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Hier — 27 septembre 2024MiniMachines

Waveshare e-Paper HAT+(E), un écran E-Ink couleur pour RPi

27 septembre 2024 à 16:12

Pensé pour tourner avec les cartes Raspberry Pi grâce au format HAT+ classique, le petit écran 4 pouces Waveshare e-Paper HAT+(E) est également compatible avec d’autres cartes mais également des solutions Jetson Nano et Arduino. Il propose un affichage coloré avec la technologie Spectra 6.

On retrouve ici une définition de 600 x 400 pixels avec trois couleurs : Rouge, jaune et bleu en plus du noir traditionnel. Les combinaisons de ces coloris permettent de construire de nombreuses couleurs pour un affichage plus lisible. Toujours totalement passif entre chaque changement d’affichage, l’écran permet de remonter des informations d’un montage Raspberry Pi ou autre de manière plus vivante.

La gamme Spectra 6 de eInk peut ainsi proposer 6 « couleurs » en même temps avec des nuances de jaune, de rouge et de bleu mais également de vert et les nuances de noir et de blanc classiques.

 

L’écran propose une définition assez basse mais en 200 points par pouce et des angles de 170°. Il est par contre très très lent avec un rafraichissement complet nécessitant 19 secondes et aucune prise en charge d’une réorganisation partielle de son encre. Ce qui rend un usage du type liseuse impossible. C’est plus un produit qui indiquera un état dans la durée que quelque chose adapté à une mise à jour immédiate. Parfait pour une station météo qui va faire un relevé tous les quarts d’heure pas vraiment terrible pour un outil de contrôle en temps réel.

L’écran a besoin de 3.3 à 5 volts pour la gestion de son affichage et la prise en charge de sa carte contrôleur. A noter que la dalle n’est pas tactile. L’écran mesure 9.9 cm sur 6.6 cm en tout avec un affichage de 8.46 à 5.64 cm.

L’écran est proposé à 55.39€ TTC sur AliExpress qui le livre gratuitement.

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Waveshare e-Paper HAT+(E), un écran E-Ink couleur pour RPi © MiniMachines.net. 2024.

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Milk-V DuoModule 01 : une combinaison RISC-V et ARM

27 septembre 2024 à 11:42

La solution Milk-V DuoModule 01 embarque un SoC peu courant, un Sophgo SG2000. Il s’agit d’une solution totalement hybride composée d’un cœur ARM Cortex-A53  et de deux cœurs XuanTie C906 RISC-V. Cette puce propose également un NPU (0.5 TOPS) et un microcontrôleur 8 bits.

Cette puce est montée sur la Milk-V DuoModule 01 Evaluation Board qui lui fournit une connectique complète pour un prix abordable puisque la solution est proposée à moins de 38€ HT

La carte est clairement un produit de développement et de test, par exemple il est impossible de piloter les deux jeux d’instruction simultanément. La puce du Milk-V DuoModule 01 sera activée en mode ARM ou en mode RISC-V indépendamment. On ne pourra pas activer les trois cœurs en même temps et mélanger leurs compétences. Au démarrage, il faudra sélectionner quel type de cœur sera exploité et le reste de la procédure suivra alors son cours de manière classique.

On retrouvera alors 512 Mo de mémoire vive DDR3, 8 Go de stockage eMMC et un ensemble de connecteurs avec un USB type-C assurant transfert de données et alimentation, quatre ports USB 2.0 Type-A, deux Ethernet 10/100, un jack audio 3.5 mm, des MIPI CSI et DSI, un ensemble de 19 broches GPIO et un lecteur de cartes MicroSD pour étendre le stockage. Le tout intégré à une carte de 10 cm sur 7.5 cm.

Parfaite pour tester ce nouveau Milk-V DuoModule 01, la carte n’intéressera que les développeurs les plus chevronnés. Son prix relativement abordable étant une clé intéressante pour se frotter au monde du RISC-V. De la documentation est disponible en ligne.

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Milk-V DuoModule 01 : une combinaison RISC-V et ARM © MiniMachines.net. 2024.

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Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2

27 septembre 2024 à 10:13

Mise à jour du 27/09/2024 : Le ONEXGPU2 est désormais en financement participatif sur Indiegogo au prix de base de 753€ HT et hors frais de port et dédouanement. Il est également proposé avec une console X1 en 8840U dans différents parfums. Ce qui revient à jouer avec une console portable mais filaire. Les livraisons devraient débuter en novembre. 

Billet original du 07/08/2024 : One Netbook est le premier à annoncer une nouvelle version de son dock graphique. Le ONEXGPU2 suit une évolution logique avec à son bord un processeur graphique Radeon RX 7800M.

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Le ONEXGPU 2 reprendra probablement les mêmes codes que le premier modèle sous RX 7600M mais embarquera un RX 7800M. Une puce pas encore officiellement annoncée par AMD. On imagine une montée en puissance du circuit avec de meilleures capacités pour un modèle mobile assez classique. Il n’est pas impossible que l’architecture soit en réalité une optimisation des RDNA3 actuels. AMD aurait intégré plus de coeurs et boosté la bande passante globale pour améliorer les performances. Reste à savoir si cela se soldera par une évolution des performances et une amélioration de la consommation de l’ensemble.

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L’actuel ONEXGPU 

 

On me demande souvent pourquoi les docks graphiques n’embarquent pas de puces Nvidia et la principale raison est toujours la même. Leur disponibilité comme leurs tarifs rendent cette intégration beaucoup plus complexe dans ce type de dock. Les marques qui développent ce type d’accessoires se cantonnent donc à des puces AMD moins sollicitées et moins difficiles à obtenir. GPD, Minisforum, Boostr, AYANEO et d’autres ont donc toutes basculé vers les Radeon et il est probable qu’elles doublent la mise avec ce RX 7800M.

Il est probable que le nouveau ONEXGPU 2 propose le même design et les mêmes fonctionnalités que son prédécesseur. A savoir une connexion OCuLink et USB4, quatre sorties vidéo, un support pour un SSD M.2 NVMe PCIe et un support Ethernet Gigabit dans un format assez compact de 20 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur pour un poids de 870 grammes.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 (MAJ)

Source : Liliputing

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Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2 © MiniMachines.net. 2024.

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À partir d’avant-hierMiniMachines

Meta Quest 3s : un casque de réalité mixte plus accessible

26 septembre 2024 à 14:38

Le Meta Quest 3s est annoncé comme 220€ moins cher que le Meta Quest 3 actuellement en vente. Le petit « s » qui apparait dans son nom cache également des modifications importantes de son affichage. Mais cette nouvelle expérience est probablement la meilleure pour rendre la réalité mixte plus populaire.

Le Meta Quest 3 est un excellent casque de réalité mixte. Il est efficace, performant et propose une excellente image pour une très bonne immersion. Problème, il coûte 549.99€ (479.99€ en ce moment en promo en 128 Go). C’est beaucoup. Le Meta Quest 3s est, quant à lui, annoncé à 329.99€. C’est également beaucoup mais plus abordable si on veut tenter l’aventure.

Le problème est là, la réalité mixte est encore une aventure. Si tout le monde voit à peu près de quoi il s’agit, cela reste un loisir de niche. Un souci quand on a besoin d’une base d’utilisateurs importante pour que les éditeurs s’intéressent au format et proposent plus de contenus. Jeux et autres médias qui vont à leur tour intéresser plus de joueurs… La recette habituelle de la charrue et des bœufs. Si le Meta Quest 3 est meilleur, il est trop cher pour séduire de nouveaux clients potentiels. En réalité le « 3 » est un produit qui est là pour séduire les personnes déjà propriétaires de casques de ce type. Ceux qui sont déjà clients de ce genre de loisir, c’est un marché important pour Meta mais pas la meilleure méthode pour faire grossir ses utilisateurs.

La solution est donc simple, baisser les compétences de son produit afin de baisser le prix et rendre la formule plus accessible. Le Meta Quest 3s répond parfaitement à cette démarche.

Les éléments communs entre les deux appareils sont construits pour une parfaite compatibilité entre les modèles. Le même SoC Snapdragon XR2 Gen2 est embarqué et proposera exactement la même expérience en terme de logiciel. Tous les développements seront communs, ce qui est assez rassurant pour le client qui sait qu’il pourra retrouver le même catalogue que celui proposé sur le produit haut de gamme.

C’est également important pour les développeurs qui pourront amortir leurs titres sur une base commune sans avoir à dédoubler leur catalogue pour une version moins rapide ou amputée de certaines capacités. Les contrôleurs seront également identiques afin de conserver exactement la même interface et pour les mêmes raisons. Une petite nuance avec l’apparition d’un bouton pour basculer de la réalité virtuelle à la réalité mixte. Ce contrôle est assuré par une autre méthode plus aléatoire et qui se déclenche parfois de manière intempestive sur le 3 : un double tap.

Au premier plan le « 3s », au second plan le « 3 »

Le nouveau casque offrira également une meilleure autonomie avec 2.5 heures d’utilisation entre deux recharges contre 2.2 heures pour le « 3 ». Autres différences, l’encombrement est plus important sur le nouveau venu, la disposition des capteurs de façade change et Meta fait l’impasse sur le capteur de profondeur qui permet de « voir » les dimensions d’une pièce. Mais c’est surtout l’affichage qui change vraiment.

Le 3S affiche en 1832 par 1920 pixels pour chaque œil, exactement comme le Quest 2. Le 3 propose 2064 x 2208 pixels par oeil. L’affichage est également moins large avec 96° en horizontal et 90° en vertical quand le Quest 3 grimpe à 110° et 96°. Le 3 classique utilise des lentilles spécifiques indisponibles sur le reste de la gamme tandis que le Meta Quest 3s revient aux lentilles Fresnel du 2. D’ailleurs le Meta Quest 2 est déclaré en fin de vie et ne sera plus produit, comme le « Pro » qui avec ses écrans 1800 x 1920 pixels parait plus si pro aujourd’hui. En bref, le Quest 3s c’est un Quest 2 revampé avec la puce du Quest 3.

Comment lire l’arrivée du Meta Quest 3s ?

C’est assez simple avec le 2 et le Pro qui disparaissent. Le 3s devient à la fois l’entrée de gamme et une base commune logicielle stable avec le 3. Il est franchement  plus accessible et va permettre à plus de gens de basculer dans le mixte. Vous allez surement lire une foule de commentaires de « spécialistes » de la VR qui vont vous expliquer que le 3 est mieux et c’est vrai, ils ont raison. Mais ils regardent cela d’un point de vue de spécialistes parfaitement capables de dépenser 550€ dans un loisir qu’ils apprécient déjà sans forcément comprendre que sans élargir la gamme de ces produits, la création de nouveaux jeux et d’univers virtuels restera bien maigre face à son potentiel réel. Eux s’attendaient à l’annonce d’un Meta Quest 4 avec des fonctions encore plus performantes quitte à réinjecter une grosse somme dans l’aventure. Cela arrivera sans doute mais pas tout de suite.

Un jeu comme Batman Arkham Shadow tournera aussi bien sur Meta Quest 3s ou 3.
Ce jeu sera offert avec le casque même si il est noté PEGI16.

Le Meta Quest 3s s’adresse à un marché de nouveaux utilisateurs que ce loisir intéresse à chaque annonce de nouveaux produits mais dont le prix de l’équipement nécessaire échaude à chaque fois. Eux ne connaissent pas la différence de confort entre un casque en 1832 x 1920 pixels et un modèle en 2064 x 2208 pixels. Ils cherchent juste à découvrir un nouveau monde et Meta l’a parfaitement compris. La marque s’adresse à de nouveaux clients parce qu’il lui est impératif de gagner en traction auprès des studios pour que la mayonnaise prenne.

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Meta Quest 3s : un casque de réalité mixte plus accessible © MiniMachines.net. 2024.

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Anbernic RG406V, une console Android 13 sous Unisoc T620

26 septembre 2024 à 13:24

La Anbernic RG406V est une petite console verticale, de type Gameboy, avec un écran au dessus des contrôleurs de jeu. Pilotée par un Android 13, elle emploie un SoC ARM Unisoc T620 bien entouré.

Le T620 est une puce huit cœurs divisés en deux catégories. Deux cœurs ARM Cortex-A75 capables de grimper à 2.2 GHz et six cœurs Cortex-A55 qui grimpent à 1.8 GHz. La partie graphique est confiée à un ARM Mali-G57 MP1 cadencé à 850 MHz. Une puce assez performante qui a besoin d’une ventilation active et d’un système de caloducs pour diriger la chaleur vers l’extérieur.

Autour de cette puce, on retrouve 8 Go de mémoire vive soudée sur la carte, de la LPDDR4x associée à un stockage de base de 128 Go en UFS 2.2. Cette mémoire plus rapide que la eMMC classique embarquera le système Android et vos applications mais les données de type ROMs et autres seront plus à leur aise sur une carte MicroSDXC capable d’embarquer des cartes jusqu’à 2 To. 

L’écran est une solution de 4 pouces de diagonale en 960 x 750 pixels de type IPS, pas un monstre donc mais une solution d’affichage suffisante pour prendre en charge une foule de consoles retro ainsi que des usages Android variés. Tactile, l’écran propose un usage classique d’Android, les divers émulateurs prendront, quant à eux, en charge l’interface de jeu.

Cette interface est intéressante notamment pour des fonctions de streaming de jeu depuis un appareil extérieur. La console met en avant la fonction Moonlight qui permet de jouer depuis un PC sur le même réseau sans fil.

Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra de se connecter facilement au réseau. Il est également possible d’utiliser la console connectée à un écran externe via DisplayPort tout en lui connectant une manette Bluetooth par exemple. La petite console propose un port jack audio 3.5 mm et un port USB Type-C avec sortie vidéo. 

Le pilotage des jeux se fera via une interface très complète. On retrouve deux petits joysticks à effet HALL avec des LEDs RGB, une croix directionnelle à gauche, quatre boutons classiques à droite et quatre gâchettes au dos de l’appareil. La batterie intégrée est une 5500 mAh qui proposera jusqu’à 8 heures de jeu à la Anbernic RG406V d’après le fabricant.

La console est proposée par Geekbuying en trois versions. Un modèle « nu » à 191€, un modèle livré avec une carte MicroSDXC 128 Go à 179.97€ et un modèle avec une carte 256 Go à 199€. Sur ce dernier modèle, je peux vous proposer un code promo : NNNFRRG6V qui passe ainsi à 189€. La livraison est gratuite.

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Anbernic RG406V, une console Android 13 sous Unisoc T620 © MiniMachines.net. 2024.

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La nouvelle liseuse Kindle 2024 sort de l’ombre

26 septembre 2024 à 11:58

La nouvelle Kindle 2024 n’est pas encore annoncée par Amazon qu’elle fuite déjà en ligne. Un distributeur espagnol a publié une page présentant la douzième génération de ces liseuses avant de retirer promptement les informations. Même que j’aimerais pas être à la place du gars qui a validé la publication.

Source : Reddit

La Kindle 2024 n’est pas révolutionnaire en terme de matériel embarqué, la marge de manoeuvre laissée à Amazon sur ce produit d’appel est assez faible. Mais le distributeur aime mettre en scène la sortie de ses nouveautés avec moult précautions et annonces tapageuses sur son site. Le fait de dévoiler les spécifications en avance n’est donc pas une très bonne nouvelle et le distributeur espagnol risque de se faire taper sur les doigts.

On retrouve donc le même écran 6 pouces à encre numérique avec la même densité de 300 pixels par pouce. Le format semble être identique et on retrouve 16 Go de stockage ainsi qu’un Bluetooth 5.1. Un duo qui est pensé pour transformer la liseuse en source pour des audiobooks qu’on écoutera au casque. La Kindle 2024 est toujours équipée d’un port USB Type-C. L’annonce des 8 semaines d’autonomie est tirée du calcul alambiqué et de mauvaise foi du marché des liseuses qui compile des heures de lecture chaque jour, avec un éclairage frontal minimal et pas de réseau sans fil pour totaliser une durée de batterie générique fortement hasardeuse. Ces 8 semaines pouvant se traduire au final par un nombre d’heures bien plus compact une fois liées par un bon gros bouquin dévoré en continu.

Pas de changement majeur d’un point de vue technique donc. On observe tout de même une différence de poids. Avec 4 grammes en moins pour le nouveau modèle qui culmine à 154 grammes. Alors quelles différences ? On retrouve trois coloris avec des versions noires mais aussi bleues et vertes. Dernier point, l’éclairage frontal serait 25% plus lumineux une fois monté au maximum.

Bref, une évolution minimale pour ce produit qui reste l’entrée de gamme le plus efficace sur ce segment de prix. Le tarif annoncé est de 119€… Un prix public régulièrement mis à mal par les diverses promotions du distributeur. Les Kindle c’est comme les spécialités culinaires, il y a plusieurs saisons dans l’année pour les acheter au meilleur prix.

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La nouvelle liseuse Kindle 2024 sort de l’ombre © MiniMachines.net. 2024.

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Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 329€

25 septembre 2024 à 10:40

La mode est aux vidéoprojecteurs compacts et mobiles, des outils que l’on va balader de pièce en pièce suivant ses besoins. Le ETOE Seal Pro propose ce type d’usage avec une belle luminosité, un décodage UltraHD et une image 1920 x 1080 pixels.

Salon, chambre ou salle de jeu, les vidéoprojecteurs mobiles sont devenus des alliés plus courants au fur et a mesure que leurs tarifs ont baissé. Le ETOE Seal Pro rejoint ce mouvement avec un prix plus élevé que des solutions entrée de gamme mais des atouts intéressants dans son fonctionnement. D’abord sur la forme, l’objet est pensé pour être mobile avec une anse de transport qui servira à le déplacer de pièce en pièce facilement. Le cœur de l’appareil comme son optique sont également scellés pour ne pas être sensibles à la poussière. Le ETOE Seal Pro propose également des enceintes intégrées Dolby Audio en 2 x 10 watts pour une prise en charge du son totalement autonome. 

S’ajoute à cela des fonctions de lecture multimédia complètes avec une certification Android TV 11.0 et une prise en charge des DRM lui ouvrant la porte à des programmes variés : Netflix, Prime Vidéo, Youtube, Disney+, HBOmax ou Hulu sont lus sans soucis. Une compatibilité avec les fonctions Chromecast et Google Assistant sont également de la partie et il sera possible de télécharger des applications présentes sur le magasin Google : VLC, Plex, Kodi, Molotov ou autres.

L’image projetée est en FullHD mais la lecture de programmes UltraHD est possible, ils seront simplement adaptés à la bonne définition. Les contenus HDR sont pris en charge et la projection est assurée avec une riche luminosité de 1000 nits. La marque annonce une diagonale maximale de 200 pouces ce qui est par expérience la limite extrême de ce type de solution. En réalité pour une image nette et efficace il vaut mieux rester dans des diagonales plus sobres de 150 à 160 pouces au maximum et la marque indique proposer la meilleure image en 100″ ce qui est déjà énorme par rapport à un téléviseur classique. Des fonctions de zoom permettent également d’ajuster l’image à 50% de sa taille au besoin pour adapter facilement le positionnement du projecteur sans avoir à le reculer ou le rapprocher de la surface de projection. Le réglage du focus et de la correction trapézoïdales sont automatiques avec un réglage manuel au besoin. La correction des angles peut se faire automatiquement jusqu’à 40°. L’usage d’un écran de projection est évidemment recommandé mais avec 1000 ANSI Lumens, la projection est suffisamment lumineuse pour ne pas en avoir systématiquement besoin. A noter que le bloc optique est donné pour fonctionner 160 000 heures, de quoi tenir projeter plus de 100 ans une image 4 heures par jour. La lampe est quand a elle annoncée pour un plus modeste 30 000 heures.

L’objet en lui même embarque un SoC Mediatek 9630 avec un circuit Mali G52. Une puce pensée pour ce type de dispositif vidéo avec quatre cœurs Cortex A53 à 1.5 GHz et des capacités de décodage complètes : les formats AV1, AVS2, HEVC, VP9 et H.264 sont gérés nativement. Le SoC est accompagné par 2 Go de mémoire et 16 Go de stockage de base et il est intégré dans un châssis qui mesure 25.7 cm de haut sur 19.2 cm de large et 17.8 cm de profondeur. Son poids est de 4.7 Kg.

Une connexion sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est disponible et différents connecteurs sont visibles à l’arrière du châssis : Un jack d’alimentation, un USB 2.0 pour embarquer des clés ou autres avec vos propres contenus, une entrée HDMI 2.1 pour lui brancher une console, un PC ou autre et un port Jack audio 3.5 mm pour déporter le signal vers des enceintes ou un ampli mais qui fait également office d’entrée A/V pour un vieil appareil (limité en 480p si mes souvenirs sont bons). La télécommande livrée emploie un signal infrarouge et exploite également le Bluetooth afin de dicter des ordres à la machine ou de faire des recherches plus facilement.

L’utilisation directe via une interface située au dessus du projecteur est également possible. Bref, on retrouve un petit vidéoprojecteur facile à balader, facile à installer, lumineux et autonome pour la gestion d’un son spatialisé. Parfait pour venir squatter une chambre, projeter un film dans le salon ou servir d’écran de jeu géant pour une soirée entre amis. Connecté à un PC portable, une console ou même en direct à un smartphone avec ses fonctions de partage Chromecast ou sa lecture autonome sur USB, c’est un engin aux multiples possibilités.

Il est proposé à 368€ mais tombe à 329€ avec le code NNNFRETOE1 ajouté à votre panier chez Geekbuying. Stocké dans des entrepôts Européens, il sera chez vous très rapidement après vitre commande. La marque ETOE n’est pas très connue en Europe mais propose de nombreux projecteurs de ce type.

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Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 329€ © MiniMachines.net. 2024.

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OUVIS F1A : Le MiniPC Intel Ultra 5 125H 16 Go / 1 To à 499€

25 septembre 2024 à 00:05

Le MiniPC Ultra 5 125H Ouvis F1A a été annoncé en mai avec des promotions de base pour son lancement. Annoncé alors à 749€, il bénéficiait d’une remise de 50€ avec un code promo. L’engin est désormais à 499€ dans cette version 16 Go de DDR5 en double canal sur deux slots SODIMM et 1 To de stockage NVMe PCIe 4.0 sur un slot M.2 2280. 

 

Le Ouvis F1a n’a pas bougé et embarque toujours la même connectique : un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort 1.4 et Power Delivery. Deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm sur la partie avant. Et sur la partie arrière deux ports USB 3.2 Gen1 Type-A, deux sorties HDMI 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est disponible ainsi qu’un port Antivol type Kensington Lock. La machine est livrée sous Windows 11. La machine est ventilée par une solution habituelle de caloducs et de ventilateur qui souffle de l’air frais sur des ailettes et un petit ventilo maintiendra la température des composants mémoire et SSD à des degrés raisonnables. Le châssis mesure 14.7 cm de large et de profondeur pour 5.55 cm d’épaisseur.

Rien de vraiment nouveau mais une baisse bienvenue sur un engin complet et aux belles capacités techniques grâce à un processeur récent épaulé par un circuit graphique Intel ARC avec 7 cœurs Xe² très efficaces. Je vous épargne le laïus sur l’IA locale, la machine est mise en avant comme un AI PC bien que ces usages soient encore assez flous.

Il est désormais proposé à 499€ depuis le stock Européen Allemand de Geekbuying, avec le code NNNFROF1A1.

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OUVIS F1A : Le MiniPC Intel Ultra 5 125H 16 Go / 1 To à 499€ © MiniMachines.net. 2024.

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Zotac ZBOX MI673 : des MiniPC sous Raptor Lake Refresh

24 septembre 2024 à 15:06

Le ZBOX MI673 de Zotac proposera un Core i7-14700 d’Intel tandis que les ZBOX MI653 et MI633 embarqueront respectivement des Core i5-14400 et Core i3-14100. trois puces Raptor Lake Refesh dans un format un peu moins compact que d’habitude.

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Les engins sont annoncés dans un châssis unique de 20.4 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 6.8 cm de hauteur. Pas le modèle de boitier le plus mini du marché, donc, et c’est évidemment parce que Zotac emploie ici un châssis déjà développé par le passé. Il s’agit du même boitier que celui des Zotac CI6xx nano sous Meteor Lake.

Avec une différence de taille cependant, ces ZBOX MI673 et dérivés seront refroidis activement tandis que les CI600 sont totalement passifs. Difficile de voir pourquoi la marque a choisi de conserver un châssis pensé pour encaisser sans ventilation des puces de ce type si ce n’est parce que ce choix pourrait lui permettre un fonctionnement semi passif ou du moins relativement discret.

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Le Core i7-14700 est une solution conjuguant 20 cœurs au total pour un TDP de 65 watts, tout comme les solutions Core i5 (10 cœurs) et I3 (4 cœurs) des autres modèles. Une consommation qui peut être source d’un refroidissement actif très bruyant à l’usage dans un boitier trop étroit. La volonté de la marque de troquer la compacité du format au profit d’un refroidissement moins bruyant pourrait donc être un excellent choix. Avec un boitier pensé pour un fonctionnement fanless mais modifié pour accepter une ventilation active, la formule a peut être un bon potentiel.

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Pour le reste, le ZBOX MI673 propose un double port SODIMM acceptant jusqu’à 64 Go de DDR4-3200 et un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Pas de second port M.2 ni de baie 2.5″ SATA apparemment, l’engin est malheureusement assez limité en terme d’évolution. La connectique est assez large puisqu’on retrouve quatre ports USB 3.2 Type-A, deux USB 3.0 Type-A, un DisplayPort 1.4, un GHDMI 2.1, un Ethernet Gigabit et des prises audio jack 3.5 mm séparées. Un module interne en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également présent avec une extension pour une antenne externe. Livrés avec une accroche de type VESA, ils sont annoncés comme comme compatibles avec Windows 11.

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Les Zotac ZBOX MI673 sont présentés comme des barebones et n’ont pour le moment aucun tarif déterminé.

Source : Liliputing

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Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ?

24 septembre 2024 à 12:19

Pour le moment rien d’officiel et mis à part des spéculations basées sur des tirages de cheveux assez flous, il n’y a pas assez d’éléments pour dépasser le stade de la rumeur. 

On sait que Valve, du moins des ingénieurs chez Valve, travaillent sur un outil logiciel baptisé « Proton-arm64ec ». On le sait parce que le site SteamDB scrute avec attention chaque ligne de code publiée par l’éditeur et que cela fait souvent enfler des spéculations un peu folles. Cet outil suggère qu’une émulation de Proton fonctionnerait sous architecture ARM. Avant d’aller plus loin, il est nécessaire de faire un petit récapitulatif technique.

Les jeux PC sont développés sur l’architecture historique des ordinateurs sous Windows à savoir le « x86 ». C’est l’architecture employée par AMD et Intel et qui occupe la grande majorité des ordinateurs aujourd’hui à l’exception très notable des ordinateurs Apple qui ont basculé sur une autre solution il y a quelques années. Cette autre solution c’est ARM, une autre architecture, totalement différente, qui est utilisée dans les smartphones et les tablettes. Ces deux architectures ne sont pas compatibles entre elles. Si on écrit un programme pour ARM il ne pourra pas tourner nativement sur un engin x86 et inversement.

Il existe des outils qui permettent de lancer des programmes x86 sur ARM, Apple a créé un émulateur très efficace pour cela. Baptisé Rosetta 2, il prend les instructions x86, les traduit en temps réel pour être pilotées par ARM. Cela a permis à Apple d’assurer la transition logicielle de son parc quand ils ont basculé des puces Intel x86 qui équipaient leurs machines jusqu’en 2020 vers leurs puces ARM maison. Microsoft propose également un émulateur qui permet aux puces ARM de Qualcomm d’exécuter des instructions x86 sous Windows. Cette « traduction » du code a une plus ou moins grande incidence sur les performances globales des programmes lancés sur une architecture différente. Un programme traduit du x86 vers ARM aura dans la très grande majorité des cas de moins bonnes performances que si il est employé nativement. Ça, c’est pour la partie matérielle. 

D’un point de vue logiciel, il existe également des programmes de traduction. Dans le cas de Valve, Proton est une solution qui utilise des routines développées pour Windows afin de pouvoir les lancer sous Linux. En clair, Proton est un programme qui va traduire en temps réel des jeux vidéo créés pour Windows afin de les faire tourner sous linux. Un travail de fourmi consistant à adapter en permanence ce traducteur pour qu’il fasse tourner au mieux une majorité de jeux sur la console Steam Deck. Un travail qui a été nécessaire pour rendre ce fameux Proton efficace. A noter que la console Steam Deck emploie un processeur AMD x86 pour fonctionner.

Le double travail de traduction Windows-Linux / x86-ARM. Allégorie.

Ici, on parle donc d’un système qui doublerait le travail de traduction. La source serait un jeu codé pour Windows en x86 et il faudrait le faire tourner sur une plateforme Linux pilotée par une puce ARM. C’est en gros ce que veut dire cet énigmatique « Proton-arm64ec ». On prend Proton qui tourne sur Linux, on le bascule  sur une machine pilotée par un SoC ARM et on essaye de lui faire faire la traduction des jeux Windows x86.

Il va sans dire que ce travail n’est pas de toute repos. Et c’est encore pire quand on le confronte au jeu vidéo puisque cela suppose une traduction de ces données en temps réel. On ne peut pas attendre ne serait-ce que 10 millisecondes de retard entre l’ordre donné par le joueur et la réaction du jeu, il faut absolument que tout fonctionne immédiatement.

Il n’est donc pas impossible qu’un tel outil soit en cours de développement mais il parait très difficile d’imaginer un traitement de toutes ces étapes suffisamment rapide pour que cela fonctionne en temps réel avec les solutions ARM que l’on connait actuellement. La demande en ressources ne semble pas adaptée au matériel existant. Les puces ARM qui pourraient éventuellement être compatibles avec un tel travail sont pour le moment aussi chères et gourmandes en ressources que les puces x86. Pourquoi diable Valve irait chercher du côté d’ARM un SoC moins efficace, plus gourmand en énergie et probablement plus cher que ce qu’il a négocié sur mesures avec AMD. Le concepteur de puces x86 lui a fabriqué un processeur x86 parfaitement adapté à son usage en privilégiant des stratégies d’affichage originales pour répondre parfaitement au cahier des charges du Steam Deck. 

Alors c’est quoi ce « Proton-arm64ec » ?

Plusieurs hypothèses sont possibles. D’abord, il existe une rumeur persistante quant à la volonté de Valve de lancer un casque de réalité virtuelle maison. Et ce genre de casque se devant d’être léger et autonome n’a pas vraiment de raison de tourner sous x86. Il vaut mieux employer une « puce de smartphone » pour plus d’autonomie et de finesse pour ce type de produit. La plateforme est suffisamment différente des solutions classiques pour exiger des développements supplémentaires et donc un portage d’un code qui passerait à la moulinette d’un outil comme Proton et un passage de x86 vers ARM. Il est également possible pour les développeurs de penser à des jeux nouveaux, adaptés à ce monde de la réalité virtuelle.

Le monde de la VR est déjà riche d’un catalogue de jeux ARM fonctionnant sous Android, pour un éventuel outil chez Valve il serait donc profitable de proposer aux éditeurs une solution pour recycler leurs titres compatibles Android sur leur nouvelle plateforme. Les jeux VR existant sous x86 pouvant de leur côté profiter d’un Proton porté sous ARM.

Valve proposerait la majorité du catalogue Steam en direct sur Apple ?

Et si cette arrivée de Proton sur ARM signait ou ouverture de la plateforme Steam sur les machines Apple ? Cette éventualité est envisageable. Le performances des puces Mx d’Apple sont très convaincantes et l’ouverture des magasins d’applications imposées sur iOS ouvre une voie de développement intéressante pour Valve. Que ce soit avec l’accord d’Apple pour rendre les plateformes MAC et les engins mobiles plus ludiques ou un développement en parallèle, cette idée de pousser le catalogue de jeux Steam vers ce nouvel univers pourrait être une opération fort juteuse pour Steam.

Au vu des bonnes ventes actuelles des MAC et des grincements de dents des fabricants de PC sous Windows, si Apple proposait demain un catalogue complet de jeux Steam, il y a fort à parier que la situation serait encore plus tendue. Beaucoup d’utilisateurs « restent sous Windows » à cause du jeu. Et la perspective de passer à Windows 11 ne les enchante guère. Pire, beaucoup ne pourront pas faire basculer leurs PC de Windows 10 à 11 pour des raisons de compatibilité. Avec des Mac aux prix désormais de moins en moins éloignés des tarifs PC, le grand saut pourrait se faire.

 

La carte mère du Steam Deck avec sa puce AMD Aerith x86

Un Steam Deck sous ARM ?

Penser que Valve serait en train de fabriquer une version ARM de son Steam Deck me parait fortement capillotracté. Pour le moment, rien ne nous dit que c’est le cas et surtout un petit coup d’oeil au catalogue actuel de matériel disponible nous rappelle assez vite que les seules puces pouvant proposer ce type de solution sont rares. On peut compter sur les Snapdragon de Qualcomm qui sont positionnés sur un segment de prix élevé et qui consomment autant ou plus que la puce x86 AMD choisie pour le Deck. Reste qu’on sait l’arrivée de concurrents à terme à ces solutions avec un Nvidia qui va entrer à nouveau en lice, probablement en 2025, sur le segment des puces ARM avec Mediatek.

Mais c’est prendre beaucoup de recul pour analyser une simple routine que d’envisager un nouveau produit avec cet empilement de présuppositions. Le Steam Deck est jeune, Valve n’a même pas terminé de l’optimiser au maximum qu’il serait déjà remplacé par un autre, basé sur une architecture différente ? Il ne faut pas perdre de vue que le but du jeu pour le papa de Steam n’est pas de s’embourber dans la création de solutions matérielles mais bien de vendre des jeux vidéo via sa plateforme. La prochaine étape pour Valve tient probablement plus à l’ouverture de Steam OS vers plus de constructeurs pour remplacer Windows sur des consoles-PC qu’à créer de nouvelles consoles lui même. La marque a déjà signalé que la ROG Ally d’Asus aurait droit à son Steam OS, d’autres constructeurs devraient suivre la même voie.

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Valve s’intéresserait aux jeux Windows sur architecture ARM ? © MiniMachines.net. 2024.

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Bon Plan : un 15.6″ Erazer i5-12450H / RTX 2050 à 384.99€

24 septembre 2024 à 10:18

Il y a quelques jours je vous parlais de la RTX 2050 comme d’une solution intermédiaire intéressante pour construire des machines familiales. Ce portable Medion Erazer CRAWLER E30e est un excellent exemple de ce que peut donner ce type de solution.

La machine n’est pas haut de gamme et ne conviendra pas à un profil spécialisé, il s’agit d’un engin à vocation familiale qui pourra remplir de nombreuses tâches sans jamais exceller au point de devenir un outil professionnel. A part bien sûr pour des usages vraiment basiques comme la bureautique par exemple.

La base est un châssis de 15.6″ tout ce qu’il y a de plus habituel. On retrouve un écran FullHD de type IPS avec de bons angles de vision, un revêtement anti reflet et un rafraichissement confortable de 144 Hz. L’engin mesure 25.9 cm de large pour 24.2 cm de profondeur et jusqu’à 2.5 cm d’épaisseur. Il pèse 2 Kg et son autonomie sera faible, comptez 2H30 dans un usage classique. L’idée n’est pas ‘avoir un portable à l’aise dans un train  ou à une terrasse de café mais d’un point à un autre, pas loin d’une prise secteur.

En échange de cela vous aurez un large clavier rétro éclairé avec un pavé numérique, un pavé tactile confortable, une ventilation à son aise et une connectique solide. On retrouve ainsi deux ports USB 3.2 Type-C, un port USB 3.2 Type-A, un USB 2.0 Type-A, un MiniDisplayPort 1.4, un HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un Ethernet Gigabit en plus du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 très classique. L’alimentation se fait via un port jack séparé.

Avec le CRAWLER E30e le niveau de performance sera suffisant pour énormément de choses : jouer en 10920 x 1080p confortablement en détails moyens à la plupart des jeux en 2D et 3D, faire du montage vidéo, retoucher des photos, faire de la musique, concevoir des projets en 3D, programmer, lire des vidéos en FullHD interne ou en UltraHD externe. Bref faire tout ce que l’on demande à un PC portable « familial » qui pourra passer d’un utilisateur à l’autre.

Reste quelques points a prendre en compte. La mémoire vive est ici limitée à 8 Go de DDR4-3200 sur un seul slot SODIMM. L’utilisateur gagnera grandement a doubler ce montant en achetant une seconde barrette de mémoire de 8 Go (à partir de 14.99€) et à la glisser dans l’engin pour profiter de 16 Go de mémoire en double canal puisque la machine offre cette possibilité. Autre détail, les 512 Go de stockage NVMe rapide intégrés sont suffisant pour plein d’usages mais rien n’est installé par défaut dessus. Ajouter une licence de Windows 10 (à partir de 29.90€) qu’on fera évoluer gratuitement vers Windows 11 ou un système Linux n’est pas sorcier et reste nécessaire pour profiter de la machine. Hormis ces deux éléments, tout l’engin est suffisamment solide pour tout type d’usages.

Bref, un portable tout à fait convaincant dans un usage simple pour un prix au raz des pâquerettes. A 399.99€ de base pour les « French Days » ce CRAWLER E30e passe à 384.99€ avec le code 15DES129 ajouté au panier.

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Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant

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Bon Plan : un 15.6″ Erazer i5-12450H / RTX 2050 à 384.99€ © MiniMachines.net. 2024.

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Le marché s’émeut des prix des puces AMD Strix Point

23 septembre 2024 à 15:34

C’est Beelink qui tire d’abord la sonnette d’alarme, bientôt rejoint par GPD et, en sourdine, par beaucoup d’autres. Les AMD Strix Point sont chers, très chers, trop chers même pour certains constructeurs.

La gamme Strix Point est en passe de poser un problème aux fabricants de MiniPC et à tout un écosystème qui évolue autour d’une galaxie de machines situées dans une couleur de prix assez sage, les MiniPC. Beelink annonce que son nouveau SER9 coutera 999$ Hors Taxes en version Ryzen AI 9 HX 370. Un prix qui positionne ce type de machine face à un petit problème.

Pour 999$ HT soit environ 1080€ TTC, on peut trouver des portables tout à fait convaincants. Pas forcément équipés de la dernière née des puces AMD, mais souvent avec un circuit graphique tout à fait correct chez AMD ou Nvidia qui rendront finalement plus de services que la solution MiniPC. Qui ne va pas se poser de questions entre le marché du MiniPC et celui du portable si le prix du second n’est pas plus élevé que le premier ? Le MiniPC a  ses avantages à n’en pas douter mais même si un ordinateur portable n’aura pas la discrétion du petit boitier, avec un meilleur circuit graphique, un écran et la possibilité d’être baladé, il en trouvera d’autres.

Si on regarde le marché actuel, entre un MiniPC Strix Point a plus de 1000€ et un portable classique en 15 à 17″ avec un processeur très correct, un circuit graphique Nvidia GeForce RTX et suffisamment de mémoire et de stockage pour le même prix, la  balance penche dangereusement pour la seconde proposition. L’autre problème rencontré par un MiniPC à plus de 1000€ vient de la « légère » concurrence classique. A 1000€, on se retrouve face à une offre Mini-ITX très  séduisante. Des boitiers moins compacts bien sûr mais plus évolutifs, offrant des possibilités très larges en matière de choix et également de belles capacités d’intégration. 

Un membre du staff de GPD indique que le passage des puces AMD Hawk Point aux puces Strix Point se traduit par un doublement de leur tarif. Ce qui pose un petit problème aux fabricants de MiniPC en général et autres concepteurs de machines plus ou moins exotiques. Je crois que le principe du MiniPC est d’apporter une solution informatique discrète et peu gourmande et capable de venir à bout de la majorité des missions demandées à un PC. Mais il ne s’agit pas de remplacer une tour spécialisée dans le jeu, la conception 3D, la vidéo ou le graphisme. Or pour ce tarif de 1000€, on commence à voir arriver des solutions autrement plus capables sur ces segments dans les offres classiques. 

Il restera toujours des avantages aux MiniPC même sur ces segments. Une intégration plus simple, une discrétion à l’usage et une consommation généralement largement plus basse. Mais face à des prix équivalents, ces arguments peuvent être largement ignorés par les clients potentiels. 

 

Les puces Strix Point sont très récentes et on sait que le marché du MiniPC n’est jamais à son aise avec le matériel placé directement sous les projecteurs. Il faut généralement attendre un peu avant de réussir à trouver des solutions moins chères1. La demande des fabricants de portables doit être lourde pour le moment et AMD doit avoir du mal à fournir assez de matériel pour la satisfaire. Ce qui ne l’incite probablement pas à pratiquer des prix accessibles. Les puces Krackan Point devraient remplir ce gap en attendant la baisse des Strix Point qui n’apparaitra vraiment que  dans une ou deux générations de processeurs.

Le problème se pose alors du côté des fabricants de MiniPC. Certains aimeraient proposer des engins haut de gamme plus chers, pour des raisons qu’on imagine assez classiques de chiffre d’affaire et de croissance. Mais ce marché particulier doit rester confiné dans des tarifs mesurés. Détail que certains constructeurs ont tendance à oublier notamment pour surfer sur la vague marketing des autres marques et d’AMD lui-même. Le ramdam autour de l’IA et des fonctionnalités de ces puces peut en effet provoquer un écho pour des constructeurs comme Beelink et autres. Reste qu’en augmentant leurs prix pour tenter de venir concurrencer les PC classiques et les portables, notamment en ajoutant des fonctions externes de type stockage ou dock graphique OCuLink, ces constructeurs vont peut être finir par se prendre les pieds dans le tapis.

La fable de la grenouille et du bœuf est particulièrement parlante ici. Tenter pour un MiniPC d’être aussi puissant et aussi cher qu’un engin classique ne tournera pas forcément à son avantage. Le risque étant que les machines soient boudées par les clients et que les étagères peinent ç se vider. 

Krackan Point : AMD vise des portables milieu de gamme

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Le marché s’émeut des prix des puces AMD Strix Point © MiniMachines.net. 2024.

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Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100

23 septembre 2024 à 11:26

Le Topton L20 est en théorie un engin très intéressant pour qui cherche une solution mobile peu chère. Sa taille est correcte, son poids se situe sous le kilo, sa batterie est un peu faiblarde, son équipement un peu daté et son processeur est bon mais, et c’est un gros mais, son design est absolument affreux. 

Qui, mais qui peut encore avoir envie de glisser un pavé tactile rond sur un portable en 2024 ? Cela n’a aucun sens et le Topton L20 se retrouve ici affublé d’une de ces hérésies qui ne m’a jamais séduit même sur les ultraportables les plus haut de gamme du marché japonais. Mais, pour le principe, faisons mine de ne rien voir. Comme si cette monstruosité était absente du profil proposé.

Donc, le Topton L20 360° Yoga NoScope, est un engin hybride. Une charnière souple permet de positionner son écran IPS de 11 pouces en 1920 x 1200 pixels tactile au dos de son clavier pour une utilisation en format tablette. Compatible avec un stylet actif proposé en option, l’ultraportable se combine avec un processeur Intel N100 qu’on aimerait voir plus souvent employé dans des machines ultraportables.

Avec 6 Watts de TDP, le N100 est une puce particulièrement adaptée à cette famille de minimachines. Conçu pour elles, ce processeur a largement été boudé par les constructeurs qui l’ont largement repris pour les MiniPC où elle a fait ses preuves. Le N100 est capable de tout faire correctement. Ce n’est pas un monstre de puissance et il ne sera pas adapté à des usages professionnels ou trop lourds mais pour le quotidien d’un engin ultraportable, c’est une excellente puce. 

Ici déployé avec de la DDR4-3200 sur un seul slot monocanal capable d’évoluer de 8 Go vers 16 ou 32 Go de mémoire vive. Combiné avec un SSD M.2 2242 non détaillé – et donc probablement en SATA 3.0 – accessible via une trappe et proposé dans des capacités de 256 Go à 2 To.

Le reste de la machine est assez classique avec une connectique plutôt basique comprenant deux USB 3.0 Type-A, un MiniHDMI, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un jack d’alimentation. Le module sans fil est également daté avec une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 4.0. Une webcam 2 Mégapixels est intégrée ainsi que des enceintes stéréo.

Pour le reste on retrouve un clavier QWERTY retrocélairé qui occupe bien l’espace disponible avec une solution chiclet classique et, en dessous, cet immonde pavé tactile ovale qui n’optimise absolument pas l’espace disponible et baisse l’ergonomie d’usage de l’engin. Avec 940 grammes sur la balance, l’engin embarque une batterie 3200 mAh 7.7 volts mais n’indique pas d’autonomie. Il mesure 2 cm d’épaisseur et son châssis semble réalisé en aluminium annonce 25.7 cm de large pour 17.6 cm de profondeur.

Dans sa configuration de base, cet engin est vendu sur AliExpress à 267.69€ en version 8/256 Go. Ne l’achetez pas, c’est un conseil. Franchement, je vous présente ce modèle parce que Alexandre me contacte en me demandant ce que j’en pense… Et j’en pense que ce n’est pas une bonne idée. Loin de là.

Si je vous en parle, c’est pour vous montrer qu’il y aurait largement les moyens de construire des ultraportables sous Intel N100 et autres Alder Lake N d’Intel, à peu de frais et très capables si plus de fabricants voulaient s’en donner la peine. Ici, Topton embarque la puce N100 dans un châssis assez connu et le propose à un tarif au raz des pâquerettes. Ce n’est à mon avis pas un bon investissement parce que ce genre machine ne dure pas, leurs finitions sont pas terribles et beaucoup de postes font appel à des composants de troisième zone : tactile, pavé tactile, clavier, Wi-Fi, connectique et autres. Cela joue quelques fois à des broutilles d’un point de vue financier mais cela permet à ce type de marque de faire de l’argent rapide à partir du moment où elles n’ont pas à assumer pleinement leur SAV. Je n’en dis pas plus, vous avez compris la méthode.

Ce que j’aimerais vraiment c’est qu’une marque plus sérieuse se penche sur le berceau du N100 et l’intègre dans un portable 10/11 pouces plus sérieux, améliore l’équipement et nous propose le tout à 449/499€ chez nous. C’est plus cher, mais cela offre de quoi assumer une marge conséquente et faire du produit un engin autonome, mobile et efficace. Encore une fois, les clients potentiels de ce type de machine ont déjà un PC portable et un PC fixe. Si ils cherchent une solution ultracompacte c’est pour, comme son nom l’indique, sa compacité. Et, non, ils n’achèteront pas pour cela un ultraportable a 1500€ qui ferait doublon avec leur matériel existant. Regardez un poil en arrière et souvenez vous du succès des Netbooks et des machines hybrides comme le Transformer Book T100. La recette est la même.

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Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2024.

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Kodlix : des Intel Alder Lake dans une nouvelle gamme de MiniPC

23 septembre 2024 à 10:32

Disponible en trois parfums Intel, le Minisforum Kodlix GD90 est également proposé en GD50 et GD70 suivant les puces embarquées. Du Core i5-12450H en passant par le Core i7-12650H et pour finir le plus performant en Core i9-12900H. Toutes trois sont intégrées dans le même boitier.

Les Kodlix proposent une bonne synthèse materielle de ce que l’on peut intégrer dans un boitier compact. On retrouve donc un processeur Alder Lake puissant, tel que ceux que l’on trouvait dans les portables Intel les plus rapides en 2022. Le Core i9-12900HK propose par exemple ici 14 cœurs décomposés en 6 cœurs P et 8 cœurs E associés à 24 Mo de mémoire cache et un circuit graphique Intel Iris Xe avec 96 EU cadencé à 1.45 GHZ.

Sur cette base, on retrouve deux slots de mémoire vive SODIMM DDR4 peuplés en 32 Go. Le stockage est un SSD de M.2 2280 PCIe 4.0 x4 en 512 Go. Un emplacement 2.5″ SATA 3.0 est également disponible. On pourra donc faire évoluer l’engin assez facilement en stockage et accéder à tous ses composants.

Cet ensemble est très complet, plutôt cohérent avec un large éventail d’usages possibles. Mis à part des tâches exigeant un temps réel rapide comme le jeu vidéo très récent et très lourde en haute définition, tout devrait être parfaitement géré par le materiel embarqué. Avec 32 Go de mémoire vive par exemple, la minimachine sera très réactive et capable d’un multitâche complexe. La ventilation active se fait autour d’un système d’ailettes associé à un caloduc qui transportera la chaleur du processeur.

A 449€ dans cette configuration Core i9, le Kodlix GD90 se pose comme un engin assez compétent et évolutif, sa connectique offrant en prime de belles possibilités. On retrouve le classique Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2, un HDMI 2.0, un DisplayPort, un port USB3.2 Type-C avec DisplayPort et PowerDelivery, une paire de port USB 3.2 Type-A, deux USB 2.0 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit et un jack audio combo 3.5 mm. Le MiniPC pourra donc s’adresser à trois écrans différents, piloter un réseau filaire et Wi-Fi rapidement et s’arrimer facilement à un support grâce à un port antivol type Kensington Lock.

Trois modèles de puces Intel sont donc intégrées dans cette gamme.

Kodlix GD50 : Intel Core i5-12450H (8 cœurs/12 threads, 12M de cache, jusqu’à 4,40 GHz) – Intel 12e Gen UHD Graphics (1,20 GHz)
Kodlix GD70 : Intel Core i7-12650H (10 cœurs/16 threads, 24M Cache, jusqu’à 4,70 GHz) -Intel 12e Gen UHD Graphics (1,40 GHz)
Kodlix GD90 : Intel Core i9-12900HK (14 cœurs/20 threads, 24M de cache, jusqu’à 5,0 GHz) – Intel Iris Xe (1,45 GHz)

Minisforum propose toute une gamme de modèles avec les trois puces.
Ainsi le modèle Core i9 Kodlix GD90 est vendu à 449.99€ en version 32/512 Go chez Amazon.
Le modèle 32 Go/1 To toujours en Core i9 est à 471€.

Le Kodlix GD70 en Core i7-12650H est à quand à lui 449€ mais en version 32 Go/1To.
Ou à 425€ en version 32/512 Go.

Le Kodlix GD50 sous Core i5-12450H débute à 325€ en 16/512 Go
Il monte à 355€ en 32/512 Go.

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Lenovo Legion S5, un 16″ Ryzen 7 16/512Go RTX 4070 à 1200€

20 septembre 2024 à 15:32

Si vous êtes à la recherche d’un portable capable de tout faire, du jeu au montage vidéo, de la compatibilité à la retouche photo pour un budget maitrisé, le Legion S5 16ARP9 de Lenovo est peut être une bonne solution.

Le Legion S5 16ARP9 est un portable 16″ assez envahissant, il pèse 2.2 Kilos et mesure 35.97 cm de large pour 26.05 cm de profondeur. Son épaisseur varie de 1.99 cm au point le plus fin et jusqu’à 2.9 cm à son point le plus haut. Ce n’est pas vraiment la machine à balloter avec soi toute la journée mais plutôt un engin que l’on déplacera d’un poste à un autre. En échange de ce poids et de cet encombrement, il propose un équipement performant.

La dalle embarquée est une 16 pouces en 2560 x 1600 pixels, un affichage confortable en IPS. C’est un espace suffisant pour de nombreux usages et pour en avoir testé longuement une il n’y a pas longtemps j’ai vraiment apprécié la hauteur déployée en usages créatifs : pour de la retouche d’image mais également pour de la MAO sous Ableton Live et pour du montage vidéo sous DaVinci Resolve. Le passage de mes 1200 pixels à 1600 pixels de haut est très appréciable pour ces usages spécifiques. A noter une luminosité limitée de 350 nits qui nécessitera d’utiliser sa machine en intérieur car elle ne pourra pas en cas de luminosité ambiante trop forte comme celle d’un extérieur ensoleillé. Cela correspond bien cela dit au profil 16″ proposé.

Ici, on appréciera une dalle à la colorimétrie 100% sRGB mais aussi le rafraichissement très élevé de l’engin avec 165 Hz qui seront à la fois reposants au quotidien mais également adaptés à un usage de jeu. L’engin est tout à fait apte à faire tourner tout le catalogue de jeux récents disponibles sur le marché dans de bonnes conditions. La combinaison AMD Ryzen 7 7435HS et le circuit graphique GeForce RTX 4070 140W avec 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6 sont performants et efficaces.

Attention cependant, le processeur AMD employé ici n’embarque pas de chipset graphique, ce qui n’est pas un souci puisque le circuit Nvidia est présent. Cependant, cette absence aura un impact sur l’autonomie de l’engin qui ne sera jamais merveilleuse. Ce type de portable 16″ n’et pas vraiment fait pour survivre longtemps loin d’une prise mais c’est un élément à prendre en compte.

La mémoire vive est également questionnable avec une seule barrette de mémoire vive en 16 Go de DDR5-4800 sur deux slots disponibles. Il faudra penser à basculer la mémoire sur deux canaux et donc d’ajouter 16 Go supplémentaires pour trouver tout le potentiel de cette machine. Ajouter 16 Go de DDR5-4800 vous coutera entre 50 et 60€ et augmentera les performances de la machine en jeu comme en usage créatif suivant.

Le stockage est également soumis à un choix technique du constructeur qui indique avoir employé un SSD NVMe PCIE 4.0 x4 au format 2242. La fiche technique montre pourtant que l’on peut glisser jusqu’à deux SSD M.2 2280 dans l’engin. Le choix de ce format plus compact doit plus être en lien avec un achat global de la marque pour l’ensemble de ses machines. Quoi qu’il en soit, on pourra donc mettre à jour facilement ce poste.

Point intéressant au sujet de ce Legion S5 16ARP9, il n’est pas encombré du décorum classique des machines de jeu. La coque reste sobre et sans LEDs tapageuses ni plastiques aux angles accentués. C’est autant une machine de jeu qu’un engin créatif ou la machine de la famille Toutlemonde.

Pour le reste, on retrouve un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une connectique complète : un USB 3.2 Type-C avec PowerDelivery 140 Watts et sortie vidéo DisplayPort,  deux USB 3.2 Type-A dont un pour la charge de périphériques PC éteint. Une sortie HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm, un Ethernet Gigabit un lecteur de cartes SDXC et une prise d’alimentation. L’ensemble est réparti sur les côtés et vers l’arrière du Legion S5. L’autonomie est basse avec une batterie 80W qui offre entre 2 et 3 heures suivant les usages ainsi qu’une recharge rapide. 10 Minutes de connexion secteur regonflera la  batterie à 30%. Une demie heure passera l’ensemble à 50% de sa charge totale. 

Le clavier est confortable avec un pavé tactile et un rétro éclairage blanc. Il propose les touches arrondies accufeel de la marque et un profond pavé tactile bien intégré. Une webcam est présente et un petit bouton pour la déconnecter est présent sur le côté du châssis afin de préserver votre confidentialité. Des enceintes audio stéréo Nahimic Audio 2 x 2watts suffiront à un usage de base;

Le portable est vendu sans système, il faudra donc lui en acheter un. Soit un classique Windows 10 pour une vingtaine d’euros (sachant que le 10 peut devenir 11 en quelques clics de mise à jour) soit un système Linux gratuit. 

Au final, c’est une machine plutôt bien construite et homogène, pas spécialement trop marquée gaming. Un engin qui conviendra à un usage sédentaire familial au quotidien aussi bien pour jouer, créer, programmer ou travailler. Reste à bien prendre conscience de l’obligation d’installer un système mais également du confort apporté par l’ajout d’une seconde barrette de mémoire vive.

A découvrir chez Cdisount

 

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Lenovo Legion S5, un 16″ Ryzen 7 16/512Go RTX 4070 à 1200€ © MiniMachines.net. 2024.

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Le GPD Duo double écran annonce son financement participatif

20 septembre 2024 à 12:09

Annoncé en juin dernier, le GPD Duo a maintenant une date de financement. La marque passera par Indiegogo et demandera un tarif de base de 1270$ pour son premier prix.

On connait désormais le détail des configurations avec l’emploi de puces AMD issues de deux gammes différentes. Le Ryzen 7 8840U pour l’entrée de gamme et le Ryzen AI 9 HX 370 pour le haut de gamme. La marque n’avait pas précisé de version 8840U à l’annonce de ce modèle.

La mémoire vive débutera à partir de 16 Go de LPDDR5x-6400 pour la version 8840U uniquement puis en 32 et 64 Go également soudés pour le modèle HX 370. Le stockage évoluera de la même manière avec 512 Go de base puis des modules en 1 et 2 To, tous en NVMe PCIe 4.0 x4 et tous avec un second slot du même type disponible pour une éventuelle évolution du stockage. 

Le reste de la configuration est commun avec un engin de 29.7 cm de large pour 21 cm de profondeur – le vrai format d’une feuille A4 donc – pour 24 mm d’épaisseur. Le poids grimpe à 2.2 Kg. Cette épaisseur et ce poids sont évidemment liés au fait que la machine propose deux écrans de 13.3″ OLED e 2880 x 1800 pixels. Des dalles en 16:10 qui sont superposées l’une sur l’autre.

Le GPD Duo proposera des écrans en 60 Hz avec une luminosité de 400 nits pouvant être poussée à 500 nits au besoin et des OLED plutôt bien calibrés. On retrouve un espace de couleur à 100% de la norme Adobe RGB et DCI-P3, 133% de la norme sRGB. Les dalles seront tactiles, capacitives, avec 10 points de contact et une prise en charge des stylets actifs Microsoft Pen. Le tout  est protégé par un verre Gorilla Glass de Corning.

La connectique est très large avec, pour commencer, un port OCuLink, un USB4 proposant 100W de charge à la norme Power Delivery. un USB 3.2 Type-C également compatible 100 Watts. Deux USB 3.2 Type-A, une sortie HDMI 2.1, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le sans fil sera pris en charge par un chipset inconnu à la norme Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3. 

A noter la présence d’une entrée vidéo USB Type-C propre à l’écran secondaire qui pourra servir donc d’affichage pour le GPD mais également comme une solution pour présenter l’image d’un autre dispositif ayant une sortie DisplayPort,

De petits détails comme un lecteur d’empreintes digitales, une webcam en 2592 x 1944 pixels, un accéléromètre, des enceintes stéréo à la norme DTS:X Ultra et même un petit bouton pour ajuster la luminosité de l’affichage facilement. La batterie annoncée pour tous ces modèles est une 80W avec une charge rapide 100 watts. Aucune mention d’autonomie sérieuse n’est proposée, GPD parle de 30 heures d’autonomie en lecture vidéo sans mentionner les conditions de cette durée : nombre d’écrans employés, lecture vidéo locale ou en ligne etc. Je suppose qu’il s’agit du protocole avantageux classique des fabricants : machine déconnectée, luminosité limitée, un seul écran en action et lecture d’un film en boucle en mode économie d’énergie. La vraie question serait plutôt de combien de temps dispose l’utilisateur avec les deux écrans en fonction pendant qu’il cherche à travailler. La présence de deux dalles OLED pouvant largement impacter l’autonomie.

Venons en aux tarifs. L’entrée de gamme (Ryzen 7 8840U  16/512Go) sera proposé à 1270$ HT via Indiegogo pendant son financement. Il sera ensuite vendu au prix de 1425$ HT en magasin. Le modèle intermédiaire (Ryzen AI 9 HX 370 en 32Go/1To) à 1650$ HT sur Indiegogo et 1790$ HT en prix public. Le plus haut de gamme (Ryzen AI 9 HX 370 64Go/2To) à 1860$ HT en financement et 1971$ HT en magasin.

Le fait d’avancer votre argent, de perdre votre garantie en tant que client, d’être absolument sûr et certain que le transporteur ajoutera des frais de dédouanement à la TVA vous fera donc économiser 155$, 140$ ou 111$ Hors Taxes. Il va sans dire que l’économie réalisée ne vaut pas l’investissement au travers d’un financement de ce type sur Indiegogo. A la moindre promotion en magasin, vous serez absolument perdant d’un point de vue financier. Proposer un financement qui permet d’économiser 111$ sur 1860$ HT me parait compliqué quand on sait les effets secondaires de ce type d’achat. Si on ajoute là dessus les frais de port, le taux de change, la TVA et la prime que s’offre le transporteur pour « dédouaner » votre colis, la facture finale sera sans doute plus importante pendant le financement participatif qu’au moment où les engins seront véritablement en vente.

A vrai dire, les tarifs annoncés en magasin sont farfelus, on ne voit jamais de prix public de 1425$ ou 1971$ HT. Comme d’habitude avec GPD et très souvent avec le financement participatif en général, les prix magasin finissent par être équivalents aux prix de financement participatif au bout de quelques semaines.

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Le GPD Duo double écran annonce son financement participatif © MiniMachines.net. 2024.

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Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5

19 septembre 2024 à 15:48

Pensé pour coûter moins de 200$ à fabriquer, le Pilet est un projet en voie de commercialisation mais que vous pourrez construire vous même si vous le désirez. L’engin est basé sur une carte Raspberry Pi 5 qui alimente un écran de 7 pouces de diagonale.

Le module de base peut se considérer comme une tablette tactile avec une connectique de MiniPC. Son interface est minimaliste puisqu’au delà du tactile, il faudra lui adjoindre des équipements secondaires comme un clavier ou une souris pour lui donner un peu de confort.

Mais toute l’idée du Pilet est justement de pouvoir ajouter divers équipements secondaires, modulaires, pour adapter son usage. Le module de base fournit le cerveau et la mémoire de la machine. Un Raspberry Pi5 de son choix est intégré. Il est associé à une double batterie de 8000 mAh qui proposera jusqu’à 7 heures d’autonomie à l’ensemble. La connectique de la carte Pi se retrouvera disséminée autour de l’écran. Un bouton programmable permettra de lancer diverses actions et une accroche VESA autorisera la suspension du Pilet facilement. Le tout sera refroidi activement avec une ventilation interne. Un haut parleur est également présent sur la facade.

On imagine assez facilement un montage domotique avec ce type d’interface accrochée à un meuble ou un mur. Un engin qui se réveillera avec une pression sur son bouton, par exemple, et qu’on pilotera ensuite avec l’écran tactile. Mais l’idée va plus loin avec des modules.

A la base du Pilet, une interface permet d’enclencher divers accessoires avec, pour commencer, un clavier. Il s’agit d’une solution Bluetooth commerciale Rii K06 adaptée dans un format adapté au Pilet à la fois en largeur et en épaisseur pour constituer un appareil uni. Le clavier propose un jeu de touches classiques associé à un petit pavé tactile. Mais il embarque également une molette de défilement et un petit trackball. Des ajouts qui seront pratiques en cas d’utilisation du Pilet avec des gants, par exemple. Les deux éléments sont accrochés ensemble par un dispositif qui vient retenir l’accessoire. On le libérera en appuyant sur le bouton orange en bas, au centre de la machine.

Plus récemment le Pilet a accueilli un second module, lié au jeu. Une sorte de manette arcade avec boutons, joysticks et divers contrôleurs destiné à jouer avec l’engin. Je ne suis pas très sur de l’ergonomie proposée mais l’esthétique de l’ensemble est très réussie.

Au delà de ces premiers prototypes, on appréciera l’idée et la qualité de la construction. Ce genre de dispositif, qu’il soit mis en vente ou auto construit permet d’imaginer autant de dispositifs que de besoins. Pourquoi pas imaginer un volant de machine outil pour pouvoir faire des réglages sur une CNC. Une palette graphique, un contrôleur audio ou une console de mixage audio ou vidéo. 

Evidemment, les extensions peuvent également avoir d’autres objectifs comme rajouter des possibilités de communication en Ethernet, en Wi-Fi ou en 4G. Etendre les possibilités de stockage du Pilet avec l’ajout de SSD NVMe. Ou étendre la batterie, 

Pour plus d’informations, rendez vous sur le site Soulcircuit.com qui détaille la machine.

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Pilet : un cyberdeck modulaire avec un écran 7″ et un RPi5 © MiniMachines.net. 2024.

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MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€

19 septembre 2024 à 15:04

Mise à jour du 13/07/2024 : Le MiniPC AMR5 tout équipé est disponible à 279.99€ voir en fin de billet.

Billet original du 23/04/2024 : Comme pour les autres modèles, ce MiniPC AMR5 est fabriqué par une usine au nom à rallonge qui doit se situer au cœur de Shenzhen. Le petit boitier reprend le même design que le T-Bao R5 ou le Chatreey AMR5. La principale différence avec les précédents modèles vient de la puce embarquée. Le Ryzen 5 5600U est remplacé par un Ryzen 7 5700U.

Sur le papier, ce AMR5 serait donc plus performant. On se dit qu’un Ryzen 7 5700U est plus rapide qu’un Ryzen 5 5600U évidemment. Mais c’est en réalité un peu plus compliqué que cela. AMD n’a pas facilité la tâche de ses clients en mélangeant plusieurs générations d’architectures dans ses appellations. Ainsi le Ryzen 5 5600U est une puce Zen3 « Cezanne » plus récente que le 5700U qui est un Zen2 « Lucienne » plus ancien. Et cela fait de petites nuances même si le nombre de cœurs et de Threads tout comme le cache embarqué est à l’avantage du Ryzen 7 5700U.

  COEURS / THREADS FRÉQUENCES CACHE TDP GFX
Ryzen 5 5600U (ZEN3) 6 / 12 2.3 / 4.2 GHz 12 Mo 15 W VEGA 7 @ 1.8 GHz
Ryzen 7 5700U (ZEN2) 8 / 16 1.8 / 4.3 GHz 19 Mo 15 W VEGA 8 @ 1.9 GHz

En pratique, les deux puces jouent au coude à coude dans la plupart des cas même si le Ryzen 7 5700U est largement devant quand les utilisations logicielles sont multicoeurs. Dès que les usages prennent en charge plusieurs cœurs, les 8 cœurs et 16 threads du 5700U s’avèrent, fort logiquement, plus efficaces. Sur la partie graphique, c’est logiquement le VEGA 8 du nouveau venu le plus rapide. Le changement de Zen2 vers Zen3 n’a pas non plus été foudroyant en terme d’évolution et en mono cœur c’est bien le Ryzen 5 5600U qui est devant. A chaque fois cela se joue tout de même dans un mouchoir de poche.

Bref, le AMR5 propose ici un excellent processeur pour cette limite de 15 petits Watts de TDP. Avec un équipement secondaire de très bon niveau. On retrouve 16 Go de mémoire vive DDR4 installée en double canal et facilement accessible via le capot de côté de l’engin qui est attaché magnétiquement. On pourra éventuellement augmenter la mémoire vive en 2 x 32 Go pour un maximum de 64 Go de DDR4. Un stockage de 512 Go en M.2 2280 NVMe PCIe x4 de base est présent. On pourra également le faire évoluer facilement grâce à un second emplacement M.2 2280 NVMe juste à côté. Les deux ports M.2 sont également compatibles SATA. Aucune baie 2.5″ n’est présente.

La connectique est la même que d’habitude sur ce châssis. Sur la partie avant, on retrouve un Jack audio combo 3.5 mm, deux ports USB 3.0 Type-A et un port USB 3.0 Type-C qui délivre à la fois un signal vidéo DisplayPort et des données. Sur la tranche arrière, le Ouvis AMR5 déploie deux ports USB 3.0 Type-A, une sortie vidéo DisplayPort et une HDMI 2.0. Enfin, en plus du module Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 embarqué on retrouve un port Ethernet Gigabit. Le MiniPC pourra piloter trois affichages simultanés même si la présence du port USB Type-C en face avant ne sera pas des plus pratiques.

Attention, il n’est fait ici aucune mention des fonctions de boot PXE, de la programmation du démarrage via l’horloge interne de la machine ou de la reprise en cas de coupure de courant. Il est fort probable que cet engin en ait hérité au même titre que ses autres clones mais je tiens à le préciser. On retrouve par contre la molette supérieure qui permet de basculer le processeur entre trois modes d’usages : un mode silencieux qui bride le TDP du processeur et évite la ventilation qui sera parfait pour des tâches simples comme la bureautique. Un mode « mixte » qui autorisera tout type d’usages. Et un mode performances qui laissera le Ryzen 7 aller au maximum de ses capacités mais qui entrainera fort logiquement une augmentation de la vitesse de son ventilateur. Livré sous Windows 11, cet engin semble également parfaitement compatible Linux.

Pour quels usages ce MiniPC ? Comme les autres modèles qui emploient ce châssis, c’est une machine assez efficace pour de nombreux emplois. Le fait qu’il soit compact et se positionne debout peut avoir de l’intérêt pour des bureaux déjà encombrés. L’engin mesure 15.61 cm de haut pour 13.92 cm et 7.18 cm de large au maximum. Il promet assez de muscles pour jouer très correctement en 720p à des jeux pas trop gourmands. Prendra en charge tous les travaux courants de bureautique, de surf et de retouches graphiques. On pourra même lui demander de faire des montages vidéos en 1080P. L’engin ne bénéficiera pas d’accélérations en temps réels de tous les filtres et effets mais j’ai pu tester cette puce sous DaVinci Resolve pour du montage simple en FullHD et j’ai été agréablement surpris par sa réactivité.

Que conclure ? Si vous êtes à la recherche d’un MiniPC assez souple dans ses usages, cette gamme est intéressante. Qu’il s’agisse de ce AMR5 ou un de ses nombreux clones sur le marché. Le MiniPC est proposé à 339€ sur Geekbuying depuis l’entrepôt Allemand de la marque en version 16/512 Go mais bénéficie du code promo NNNFR019 qui le fait tomber à 279.99€ une fois appliqué dans le panier.

A découvrir chez Geekbuying

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MiniPC AMR5 : le Ryzen 7 5700U 16/512Go à 279.99€ © MiniMachines.net. 2024.

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MSI Cubi NUC 13MQ, un MiniPC pensé pour les pros

19 septembre 2024 à 13:16

Le MSI Cubi NUC 13MQ est une reprise du modèle précédent annoncé en juillet avec les dernières itérations des puces Raptor Lake d’Intel. En lieu et places des puces Core 100U, 120U et 150U, ce nouveau venu fait appel aux Core i5-1345U et 1665U. Un choix délibéré pour s’adresser aux professionnels à la recherche d’une compatibilité vPro.

L’engin ne change pas énormément dans la forme. Même châssis, même dimensions de 13.6 x 13.3 cm sur 5 cm d’épaisseur et connectique identique avec, en particulier, un double Ethernet 2.5 Gigabit Intel i226, deux sorties HDMI et deux Thunderbolt 4. On retrouve exactement le même circuit sans fil Intel AX211 pour du Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une évolutivité mémoire et stockage qui ne change pas. Deux slots SODIMM de DDR5-5200 associé à un M.2 2280 et un M.2 2242 pour des SSD NVMe PCIe accompagnés d’un emplacement 2.5 pouces.

Rien de bien neuf donc si ce n’est le retour à la « vieille » architecture Raptor Lake d’Intel pour que les PC puissent bénéficier des fonctions vPro nécessaires à l’activation de certaines fonctions de sécurité. Il s’agit plus que probablement d’une demande de clients de MSI qui ont jugé le format des Cubi NUC intéressants mais qui ont absolument besoin de ces fonctions pour les intégrer à leur flotte.

On note tout de même les gros efforts d’intégration de la marque pour ce type d’usage. Support VESA, proposition d’un bouton déporté pour améliorer l’ergonomie générale du poste et ne plus avoir à se pencher derrière sa machine pour l’allumer.

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

Source : MSI

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MSI Cubi NUC 13MQ, un MiniPC pensé pour les pros © MiniMachines.net. 2024.

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BMAX B5A Pro : un MiniPC Ryzen7 5825U très classique à 350€

19 septembre 2024 à 11:52

En mai 2023 sortait le B5 Pro chez BMAX, une minimachine assez sobre sous Core i5-8260U. En septembre 2024, c’est presque sous le même nom qu’apparait un MiniPC sous Ryzen 7 5625U. Le BMAX B5A Pro est tout aussi classique, qui compte sur cette puce peu gourmande pour construire un engin sobre et discret.

Le BMAX B5A Pro embarque donc une solution 6 cœurs et 12 Thread sur une architecture Zen 3 dont la fréquence débute à 2.3 GHz et peut grimper à 4.5 GHz. Le circuit graphique est un RX Vega 7. Il s’agit d’une puce surtout employée dans des ultraportables en 2022 et qui est apparue que sur de rares MiniPC chez Minisforum et T-Bao en 2023. C’est un étrange choix de la part de BMAX de revenir sur ce type de processeur puisque de nombreux autres sont disponibles. Mais cela s’explique sans doute par son TDP très bas de 15 watts seulement. Une consommation légère qui va permettre au MiniPC de fonctionner en silence avec une ventilation limitée au minimum. Cela peut être également l’opportunité de disponibilité d’un lot de puces débarqué sur le marché et sur lequel la marque a sauté pour lancer ce produit.

La machine permet de faire circuler de l’air du haut du ventilateur vers des ailettes situées vers l’arrière. Un double caloduc conduit la chaleur du processeur et de larges ouvertures sur le côté permettent de laisser le reste de l’équipement à une température stable. Associé au processeur, on retrouvera 16 Go de mémoire vive DDR4 sur deux slots SODIMM en double canal. On pourra faire évoluer ce poste vers 64 Go. Le stockage de base est constitué d’un module M.2 2280 NVMe PCIe mais un emplacement 2.5″ SATA 3 est également disponible. La partie sans fil est un classique Wi-Fi6 et Bluetooth 5.0.

La connectique du BMAX B5A Pro n’a rien de particulier, on retrouve en façade deux USB 3.2 Type-A, un USB Type-C avec données et DisplayPort, un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. A l’arrière un Ethernet Gigabit, deux USB 2.0 Type-A, une sortie HDMI 2.1 et un DisplayPort. Le tout entre dans un châssis de 12.5 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et 4.4 cm d’épaisseur.

Au final, je suis assez partagé sur cette minimachine. J’attends d’avoir des retours sur sa ventilation et son éventuelle discrétion. Si le MiniPC fonctionne sans faire de bruit, cela peut être une bonne solution pour travailler sur des tâches quotidiennes. Mais à 350€ en version 16/512 Go chez Geekbuying, il se bat contre beaucoup d’autres modèles  actuellement sur le marché. Je pense à des solutions comme le MiniPC AMR5 par exemple au même prix qui sera devant en terme de calcul sur la grande majorité des usages pour une consomamtion équivalente. 

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Un microscopique Apple IIe presque totalement fonctionnel

19 septembre 2024 à 10:51

L’Apple IIe garde des aficionados parce que cette machine a été une vraie évolution dans le marché des machines personnelles au début des années 80. Beaucoup ont fait leurs armes sur cet engin et parmi eux, des pionniers de l’informatique moderne. 

Son format iconique avec ses deux gros lecteurs de disquette et son écran posé par dessus le rendent facilement reconnaissable. Assez pour n’avoir aucun doute lorsqu’on le croise. Même en format ridiculement petit. C’est sans doute pour cela et parce que son gabarit lui permet d’embarquer des composants dans une version jouet imprimé en 3D, qu’il a été retenu.

A l’intérieur de cette copie minuscule, un ESP8266 d’Espressif. Une solution assez ancienne depuis largement remplacée par les ESP32 mais suffisante pour faire tourner un émulateur d’Apple IIe et donc de rendre la machine viable. Bien entendu, le microscopique clavier n’est pas fonctionnel et les lecteurs de disquettes sont une partie du décor.

Mais le résultat est assez impressionnant, surtout avec cet écran détourné d’une Apple Watch pour venir s’insérer dans la coque. Une carte sur mesures a été fabriquée pour gérer la sortie vidéo, de l’SB et un lecteur de cartes MicroSD qui est alors considéré comme un lecteur de disquettes par le système. L’idée est assez amusante et le concept peut être décliné avec de nombreuses autres machines et du matériel plus commun. Les Raspberry Pico ou ESP32 sont peut être plus  accessibles et on trouve en ligne de nombreux fichiers à imprimer en 3D de vieilles machines.

Sources : Tom’s Hardware, Adventures in Retro Computing et RetroTV1 Tech

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Un microscopique Apple IIe presque totalement fonctionnel © MiniMachines.net. 2024.

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