pendant deux ans jusqu’en 2023, voilà que le marché PC repart à la hausse. 

Une hausse timide de 1.5% au total et un passage de 58.9 millions de machines expédiées Q1 2023 à 59.8 millions Q1 2024 mais une évolution tout de même. A noter également de belles disparités entre les différents acteurs.

Ainsi la plus grosse progression est assurée par Apple qui croit de 14.6% passant de 4.2 millions de machines à 4.8 millions. Loin des volumes des leaders avec 8.1% de parts de marché mais en nette hausse. Le plus impressionnant est peut être Lenovo qui poursuit son ascension et se sépare plus nettement d’un HP qui semble faire du sur-place. Quand Lenovo passe de 12.7 à 13.7 millions de machines expédiées avec une croissance de 7.8 points, HP stagne à 12 millions pour une évolution positive de 0.2 points seulement. 

C’est toujours mieux que Dell qui, si il reste en volume largement devant Apple sur le Q1 2024 avec 9.3 millions de machines baisse de 2.2% d’une année sur l’autre. Pour le reste la situation ne change pas vraiment dans l’organisation du podium. Acer est toujours 5e avec une belle croissance de 9.2%, la meilleure du marché PC « Windows » hors Apple. Sa part de marché passe de 5.7 à 6.2% avec 3.7 millions de PC expédiés. Preuve que les choix faits par la marque sur ses différents segments ont fonctionné. Asus est au coude à coude avec 3.6 millions de machines vendues mais en baisse de 4.6% par rapport à 2023. Le reste du secteur se partage désormais 21.1 % du marché, en baisse de 5% par rapport à 2023.

Cette année les constructeurs comptent sur l’attrait de l’Intelligence Artificielle pour donner envie aux clients d’investir dans de nouvelles machines. Je ne connais pas exactement le sentiment de la clientèle mais je pense que ce pari est assez fumeux pour le moment. Les « spécialistes » vont se rendre compte de la faiblesse de l’offre actuelle en terme de logiciels à usage local. Les néophytes ne sauront pas vraiment par quel bout prendre cette information. Je suppose qu’il faudra quelques années pour voir un véritable intérêt quand à la présence de puces spécialisées dans ce type e calcul sur les PC. Evidemment, comme beaucoup des machines de 2024 seront équipées de ces puces dédiées à l’IA, les constructeurs ne manqueront pas d’expliquer que leur stratégie est un véritable succès. Ce qui sera sans doute plus proche d’un hommage à la méthode Coué qu’à un réel intérêt pour leur marketing.

Reste également a voir l’impact que provoquera les choix commerciaux Chinois visant a basculer une grande partie de ses administrations et services sur des ordinateurs dotés de processeurs locaux. Des PC qui n’entreront probablement pas en positif dans les statistiques des analystes mais auront surement un impact en creux dans les chiffres des différents acteurs a moyen terme.

Source : IDC

Le marché PC en très légère progression au premier trimestre © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public

10 avril 2024 à 19:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Vues depuis des années comme des produits de luxe à cause de factures très très salées, les liseuses couleur deviennent plus accessibles. La Clara Colour met par exemple un pied dans la porte avec un prix de base de 159.99€ pour un modèle très bien équilibré.

Avec un écran de 6 pouces en 1072 x 1448 pixels proposant 4096 couleurs et 16 niveaux de gris, la Clara Couleur emploie la technologie Kaleido de E Ink. Elle embarque une capacité de stockage de 16 Go suffisante pour de nombreux livres et revues mais aussi avec des formats audio pour écouter des livres au casque. 

Elle dispose d’un éclairage frontal réglable pour une lecture en basse lumière, d’une classification IPX8 qui permet de la faire tomber dans son bain sans craintes, d’un module Wi-Fi et Bluetooth mais également d’une grande autonomie. Comme d’habitude sur ce segment, le calcul de cette autonomie est particulièrement capillotracté. On parle de plusieurs semaines d’usage quand on ne se sert de la liseuse que d’une demie heure par jour. Impossible de mettre la main sur un chiffre en continu de capacité de lecture pour ce modèle 1500 mAh. La recharge se fera en USB Type-C et l’ensemble mesurera 15.9 cm de haut pour 11.2 cm de large et 9 mm d’épaisseur. Elle pèse 174 grammes.

On note l’emploi d’un plastique recyclé pour réaliser la coque de cette Clara Colour. A 159.99€ c’est un modèle intéressant pour pas mal d’usages. Entre la BD et la lecture de documents techniques en plus des fonctions audio de lecture et de l’usage traditionnel de textes en noir et blanc, cette liseuse couleur se rapproche fortement d’un modèle grand public généraliste. Un modèle qui, au détour d’une promotion, pourrait avoir un effet assez fort sur la concurrence. La disponibilité est prévue pour le 30 avril mais les précommandes sont ouvertes. Un modèle identique, la Kobo Clara BW avec de l’encre numérique classique en 16 niveaux de gris sera également proposée pour 20€ de moins.

Kobo annonce également la Libra Colour équipée d’un écran couleur Kaleido 3 de 7 pouces à 229.99€. Disponible à la même date, elle proposera le double de capacité de stockage et un écran de 1264 par 1 680 pixels toujours avec 16 niveaux de gris et 4096 couleurs.

Ce second modèle propose des boutons de navigation pour tourner les pages sans avoir recours à l’écran tactile. A noter que ce modèle est compatible avec le stylet Kobo Stylus 2 pour prendre des notes directement sur vos documents. Ce modèle évolue vers une batterie 2050 mAh avec les mêmes capacités d’autonomie.

Ces modèles pourraient faire un peu d’ombre à Amazon et ses Kindle toujours désespérément en noir et blanc.

Kobo Clara Colour : vers la liseuse couleur grand public © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000

11 avril 2024 à 08:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Morefine M700S est le premier du genre mais ne pourrait pas être le dernier, la marque fait partie de ces entreprises « noname » qui proposent des engins fabriqués par d’autres sous leur logo. 

Si jusque là Morefine s’est contenté de proposer des machines aux puces américaines signées AMD ou Intel, ce nouveau modèle tend à répondre à un cahier des charges différent du public local. Il est donc fort possible que d’autres marques s’approprient cette puce et décident de proposer ce type d’architecture sur le marché local. Si il est peu probable que les exportations de ce modèle soient excellentes, il répond à une politique Chinoise qui tend à privilégier la voie d’une puce nationale.

En décembre dernier, je vous parlais du processeur Loongson 3A6000 comme d’une solution « suffisante » pour le public Chinois. Dans le sens où si cette puce n’est pas la plus puissante du marché, notamment en terme de capacités graphiques, elle va être probablement à la hauteur des tâches demandées à de nombreux corps administratifs. Ainsi, alors que le gouvernement et les régions demandent de plus en plus aux fonctionnaires d’utiliser des systèmes sans composants en provenance des Etats Unis, il est possible que ce type de MiniPC soit choisi pour équiper de nouveaux postes ou ceux à renouveler. Les Etats-Unis font en effet la guerre à la Chine et empêchent celle-ci d’importer certaines puces et composants. En retour la Chine a décidé de basculer une partie de son parc de machines vers des solutions conçues et fabriquées en Chine.

Le Moresfine M700S sera donc un MiniPC dont les performances seront adaptées à un usage bureautique, web et autres tâches classiques. Ce ne sera pas une solution orientée jeu ou autres besoins vidéo. Il est également vraisemblable que dans cette configuration compacte la puce ne donne pas le meilleur d’elle même. Avec un TDP de 50 watts en fréquence maximale, il est probable que le processeur soit légèrement ralenti en fréquence pour éviter de trop hautes températures. L’engin est indiqué comme pouvant tourner de 2 à 2.5 GHz mais je doute qu’il soit très confortable de rester longtemps à côté d’un MiniPC à 50 watts d’un point de vue ventilation.

Pour le reste, on retrouvera un maximum de 64 Go de DDR4 en double canal, un port M.2 2280 NVMe PCIe 3.0, une baie 2.5″ SATA3 libre, , du Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 et une connectique classique. Deux ports HDMI sont présents, chacun d’eux pouvant sortir un signal UltraHD en 30 Hz. Quatre ports USB 2.0, deux USB 3.0, un Ethernet Gigabit et un USB Type-C avec prise en charge du Power Delivery 30 Watts. L’alimentation est assurée par un port dédié; et un jack audio combo 3.5 mm est également visible.

L’ensemble mesurera 14.5 cm de côté pour 5 cm d’épaisseur et pèsera 812 grammes. D’un point de vue tarif, l’engin en version 16/256 Go est annoncé à 2799 Yuans soit l’équivalent de 490€ HT. Pas le meilleur prix possible donc mais pas un problème pour Morefine qui pourra compter sur un client plus soucieux de politique économique que de promotions ou de vitesse de calcul. Pour le gouvernement chinois , cette alternative pourrait être un argument massue, tarir la consommation interne de l’administration Chinoise ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour les fabricants de PC ni pour les vendeurs de puces.

Loongson 3A6000 : un processeur « suffisant » pour la Chine ?

Morefine M700S : un MiniPC sous processeur Loongson 3A6000 © MiniMachines.net. 2024.

  •  

BeagleY-AI : une SBC sous SoC TI AM67A Vision

11 avril 2024 à 11:39

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La BeagleY-AI est une carte open-source hardware au format habituel de la carte de crédit et piloté par un SoC Texas Instruments AM67A. Une puce quadruple cœur ARM Cortex-A53 qui propose un circuit graphique et un DSP capable de délivrer 4 TOPS de calcul.

La carte est très classique dans son approche et propose 4 Go de mémoire vive et  s’appuie sur un lecteur de cartes MicroSDXC pour le stockage. Sa connectique comprend un Ethernet Gigabit, un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.4 avec deux broches externes, une sortie MicroHDMI, un LVDS, et un MIPI DSI pour piloter trois écrans en parallèle. Deux MIPI CSI permettront de gérer des capteurs photo et vidéo. Pas moins de 4 ports USB 3.0 seront disponibles ainsi qu’un USB 2.0 Type-C chargé d’alimenter l’ensemble. Les 40 broches GPIO sont présentes et un connecteur PCIe FPC 16 broches permettra de piloter un périphérique PCIe Gen3 x1 via une nappe souple. La carte propose des broches PoE ainsi qu’un connecteur pour piloter un ventilateur, des connecteurs de debug, une LED RGB et un bouton de démarrage.

La BeagleY-AI fera tourner une distribution Debian sous XFCE et, particularité de cette carte open-source hardware, on retrouvera la documentation et le design de l’implantation des composants sur le site de OpenBeagle. Même si pour le moment les éléments de documentation ne sont pas vraiment fournis. Seul un guide de démarrage est disponible. Annoncée pour le mois de juin à 70$ HT, la carte est en précommande sur Element14 et Seeed Studio.

BeagleY-AI : une SBC sous SoC TI AM67A Vision © MiniMachines.net. 2024.

  •  

LattePanda Mu : un module Intel N100 pensé pour l’intégration

11 avril 2024 à 12:46

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le LattePanda Mu est une excellente idée pour qui cherche une solution informatique à intégrer dans des environnements complexes et qui voudrait pouvoir le faire éventuellement évoluer dans la durée. Proposée pour le moment à moins de 100€, la carte se démarque par son approche.

Le principe est simple et fait penser aux versions modulaires de beaucoup de cartes de développement. La carte LattePanda Mu est une carte qui embarque un processeur Intel N100, 8 Go de mémoire LPDDR5-4800 et 64 Go de stockage eMMC 5.1. Elle peut donc proposer un système complet mais… ne dispose pas de connecteurs classiques. A la place, on retrouve l’équivalent d’un connecteur de mémoire vive qui va distribuer des interfaces variées. Avec 9 lignes PCIe 3.0, deux SATA 3.0 et jusqu’à trois affichages en parallèle, la solution se connecte à une carte mère pour exploiter une connectique plus classique.

LattePanda propose deux solutions pour accueillir cette carte. D’abord une version « Lite » à 39€ avec des fonctions de base de 14.6 x 10.2 cm. Une seconde carte, plus complète et plus encombrante, est également proposée à 89€, elle mesure 17 x 17 cm. Chacune de ces cartes proposera des capacités différentes.

La carte de base propose un slot PCIe 3.0 X4 un port M.2 2230 PCIe 3.0 x1, un autre port M.2 2230 PCie 3.0 X1 et USB 2.0, deux ports USB 3.2, deux ports USB 2.0 un Ethernet Gigabit, une sortie HDMI 2.0 et un USB Type-C qui servira à l’alimentation. Le  tout dans une surface de 6.96 sur 6 cm.

La version complète est évidemment plus riche à la fois en connectique mais également en intégration. En façade on retrouve deux jacks audio séparés pour casque et micro, deux USB 2.0, quatre USB 3.0, un USB 3.0 Type-C avec DisplayPort, , un port RS232 et un lecteur de cartes SIM. Sur l’arrière, on note deux Ethernet 2.5 Gigabit, deux sorties HDMI 2.0, et deux formats d’alimentation classiques en plus d’un bouton de démarrage.

La carte en elle même propose une suite complète de connecteurs et de ports puisqu’on retrouve un slot PCIe 3.0 x1, un slot PCIe 3.0 x4, un M.2 2230 pour une carte réseau, un M.2 3042/3052 pour une carte 4G/5G et deux ports SATA3. Attention toutefois, en raison de lignes PCIe limitées, certains de ces éléments ne peuvent pas forcément tous fonctionner ensemble. Par exemple, le port M.2 2230 partage la ligne PCIe d’un des ports Ethernet.

L’idée est donc assez simple, suivant vos besoins vous intégrez la carte mère de votre choix dans votre projet. Il sera ensuite possible de changer la carte fille avec le système pour une éventuelle évolution. En cas de mise à jour logicielle, ce type de déploiement est également efficace. Pour une intégration dans un projet peu facile d’accès, l’idée peut être d’avoir une carte mère sur son bureau et une autre à bord d’un véhicule, d’un outil ou autre. En cas de mise à jour système, il sera sans doute plus facile d’extraire la carte LattePanda Mu pour opérer sur son bureau que dans un atelier. Pour un industriel, la possibilité d’échanger une carte avec une mise à jour ou une correction de bug et de la proposer à son client en l’installant directement au cœur de sa machine est également un service appréciable.

Compatible aussi bien avec des distributions Linux qu’avec Windows 10 et 11, la carte peut être utilisée avec une énorme variété de système. On notera enfin qu’il est possible de régler le BIOS de la solution afin de limiter la chaleur dégagée par le processeur et donc de l’exploiter de manière passive facilement. Tout comme il sera possible de monter un ventilateur alimenté par l’une ou l’autre des cartes mère.

LattePanda n’est pas à son coup d’essai avec ce type de produit et la marque est très sérieuse dans ses développement comme dans son suivi. Ces produits sont  comme d’habitude distribués par DFRobot.

LattePanda Mu : un module Intel N100 pensé pour l’intégration © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Geekom A5 : un MiniPC Ryzen 7 5800H évolutif et compact

11 avril 2024 à 14:32

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Mise à jour : Le MiniPC Geekom A5 est  désormais au catalogue de Geekbuying qui le propose depuis son entrepôt Européen à 399€ avec un code promo. Voir en fin de billet.

Billet du 26/08/2023 : Après un MiniPC sous Core i9 cet été, c’est au tour du Geekom A5 de faire son apparition au catalogue du fabricant. On retrouve ici une solution largement évolutive construite sur une base de processeur AMD Zen 3. Le Ryzen 7 5800H est un 8 cœurs et 16 Threads qui développe 20 Mo de mémoire cache à des fréquences oscillant de 3.2 à 4.4 GHz. Avec un TDP de 45 watts, cette puce est gravée en 7 nanomètres et embarque un circuit graphique Radeon 8 à 2 GHz. Ce n’est pas la dernière née des puces AMD, sortie à la fin de 2021, elle ne propose pas de chipset graphique RDNA.

Le Geekom A5 n’est donc évidemment pas le premier fabricant de MiniPC a s’emparer de cette puce. Une recherche sur le site avec ce mot clé montre que plusieurs marques ont embarqué ce processeur dans leurs minimachines depuis 2022. Cela reste pur autant un excellent processeur mobile et son intégration est intéressante dans ce genre de machine. Le système de refroidissement est classique avec une extraction d’air chaud via un système d’ailettes. Un groupe de caloducs servant a déplacer la chaleur du processeur vers ‘arrière de l’engin.

On retrouve ici des composants intéressants avec deux slots SoDIMM de DDR4-3200 pour un maximum de 64 Go de mémoire vive en double canal. Un support M.2 2280 NVMe PCIe Gen3 X4 est disponible ainsi qu’un emplacement 2.5″ pour une unité de stockage SATA de 7mm d’épaisseur maximum. L’accessibilité aux composants est bonne même si la partie sans fil semble soudée à la carte mère. On retrouve ici une combinaison classique de Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 qui devrait convenir à la majorité des utilisateurs.

La connectique est très complète. Le Geekom A5 présente en façade deux ports USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus du classique bouton de démarrage. Sur le côté gauche de l’engin un lecteur de cartes SDXC et de l’autre côté un port Antivol type Kensington Lock. A l’arrière on retrouve un USB 3.2 Gen2 Type-A et un USB 2.0. Un port Ethernet 2.5 Gigabit, deux ports HDMI 2.0 et deux port USB 3.2 Gen2 type-C qui proposeront des sorties vidéo pour pouvoir piloter jusqu’à 4 écrans en simultané.

L’engin est compatible avec une accroche VESA, livrée, qui lui permettra une intégration discrète si l’option bureau classique n’est pas retenue. Disponible uniquement en une version complète, avec 32 Go de mémoire vive et 512 Gop de stockage NVMe sous Windows 11 Pro, le Geekom A5 est actuellement en vente à 429€ sur le site français du fabricant grâce au code SVP20. L’expédition se fait depuis un entrepôt Européen. Un bon prix pour ce type de materiel. Si vous êtes à la recherche d’un châssis métallique, avec des dimensions réduites ( 11.7 x 11.2 x 4.92 cm) et capable de piloter des applications exigeantes, ce MiniPC est une offre assez intéressante. 

La minimachine est également en vente chez Geekbuying à 399€ avec le code NNNFRGKA5 depuis leur entrepôt Européen. Un prix assez doux pour une machine performante avec un excellent processeur Ryzen 7 5800H, 32 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage NVMe évolutif.

Voir l’offre chez Geekbuying

Geekom A5 : un MiniPC Ryzen 7 5800H évolutif et compact © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés

11 avril 2024 à 18:25

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Creality est un constructeur chinois qui a connu un heureux alignement de planètes lors de leur développement. Fondée en 2014, la société fait partie de ces nombreuses marques qui s’intéressent à l’impression 3D au tout début de l’existence grand public de ce marché. Conscients que ces nouveaux appareils ont un fort potentiel pour les hobbyistes, concepteurs et bricoleurs en tous genre, les quatre fondateurs de la marque s’attellent au développement d’un premier modèle.

Un an plus tard, leurs premières imprimantes se vendent déjà correctement. Avec 20 employés, ce sont 1500 machines qui sont écoulées sur l’année. Mais c’est en 2016 que tout se joue. La Creality CR-10 est lancée et avec elle une certaine reconnaissance de la marque. Les chiffres de ventes exposent avec plus de 17 000 imprimantes vendues. La société compte, 2 ans après son lancement, pas moins de 90 employés. Cette bonne trajectoire se poursuit un an plus tard avec la naissance des modèles « Ender » qui deviennent extrêmement populaires. Portés par des communautés entières d’utilisateurs séduits par le rapport qualité/prix de ces modèles et leur souplesse d’usage, les Ender deviennent des symboles de l’avenir de l’impression 3D. La barre des 100 000 unités vendues est atteinte. L’équipe fait désormais confiance à 270 salariés et ses locaux occupent 6000 m².

En 2018, Creality passe  à 270 000 unités vendues et investit largement en recherche et développement tout en capitalisant sur ses Best Sellers. De nombreuses variantes des séries Ender voient le jour. Avec l’explosion des usages de l’impression 3D liée à des manipulations de plus en plus simples, les chiffres s’affolent. En 2019, c’est un demi millions d’imprimantes 3D qui sont fabriquées. En 2020, la marque emploie 1700 personnes sur plusieurs sites totalisant 50 000 m² dédiés à la production et la recherche. Un millions de machines sont proposées1.

Pour ses 10 ans donc, Creality voulait marquer les esprits. Pour cela elle a annoncé plusieurs produits sur différents segments. En 10 ans, la marque a eu le temps d’investir dans de nouveaux produits. Outre l’impression 3D à filament classique, elle a également proposé des imprimantes à résine et des graveuses laser.

La Creality K2 Plus

Je vous ai parlé des Creality K1 par le passé, des imprimantes 3D fermées qui suivent ce que proposent depuis fort longtemps les machines industrielles. Plusieurs marques se sont lancées dans ce type de produit comme Bambu Lab, Qidi ou Flashforge pour n’en citer que quelques unes. Le fabricant annonce donc la Creality K2 Plus qui est une version plus poussée de la K1 déjà déployée en une version mise à jour mais aussi des variantes K1C et K1 Max. La K1 avait été annoncée pour les 9 ans de la société et c’est donc à sa date anniversaire, un an plus tard, que ce modèle K2 est présenté officiellement au public. Parmi les points forts de ce modèle, la possibilité d’imprimer en 350 x 350 x 350 mm. C’est beaucoup plus que la K1 qui se limite à un classique 220 x 220 x 250 mm. Si le modèle K1 Max monte à 300 x 300 x 300, ce nouveau pas dans la capacité d’impression est un argument fort pour la marque.

Un nouvel extrudeur est introduit avec cette Creality K2 qui fonctionnera toujours sous Creality OS et profitera d’une surveillance d’impression par IA pour reconnaitre des problèmes d’impression et avertir l’utilisateur grâce à une webcam interne. Enfin, la chambre fermée de l’appareil est associée à un système de chauffage pour maintenir une température idéale d’impression. On ne connait pas plus de détails sur cette nouvelle imprimante Creality K2 qui devrait être commercialisée en Asie cet été pour une distribution à l’international pour la rentrée.

L’autre grosse annonce de la marque en plus de ce nouveau modèle, c’est l’arrivée d’une solution de gestion multi filaments Creality Filament System ou CFS. Un boitier externe qui jouera le rôle à la fois de stockage, de régulateur d’humidité et de distributeur de matériaux avec 4 emplacements pour bobines de 1 Kg.  Ce système permettra d’imprimer avec la Creality K2 des objets de plusieurs couleurs. le constructeur compte également le rendre compatible avec les précédents modèles K1. Mieux encore, le boitier pourra être couplé avec d’autres, jusqu’à 4, pour proposer de choisir jusqu’à 16 filaments différents. Beaucoup de promesses donc et une évolution intéressante qu’il faudra juger sur pièce pour se faire une idée précise des réelles capacités de cette offre.

Le Week-End camping sur gazon synthétique…

La Creality Ender-3 V3 Plus

La Ender-3 n’en finit plus de se décliner et Creality capitalise sur ce modèle depuis des années en relançant encore et encore de nouvelles versions. On ne peut pas lui en vouloir et si certains jugent que la marque tire un peu trop sur la corde avec cette imprimante 3D, ils ne s’aperçoivent pas en général que ses concurrents sortent beaucoup de modèles au designs quasi identiques et qui ne s’appuient que sur un changement de nom ou de numéro. Si Creality avait voulu jouer à ce jeu, on serait peut être à la version Ender 18. En attendant , la marque propose des modèles d’imprimantes 3D abordables, efficaces et bien maintenues.

La Ender 3 V3 Plus est donc une version de la V3 normale mais qui propose un plus grand volume. Avec une surface de 300 x 300 et une hauteur de 330 mm la V3 promet une vitesse d’impression maximale de 600 mm/s théorique. Des éléments on été renforcés pour tenir le rythme. On retrouve donc un double moteur sur l’axe Y et un nouvel extrudeur tri-métal à maintenance facile. Le prix situe ce modèle sur un segment haut de gamme puisque l’engin dépasserait de peu les 500€ avec une disponibilité par encore déterminée.

Creality Halot-Mage S 14K

Autre annonce faite pour cet anniversaire, l’arrivée d’une imprimante à résine « 14K ». La norme haut de gamme actuelle qui suit les précédentes Halot-Mage en 8K. Une imprimante ultrafine en détails avec un écran d’impression de 10.1 pouces qui permettra d’imprimer en 223 x 126 mm sur une hauteur de 230 mm à une vitesse de 150 mm/h. Elle profitera d’une connexion Ethernet et Wi-Fi mas pourra également s’utiliser en USB. Une pompe à résine permettra de faire le plein du bac de réserve pour éviter d’être à court de matériau pour les gros volumes. Une filtration de l’air est également proposée pour traiter les émanations de résine internes. Pas de date précise ni de tarif.

Graveur laser Creality Falcon Pro 60W

Enfin, une graveuse laser 60W a été également annoncée dans la gamme Falcon. L’ambition du constructeur est bien de devenir une marque forte sur les trois segments : impression filament et résine ainsi que la découpe laser. Cette nouvelle graveuse 60 watts fait donc mieux que la Falcon 40 watts actuelle et promet de découper plus épais en une seule passe. On parle ici d’un engin assez haut de gamme avec un tarif de plusieurs milliers d’euros, ce qui le rend uniquement nécessaire à des utilisateurs professionnels ou de véritables passionnés. Le constructeur livrera avec ce modèle un second laser de 1.6 watts pensé pour la gravure. Les modèles 60 watts étant un peu brutaux pour graver finement. La disponibilité devrait être plus rapide puisque ce modèle reprend en grande partie l’architecture des graveuses précédentes.

 

Creality K1 : Imprimez en 3D vite et bien pour 370€ (MAJ)

Creality fête ses 10 ans avec de nombreuses nouveautés © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Geekom XT13 Pro, le MiniPC passe au Raptor Lake

12 avril 2024 à 12:12

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le constructeur n’a pas eu à chercher bien loin pour lancer le Geekom XT13 Pro. La machine reprend le design du XT12 qui vient lui même des solutions NUC d’Intel. Dans ce boitier ont été intégrées des puces Raptor Lake et en font un excellent MiniPC compact et performant.

Deux puces ont été retenues pour ce modèle. Le Core i7-13620H et le Core i9-13900H. Deux solutions calibrées en 35 Watts de TDP et qui embarquent un circuit graphique Intel Xe. Elles sont associées à deux slots de mémoire vive DDR4-3200 pour un total maximal de 64 Go et à deux stockages. Le premier est un port M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 et le second un port M.2 2242 au format SATA. A l’intérieur du MiniPC, on retrouve également un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 Intel AX211. Le tout est enfermé dans un boitier de 11.7 cm de large pour 11.1 cm de profondeur et 3.85 cm d’épaisseur.

Une connectique très classique est proposée : en façade deux ports USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm en plus d’un bouton de démarrage rétro éclairé. A l’arrière, un port USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, deux USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit Intel, deux sorties vidéo HDMI 2.0 et un antivol type Kensington Lock. L’engin pourra donc piloter quatre écrans grâce au deux sorties HDMI et USB4.

Le boitier est entièrement en aluminium avec des ouvertures alvéolées sur les cotés et une extraction de l’air chaud vers l’arrière. Seul le capot supérieur, la partie blanche, est en ABS. Elle permettra ainsi à la machine de laisser passer les signaux sans fil. L’engin sera livré sous Windows 11 Pro avec 32 Go de mémoire vive et 1 To de stockage NVMe par défaut.

Ce nouveau MiniPC est donc encore un clone du design NUC d’Intel de 13e Gen qui n’a pas été retenu par Asus lors de la reprise de flambeau. La petite nuance étant que si Intel avait intégré des puces Raptor Lake, il s’agissait de Core P et non pas de Core H. Des processeurs aux TDP plus bas. Probablement la raison pour laquelle le Geekom XT13 indique des puces Core-H à 35 Watts au lieu de 45 watts de TDP.

Pas encore de prix ni de date de sortie. Le Geekom XT12 est actuellement en promotion à environ 710€ en Core i7-12900H sur le site Français de la marque.

GEEKOM XT12 Pro : le MiniPC Core i9-12900H est dispo

Geekom XT13 Pro, le MiniPC passe au Raptor Lake © MiniMachines.net. 2024.

  •  

Avec Battlemage, Intel conforte sa position

12 avril 2024 à 16:45

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Alors que le marché et ses commentateurs ont eu bien du mal à cerner l’offre d’Intel quand les cartes graphiques ARC Alchemist sont sorties, on parle d’une nouvelle salve de circuits avec les Intel Battlemage d’ici la fin de l’année. 

Début 2022, dans un marché encore en crise d’approvisionnement, Intel commercialise les cartes ARC Alchemist. Cette architecture est alors scrutée avec une vision très classique du marché graphique. C’est à dire par le petit bout de la lorgnette qui juge les produits concurrents depuis la plus haute marche du podium. Et, évidemment, l’offre d’Intel n’arrive pas au niveau des meilleurs produits signés Nvidia et AMD. 

L’objectif d’Intel n’était pas là. Proposer en quelques années un circuit qui aurait réussi à rattraper, voir surpasser, les cartes concurrentes qui bénéficient de décennies de recherche et développement, parait être un fantasme un peu puéril. Intel ne cherchait pas à battre ses concurrents mais plutôt à mettre le pied dans la porte. La marque ne visait non pas l’excellence mais l’alternative. Si beaucoup d’acteurs du monde de la carte graphique ou du portable mettent en avant des machines d’exception en envoyant à la presse les plus belles déclinaisons de leurs appareils, les clients font, quant à eux, des compromis. Quand Intel sort Arc Alchemist, Intel vise un milieu de gamme correct et abordable. C’est à dire ce que cherche la majorité des utilisateurs.

Cette première étape était indispensable pour se frotter au marché, montrer le sérieux de l’offre et la capacité a la faire exister. Montrer aux constructeurs que ce n’était pas une passade et aux utilisateurs que les pilotes seraient à la hauteur. Sur ces deux postes ARC Alchemist a fait un incroyable travail de défrichage avec une augmentation continue des performances et une amélioration de la qualité de son affichage. Les fabricants de cartes en ont également profité pour proposer ces puces dans des formats délaissé par les autres circuits graphiques. Des cartes graphiques compactes, des modèles low profile ou au format MXM, De quoi rassurer tous les acteurs pour la seconde partie de l’opération. Alors que beaucoup de pseudo experts pariaient sur un abandon d’Intel après cet « échec » d’une offre en dessous de celle de ses concurrents, là encore une vision très orientée par la performance plus que l’usage réel, la marque serait sur les rangs pour proposer ARC Battlemage.

Intel aurait dans le collimateur une sortie pour la fin de cette année, afin de profiter des fêtes et des budgets qui sont généralement alloués à cette période. Une date où le fondeur aurait a lutter au coude à coude avec Nvidia et AMD qui sortiront leurs prochaines générations avec les GeForce RTX 5000 « Blackwell » et les Radeon RX 8000 en RDNA 4. Une date donnée par le passé lors de présentations de son calendrier de sorties à ses investisseurs. Intel avait annoncé une disponibilité sur 2023-2024 et il ne restera alors plus beaucoup de temps pour respecter ce calendrier.

Je ne me fais pas du tout d’idée sur ces nouveaux circuits graphiques, ce seront encore des solutions milieu de gamme. Mais je suis sûr de deux choses. Les cartes les plus haut de gamme font très plaisir aux commentateurs qui les reçoivent gratuitement modèle après modèle et qui jugent le marché au travers de l’unique prisme d’une performance que le commun des mortel ne peut pas suivre. Je pense donc que ce nouveau circuit est une excellente nouvelle pour le marché parce qu’il proposer une meilleure concurrence. 

Mais aussi et surtout, je suis persuadé que c’est cette seconde génération de puces graphique qui sera la vraie période critique pour Intel. Battlemage a pour tâche de convaincre les utilisateurs à la recherche d’un compromis entre performances et prix, une alternative aux modèles milieu de gamme de ses concurrents. Mais le circuit doit également séduire les fabricants de cartes graphiques et de machines portables de son potentiel. Si la mayonnaise n’arrive pas a prendre avec cette seconde génération de circuit, c’est là qu’Intel pourrait se questionner pour la suite. On sait que le fondeur a d’autres circuits en préparation avec Celestial et Druid mais en cas d’échec critique en terme de ventes, la suite de l’aventure sera peut être plus compliquée. Pour Alchemist, Intel avait sous traité la gravure des puces à TSMC qui avait des outils industriels plus adaptés. Est-ce que Battlemage sera également confié à un tiers ? Intel pourra peut être cette fois-ci utiliser ses propres usines. Raja Koduri, en charge de la division graphique chez Intel expliquait qu’en 2022 le fondeur ne disposait pas des capacités suffisantes. A la fin 2024 la donne aura peut être changé. Cela serait pour Intel un bon moyen d’être encore plus agressif en terme de prix mais surtout de pouvoir gérer sa production avec plus de souplesse qu’auparavant. 

Intel : le pari réussi des circuits graphiques ARC

Source : ComputerBase via VideoCardz

Avec Battlemage, Intel conforte sa position © MiniMachines.net. 2024.

  •  
❌
❌