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Aujourd’hui — 27 février 2025Flux principal

Amazon présente (enfin) Alexa+, son IA aux multiples partenaires

27 février 2025 à 10:21
Aie confiance. Crois-en moi. Fais un somme sans méfiance.
Amazon présente (enfin) Alexa+, son IA aux multiples partenaires

La nouvelle version d’Alexa, on en entend parler depuis des mois, depuis septembre 2023 en fait. En mai, des rumeurs faisaient état d’une version « Plus » avec un abonnement payant, puis de nouveau en juillet avec un lancement imminent, selon certains. C’est finalement hier soir que le géant du Net a présenté son IA générative Alexa+, dont la disponibilité va encore prendre des mois.

Alexa+ est « plus », avec de nombreux partenaires

Amazon la présente comme « plus intelligente, plus conversationnelle, plus performante ». Côté fonctionnalités, la société tire tous azimuts : « Elle vous divertit, vous aide à apprendre, vous permet de rester organisé, résume des sujets complexes et peut discuter de pratiquement tout. Alexa+ peut gérer et protéger votre maison, effectuer des réservations, vous aider à suivre, découvrir et apprécier de nouveaux artistes. Alexa+ peut également vous aider à rechercher, trouver ou acheter presque n’importe quel article en ligne, ainsi que vous faire des suggestions utiles en fonction de vos intérêts ».

On retrouve une longue liste de partenaires : Philips Hue, Roborock, OpenTable, Vagaro, Spotify, Apple Musique, iHeartRadio, Grubhub, Uber Eats, Ticketmaster, Pandora, Netflix, Disney+, Hulu, Max… Et c’est sans compter sur les marques maison comme Amazon Music, Whole Foods Market, Amazon Fresh, Ring, etc.

Alexa+ peut aussi coordonner plusieurs services en même temps : « Par exemple, faire une réservation pour un dîner via OpenTable, puis commander un Uber pour aller au restaurant et envoyer le programme par SMS à un contact », détaille TechCrunch.

Autre exemple donné par Panos Panay (responsable de la branche appareils et services d’Amazon) : « Vous voulez vérifier si les poubelles sont bien sorties ? [Alexa+] trouvera le bon clip Ring en quelques secondes ». Les développeurs pourront exploiter cette fonctionnalité via le SDK Alexa AI Multi-Agent, qui sera bientôt lancé en avant-première. Un billet de blog dédié aux nouveaux SDK d’Alexa+ a été mis en ligne.

L’entreprise donne quelques détails dans cet autre billet de blog, précisant s’être associé à plusieurs médias pour les informations : Associated Press, Reuters, Washington Post, Time, Forbes, Business Insider, Politico, USA Today, Condé Nast, Hearst et Vox.

Alexa+ est « agnostique »

De manière générale, Amazon présente les conversations avec Alexa+ comme plus naturelles, probablement dans la lignée de ce que l’on retrouve avec d’autres IA du genre, ChatGPT en tête. L’IA se base d’ailleurs sur de grands modèles de langage (sans plus de précision), mais surtout Alexa+ « est capable d’orchestrer des dizaines de milliers de services et d’appareils – ce qui, à notre connaissance, n’a jamais été fait à cette échelle », affirme l’entreprise.

Durant sa présentation, Alexa+ était présenté comme un système « agnostique », qui utilise toujours le « meilleur » modèle d’IA pour une tâche donnée. Nous savons simplement que les modèles Nova d’Amazon sont de la partie, ainsi que Claude d’Anthropic, qui s’est même fendu d’un tweet pour l’occasion. Suno est aussi présente pour générer de la musique.

Alexa+ peut « accomplir des tâches en votre nom »

Plus surprenant, Alexa+ peut aussi « naviguer sur Internet de manière autonome pour accomplir des tâches en votre nom ». Un exemple est mis en avant avec la plateforme américaine Thumbtack permettant de chercher des personnes pour effectuer des travaux. Alexa+ pourra « trouver le fournisseur de services pertinent, s’authentifier, organiser la réparation et ensuite vous informer que c’est fait – il n’est pas nécessaire de superviser ou d’intervenir ».

Selon The Verge, « une grande partie de ce qu’Amazon a montré était clairement bien au-delà de ce que vous pouvez faire avec l’ancienne version d’Alexa ». Nos confrères ajoutent qu’un grand nombre des nouvelles fonctionnalités « étaient visuelles, ce qui signifie que le tableau de bord et l’interface utilisateur des appareils Echo avec écran tactile ont fait peau neuve ».

Envoyez vos données à Alexa

Alexa+ sera disponible depuis l’actuelle application sur Android et iOS (un porte-parole l’a confirmé à The Verge), avec aussi un site dédié (celui d’Alexa, remis au goût du jour). Ces trois portes d’entrées peuvent servir à partager « des documents, emails, des photos et messages […] pour qu’Alexa s’en souvienne, les résume ou les utilise ». Vous pouvez aussi envoyer vos données par email, explique Amazon.

La suite, vous la devinez certainement : Amazon promet qu’Alexa+ est « conçu dans un souci de confidentialité et de sécurité ». Une promesse qui n’engage, comme toujours, que ceux qui y croient. Pour rappel, les IA peuvent parfois faire n’importe quoi. On se souvient, par exemple, d’Alexa qui a enregistré puis envoyé par email à un contact une conversation privée. Mais également de l’envoi de 1 700 enregistrements audio à la mauvaise personne à cause d’une « erreur humaine ».

Alexa+ sera gratuit pour les membres Prime

Alexa+ va commencer son déploiement aux États-Unis au cours des prochaines semaines, avec une phase d’accès anticipé. Amazon annonce un tarif de 19,99 dollars par mois outre-Atlantique (après la période de test), mais Alexa+ sera proposé gratuitement aux membres Prime. Pour la France ou l’Europe, rien n’est précisé pour l’instant.

Viendront ensuite des vagues de mises à jour durant les prochains mois. Amazon précise que les propriétaires d’appareils Echo Show 8, 10, 15 et 21 auront la priorité durant la phase de rodage. Vous pouvez aussi vous inscrire sur liste d’attente, mais pas en France : « Alexa+ n’est pas disponible à l’emplacement associé à votre compte ».

Après les belles promesses et les effets d’annonces, il faudra voir les capacités réelles d’Alexa+ une fois réellement et massivement disponible. Également voir quels seront les partenaires d’Amazon en Europe et en France (et s’ils sont nombreux), puisque le géant du Net semble souvent miser sur l’écosystème pour Alexa+.

☕️ Le premier vol commercial d’Ariane 6 repoussé au 3 mars

27 février 2025 à 08:12

Vous l’aurez certainement remarqué, pas de lancement d’Ariane 6 hier, contrairement à ce qui avait été annoncé fin janvier. Le premier vol commercial est donc de nouveau repoussé de quelques jours, au lundi 3 mars à 17h24, « suite à des opérations additionnelles nécessaires sur le moyen au sol ». Pour rappel, il devait initialement se dérouler fin 2024.

La charge utile est le satellite militaire d’observation CSO-3, « lancé pour le compte de la Direction générale de l’armement (DGA) et du CNES au profit de l’Armée de l’air et de l’espace et du Commandement de l’espace ».

Ariane 6

Le vol inaugural d’Ariane 6 avait eu lieu le 9 juillet 2024, après des années de retard. Il va donc s’écouler près de 8 mois entre ce dernier et le premier vol commercial… sauf nouveau report évidemment.

À partir d’avant-hierFlux principal

Comment l’IA générative pourrait améliorer le triage des patients aux urgences

21 février 2025 à 10:34
Intelligence artificielle, conséquences réelles
Comment l’IA générative pourrait améliorer le triage des patients aux urgences

L’intelligence artificielle reproduit les biais humains, puisqu’elle est généralement entrainée sur des données biaisées. Mais l’IA peut aussi servir à mesurer et essayer de contrer les biais humains. Des chercheurs expliquent « comment l’IA générative pourrait aider à améliorer la prise en charge » des patients aux urgences.

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) revient sur une étude publiée dans Proceedings of Machine Learning Research (PMLR). Elle est signée par des chercheurs de l’université de Bordeaux, qui se sont basés sur des données du CHU du chef-lieu de la Nouvelle-Aquitaine.

Des biais pendant le triage aux urgences de l’hôpital

L’Inserm explique, en guise d’introduction, que « les biais cognitifs humains peuvent particulièrement impacter la prise de décision lorsque celle-ci doit être rapide, en particulier lorsqu’elle présente un enjeu vital, comme lors de la prise en charge médicale aux urgences par exemple ». L’Institut ajoute que « les nouveaux algorithmes d’IA générative peuvent être mis à profit pour identifier et comprendre les biais cognitifs humains ».

Ce dont parle l’étude du jour sont des « raccourcis cognitifs » qui arrivent lorsque des personnes doivent se former une opinion ou prendre une décision « à partir d’une information incomplète ou peu nuancée ». Les biais sont toujours un peu les mêmes dans ce genre de situation – sexe/genre, l’âge, l’ethnie… – « et conduire à sous-estimer ou à surestimer la sévérité de l’état d’une personne ».

Les chercheurs ont voulu identifier ces biais et voir comment ils pouvaient diminuer leur impact. Ils ont pour cela utilisé une intelligence artificielle générative, sur un cas précis : le triage des patients aux urgences médicales. Pour une fois, elle ne va pas reproduire les biais des humains, mais au contraire tenter de les identifier.

Un enjeu doublement critique

L’équipe de recherche était dirigée par Emmanuel Lagarde (directeur de recherche Inserm). L’enjeu du triage aux urgences peut être critique : « la sous-estimation d’une urgence qui reporterait la prise en charge peut entraîner la dégradation du pronostic d’un patient. A contrario, surestimer la gravité de l’état de la personne peut entraîner une surutilisation de ressources qui peut être particulièrement préjudiciable en cas d’affluence forte ».

La première phase de l’opération est classique : entraîner l’intelligence artificielle à trier les patients arrivant aux urgences en se basant sur leur dossier, « reproduisant ainsi les éventuels biais cognitifs du personnel infirmier en charge de ce triage ». 480 000 entrées aux urgences du CHU de Bordeaux (entre janvier 2013 et décembre 2021) ont ainsi été analysées.

Les données disponibles

Les données comprennent notamment la date et heure l’admission, le sexe du patient, le motif d’arrivée aux urgences, l’historique et les antécédents médicaux, des signes vitaux (fréquence cardiaque, fréquence respiratoire et pression artérielle, entre autres) ainsi que le score de triage associé.

On retrouve également des informations relatives au personnel soignant au triage, notamment leur sexe, le nombre d’années d’expérience et s’ils ont reçu une formation spécialisée. Un exemple est donné :

Une IA évalue les patients « comme le ferait le soignant »

Une fois la phase d’apprentissage terminé, le modèle (un LLM de « taille moyenne ») était donc capable d’évaluer la sévérité de l’état du patient, « comme le ferait le soignant ».

Les chercheurs expliquent avoir testé Mistral 7B, BioMistral 7B Labrak, Mixtral 8x7B 3 et Llama 3 8B. Selon la publication scientifique, « Mistral 7B et Llama 3 8B sont capables d’imiter le triage d’urgence humain avec une précision satisfaisante ».

L’IA refait les calculs sur des dossiers « maquillés »

La seconde phase peut alors commencer : le dossier est « maquillé » en modifiant le genre du patient. Le modèle attribuait alors un nouveau score de sévérité. La différence entre les deux scores permet d’estimer le biais cognitif dû au genre.

Le résultat ne devrait pas surprendre grand monde :

« Les résultats ont montré un biais significatif de l’IA au détriment des femmes : à dossiers cliniques identiques, la sévérité de leur état avait tendance à être sous-évaluée par rapport à celle des hommes (environ 5 % étaient classées « moins critiques » tandis que 1,81 % étaient classées comme « plus critiques »). A contrario, la sévérité de l’état des hommes avait tendance à être légèrement surévaluée (« plus critiques » pour 3,7 % contre 2,9 % « moins critiques ») ».

D’autres conclusions intéressantes émanent de cette étude : « Ce biais est plus prononcé chez les infirmières ou lorsque les patients signalent des niveaux de douleur plus élevés, mais il diminue avec l’expérience du personnel soignant ».

Les chercheurs en arrivent à la conclusion que « les grands modèles de langage peuvent aider à détecter et à anticiper les biais cognitifs humains », c’est en tout cas ce qu’affirme Emmanuel Lagarde. Et s’ils y arrivent si bien, c’est qu’ils « sont capables d’identifier et de reproduire les biais qui guident la prise de décision humaine », ajoute Ariel Guerra-Adames, doctorant et premier auteur des travaux.

Ce n’est que le début, d’autres biais à analyser

Ce n’est que la première étape de l’étude, la suivante portera sur d’autres biais comme l’âge et le groupe ethnique des patients. « À terme, le système devrait également être affiné avec l’introduction de variables non verbales (expressions faciales, ton de la voix) qui n’apparaissent pas nécessairement dans les données écrites et peuvent être pourtant critiques dans la prise de décision », précise l’Inserm.

Pour l’open source et la reproductivité de l’étude, on repassera. Les données ne sont pas partagées pour des questions de confidentialité des patients et de l’accord des chercheurs avec le CHU de Bordeaux, peut-on lire dans l’étude. « Même chose pour le code, car certains des principaux scripts contiennent également des informations sensibles ».

Ce n’est pas la première fois que l’intelligence artificielle générative trouve son utilité dans le domaine médical. Nous en parlions récemment sur Next.

☕️ SSD 4600 de Micron : PCIe 5.0 x4 (jusqu’à 14,5 Go/s) et 3D NAND G9

21 février 2025 à 08:37

Dans son communiqué, le fabricant explique que son « SSD 4600 est le premier SSD client Gen 5 de Micron ». Il est au format M.2, avec une interface x4, le débit maximum théorique est donc de 16 Go/s. Micron se rapproche de cette limite avec jusqu’à 14,5 Go/s en lecture et 12 Go/s en écriture. Les IOPS sont de 2,1 millions dans les deux cas.

Micron affirme que son « SSD 4600 offre une efficacité énergétique jusqu’à 107 % améliorée (Mo/s par watt) par rapport aux SSD de performance Gen 4 », c’est-à-dire le SSD 3500. Puisque les débits sont doublés, cela signifie qu’il n’y a très certainement quasiment aucune différence sur la consommation. Mais c’est toujours mieux présenté comme le fait Micron…

Le SSD exploite des puces TLC 3D NAND G9 (9e génération). Nous en avions déjà parlé l’été dernier, elles disposent de 276 couches, permettant ainsi d’augmenter la densité. Le contrôleur est un SM2508 (huit canaux) de chez SiliconMotion. La fiche technique est disponible par ici. Le tarif n’est pas précisé.

Ce nouveau venu est donc assez proche du Crucial T705 (Crucial est une marque de Micron, pour rappel). Il est annoncé jusqu’à 14,5 Go/s en lecture et 12,7 Go/s en écriture), avec de la 3D NAND TLC sur 232 couches de Micron. Le contrôleur est un Phison PS5026-E26.

D’autres fabricants n’ont pas attendu 2025 pour passer au PCIe 5.0, une norme finalisée en 2019. On en parlait déjà en 2021 avec le SSD CD7 de Kioxia (PCIe 5.0 x2) et le PM1743 de Samsung (PCIe 5.0 x4, jusqu’à 13 Go/s et 2,5 millions d’IOPS). Corsair aussi répond présent avec son MP700 (PCi 5.0 x4,. jusqu’à 10 Go/s et 1,5 millions d’IOPS).

Adaptateurs, switchs : QNAP multiplie les annonces autour du 10 Gb/s

20 février 2025 à 09:05
Plus vite, plus cher, mais plus vite
Adaptateurs, switchs : QNAP multiplie les annonces autour du 10 Gb/s

En l’espace de quelques jours, le fabricant de NAS a lancé plusieurs nouveaux produits. Plusieurs annonces concernent le réseau à 10 Gb/s, aussi bien en Ethernet (port RJ45) qu’en SFP+ (une cage). Le fabricant a aussi dans ses cartons un adaptateur USB4 vers SFP28 en 2x 25 Gb/s.

Switch QSW-3205-5T : cinq ports Ethernet à 10 Gb/s

Commençons par le switch QSW-3205-5T. Il s’agit d’un modèle non manageable (sans interface d’administration) avec cinq ports Ethernet à 10 Gb/s. Un switch tout ce qu’il y a de plus basique, sans surprise particulière.

Il est déjà en vente chez quelques revendeurs pour un peu moins de 300 euros tout de même. Sur Amazon, on trouve des modèles à moins de 240 euros, comme le GP-S100-0500T de GiGaPlus (nous avions testé une version 2x 2,5 Gb/s + 2x SFP+). Si vous sacrifiez un Ethernet 10 Gb/s pour un port dédié à la gestion, le MikroTik CRS304-4XG-IN vous tend les bras aux alentours de 200 euros.

QDA-UMP4A : un adaptateur pour SSD M.2 vers U.2

Il y a quelques jours, QNAP lançait son QDA-UMP4A. Il s’agit d’un adaptateur pour SSD M.2 (NVMe) vers un format U.2 (SFF-8639) de 2,5 pouces en PCIe 4.0 x4. Il permet ainsi d’installer un SSD M.2 (2230 à 2280) dans un emplacement U.2, par exemple pour les séries de NAS TS-h987XU, TS-h973AX et TS-h2490FU

Il est possible de remplacer le SSD à chaud dans l’adaptateur. « Le QDA-UMP4A inclut un tampon thermique et un dissipateur de chaleur pour empêcher la surchauffe des SSD M.2 et la réduction des performances », ajoute le constructeur.

QNAP proposait déjà un adaptateur quasiment identique – le QDA-UMP4 –, mais celui-ci prenait la forme d’un boîtier fermé de 2,5 pouces, alors que la version « A » est ouverte.

On trouve le QDA-UMP4A  aux alentours de 60/65 euros chez certains revendeurs, tandis que le QDA-UMP4 est plus cher, aux environs de 80 euros.

QNA-UC10G1T/SF : des adaptateurs USB4 vers du réseau à 10 Gb/s

Nous avons enfin les QNA-UC10G1T et QNA-UC10G1SF. Il s’agit dans les deux cas d’adaptateurs USB4 et Thunderbolt 3/4 (connecteur Type-C) vers respectivement un port 10 Gb/s Ethernet et une cage SFP+. C’est donc d’une évolution des QNA-T310G1T et QNA-T310G1SF qui étaient en Thunderbolt 3 seulement.

Le fabricant revendique des performances identiques dans les deux cas : jusqu’à 1 181 Mo/s, aussi bien en lecture qu’en écriture. Leurs prédécesseurs en Thunderbolt 3 étaient dans les mêmes eaux, à 1 070 Mo/s.

Le prix n’est pas précisé, mais un revendeur propose la version 10 GbE à 270 euros. Dans les deux cas, un câble USB4 d’un mètre est inclus.

QNAP va doubler la mise avec 2x 10 GbE et 2x SFP+

QNAP annonce l’arrivée future de deux autres versions : les QNA-UC10G2T et QNA-UC10G2SF. La différence avec les QNA-UC10G1T et QNA-UC10G1SF ? La présence d’un « 2 » dans la référence et donc deux ports Ethernet à 10 Gb/s et deux SFP+ respectivement.

L’USB4 est pour rappel capable de proposer un débit de 40 Gb/s et jusqu’à 80 Gb/s dans sa version 2.0 (qui permet aussi une asymétrie entre le download et l’upload).

QNA-UC25G2SF : un adaptateur USB4 vers… SFP28 en approche

Le fabricant prévoit aussi de proposer un QNA-UC25G2SF, un adaptateur USB4 Type-C vers… 2x 25 Gb/s en SFP28. Il y aura deux ports USB4 sur ce produit : un pour les données, un autre pour l’alimentation (Power Delivery, 27 watts minimum).

Voici l’iPhone 16e avec Apple Intelligence, dès 719 euros

19 février 2025 à 18:57
Avec un e, mais pas celui d’enhanced
Voici l’iPhone 16e avec Apple Intelligence, dès 719 euros

Le nouvel iPhone 16e est officiel, à partir de 719 euros. S’il reprend le format de l’iPhone 16 (et son écran), les différences sont nombreuses entre les deux smartphones. Le nouveau venu fait des sacrifices à plusieurs niveaux : fonctionnalités, SoC, Wi-Fi, caméra…

Comme prévu, Apple a présenté un « nouveau membre de la famille » ce jour : l’iPhone 16e. Les rumeurs parlaient aussi d’un iPhone SE de 4ᵉ génération, mais le fabricant a visiblement souhaité garder une proximité avec la série des iPhone 16 annoncés en septembre. On se demande d’ailleurs si cette déclinaison « e » ne serait pas une réponse à Google et ses variantes « a » pour les Pixel. De quoi remettre le couvert chaque année ?

Un SoC A18 castré sur la partie GPU

Comme sur le reste de la gamme, on retrouve un SoC A18 aux commandes. Il comprend 6 cœurs CPU (2x performance et x4 efficacité) et 4 cœurs GPU, soit un de moins que sur l’A18 classique. Le NPU à 16 cœurs est toujours présent, de même que les 8 Go, ouvrant la voie à Apple Intelligence. Apple annonce aussi une puce C1, « le premier modem cellulaire » 5G développé maison.

Modem C1 maison : 5G (4×4) mais Wi-Fi 6 et pas d’UWB

Cette puce souffre par contre d’une différence de taille avec les autres modems de la série 16 : elle ne prend pas en charge le DC‑HSDPA (DC pour Dual Cell ou Dual Carrier). Le Wi-Fi reste en version 6 (contre Wi-Fi 7 pour le reste de la gamme des iPhone 16). Il n’y a pas de puce Ultra Wideband (alors que c’est le cas depuis de nombreuses générations) et l’iPhone 16e ne prend pas en charge Thread, selon le comparatif Apple.

Écran OLED de 6,1 pouces, comme l’iPhone 16 et caméra « 2-en-1 »

Le smartphone dispose d’un écran OLED Super Retina XDR de 6,1 pouces (2 532 x 1 170 px). La face avant est de type « Ceramic Shield avec une formulation avancée, plus résistante que n’importe quel verre de smartphone, et le verre arrière le plus résistant jamais vu sur smartphone ». Le bouton action des iPhone 16 (et iPhone 15 Pro) est présent, mais pas celui pour la commande de l’appareil photo.

Comparé visuellement à l’iPhone 16, l’iPhone 16e se démarque par une caractéristique : il ne dispose que d’un seul capteur à l’arrière, mais Apple a la parade et parle de caméra « 2-en-1 ». On retrouve donc un capteur Fusion de 48 Mpx (26 mm, ƒ/1,6, stabilisation optique) combiné avec un « téléobjectif 2x 12 Mpx » (52 mm).

Apple affirme que grâce au « téléobjectif 2x intégré, les utilisateurs ont à leur disposition l’équivalent de deux caméras en une, et peuvent zoomer en qualité optique pour se rapprocher du sujet et cadrer facilement leur photo ». On apprécie la pirouette sur la « qualité optique » du zoom.

À l’avant, on retrouve une caméra de 12 Mpx (ƒ/1,9).

Les absents : Dynamic Island, MagSafe 30 W…

L’iPhone 16e est certifié IP68 avec une protection « jusqu’à 6 mètres de profondeur pendant 30 minutes maximum ». La connectique comprend un port USB Type-C (USB 2 jusqu’à 480 Mb/s).

Apple indique que « les fonctionnalités par satellite d’Apple permettent d’envoyer des SMS par satellite en l’absence de réseau mobile ou Wi-Fi. Ces fonctionnalités incluent Messages par satellite pour envoyer des SMS aux proches, SOS d’urgence par satellite pour contacter les secours, et l’Assistance routière par satellite pour joindre un service d’assistance routière en cas de problème de voiture ».

Si on compare les iPhone 16 et 16e, quelques fonctionnalités supplémentaires disparaissent selon Apple : les photos et vidéos spatiales, Dynamic Island (on reste sur une encoche sur l’écran), la recharge MagSafe jusqu’à 30 W (Qi jusqu’à 7,5 watts sur le 16e). Enfin, les dimensions de l’iPhone 16e (146,7 x 71,5 x 7,8 mm pour 167 grammes) sont très proches de celles de l’iPhone 16 (147,6 x 71,6 x 7,8 mm pour 170 grammes).

De 719 euros à 1 099 euros

Les précommandes débuteront ce vendredi 21 février à partir de 719 euros avec 128 Go de stockage, avec une disponibilité une semaine plus tard, le vendredi 28. iOS 18 est évidemment de la partie.

Comptez 849 euros pour 256 Go et 1 099 euros pour 512 Go. Pour rappel, l’iPhone 16 – de 6,1 pouces également – est vendu à partir de 969 euros avec 128 Go. Pour les coloris, l’iPhone 16e se contente de deux choix : blanc ou noir.

L’iPhone 16e représente quoi qu’il en soit un bond certain par rapport au dernier iPhone SE, avec des composants récents et un écran passant du 4,7″ en LCD à du 6,1″ en OLED, ainsi que la compatibilité Apple Intelligence. Les personnes qui attendaient un nouveau téléphone à moins de 500 euros ou avec une petite dalle en seront cependant pour leurs frais.

Alerte GenIA : notre extension débarque sur Firefox Android et identifie 2 000 sites

19 février 2025 à 11:55
Next, à votre service !
Alerte GenIA : notre extension débarque sur Firefox Android et identifie 2 000 sites

Nous avons mis à jour notre extension pour Chrome et Firefox, avec plusieurs nouveautés. La première, largement demandée par la communauté : une version pour Firefox sur Android. De plus, la liste des sites identifiés passe à 2 000 et vous pouvez désactiver l’alerte sur certains sites.

Il y a deux semaines, Jean-Marc Manach publiait les premiers articles de son enquête sur les médias en français générés par IA, qui polluent le web et Google. Dans la foulée, nous mettions en ligne une extension pour Chrome et Firefox afin d’être alerté lorsque vous naviguez sur l’un des sites que nous avons identifiés (à la main).

Nous avons fait le choix de rendre cette extension disponible pour tout le monde, mais elle est financée grâce à nos abonnés. Merci à eux. Si ce n’est pas déjà fait, n’hésitez pas à sauter le pas du Premium pour accéder en illimité à tous nos articles, participer aux débats, partager nos contenus, etc. Cela nous permet aussi de travailler sur divers outils, comme cette extension et des enquêtes au long cours.

Notre extension est disponible pour Firefox sur Android !

Passons à la liste des nouveautés. Quelques jours après la première version de l’extension, nous avons actualisé la base de données en passant à 1 500 sites. On est désormais à 2 000 sites dans la dernière version 1.3.

Ensuite, et comme demandé par plusieurs lecteurs (Zempa, MisterDams, SwAY256, potn, jeff.110, War Machine…) et utilisateurs, l’extension est disponible sur Firefox pour Android ! Elle est « unifiée », sa page officielle sur les add-ons de Mozilla comprend aussi bien la version pour les ordinateurs de bureau que celle pour mobile.

La mise à jour de l’extension est dès à présent disponible pour Firefox et Chrome :

Vous pouvez utiliser le lien pour y accéder depuis votre smartphone. Sinon, rendez-vous dans le menu « ⋮ » de Firefox (en haut à droite), puis cliquez sur Extensions. Allez en bas de la liste, cliquez sur « Trouver plus d’extensions », puis saisissez GenAI dans le champ de recherche. Cliquez sur notre extension pour arriver sur sa page. Il n’y a plus qu’à l’installer (« Ajouter à Firefox »).

Le fonctionnement est le même que sur desktop : lorsque vous visitez un site de notre base de données, un avertissement s’affiche sur votre écran.

Une option pour « ne plus m’alerter sur ce site »

Sur Chrome et Firefox, nous avons ajouté une case à cocher pour ne plus être alerté sur un domaine précis. Pratique par exemple en cas de faux positif sur un site que vous consultez régulièrement. Nous continuons bien sûr d’actualiser notre liste blanche en fonction de vos retours.

Cochez la case, cliquez sur Fermer et le tour est joué. Ce paramètre est enregistré dans le local storage de la machine, et n’est donc utilisé que sur cette dernière.

Il n’est pour le moment pas possible de modifier cette liste (nous tâcherons de le proposer dans une prochaine mise à jour). Attention, désinstaller et réinstaller l’extension efface le local storage et donc votre liste personnalisée.

L’extension permet aussi de nous signaler des sites : cliquez simplement sur son icône dans la barre d’outils pour afficher un menu. Vous avez déjà été nombreux à utiliser cette fonctionnalité, merci à vous !

Pour rappel, nous avons décidé de ne pas rendre publique cette liste, pour plusieurs raisons déjà expliquées dans notre premier article : « Nous ne voulons pas, d’une part, que cette base de données puisse aider ceux qui voudraient améliorer leurs générateurs d’articles automatisés, et qui se targuent de ne pas être reconnus comme GenAI […] Nous ne voulons pas non plus faire de « name and shame » et mettre sur le même plan des auto-entrepreneurs SEO ayant créé quelques sites de façon opportuniste et les entreprises (y compris individuelles) en ayant créé plusieurs dizaines ».

Passage au « Shadow DOM » pour la notification

Dans les commentaires toujours, M@cGyver proposait d’utiliser le Shadow Dom pour que le style ne soit pas affecté par celui du site visité. Nous avons là encore mis à contribution Claude pour modifier le code de l’extension.

La publication du code source arrive

Vous avez également été plusieurs à nous demander le code source. Comme nous l’avions déjà annoncé, il sera très prochainement publié en intégralité, nous vous tiendrons informés.

Pour rappel, nous avons aussi monté de toutes pièces – en 2 heures seulement – un site composé uniquement d’actualités rédigées par des IA, à partir de communiqués de presse et/ou d’annonces officielles. Les « robots » travaillent au quotidien et continuent donc de publier des articles.

Si vous voulez voir à quoi ressemble des actualités réécrites par des IA, n’hésitez pas à y faire un tour. Vous avez également le lien de la source en bas afin de comparer la réécriture avec l’original.

☕️ Aldebaran en redressement judiciaire : les robots Nao et Pepper cherchent un repreneur

19 février 2025 à 10:07

Aldebaran est une société d’origine française (2005) qui a développé plusieurs robots humanoïdes, notamment Nao puis Romeo, un robot à taille humaine d’accompagnement.

Elle a été rachetée par le Japonais SoftBank en 2012 et a ensuite lancé son robot Pepper. Nous en parlions dans un édito de 2012 sur la « robotique made in France » de l’époque. Plus récemment, c’était un nouveau robot Plato qui était annoncé.

En juin 2021, SoftBank annonçait l’arrêt de la production de son robot humanoïde Pepper. L’entreprise expliquait alors avoir mis en place un plan de restructuration des équipes de Pepper. SoftBank se sépare de sa branche Robotics Europe en 2022, qui est rachetée par l’allemand United Robotics Group (URG).

En janvier, Aldebaran était « placé sous sauvegarde judiciaire » et cherchait un repreneur, expliquait alors l’Informé. Nos confrères ajoutaient qu’Aldebaran avait supprimé 164 postes en 2021, mais enregistrait encore « une perte d’exploitation de 26 millions en 2023… Le tout après avoir déjà cumulé 156 millions d’euros de déficit net entre 2019 et 2022 ». Bref, une période sombre… qui se prolonge.

Selon Les Échos, qui se base sur des sources présentes au tribunal, « l’entreprise a annoncé lundi, lors de son audience, le licenciement de 72 salariés dans les prochaines semaines, sur un total de 166 collaborateurs ».

Toujours selon nos confrères, « subitement, à l’été 2024, la direction et les syndicats dénoncent avoir été « lâchés » par l’actionnaire URG, qui aurait refusé d’injecter de nouveaux financements ». Du côté d’United Robotics Group, on indique n’avoir jamais eu (malgré une demande) de nouveau business plan suite à l’échec du robot Plato, explique Les Échos.

Aldebaran est maintenant dans l’attente d’une offre de reprise « suffisamment solide » et qui « soit formulée dans les prochaines semaines ».

☕️ Niantic (Pokémon Go) pourrait vendre sa division jeux vidéo pour 3,5 milliards de dollars

19 février 2025 à 08:44

Selon Bloomberg, qui s’appuie sur des déclarations de plusieurs sources proches du dossier souhaitant rester anonymes, Niantic Inc serait « en pourparlers pour vendre son activité de jeux vidéo à Scopely Inc., propriété de l’Arabie saoudite ». L’accord, qui inclurait Pokémon Go et d’autres jeux mobiles, pourrait être annoncé dans les semaines à venir, pour la bagatelle de 3,5 milliards de dollars. Rien n’est encore fait pour autant, précisent les sources.

Scopely a pour rappel été racheté par la société saoudienne Savvy Games, pour 4,9 milliards de dollars. La finalisation de cette transaction a été annoncée en juillet 2023. À l’époque, il était question de laisser Scopely « autonome sous l’égide de Savvy ». Scopely (et donc Savvy Games) est propriétaire pour rappel de Monopoly Go!

En 2022, nous dressions un rapide tour de Savvy Games, dont les ramifications sont nombreuses : « Déjà acquéreur de l’ESL (ligue E-Sport) et de Faceit (jeux en ligne), Savvy Gaming a pris des participations dans Activision Blizzard, Take Two, Electronic Arts, avant de s’inviter chez Nintendo à hauteur de 5 % et d’investir aussi chez Nexon et Embracer Group. Il s’est ensuite offert SNK, les anciens géants de l’arcade à qui l’on doit la légendaire Neo Geo. 38 milliards vont encore être distribués dans différentes entreprises pour faire du pays un des acteurs majeurs du jeu d’ici à 2030 ».

Meta Waterworth : un câble sous-marin de 50 000 km à plusieurs milliards de dollars

18 février 2025 à 12:09
Meta Waterworth : un câble sous-marin de 50 000 km à plusieurs milliards de dollars

Meta voit les choses en grand pour son câble sous-marin Waterworth, avec pas moins de 50 000 km de longueur et 24 paires de fibres. Il assurera aux deux côtes des États-Unis une connectivité avec l’hémisphère Sud (Amérique, Afrique et Australie) et s’autorisera une petite incartade en Asie avec l’Inde.

Début décembre, des rumeurs faisaient état d’un câble sous-marin déployé par Meta. L’entreprise a officialisé son projet sous le nom de Waterworth : « Ce projet s’étendra sur cinq continents majeurs et s’étendra sur plus de 50 000 km (plus long que la circonférence de la Terre [qui mesure 40 000 km, ndlr]), ce qui en fera le plus long projet de câble sous-marin au monde ».

Waterworth ne passe pas du tout en Europe

Il reliera la côte est à la côte ouest des États-Unis, en passant par l’Amérique du Sud, le sud du continent africain, l’Inde et l’Australie. Il ne passera donc pas du tout par l’Europe et évitera des zones tendues actuellement, comme les mers Rouge et Baltique.

Par rapport aux rumeurs, le câble Waterworth fait une escale supplémentaire en Amérique du Sud. Selon Submarine Cable Map, ce sera le seul câble à relier l’Amérique du Nord à l’Afrique du Sud, en passant par l’Amérique du Sud. D’autres routes existent évidemment, mais il faut passer par au moins deux câbles différents.

Ce câble sera composé de 24 paires de fibres, soit plus que les « 8 à 16 paires de fibres » que l’on retrouve généralement sur les autres câbles sous-marins, selon Meta. NEC a pour rappel annoncé un câble sous marins avec 24 paires de fibre en 2021.

24 paires de fibres, comme le câble Unitirreno

Waterworth ne sera pas le premier câble sous-marin avec 24 paires à prendre place dans les fonds marins. Meta s’est fait griller la politesse par Unitirreno, qui sera installée cette année en mer Méditerranée : « Le projet d’environ 890 kilomètres reliera Mazara del Vallo à Gênes avec un point de jonction à Rome et en Sardaigne », explique le site officiel du câble.

Ce câble méditerranéen sera mis en service au troisième trimestre, avec une capacité de 20 Tb/s par fibre, soit 480 Tb/s au total. Meta ne donne pas pour l’instant de détails sur la bande passante qui sera disponible avec Waterworth.

Meta annonce que son « projet Waterworth sera un investissement de plusieurs milliards de dollars, pluriannuel ». L’entreprise ne donne toutefois aucun délai ni de précision sur la manière dont le câble va être installé (quels seront par exemple les premiers segments).

Pour la maison mère de Facebook il s’agit de renforcer la connectivité et la fiabilité « des autoroutes numériques du monde en ouvrant trois nouveaux corridors océaniques […] avec beaucoup de bande passante et le débit nécessaire pour stimuler l’innovation en IA dans le monde entier ». On se demandait quand l’IA allait débarquer dans la communication de Facebook, c’est fait !

Voilà les câbles sous-marins actuels selon Submarine Cable Map :

Un déploiement « unique en son genre »

L’entreprise explique qu’elle va procéder à un déploiement « unique en son genre, en maximisant la pose du câble dans les eaux profondes – jusqu’à 7 000 mètres – et en utilisant des techniques d’enfouissement améliorées dans les zones à haut risque ».

Meta parle notamment des zones côtières avec des eaux peu profondes et donc des risques d’accrochage avec les ancres des bateaux. La technique pour s’en protéger, l’ensouillage (enfouissement des câbles sous-marins), n’a rien de nouveau.

L’ensouillage des câbles sous marins

Orange, par exemple, explique que sa charrue Elodie sur le câblier René Descartes « peut opérer jusqu’à 2 000 m pour ensouiller le câble pendant la pose. Elle creuse un sillon allant jusqu’à 3 m, dans lequel le câble sera enfoui – ou ensouillé – pour le protéger notamment des ancres et chaluts ». Meta là encore ne donne aucune précision supplémentaire.

Le risque est réel, comme nous avons eu l’occasion de l’évoquer au cours des derniers mois. À plusieurs reprises en effet des ancres de bateaux raclant les fonds marins et abîmant des câbles de fibres optiques ont été identifiés, aussi bien à l’ouest de l’Afrique, en mer Baltique et en mer Rouge.

Sur cette page, Orange explique en vidéo la pose d’un câble sous-marin.

[Édito] Le temps de l’information

17 février 2025 à 18:16
Chi va piano, va sano
[Édito] Le temps de l’information

Entre la genèse et la « mort » d’une information, il peut s’en passer des choses. On vous propose de plonger dans les premiers instants de vie d’une information sur Next, et sur la manière dont nous appréhendons les choses. Un édito sous la forme d’une confession intime.

Dans la revue des médias, Christian Delporte (professeur d’histoire contemporaine et président de la Société pour l’histoire des médias) expliquait en 2016 que « l’émergence de la radio puis de la télévision au XXe siècle n’a pas bouleversé les logiques d’information installées par la presse à la fin du XIXe siècle. Ce qui change, c’est la transformation de la temporalité : de quotidienne, elle devient instantanée ».

Les réseaux sociaux et l’omniprésence des smartphones connectés h24 à Internet n’ont fait qu’accélérer les choses. Face à cette instantanéité, se pose la question du temps de l’information. De manière générale, il faut distinguer deux types d’informations.

L’information officielle : aller droit au but

Il y a tout d’abord l’annonce officielle : un communiqué de presse, une déclaration d’un dirigeant, etc. Suivant l’importance de l’information (et l’appétence des médias pour le sujet en fonction de leur ligne éditoriale), se lance alors plus ou moins une course contre-la-montre pour publier au plus vite, être parmi les premiers.

En plus d’informer, c’est aussi l’occasion de parfois engranger un maximum de visiteurs, d’apparaitre en bonne position dans les moteurs de recherche et donc de se faire connaitre. C’est un enjeu important pour bon nombre de médias, avec une finalité différente. Sur Next, on ne cherche pas à multiplier les pages vues pour vendre de la publicité, toutefois on cherche à toucher de nouveaux lecteurs pour ensuite les convaincre de nous soutenir et de s’abonner.

Il faut faire la part des choses entre le besoin de rapidité et celui d’ajouter un minimum de contexte et des précisions si nécessaire. Avoir l’information, c’est une chose, jauger de son importance en est une autre. À chacun d’appliquer sa recette.

Sur Next, on donne au moins un peu d’éléments aux lecteurs et on peut évidemment y revenir plus tard, avec une analyse plus poussée.

Nos sources et nos enquêtes

L’autre grande source d’information n’est pas officielle et les possibilités sont alors nombreuses. Il y a des messages (anonymes) envoyés par une source, ce qui demande de plus ou moins longues vérifications avant de décider si nous allons en parler.

Il y a des enquêtes dont le journaliste est à l’origine. Citons dans les exemples récents l’enquête de Jean-Marc avec plus de 1 500 sites GenAI qui polluent le web et Google, et la mienne sur des applications pour surveiller son conjoint, sous couvert de contrôle parental. Dans mon cas, c’est la partie la plus intéressante du travail… même s’il faut parfois accepter de faire chou blanc.

Les sources publiques 2.0 : TikTok, X, forum

Autre source prisée de certains médias et influenceurs : des publications sur des réseaux sociaux, des forums, etc.

Le phénomène n’est pas nouveau, il est au moins aussi vieux que les réseaux eux-mêmes, mais plusieurs exemples récents montrent qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Nous en avons quelques-uns en tête. Tout d’abord, des vidéos TikTok sur de prétendues amendes (que personne n’a pu produire) pour avoir payé au péage avec Apple Pay, qui ont été jusqu’à faire réagir Emmanuel Macron.

La « fuite » de données chez EDF, ensuite. Les premières actualités se sont uniquement basées sur un message publié par un pirate dans un forum spécialisé. Quel crédit lui accorder ? Dans notre cas, pas grand-chose sans une confirmation. Et, effectivement, il s’est avéré que c’était un coup de bluff.

Dans un registre un peu différent, il y a eu début février également le cas de l’Ademe et des gros forfaits. Nous n’allons pas revenir sur les détails de cette affaire, mais certains se sont un peu vite emballés sur un projet de loi qui « se prépare ». L’Ademe nous avait alors confirmé ne pas avoir ce pouvoir. L’Assemblée nationale l’indique aussi sur son site.

Plus récemment, nous avons eu un tweet avec une capture d’écran sur la fermeture du réseau câble de SFR. D’une situation personnelle, on est rapidement passé à une fermeture globale, actée pour certains à la fin de l’année. SFR nous indique finalement que la migration « s’étalera sur plusieurs années ».

Il faut laisser le temps au temps, mais…

Des exemples récents provenant de plusieurs sources différentes. Sur Next, cela fait des années qu’on a décidé de ne pas céder aux sirènes de la course à l’information dans ce genre de cas, et donc de se laisser le temps nécessaire pour confirmer (ou pas) ce genre de message.

Nous aurions pu parler d’EDF, de l’Ademe et de SFR quasiment en même temps que tout le monde. Mais nous avons à chaque fois contacté le service concerné afin d’avoir un retour. Les exemples mis en avant dans cet édito sont évidemment choisis et ce n’est pas toujours possible d’avoir une réponse, mais il faut au moins essayer. Nous ne sommes bien sûr pas les seuls à agir ainsi.

…le temps est aussi mon précieuuuuuuux

Nous ne le savons que trop bien : le temps est précieux et il faut en garder pour nos enquêtes et nos dossiers. Un équilibre – une histoire de curseur dans notre jargon interne – pas toujours facile à trouver et en constante évolution.

Sur telle faille, faut-il entrer dans tous les détails techniques ou bien parler des conséquences et des correctifs ? Sur tel rapport d’une institution, doit-on le lire en entier et vous en proposer un digest ou mettre l’accent sur un point précis.

Il y a l’actu « chaude » sur laquelle, sans faire la course, on part du principe qu’elle mérite un relais rapide après vérification. Il y a ensuite l’information qui, en plus d’une confirmation, mérite un approfondissement ou une remise en contexte, dans le but de faciliter sa compréhension par le lecteur. Enfin, il y a nos enquêtes, interviews et dossiers qui peuvent parfois prendre de longs mois avant de sortir.

Sur Next, nos contenus sont pour le moment séparés en plusieurs catégories. On retrouve les briefs pour les informations factuelles rapides ou des revues de presse. Pour des contenus un peu plus fouillés ou importants, nous avons l’actu simple (avec une image). Enfin, nous avons une mise en avant pour des contenus prémiums ou des articles dont on estime avoir mené un travail supplémentaire d’information et/ou d’analyse.

On se pose beaucoup de questions sur Next (pas toujours avec la réponse).

☕️ Exposition aux ondes : l’ANFR demande le retrait des Ulefone Note 16 Pro et Oukitel WP28

17 février 2025 à 17:56

Dans un communiqué, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) demande aux entreprises Tesskoni Tech et Bogdan Constantin Ecobici « de procéder au retrait du marché français et au rappel des téléphones Ulefone Note 16 Pro et Oukitel WP28 à la suite d’un dépassement de la limite de débit d’absorption spécifique (DAS) constaté sur ces modèles ».

Comme c’est le cas en pareille situation, l’Agence rappelle que « les distributeurs sont tenus de mettre en œuvre ces mesures de retrait et de rappel », que ce soit dans les boutiques physiques ou des plateformes de vente en ligne. De leur côté, « les propriétaires de ces téléphones sont invités à les rapporter à leur point de vente », précise enfin l’Agence.

L’Ulefone Note 16 Pro a été flashé avec un DAS membre de 4,78 W/kg contre 4,06 W/kg pour l’Oukitel WP28, alors que la limite réglementaire est de 4 W/kg (depuis le 1ᵉʳ juillet 2020). Face à ces constatations, l’ANFR « a mis en demeure les sociétés […] de prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin aux non-conformités », aussi bien sur les équipements sur le marché et ceux déjà commercialisés.

La suite, on la connait : « Ces mesures n’ayant pas été prises, l’ANFR a adopté deux décisions administratives enjoignant ces sociétés à procéder au retrait du marché français et au rappel des téléphones ».

TrueNAS : l’unification est en marche, la version 25.04 (Fangtooth) disponible en bêta

17 février 2025 à 12:00
Il n’a pas l’air commode le poisson-ogre
TrueNAS : l’unification est en marche, la version 25.04 (Fangtooth) disponible en bêta

TrueNAS 25.04 est disponible en version bêta. Cette nouvelle mouture passe à OpenZFS 2.3. Elle apporte de nombreuses nouveautés, aussi bien sur le fonctionnement du RAID-Z que la déduplication et les performances.

TrueNAS Core, Scale et Entreprise

L’équipe de développement annonçait début janvier que TrueNAS « Fangtooth » allait unifier les versions Core et Scale, pour former TrueNAS Community Edition (CE). TrueNAS 25.04 est donc une mise à jour autant pour les utilisateurs de Scale en 24.10 (Electric Eel) que ceux sur Core 13.x.

Il y a quatre ans, iXsystems présentait TrueNAS Scale, une version basée sur Debian au lieu du FreeBSD historique de FreeNAS/TrueNAS. Pour rappel, TrueNAS Core et Enterprise utilisent la même base et se distinguent par une licence et des fonctionnalités spécifiques.

« La transition vers TrueNAS Community Edition permettra à l’équipe d’ingénierie de TrueNAS d’accélérer le développement de nouvelles fonctionnalités, de fournir une base de code commune et d’unir la communauté sous une seule version », explique iXsystems.

TrueNAS 25.04 avec Linux 6.12 et OpenZFS 2.3

Depuis début 2025, les premières « nightlies » sont disponibles. C’est désormais au tour de la version bêta de débarquer pour ceux qui voudraient tenter l’expérience. L’équipe en charge de TrueNAS explique que cette nouvelle mouture propose de nombreux changements, à commencer par le passage au noyau Linux 6.12 et à OpenZFS 2.3 (annoncé mi-janvier), qui propose des fonctions intéressantes.

Signalons pour commencer RAIDZ Expansion qui permet d’ajouter rapidement de nouveaux périphériques de stockage à un pool RAID-Z. Il y a également Fast Dedup avec une « mise à niveau majeure des performances de la fonctionnalité de déduplication ».

Incus, Direct IO, NFS over RDMA…

Parmi les autres fonctionnalités, signalons la prise en charge d’Incus (conteneur et gestionnaire de VM, concurrent de Canonical LXD), Direct IO pour améliorer les performances des SSD NVMe, le support des noms de fichiers et de répertoires jusqu’à 1 023 caractères, le clonage de blocs iSCSI pour des clusters VMware, etc.

Pour la version Enterprise de TrueNAS, d’autres nouveautés sont de la partie : NFS over RDMA, iSCSI Extensions pour RDMA, une sécurité renforcée avec Group Policy Objects Security Technical Implementation Guides (GPOS STIG), Veeam Fast Clone pour accélérer les sauvegardes SMB, ainsi que la prise en charge du Fibre Channel.

Les notes de version se trouvent par là et des explications plus techniques sur cette page.

TrueCommand n’est pas encore à jour

Attention, les développeurs préviennent les utilisateurs de TrueCommand (un outil pour gérer une flotte de TrueNAS) qu’ils ne doivent pas encore migrer vers TrueNAS 25.04 Fangtooth, car la dernière version actuelle (3.0.2) ne la prend pas en charge. Il faudra attendre TrueCommand 3.1.

La version finale de TrueNAS 25.04 en avril

Comme son nom l’indique, TrueNAS 25.04 devrait arriver en version finale le 15 avril (la nomenclature est équivalente à celle d’Ubuntu), après une RC (Release Candidate) attendue pour le 11 mars.

D’ici juillet, « Fangtooth sera recommandé aux utilisateurs Enterprise et disponible par défaut sur le matériel TrueNAS Enterprise » d’iXsystems.

Et pour ceux qui voudraient voir encore plus loin, vous pouvez suivre les discussions autour de TrueNAS 25.10 (Goldeye) par ici. Les développeurs promettent « de nombreuses nouvelles fonctionnalités et améliorations à l’expérience TrueNAS », sans donner le moindre détail supplémentaire.

☕️ Broadcom et TSMC réfléchiraient à racheter, séparément, des parties d’Intel

17 février 2025 à 08:38

Depuis ses déboires financiers, Intel attise la convoitise depuis des mois. Par le passé, on prêtait à Arm, Qualcomm et Lattice Semiconductor des intentions de racheter tout ou partie du fabricant de micro-processeur.

Selon le Wall Street Journal, deux autres entreprises se pencheraient sur le sujet : « Broadcom s’intéresse à l’activité de conception de puces d’Intel, tandis que TSMC s’intéresse aux usines de l’entreprise ». Dans les deux cas, aucune offre n’a été soumise au géant de Santa Clara.

Intel foundry

Selon nos confrères, Broadcom discuterait « de manière informelle avec ses conseillers de la possibilité de faire une offre, mais ne sauterait probablement pas le pas sans trouver un partenaire pour l’activité de fabrication d’Intel ».

De son côté, TSMC chercherait à prendre « le contrôle d’une partie ou de la totalité des usines de puces d’Intel, potentiellement dans le cadre d’un consortium d’investisseurs ou d’une autre structure », là encore selon des sources proches du dossier.

Selon d’autres rumeurs, TSMC explorerait un rachat à la découpe à la demande de l’administration de Donald Trump, mais « un responsable de la Maison-Blanche aurait dit qu’il était peu probable que l’administration soutienne un arrangement qui mettrait des usines d’Intel sous le contrôle d’une entité étrangère  », explique TechCrunch.

La suite au prochain épisode.

☕️ AMD présentera ses Radeon RX 9000 (RDNA 4) le 28 février

14 février 2025 à 16:50

Alors que l’on pouvait s’attendre à une présentation des prochaines Radeon RX 9000 avec l’architecture RDNA 4 au CES de Las Vegas, ce ne fut pas le cas. Le fabricant était bavard sur ses nouveaux CPU pour ordinateurs, portables et consoles, mais pas vraiment sur les GPU.

L’attente touche à sa fin puisqu’une présentation dédiée aura lieu le 28 février à 14 h. Le rendez-vous est donné par David McAfee (vice-président et directeur général des processeurs Ryzen et des GPU Radeon chez AMD). La conférence sera retransmise sur la chaine YouTube d’AMD.

The wait is almost over. Join us on February 28 at 8 AM EST for the reveal of the next-gen @AMD Radeon RX 9000 Series. Get ready to make it yours when it hits shelves in early March. RSVP by subscribing to the AMD YouTube channel: https://t.co/4rkVxeoDIa

— David McAfee (@McAfeeDavid_AMD) February 13, 2025

Notez que Frank Azor (responsable de la branche gaming chez AMD) a précisé sur X que la Radeon RX 9070 XT ne serait pas disponible dans une version avec 32 Go de mémoire, contrairement à ce qu’indiquait une rumeur.

Dans une interview à Tom’s Hardware en marge du CES, David McAfee voulait remettre les « pendules à l’heure : l’absence de RDNA 4 dans cette conférence de presse n’a rien à voir avec le développement de produits ». Tout va bien de ce côté-là, affirmait-il.

Quelle était alors la raison de cette absence de communication sur les Radeon ? Le temps : « Les produits graphiques et leurs lancements sont compliqués. Il y a beaucoup de choses à expliquer […] Avec RDNA 4, nous avons pris beaucoup de décisions différentes de celles des générations précédentes ». Bref, AMD veut du temps pour parler longuement de ses choix. En espérant que l’attente soit à la hauteur et que la conférence ne traine pas inutilement en longueur (qui se souvient de la conférence à Hawaï sur la R9 290…).

Lors de la présentation du bilan financier début février, Lisa Su évoquait une présentation des cartes fin février, avec un lancement en mars. « Notre objectif avec cette génération est de nous adresser au segment le plus important en volume du marché des passionnés ». Une manière de dire qu’AMD vise le rapport performances/prix plus que les performances brutes.

NVIDIA continue de son côté de lancer ses nouvelles RTX 50 avec la GeForce RTX 5070 Ti le 20 février et la 5070 classique le 5 mars.

☕️ Nouvelle fuite de données : la Mutuelle des Motards piratée

14 février 2025 à 15:47

On pourrait presque se lasser des annonces qui s’enchainent les unes ou autres s’il n’y avait pas autant de données personnelles en jeu… La Mutuelle des Motards vient s’ajouter à la liste des sites avec une fuite d’informations de ses clients. Début janvier, elle venait de refaire son site Internet.

Dans un email envoyé à ses clients qu’un lecteur nous a fait suivre, elle explique aujourd’hui que « le 10 février 2025, malgré toutes les mesures de sécurité mises en place, la Mutuelle des Motards a détecté un incident ayant impacté la confidentialité de certaines de vos données personnelles ».

C’est ainsi qu’une « personne mal intentionnée a ciblé un outil de gestion des contacts marketing et a accédé de façon non autorisée à cette base de données. ». Bien évidemment, la mutuelle a pris des mesures pour arrêter l’hémorragie. Selon ses constatations, « seul cet outil de gestion de contacts marketing a été impacté ».

Les données dérobées concernent aussi bien des sociétaires que des prospects. La société précise le listing : « nom, prénom, adresse mail, numéro de téléphone et code postal […] Aucune donnée de type mot de passe, coordonnées bancaires, adresse postale ou date de naissance n’est concernée ».

Dans l’email aux clients, il n’est pas indiqué si la CNIL a été informée. Nous avons posé la question à la mutuelle. Nous avons également demandé des précisions sur l’ampleur des dégâts.

Pour rappel, la longue liste des sociétés/associations piratées au cours des derniers mois :  Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraiteRED by SFR, MeilleurtauxOrnikar, Free (fixe et mobile), Picard, Molotov, Auchan et le Pointun client de Mediboard, Direct Assurance, Norauto, des fédérations françaises de sportE.Leclerc, Aides.org, Chronopost et Caisse des Dépôts.

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