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Reçu aujourd’hui — 20 novembre 2025

Le chef d’état-major des armées « pleinement légitime à s’exprimer sur les menaces », estime Catherine Vautrin

20 novembre 2025 à 16:03
La ministre des armées a réagi aux déclarations du plus haut gradé français selon qui la France devait « accepter de perdre ses enfants ». Des propos dénoncés par plusieurs responsables politiques qui reprochent au haut gradé un discours « va-t-en guerre ».

© ODD ANDERSEN / AFP

La BBC, accusée de montage trompeur d’un discours de Trump, visée par une enquête du régulateur de l’audiovisuel américain

20 novembre 2025 à 15:59
La BBC a confirmé, jeudi, avoir reçu un courrier du régulateur de l’audiovisuel américain, après des informations de presse révélant que ce dernier enquêtait sur le montage trompeur d’un discours de Donald Trump par le groupe audiovisuel britannique.

© POOL New / REUTERS

Une “célébration du massacre 7 octobre” organisée en Syrie : ce que l'on sait

20 novembre 2025 à 15:47
Le ministère israélien des Affaires étrangères accuse la Syrie d’avoir organisé une "fête nationale" en hommage au 7-Octobre. Mais l’événement en question, programmé localement à Alep, n’aurait pas été approuvé par le ministère syrien de la Culture et aurait été annulé quelques heures après son annonce.

EN DIRECT, Gaza : quatre morts dans de nouveaux bombardements israéliens près de Khan Younès, selon les autorités locales

20 novembre 2025 à 15:39
Au moins 33 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes au cours des vingt-quatre dernières heures, selon un bilan du ministère de la santé de la bande de Gaza. Mercredi a été l’une des journées les plus meurtrières dans l’enclave palestinienne depuis l’entrée en vigueur de la trêve, le 10 octobre.

© Ramadan Abed/REUTERS

Faure Gnassingbé à Moscou : le Togo tombera-t-il dans l’escarcelle sécuritaire russe ?

20 novembre 2025 à 15:37
Le président du Conseil togolais, Faure Gnassingbé, chef de l’État de 2005 à 2025, a effectué ce 18 novembre une visite officielle en Russie. Au menu notamment la coopération sécuritaire, alors que le pays du golfe de Guinée fait face à une poussée djihadiste venue du Sahel.

© PHOTO RAMIL SITDIKOV/REUTERS

Les interprètes, acteurs méconnus du procès de Nuremberg

20 novembre 2025 à 14:20
1945-1946 – Allemagne. Sans eux, le procès aurait été impossible. Quand les Alliés ont décidé de juger les criminels de guerre nazis, ils ont dû recruter en urgence des polyglottes. Dont certains avaient eux-mêmes été victimes de la barbarie.

© PHOTO UNITED STATES HOLOCAUST MEMORIAL MUSEUM, COURTESY OF NATIONAL ARCHIVES

Guerre en Ukraine : Dan Driscoll, le nouvel envoyé de Donald Trump pour relancer les pourparlers

20 novembre 2025 à 14:01

Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier, peu de responsables américains se sont rendus en Ukraine. La délégation arrivée mercredi 19 novembre à Kiev, qui doit rencontrer le président Volodymyr Zelensky ce jeudi soir, est conduite par l’un d’eux : Dan Driscoll, secrétaire à l’Armée de terre américaine. Objectif : faire avancer un accord de coopération sur les drones et discuter du plan de paix en 28 étapes que l’émissaire Steve Witkoff a élaboré, seul, avec son homologue russe, Kirill Dmitriev. La présence de Dan Driscoll à Kiev n’a rien d’habituel : si le président américain a déjà dépêché des émissaires atypiques, il n’avait jusqu’ici en revanche jamais envoyé de hauts responsables de l’armée en Ukraine pour négocier la fin du conflit.

Un ami personnel de J.D. Vance

Que fait donc cet envoyé du Pentagone en Ukraine, et qui est-il exactement ? Selon le Washington Post, la portée et l’importance de la visite du général Driscoll, sur fond d’initiative américaine pour régler le conflit avec Moscou, restent floues. Ce que l’on sait, à ce stade, c’est qu’il voyage avec deux généraux quatre étoiles : Randy George, chef d’état-major de l’Armée de terre, et Christopher Donahue, commandant des forces armées américaines en Europe. Et qu’il s’est déjà entretenu avec de hauts responsables des secteurs militaire et industriel ukrainiens, à commencer par le commandant en chef des armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky et le ministre ukrainien de la Défense Denys Chmygal.

Daniel Driscoll, vétéran de l’armée de 38 ans, est un ami personnel et un ancien camarade de promotion de J.D. Vance à Yale, avec qui il a également servi dans l’armée en Irak. Il est considéré comme une étoile montante de l’administration Trump et le potentiel successeur de Pete Hegseth, le secrétaire de la Guerre, son patron dont il n’est pas très proche et à qui il fait de l’ombre depuis plusieurs semaines. Pete Hegseth qui d’ailleurs ne s’est lui jamais rendu à Kiev depuis sa prise de fonctions en janvier, souligne le Wall Street Journal.

"Le gars des drones"

Le choix d’envoyer le chef civil de l’Armée de terre, dont le rôle est principalement axé sur la formation et l’équipement des soldats, est tout sauf anodin. Surnommé "le gars des drones", Dan Driscoll est l’un des mieux capés pour négocier ce dossier, rapporte L’Opinion. D’un côté parce que, depuis sa prise de poste, il recommande que chaque soldat soit, dans le futur, accompagné d’un drone, et que le Pentagone en achète un million d’ici deux à trois ans. De l’autre parce qu’il ne cesse de faire l’éloge de l’ingéniosité de l’Ukraine, la "Silicon Valley de la guerre", qui est capable d’en fabriquer presque le double en un an.

En tant que secrétaire, il s’est en effet concentré sur la modernisation de l’armée pour la guerre du XXIe siècle, en accordant une attention particulière à la prolifération des drones dans le conflit ukrainien, ainsi qu’aux progrès de l’intelligence artificielle et d’autres technologies émergentes. Il est aussi l’une des figures très appréciées de Donald Trump et de J.D. Vance, apprécié d’ailleurs à gauche comme à droite, même s’il a déjà écopé de quelques critiques chez les plus à droite de l’échiquier politique, comme la militante influente Laura Loomer, qui lui a reproché de ne pas s’être suffisamment rapproché du président.

Une stratégie pour faire plier Moscou ?

La décision de la Maison-Blanche de se tourner vers Dan Driscoll et deux autres haut gradés militaires est motivée en partie par la conviction que Moscou pourrait être plus ouverte à des négociations menées par l’armée… et par la frustration de voir que les tentatives précédentes n’ont pas abouti. "Le secrétaire Driscoll participera à des réunions et fera un rapport à la Maison-Blanche. Le président a clairement indiqué qu’il est temps de mettre fin aux massacres et de conclure un accord pour mettre un terme à la guerre", a déclaré au Wall Street Journal un haut responsable de l’administration Trump.

Reste à voir si Driscoll parviendra à relancer les pourparlers de paix en Ukraine, alors que Donald Trump semble plus que jamais pressé de mettre fin au conflit avec la Russie après des mois de tentatives infructueuses. Une chose est sûre : cette rencontre intervient à un moment stratégique pour l’Ukraine. A en croire le Washington Post, le général à la retraite Keith Kellogg, nommé envoyé spécial de Trump pour l’Ukraine et la Russie, devrait quitter l’administration dans les prochains mois, faute de se sentir inclus dans le processus décisionnel. Kiev perdrait alors un allié clé à Washington.

© NurPhoto via AFP

« Ça me sidère » : Microsoft ne comprend pas pourquoi l’IA de Windows ne fait rêver personne

20 novembre 2025 à 16:17

Les internautes n'ont pas bien accueilli le virage de Windows vers un "OS Agentique" entièrement basé sur l'IA. Une réaction qui étonne fortement Microsoft.
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Des milliers de routeurs compromis par un botnet chinois. Voici la liste des modèles concernés.

20 novembre 2025 à 16:16
Des experts de SecurityScorecard, en collaboration avec Asus, ont révélé une campagne de cyberattaques organisée au cours de laquelle des milliers de routeurs ASUS ont été piratés après la fin de la période de support et transformés en un réseau de zombies. L'attaque a été baptisée « Opération WrtHug », en référence au logiciel AsusWRT présent sur les routeurs Asus. Les auteurs de la campagne ont créé une infrastructure d'espionnage dédiée, utilisant des appareils obsolètes comme composants d'un vaste réseau de relais. Les routeurs infectés servent d'intermédiaires de communication. Les attaquants y font transiter leur propre trafic, masquent leurs connexions lors d'intrusions et mettent en place des infrastructures de communication C2 complexes. Cette structure rappelle les architectures ORB (Operational Relay Box) précédemment observées et utilisées dans des opérations liées à la Chine. Les appareils compromis exploitaient plusieurs vulnérabilités : CVE-2023-41345, CVE-2023-41346, CVE-2023-41347, CVE-2023-41348, CVE-2024-12912 et CVE-2025-2492. Ces vulnérabilités étaient présentes depuis longtemps. Les routeurs non pris en charge n’ont pas reçu de mises à jour, et certains utilisateurs ne les ont jamais installées. Les attaquants disposaient ainsi d’une plateforme stable pour déployer leur infrastructure. D'après les chercheurs, les modèles compromis incluent les 4G-AC55U, 4G-AC860U, DSL-AC68U, GT-AC5300, GT-AX11000, RT-AC1200HP, RT-AC1300GPLUS et RT-AC1300UHP. On estime à plusieurs milliers le nombre d'appareils infectés. Chaque appareil était équipé d'un certificat TLS unique, signé manuellement et valable 100 ans. Les chercheurs soulignent qu'une telle durée de validité témoigne d'une opération minutieusement préparée et coordonnée. Les appareils identifiés sont principalement situés à Taïwan et dans les pays d'Asie du Sud-Est. Ces routeurs constituent la base d'une vaste infrastructure de relais. Le rapport indique qu'aucun appareil infecté n'a été détecté en Chine continentale. Cette répartition géographique correspond aux zones qui font l'objet d'opérations menées depuis des années par l'État chinois. Des chercheurs soulignent que les infrastructures reposant sur des routeurs tiers permettent aux attaquants de mener des activités d'espionnage de manière difficilement traçable. Le routage du trafic via les appareils des utilisateurs privés crée une couche de dissimulation et, simultanément, une plateforme pour des attaques contre des cibles politiques et économiques importantes. SecurityScorecard attribue cette campagne à des acteurs soutenus par l'État chinois. Les chercheurs décrivent la cohésion de la campagne, l'exploitation de la vulnérabilité « n-day » et la gestion des certificats comme caractéristiques des opérations étatiques. Ils estiment que l'envergure et la structure organisationnelle du botnet témoignent d'une préparation de longue haleine et d'une focalisation sur des objectifs stratégiques. (Lire la suite)
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