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index.feed.received.yesterday — 22 avril 2025

Synology restreindra les fonctionnalités de ses NAS « Plus » avec des disques non certifiés

22 avril 2025 à 17:23
Network Attached Shark
Synology restreindra les fonctionnalités de ses NAS « Plus » avec des disques non certifiés

Synology a annoncé mi-avril que les fonctionnalités avancées de ses prochains NAS ne seraient accessibles que si l’utilisateur utilise des disques durs aux couleurs de la marque, ou à défaut des modèles tiers dûment certifiés. Le fabricant taïwanais se montre précis sur les restrictions à attendre, mais nettement moins sur les modalités de mise en œuvre de cette décision polémique.

Vous aurez moins de choix, mais c’est pour votre bien, nous informe le spécialiste du stockage réseau Synology. Dans un communiqué daté du 16 avril dernier, signé de sa filiale basée à Düsseldorf, le fabricant taïwanais annonce en effet que sa gamme Plus exigera, à partir des modèles 2025, des disques durs signés Synology ou, à défaut, des périphériques certifiés par la société, afin de délivrer l’ensemble de ses fonctionnalités.

Les vertus supposées de l’intégration

Le message, d’abord repéré par la presse germanophone, évoque de façon explicite la mise en place de restrictions dans les autres cas de figure.

« La déduplication à l’échelle du volume, l’analyse de la durée de vie et les mises à jour automatiques du micrologiciel des disques durs ne seront désormais disponibles que pour les disques durs Synology », écrit par exemple l’entreprise. L’utilisation de simples disques durs compatibles, par opposition aux disques certifiés, pourrait également diminuer le niveau de prise en charge par le support ou les possibilités en matière de création de pool de stockage.

D’après Synology, cette décision, qui consiste donc à favoriser l’emploi des disques durs propriétaires aux couleurs de la marque, se justifierait au nom d’une logique d’intégration.

« Grâce à notre solution de disque dur propriétaire, nous avons déjà constaté des avantages significatifs pour nos clients dans divers scénarios de déploiement », déclare ainsi Chad Chiang, directeur général de la filiale allemande de Synology, dans ce communiqué. « En étendant notre écosystème intégré à la série Plus, nous souhaitons offrir à tous les utilisateurs, des particuliers aux petites entreprises, les plus hauts niveaux de sécurité, de performances et une assistance nettement plus efficace ».

Une gamme de disques durs Synology depuis 2021

Ce changement ne concerne pour l’instant que les modèles de la série Plus, sortis en 2025. « Les modèles Plus commercialisés jusqu’en 2024 inclus (à l’exception de la série XS Plus et des modèles rack) ne subiront aucun changement. De plus, la migration des disques durs d’un NAS Synology existant vers un nouveau modèle Plus restera possible sans restriction », précise l’entreprise.

Rappelons que Synology a d’abord commercialisé des SSD à ses couleurs avant de se lancer, début 2021, dans la vente de disques durs. L’entreprise taïwanaise ne les fabrique cependant pas et n’a, a priori, pas vocation à le faire : elle s’approvisionne chez les grands noms du secteur, et prodigue ensuite sa propre offre de services, de l’assistance au suivi du firmware.

Le premier problème, rapidement pointé du doigt, réside dans le prix : les disques durs estampillés Synology sont parfois vendus plus cher que des modèles de série aux caractéristiques techniques équivalentes, qui peuvent par ailleurs bénéficier d’une garantie plus intéressante (cinq ans par exemple chez Seagate sur la gamme Ironwolf Pro, contre trois ans chez Synology).

Une liste de compatibilité qui reste en suspens

Pour ne rien arranger, Synology semble ne pas avoir réellement préparé sa communication, comme l’ont confirmé les réactions de certains de nos contacts en interne, quelque peu désemparés par le sujet.

La question de la compatibilité restreinte entre les NAS Synology et les disques durs de fabricants tiers n’a en réalité rien de nouveau. Les clients de l’entreprise taïwanaise sont d’ailleurs invités à vérifier dès l’achat la liste des disques compatibles avec leur serveur réseau. Jusqu’ici, l’utilisation d’un disque dur non référencé n’entraînait toutefois pas de restriction importante sur le plan des fonctionnalités.

Synology a fini par clarifier sa position, au travers d’une communication partagée, mardi, avec le site Nascompares.

« D’après les statistiques du support client au cours des dernières années, l’utilisation de disques validés entraîne près de 40 % de problèmes liés au stockage en moins et un diagnostic et une résolution plus rapides des problèmes », y affirme notamment un porte-parole de l’entreprise. Ses disques n’affichent pourtant pas un MTBF (temps moyen de fonctionnement entre deux pannes) supérieur à celui de modèles équivalents chez Seagate ou Western Digital.

Il précise que chaque disque « validé » par Seagate fait l’objet de plus de 7 000 heures de test, et que les modèles répondant au cahier des charges de Synology voient leur taux de défaillances entraînant une perte significative de données baisser de 88 %.

« En adhérant à la Liste de compatibilité des produits, nous pouvons réduire considérablement les écarts introduits par les changements de fabrication non annoncés, les modifications du micrologiciel et d’autres variations difficiles à identifier et encore plus à suivre pour les utilisateurs finaux et Synology », conclut-il.

Problème : la liste de compatibilité associée aux futurs NAS de la série Plus n’est pas communiquée, et les disques Synology apparaissent donc comme la seule option disponible à date.

☕️ Le spécialiste du paiement Adyen touché par une vague d’attaques DDOS

22 avril 2025 à 14:00

Adyen, qui opère des services de paiement à destination des entreprises et des commerçants, a fait l’objet d’une vague d’attaques par déni de service distribué lundi dans la soirée. Sur sa page dédiée aux incidents, l’entreprise néerlandaise décrit une salve de trois attaques successives, lancées à l’encontre de ses infrastructures européennes.

Chaque attaque a entraîné une interruption de service temporaire de l’ordre d’une quinzaine de minutes. Le phénomène a été sensible dans les commerces et restaurants physiques faisant appel aux solutions de paiement d’Adyen, mais aussi sur tous les sites marchands qui utilisent sa brique logicielle dédiée.

Au-delà des clients finaux, les attaques ont aussi temporairement paralysé l’accès à l’espace client, les services d’intégration logicielle et les API dédiées aux transferts de fonds, commente l’entreprise. Adyen compte notamment Uber, eBay, Deezer, Booking, BackMarket, Spotify ou Easyjet parmi ses clients.

D’après les signalements opérés sur le service Status d’Adyen, les attaques se seraient déroulées par vagues, avec une première salve évoquée à partir de 18h51, puis une deuxième vers 20h35 et une troisième aux alentours de 23 heures.

Le premier incident a été signalé à 19h09, 18 minutes après le début de l’attaque

« L’attaque s’est déroulée en trois vagues distinctes, chacune présentant un schéma unique nécessitant des ajustements constants de nos stratégies d’atténuation. À mesure qu’une vague était atténuée, une nouvelle vague, avec une signature différente, émergeait. À son pic, l’attaque générait des millions de requêtes par minute, provenant d’un ensemble d’adresses IP réparties dans le monde entier et en constante évolution. Cela a entraîné la saturation de composants clés de l’infrastructure, entraînant une disponibilité intermittente de certains de nos services », précise Tom Adams, CTO d’Adyen, dans un rapport d’incident.

L’entreprise, qui réalise près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, n’avance aucune piste quant à la provenance éventuelle de cette attaque.

Qwant teste une nouvelle interface de recherche hybride basée sur l’IA générative

22 avril 2025 à 09:02
Qwant teste une nouvelle interface de recherche hybride basée sur l’IA générative

Qwant a ouvert le 9 avril dernier la bêta de « Qwant Next », un outil de recherche hybride qui capitalise sur l’intelligence artificielle générative. Un projet à dimension exploratoire, qui doit permettre de valider aussi bien les scénarios d’usage que l’équation économique associée. Et l’occasion d’obtenir confirmation que Qwant exploite déjà son nouvel index de recherche en production…

Les grands modèles de langage supplanteront-ils un jour la traditionnelle liste de liens qui constitue depuis plus de vingt ans le standard en matière de recherche en ligne ? « Nous sommes convaincus que la recherche est en train d’évoluer, et que l’on va vers quelque chose de plus complexe, avec parfois des liens, parfois des réponses plus précises, etc », nous répond Olivier Abecassis, directeur général de Qwant.

Une approche hybride de la recherche

Au sein du moteur de recherche français, cette conviction s’incarne au travers d’un nouveau produit, accessible depuis le 9 avril dernier sous forme d’une bêta accessible sur inscription. Identifié par le nom de code « Qwant Next », il prend la forme d’une interface semblable à celle des services d’intelligence artificielle générative courants, avec un système de conversation qui permet de poser des questions ou d’entrer des requêtes en langage naturel.

Qwant Next répond aux prompts de façon textuelle, avec une approche synthétique et des contenus étayés par des sources identifiées, que l’on retrouve par ailleurs au sein d’un volet baptisé Liste de résultats, disponible aux côtés de la réponse. C’est cette dimension recherche qui, combinée aux capacités d’écriture d’un LLM, confère à l’outil une dimension hybride.

« Aujourd’hui, l’utilisateur va soit sur un moteur de recherche, soit sur ChatGPT, on pense que ces deux univers vont élargir leur spectre, et que ça correspond à une nouvelle façon de chercher. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls, c’est par exemple la direction prise par Perplexity », explique Olivier Abecassis.

La période de test doit permettre de valider l’hypothèse, mais aussi d’ajuster les curseurs. « Les innovations vont vite, mais leur adoption et la mise en place des modèles économiques associés prennent plus de temps, donc il faut itérer », estime le CEO.

Enclenché en septembre dernier, le projet mobilise sept à huit équivalents temps plein dans les équipes de Qwant. « Vous avez certainement vu passer cette étude de la BBC qui soulignait que 51 % des réponses générées par IA étaient approximatives ou fausses. On se fixe pour objectif d’amener un niveau de fiabilité aussi élevé que possible », ajoute-t-il.

Pour une même requête, le moteur affiche la réponse générée par IA ou la liste des résultats Web

« Le plan, c’est de se servir de notre index »

Qwant n’a a priori pas vocation à développer lui-même un grand modèle de langage, ce qui signifie que son Next doit faire appel à une solution sur étagère. « En ce moment, nous utilisons OpenAI parce que nous avons un bug avec Mistral et que je ne voulais pas retarder le test, mais l’objectif est de faire la bascule très vite. Nous avons un discours souverain, donc on a vocation à privilégier une solution souveraine », confie Olivier Abecassis.

Nos quelques tests ont permis de mettre en lumière des différences entre les résultats retournés par le moteur principal, Qwant.com, et ceux affichés par Qwant Next. Faut-il y voir un indice de la mise en œuvre du nouvel index de recherche que Qwant est censé élaborer, en partenariat avec l’allemand Ecosia, au travers de leur coentreprise European Search Perspective ?

« C’est possible, et en réalité c’est aussi le cas en production. Une partie des résultats viennent de nos développements avec Ecosia, mais vous ne les voyez pas forcément, à la fois parce qu’on fait des groupes utilisateurs, mais aussi parce que le déploiement se fait de façon progressive, sur les requêtes auxquelles on estime qu’on répond suffisamment bien », révèle notre interlocuteur, qui laisse augurer des annonces plus formelles d’ici quelques semaines : « Le plan, c’est de se servir de notre index. »

Un modèle économique à déterminer

« Qwant Next ne remplace pas Qwant, votre moteur de recherche actuel », promet la société sur ses réseaux sociaux. S’il s’agit bien sûr de rassurer les utilisateurs habitués à l’interface traditionnelle du moteur, la question se pose en des termes différents à plus long terme. « À ce stade, nous n’avons aucune envie de remplacer le moteur, mais on ne s’interdit rien, ça fait partie des objectifs du test », nuance Olivier Abecassis.

Après tout, bien malin qui saurait quelles seront les habitudes de recherche dans cinq ans… mais le développement d’un moteur hybride suppose tout de même de jongler avec une composante économique. Outre les coûts de fonctionnement internes, les appels à un LLM engendrent des frais, or Qwant se rémunère aujourd’hui exclusivement grâce à la publicité tout en prônant une approche respectueuse de la vie privée. La société (qui n’affiche pas de publicité sur la bêta de Qwant Next) saura-t-elle équilibrer l’équation ?

« Le coût d’une réponse fait partie de nos travaux, en sachant qu’on fait beaucoup de traitements en amont. On utilise principalement le LLM pour écrire la réponse, donc je ne suis pas trop inquiet », répond le dirigeant. Il rappelle par ailleurs que le module de réponse flash par IA implémenté sur la version principale de Qwant a été étendu à tous les utilisateurs du moteur en décembre dernier. « Il y avait un coût qu’on a largement optimisé, aujourd’hui on sait l’absorber ».

Au fait, Qwant Next, seriously ? « C’est un nom de code pour une bêta, on n’a pas l’intention d’en faire une marque ». À bon entendeur !

☕️ Bluesky inaugure son badge bleu et crée un statut de vérificateur

22 avril 2025 à 08:30

Bluesky a déployé lundi un nouvel outil dédié à la certification des comptes de ses utilisateurs. Il s’incarne au travers d’un badge bleu, similaire à celui qu’avait popularisé Twitter avant son rachat par Elon Musk.

Le réseau social indique travailler de façon proactive à l’identification et à la certification des comptes « authentiques et notables ». À ce stade, c’est donc Bluesky qui va sélectionner et vérifier les utilisateurs concernés par ce nouveau badge bleu.

L’entreprise prévoit toutefois de conférer la possibilité à certaines entreprises ou organisations de devenir, à leur tour, des « vérificateurs de confiance » au sein de son programme. Elle prend l’exemple d’un journal comme le New York Times qui, avec ce nouveau système, va lui-même pouvoir vérifier puis certifier les comptes de ses journalistes.

Bluesky prévoit de ce fait deux badges bleus : le premier, destiné aux utilisateurs individuels, prend la forme d’un cercle plein. Le second, dédié aux vérificateurs, adopte des contours festonnés.

« Durant cette phase initiale, Bluesky n’accepte pas les demandes directes de vérification. Une fois cette fonctionnalité stabilisée, nous lancerons un formulaire de demande pour les comptes notables et authentiques souhaitant être vérifiés ou devenir des vérificateurs de confiance », prévient le réseau social.

Destiné à limiter les risques d’usurpation d’identité sur le réseau social (un anonyme qui crée un compte au nom d’une personnalité célèbre par exemple), cette brique de certification s’ajoute au système d’auto-certification via un nom de domaine personnalisé déjà implémenté sur Bluesky.

Rappelons que sur X (ex-Twitter), le badge bleu, initialement dévolu à la certification, identifie les comptes payants depuis le rachat de l’entreprise par Elon Musk, en octobre 2022.

☕️ Stationnement : vol de données au sein du groupe Indigo

22 avril 2025 à 08:03

Plusieurs lecteurs nous ont alerté au sujet d’une notification d’incident « concernant la sécurité des données » émises par le groupe Indigo, qui gère les parkings et stationnements du même nom. Ce dernier a en effet informé vendredi, par mail, ses clients et abonnés au sujet d’une intrusion au sein de son système d’information.

« Aucune donnée bancaire, aucun mot de passe, ni aucun moyen d’accès à votre compte INDIGO Neo n’est concerné », rassure d’emblée le gestionnaire de parkings, qui prévient tout de même que des informations personnelles ont pu fuiter.

« Les données potentiellement exposées concernent et se limitent à : votre adresse mail, votre numéro de plaque d’immatriculation si vous l’avez renseignée, votre nom, votre numéro de téléphone et votre adresse postale, associés à votre compte », alerte Indigo.

Le groupe indique avoir déposé plainte et notifié l’incident à la CNIL. « À ce jour, aucune utilisation frauduleuse de ces données n’a été constatée. Toutefois, nous vous encourageons à faire preuve de vigilance vis-à-vis de tout message suspect ou inhabituel, notamment ceux vous demandant des informations personnelles », prévient-il encore, avant d’inviter les utilisateurs à tout de même changer de mot de passe par précaution.

Le groupe a par ailleurs relayé cette alerte sur son site Web. Indigo rejoint ainsi Alain Afflelou, Hertz ou la Mutuelle des motards dans la longue liste des sociétés victimes d’une cyberattaque ayant entraîné la compromission de données personnelles.

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☕️ Avec Copilot Vision, Edge peut lire votre écran

18 avril 2025 à 16:04

Microsoft a débuté mercredi le déploiement de Copilot Vision au sein de son navigateur Edge, avec la promesse d’une fonctionnalité accessible gratuitement à tous les utilisateurs. La promesse ? Avec Copilot Vision, l’intelligence artificielle générative de Microsoft est capable de voir ce qui est affiché à l’écran, ce qui permet à l’utilisateur d’échanger avec le logiciel, en langage naturel, pour par exemple obtenir un résumé, affiner une sélection de produits, etc. L’accès à Copilot Vision, pour l’instant réservé aux internautes basés aux États-Unis, ne se fait que sur consentement préalable (opt-in).

« Copilot Vision est disponible gratuitement sur Edge. Il peut voir ce que vous voyez à l’écran (si vous l’activez). Incroyable ! Il réfléchit à voix haute avec vous lorsque vous naviguez en ligne », s’enthousiasme Mustafa Suleyman, CEO de Microsoft AI, dans un message d’annonce. « Ajoutez-le à une page de recette pour cuisiner sans écran. Copilot vous guidera pas à pas, vous dépannera ou vous expliquera la signification de « julienne » », illustre-t-il encore.

La fonction avait initialement été déployée en décembre dernier, mais uniquement sur le parc des utilisateurs disposant d’un abonnement payant à Copilot. Cette fois, Microsoft ouvre donc plus largement les vannes, en indiquant tout de même que « pour commencer, Vision n’interagira qu’avec une sélection de sites Web », parmi lesquels Wikipédia, Amazon ou Tripadvisor.

Pour activer la fonction (depuis une IP américaine), il suffit de se rendre, via Edge, sur la page dédiée, et d’entrer dans le programme. Pour activer Vision, il suffit ensuite d’ouvrir la barre dédiée à Copilot, et de lancer une interaction vocale avec le logiciel par le biais du bouton micro. Une paire de lunettes rouge et un effet de couleur sur l’interface du navigateur confirment alors la mise en œuvre de la reconnaissance visuelle.

« Les réponses du modèle Copilot sont enregistrées afin de permettre la surveillance des interactions et des sorties dangereuses », prévient Microsoft, qui se veut cependant rassurant quant aux aspects liés à la vie privée. « Les images, les voix et le contexte des utilisateurs ne seront ni enregistrés ni stockés. Votre conversation avec Vision est retranscrite dans votre historique de conversation. Vous pouvez supprimer l’historique de discussion à tout moment. »

☕️ Gemini Advanced : Google aussi drague les étudiants aux États-Unis

18 avril 2025 à 11:19

L’opération séduction des grands noms de l’IA en direction des étudiants se poursuit aux États-Unis. Après Anthropic (Claude) et OpenAI (ChatGPT) début avril, c’est maintenant Google qui lance son offensive, avec une offre de poids : un accès gratuit à l’ensemble de l’offre Gemini Advanced, valable jusqu’au 30 juin 2026, soit pendant plus d’un an, accessible à tous les étudiants âgés de plus de 18 ans, inscrits dans un établissement supérieur.

Pour montrer patte blanche, il suffit de s’enregistrer à l’aide d’une adresse mail en .edu, indique Google, qui garnit encore son panier avec 2 To de stockage offert sur Google Drive, un accès à NotebookLM Plus et l’intégration de Gemini aux Google Apps.

La stratégie de conquête est assumée : l’accès gratuit à ces services passe par la création d’un abonnement Google One AI Premium, et l’étudiant qui arrive au terme de l’offre promotionnelle se verra par défaut basculé vers l’offre payante (facturée 21,99 euros par mois en France).

« Notre meilleur modèle AI gratuit pour les étudiants », promet Google dans une animation

☕️ Intel cède le contrôle d’Altera pour 4,3 milliards de dollars

15 avril 2025 à 09:07

La rumeur d’une cession bruissait depuis des mois, elle est désormais confirmée : Intel a annoncé lundi soir avoir vendu 51 % d’Altera au fonds d’investissement Silver Lake. La transaction se fait sur la base d’une valorisation d’entreprise fixée à 8,75 milliards de dollars, ce qui signifie qu’Intel devrait empocher quelque 4,3 milliards de dollars, tout en gardant 49 % de son ex-filiale spécialisée dans les puces reprogrammables (FPGA).

Un nouveau dirigeant accompagne ce changement de gouvernance : Sandra Rivera cède la place à Raghib Hussain comme CEO. Venu de Marvell, il aura la charge de piloter le développement d’Altera « pour répondre aux demandes et aux opportunités d’un marché axé sur l’IA ».

« L’annonce d’aujourd’hui reflète notre engagement à concentrer nos efforts, à réduire notre structure de dépenses et à renforcer notre bilan », commente Lip-Bu Tan, CEO d’Intel depuis mi-mars, nommé suite à l’éviction de Pat Gelsinger en décembre dernier.

Cette vente partielle d’Altera intervient pour mémoire dans un contexte de réorganisation stratégique de grande ampleur chez Intel, destinée à enrayer plusieurs trimestres consécutifs de pertes et à mieux repositionner l’entreprise sur le marché des semi-conducteurs, qu’il s’agisse de sa branche produits, ou de ses activités de fondeur.

Intel s’est pour mémoire offert Altera pour 16,7 milliards de dollars. L’activité FPGA avait alors été absorbée au sein d’une division plus large nommée PSG (Programmable Solutions Group). En mars 2024, Intel avait acté l’échec de cette intégration, en redonnant à Altera un statut de filiale, pour lui conférer une forme d’indépendance opérationnelle.

☕️ Hugging Face rachète la startup bordelaise Pollen Robotics et son robot Reachy

14 avril 2025 à 17:29

La société franco-américaine Hugging Face met un pied supplémentaire dans la robotique… ou du moins dans la distribution de robots. Elle a en effet annoncé lundi l’acquisition de la startup bordelaise Pollen Robotics, qui conçoit et vend un robot humanoïde baptisé Reachy, avec une approche résolument open source.

« Le premier robot que nous proposons est Reachy 2, votre petit compagnon de laboratoire convivial pour l’ère de l’IA, déjà utilisé dans des laboratoires comme Cornell ou Carnegie Mellon. C’est un robot humanoïde de pointe, open source et compatible avec la réalité virtuelle, conçu pour la recherche, l’éducation et les expériences d’IA incarnée. Vous pouvez d’ores et déjà le commander pour 70 000 dollars ! », se réjouit l’acquéreur, selon qui la robotique constituera « la prochaine interface de l’IA ».

Dévoilé à l’automne 2024, Reachy 2 adopte des traits mi-Pixar, mi-Skellington, avec une tête, deux bras et un tronc rayé. Le robot ne dispose cependant pas de jambes, mais d’une base circulaire, éventuellement motorisée.

Développé à Bordeaux, par une équipe d’une trentaine de personnes, il ambitionne, selon ses créateurs interrogés par Placéco, de devenir la plateforme de référence « des entreprises qui collectent et génèrent énormément de données, pour créer des bibliothèques et des modèles d’intelligence artificielle appliquée à la robotique ».

Reachy peut désormais se targuer d’avoir convaincu l’une des premières d’entre elles. Hugging Face a de son côté investi depuis mai 2024 le champ de la robotique, avec la mise en ligne d’une plateforme dédiée, LeRobot, qui référence et donne accès à des modèles d’IA et des outils dédiés au développement d’applications robotisées.

Trump suspend les droits de douane sur les produits tech venus de Chine… temporairement

14 avril 2025 à 10:18
Souvent Donald varie
Trump suspend les droits de douane sur les produits tech venus de Chine… temporairement

Donald Trump a déclaré vendredi soir que les smartphones et autres appareils électroniques importés depuis la Chine seraient exemptés de droits de douane… avant de se raviser dimanche et d’annoncer que la tech, comme les semi-conducteurs, feraient bientôt l’objet d’une taxe spécifique.

Quelques semaines de répit avant un nouveau train de mesures ? Donald Trump a fait souffler le chaud et le froid tout le week-end quant à la question des droits de douane appliqués aux produits tech importés par les États-Unis depuis la Chine.

Un soulagement de courte durée

Son administration a d’abord annoncé vendredi soir que ces produits – smartphones, ordinateurs, composants électroniques, etc – seraient exonérés de droits de douane. Un mouvement particulièrement bienvenu pour le secteur de la tech et des acteurs de premier plan comme Apple ou NVIDIA, alors que les importations chinoises sont depuis peu frappées d’une taxe exceptionnelle fixée à 125 % de leurs valeurs.

La mesure a pris la forme d’une liste blanche de produits exonérés de taxes, doublée d’un memorandum signé par Donald Trump. Et sans surprise, elle a rapidement été perçue comme un signal encourageant envoyé par la Maison-Blanche à destination des marchés financiers, sur lesquels les valeurs tech sont particulièrement malmenées depuis le début de l’épisode des droits de douane dits réciproques entre les États-Unis et le reste du monde.

Le président a toutefois rapidement douché les espoirs de ceux qui espéraient un blanc-seing douanier pour les produits de la tech. « PERSONNE n’échappera à ses responsabilités quant aux déséquilibres commerciaux injustes et aux barrières tarifaires non monétaires que d’autres pays ont utilisé contre nous, et certainement pas la Chine qui, de loin, nous traite le plus mal », a écrit Donald Trump dimanche, sur son réseau social, Truth.

Dénonçant les fake news des médias, il est revenu sur les exemptions mises en place le vendredi, déclarant qu’il ne s’agissait pas d’une exception ou d’une exemption, et que les produits tech restaient frappés d’une taxe de 20 %, prononcée à l’encontre des importations chinoises en raison des efforts insuffisants prodigués par Pékin dans la lutte contre le trafic international de fentanyl.

« Nous allons examiner les semi-conducteurs et l’ENSEMBLE DE LA CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT ÉLECTRONIQUE dans nos prochaines enquêtes relatives aux droits de douane de sécurité nationale », a encore promis Trump.

Une taxe globale sur les semi-conducteurs et produits associés ?

En attendant, statu quo. « La confusion générale créée par ce flux constant d’informations provenant de la Maison-Blanche est vertigineuse pour le secteur et les investisseurs, et crée une incertitude et un chaos considérables pour les entreprises qui tentent de planifier leur chaîne d’approvisionnement, leurs stocks et leur demande », commente Daniel Ives de Wedbush Securities, interrogé par le Financial Times.

Howard Lutnick, secrétaire au commerce de la Maison-Blanche, a tout de même livré une explication de texte dimanche, au micro d’ABC. « Tous ces produits seront classés dans la catégorie des semi-conducteurs et des droits de douane spécifiques seront appliqués pour garantir leur relocalisation », a-t-il déclaré, évoquant une mise en œuvre d’ici un mois ou deux. L’impétuosité de Donald Trump saura-t-elle composer avec ce délai ? Rien n’est moins sûr. D’après Reuters, le président aurait l’intention de procéder à de nouvelles annonces dès la semaine prochaine…

☕️ L’interdiction des smartphones au collège devrait être généralisée à la rentrée

11 avril 2025 à 17:21

Cette fois c’est la bonne ? Interpellée par le sénateur LR François Bonhomme mercredi, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé qu’elle souhaitait que la « pause numérique » – l’interdiction pour les élèves d’utiliser leur smartphone au sein de l’établissement – soit « généralisée à tous les collèges à la prochaine rentrée ».

« Cette mesure est essentielle, à la fois en termes de bien-être et de réussite de nos élèves », a fait valoir la ministre, en rappelant que la pause numérique faisait déjà l’objet d’une expérimentation dans une centaine de collèges depuis la rentrée 2024. « Tous les retours sont très positifs, notamment sur l’amélioration du climat scolaire, ou sur le large soutien dont elle bénéficie de la part des parents et des professeurs », affirme-t-elle. À ce stade, aucun bilan officiel de l’expérimentation n’a toutefois été rendu public.

Au Sénat, Élisabeth Borne annonce la généralisation de l’interdiction du smartphone à tous les collèges – capture d’écran Public Sénat

Élisabeth Borne n’a pas précisé par quel levier l’instauration de cette interdiction deviendrait effective à l’échelle nationale. La loi prévoit en effet depuis 2018 l’interdiction du portable à l’école et au collège, mais elle n’a jamais été appliquée.

« Pour la généralisation à la rentrée prochaine, je souhaite que les modalités de mise en œuvre soient laissées à l’appréciation des chefs d’établissement, en lien avec les conseils départementaux », a encore indiqué la ministre. Selon elle, les solutions retenues, « casiers » ou « pochettes », représenteraient soit un coût nul, soit une enveloppe de l’ordre de quelques milliers d’euros par établissement.

« L’interdiction porte sur l’utilisation des téléphones mobiles et de tout autre équipement terminal de communications électroniques (tablette ou montre connectée, par exemple) dans l’enceinte des écoles et des collèges », rappelle le ministère de l’Éducation nationale. La mesure suppose une modification du règlement intérieur de l’établissement, ainsi que celle de la charte des règles de civilité du collégien.

La « pause numérique » et son test initié à la rentrée 2024 font suite à la remise d’un rapport chargé d’évaluer l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans, commandité par le président de la République. Publié le 30 avril 2024, il suggérait, entre autres propositions, de « renforcer l’application de l’interdiction des téléphones au collège, et systématiser dans chaque lycée un cadre partagé sur la place et l’usage des téléphones dans la vie de l’établissement ».

☕️ Google licencie plusieurs centaines de personnes dans sa division Platforms & Devices

11 avril 2025 à 16:07

Après le plan de départs volontaires révélé fin janvier, Google prend des mesures plus contraignantes pour réduire les effectifs au sein de sa division Platforms & Devices. The Information révèle en effet que plusieurs centaines de licenciements ont été réalisés, sans donner plus de détails quant à la nature des postes ou des équipes concernés.

« Depuis que nous avons combiné les équipes des plateformes et des appareils l’année dernière, nous nous sommes attachés à devenir plus agiles et à fonctionner plus efficacement, ce qui a impliqué de procéder à quelques suppressions d’emplois en plus du programme de départ volontaire que nous avons proposé en janvier », a reconnu un porte-parole de Google, cité par The Information.

Créée en avril 2024, Platforms & Devices rassemble au sein d’une seule et même division l’ensemble des équipes chargées des produits liés à Android (y compris ses variantes pour Auto, TV, Wear et XR), Chrome, ChromeOS, Google Photos, Google One, Pixel, Fitbit et Nest. Un an plus tard, le rapprochement se traduit donc par un effort de rationalisation.

Håkan Dahlström (CC 2.0)

Les opérateurs européens appellent à une meilleure protection des câbles sous-marins

11 avril 2025 à 15:26
Bien, mais peut mieux faire
Les opérateurs européens appellent à une meilleure protection des câbles sous-marins

La réponse collective est-elle à la hauteur des risques soulevés par les récents sabotages de câbles sous-marins en mer Baltique ? Les principaux opérateurs européens appellent la Commission européenne, le Royaume Uni et l’OTAN à mettre en place une gouvernance, une surveillance et des protections adaptées à ces infrastructures critiques.

Un seul câble vous manque et tout est dépeuplé. Quelques mois après les ruptures de câbles qui ont défrayé la chronique en mer Baltique et en mer du Nord, les opérateurs montent au créneau. Jeudi, ils ont interpellé l’Europe, l’OTAN et le Royaume-Uni, dans une lettre ouverte qui appelle à considérer plus sérieusement les enjeux associés aux câbles sous-marins, mais aussi à les associer plus étroitement aux politiques à venir.

Une coopération étendue

« Nous exhortons les décideurs de l’UE/EEE, du Royaume-Uni et de l’OTAN à collaborer étroitement avec les acteurs du secteur (…). Des approches harmonisées doivent être élaborées pour l’écosystème des câbles sous-marins, visant à aligner les objectifs de sécurité sur la faisabilité opérationnelle et sur un modèle économique viable », appellent les signataires. Au nombre de neuf, ils sont opérateurs télécoms (Orange, Vodafone, Telefonica, Proximus Global, Telenor), opérateurs de câbles sous-marins (Alcatel Submarine Networks, Sparkle) ou équipementiers (NKT).

Pour garantir plus efficacement la sécurité des câbles, il conviendrait selon eux de favoriser l’échange d’informations et de renseignements, mais aussi de mettre en place des initiatives croisées en matière de surveillance et de contrôle des infrastructures, en impliquant « toutes les parties prenantes concernées pour rechercher des solutions collectives et durables ».

Ils demandent enfin que cette logique de coopération soit soutenue par des fonds. « Il est essentiel d’investir dans des technologies de pointe pour détecter et diminuer les dommages causés aux câbles sous-marins. Ces efforts devraient être soutenus par des instruments de financement tels que le MIE ou le Fonds européen de la défense ».

Un plan européen déjà sur les rails

Le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), également appelé Connecting Europe Facility (CEF) est pour mémoire le dispositif par l’intermédiaire duquel la Commission européenne soutient l’investissement dans les projets d’infrastructure, qu’il s’agisse de transport, d’énergie ou de numérique.

Or l’exécutif européen a déjà prévu de mobiliser le MIE au profit des câbles sous-marins. Le sujet a même donné lieu à la création d’un plan dédié, le « EU Action Plan on Cable Security », présenté officiellement le 21 février dernier, et d’ores et déjà doté de crédits prévisionnels.

La Commission européenne envisage ainsi de consacrer 540 millions d’euros entre 2025 et 2027 à des projets d’infrastructures numériques, « en donnant la priorité aux projets de câbles stratégiques d’intérêt européen ».

Entre autres mesures associées, elle affiche par ailleurs la volonté de renforcer les exigences de sécurité et les analyses de risques, privilégier le déploiement de câbles dits intelligents (dotés par exemple de capteurs permettant d’identifier plus rapidement l’emplacement d’une coupure) et améliorer les capacités de réponse après incident. Elle affiche enfin la volonté, plus politique cette fois, de mettre en œuvre des sanctions et des mesures diplomatiques « à l’encontre des acteurs hostiles et de la « flotte fantôme » », en coordination avec les États membres, et en « conjuguant » ses efforts à ceux de l’OTAN.

Une réponse nécessaire… mais pas suffisante ?

Bien, mais peut mieux faire, commentent en substance les opérateurs. « Les instruments des autorités britanniques et de l’OTAN pourraient renforcer la dynamique s’ils étaient coordonnés efficacement », font-ils par exemple valoir, avant de souligner que les enjeux exigent une politique d’investissement nettement plus soutenue.

« Il est donc primordial de confirmer et d’augmenter le budget alloué au numérique, y compris le MIE, dans le futur cadre financier pluriannuel, déclarent les signataires. Parallèlement, le développement de voies supplémentaires, terrestres et sous-marines, renforcera la redondance et réduira la vulnérabilité aux points de défaillance uniques. Ces aspects de résilience devraient être renforcés dans les objectifs du MIE. »

En novembre dernier, deux câbles, reliant respectivement la Lituanie à la Suède et la Finlande à l’Allemagne, avaient subi des avaries. Le ministre de la Défense allemand avait qualifié l’acte de « sabotage ». Le 25 décembre 2024, le câble électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande et l’Estonie avaient aussi été endommagés. Fin janvier, une nouvelle coupure est intervenue en mer Baltique dans les eaux territoriales suédoises.

☕️ #LIDD CSS Clicker, le jeu incrémental qui n’aimait pas JavaScript

10 avril 2025 à 15:49

Avec un site mis en ligne un 1er avril, on aurait pu croire à une blague. Mais non, CSS Clicker est parfaitement fonctionnel, et se propose de vous faire perdre votre temps, oui, mais sans recourir à JavaScript !

Le principe ? CSS Clicker est ce que l’on appelle un jeu incrémental : un compteur tourne et l’on peut contribuer à accélérer sa rotation en cliquant, cliquant, cliquant. Le fait d’atteindre des paliers débloque des options qui, ici, permettent de construire pas à pas un véritable site Web.

Glisser déposer, lecteur audio, édition en direct, menus d’options… tout est écrit en HTML et CSS !

Design, navigation, livre d’or, intertitres, logos vintage, tous les éléments sont réunis pour créer un ensemble de pages relativement abouti, avec même quelques widgets venus d’un autre temps, comme un lecteur Winamp intégré (et fonctionnel).

Le concept, popularisé par des jeux tels que Cookie Clicker, ou la célèbre usine à trombone, se double ici d’un tour de force technique : comme son nom l’indique, CSS Clicker ne s’appuie que sur des feuilles de style (CSS) pour toutes ses interactions, or celles-ci sont nombreuses !

« C’est un jeu purement CSS, ce qui signifie qu’il n’exécute ni JavaScript ni code côté serveur », précise Rebane2001, qui signe le jeu. « Je voulais créer quelque chose en CSS qui ressemble à un jeu complet, voilà le résultat. De plus, je déteste quand les gens insistent sur le fait que HTML/CSS ne sont pas des langages de programmation, car c’est souvent fait pour dévaloriser certains groupes de personnes », détaille la FAQ.

Le projet est hébergé sur Github. Et le jeu est à découvrir via ce lien.

Dans la série Les lecteurs de Next ont du talent… crédit @Fdorin
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