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Reçu aujourd’hui — 28 novembre 2025

Quand Microsoft limite à 3 fois par an votre droit de refuser la reconnaissance faciale sur OneDrive

Par :Korben
28 novembre 2025 à 11:49

Microsoft vient encore de frapper un grand coup à base de “on vous a pas demandé votre avis mais c’est activé par défaut”. En effet, la firme de Redmond déploie actuellement une fonctionnalité de reconnaissance faciale basée sur l’IA dans OneDrive. Jusque-là, rien de surprenant, Apple Photos et Google Photos font pareil depuis des lustres et c’est pratique car ça permet avec une simple recherche de retrouver dans votre photothèque toutes les photos d’une personne en particulier.

Sauf que Microsoft a décidé d’y ajouter une petite subtilité bien nulle…

Car oui, vous pouvez désactiver cette fonction, ouf ! Sauf que vous ne pouvez le faire que trois fois par an. 3 putain de fois par an ! Donc si vous désactivez, puis réactivez, puis désactivez à nouveau ce paramètre, vous êtes bloqué jusqu’à l’année suivante. Pour le moment, cette fonctionnalité est en test uniquement auprès des utilisateurs de la version Preview donc y’aura peut-être rétropédalage mais les testeurs sont pas jouasses.

Le pire c’est que Microsoft a la fâcheuse habitude de réinitialiser vos paramètres de confidentialité à chaque mise à jour majeure de Windows, donc si Redmond décide de réactiver l’option une quatrième fois dans l’année sans vous demander votre avis… Hé bien y’a de fortes chance que vous soyez coincé plus vite que prévu.

Alors pourquoi cette limitation débile ?

Et bien Microsoft n’a pas daigné donner d’explication officielle à nous pauvre gueux, mais les experts en dingueries de Redmond supposent que c’est lié au coût de suppression des données biométriques. En effet, quand vous désactivez la fonction, Microsoft s’engage à effacer toutes vos données de regroupement facial sous 30 jours et la réactiver ensuite nécessite de réanalyser toutes vos photos avec l’IA. Et ça, ça coûte un pognon de dingue en ressources serveur.

En gros, Microsoft veut éviter que des petits malins fassent du toggle en boucle et mettent leurs clusters GPU à genoux et leur tréso à sec. L’explication se tient c’est vrai, mais du point de vue utilisateur, c’est complètement absurde, surtout que comme d’hab, personne n’explique rien. Puis c’est quand même une fonctionnalité qui scanne les visages de votre famille, vos amis, vos enfants, et qui est activée par défaut sans votre consentement explicite, hein…

D’ailleurs, Thorin Klosowski de l’Electronic Frontier Foundation a réagi officiellement en expliquant que, je cite, “Toute fonctionnalité liée à la vie privée devrait vraiment être opt-in, et les entreprises devraient fournir une documentation claire pour que les utilisateurs comprennent les risques et les avantages avant de faire leur choix.

Ça me semble parfaitement sain et logique… Espérons que Microsoft comprenne cela aussi. La firme assure que vos données biométriques ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles IA globaux, et on va faire semblant de les croire, mais ça reste du stockage de données biométriques sur des serveurs tiers, activé par défaut, avec une capacité de contrôle artificiellement limitée.

Et comme vous le savez, ça s’inscrit dans une tendance plus large chez Microsoft où Word sauvegarde maintenant par défaut sur OneDrive plutôt qu’en local, où Notepad est connecté au cloud, où Paint tourne à l’IA…et j’en passe. Bref, tout est fait pour que vos données quittent votre machine et atterrissent sur les serveurs de M$.

Bref, si vous utilisez OneDrive et que vous tenez à votre vie privée, gardez bien en tête que vous n’avez droit qu’à trois changement par an donc, comme les 3 voeux du génie de la lampe, utilisez-les avec parcimonie, et priez pour que les mises à jour Windows n’aient pas la bonne idée de réactiver ce truc dans votre dos.

Source

L'Esport sur Excel existe et des milliers de gens en sont fans !

Par :Korben
28 novembre 2025 à 11:17

Jusqu’à ce matin, je pensais que l’esport était une activité consacrée à 100% aux jeux vidéos et en fait non !! Je viens de découvrir qu’il y a des mecs qui font des compétitions de tableurs Excel à Las Vegas, devant des centaines de spectateurs en IRL et des 60 000 personnes sur YouTube, avec diffusion sur ESPN et une même une ceinture de champion façon catch à remporter !

Bienvenue dans le monde merveilleux du Microsoft Excel World Championship.

Screenshot

Ce truc existe depuis une douzaine d’années, mais ça a vraiment décollé en 2021 quand le Financial Modeling World Cup s’est associé avec Microsoft pour créer un format plus spectaculaire. Parce que regarder des gens faire de la modélisation financière pendant des heures… Disons que c’est pas le contenu Twitch le plus palpitant. Du coup ils ont totalement gamifié le truc !

Et c’est en décembre 2024 que s’est tenue la finale au HyperX Arena de Las Vegas avec un prize pool de 60 000 dollars avec comme grand gagnant Michael Jarman, un Canadien de Toronto qui bosse comme directeur de modélisation financière chez Operis. Le mec a détrôné Andrew Ngai, surnommé “The Annihilator”, qui avait remporté les trois éditions précédentes.

D’ailleurs, le thème de la finale 2024 c’était World of Warcraft et les participants devaient tracker des stats comme l’XP, l’or et les capacités de leur équipe jusqu’au raid final de Molten Core… Le tout dans Excel évidemment. Et les années précédentes, y’a eu des thèmes détective, du Scrabble, des jeux de cartes type poker, et même du décodage. Ça a l’air trop fun !

Le format de la compétition se veut brutal avec 30 minutes par round, des problèmes logiques de plus en plus complexes, et toutes les 5 minutes le dernier du classement dégage. Y’a aussi des questions bonus risquées pour gratter des points supplémentaires et tout ça avec un public de fans hystériques qui beuglent autour des candidats. Bref, mentalement, c’est épuisant !

Pour se qualifier, les joueurs peuvent participer à une série de 10 battles mensuelles appelée “Road to Las Vegas” qui s’étend de janvier à octobre et si vous accumulez assez de points, vous décrochez votre ticket pour la finale.

La prochaine finale aura lieu du 1er au 3 décembre, donc si ça vous chauffe, toutes les infos sont ici !

Alors oui, y’a pas encore d’esport pour les blogueurs, snif, (quoique, un concours de vitesse de frappe avec des fautes d’orthographe obligatoires, ça pourrait le faire) mais si jamais vous êtes du genre à kiffer les problèmes logiques et les tableurs, le MEWC recrute alors foncez !

+4300 workflows n8n prêts à l'emploi pour automatiser toute votre life !

Par :Korben
28 novembre 2025 à 10:51

Si vous n’utilisez pas encore n8n pour automatiser vos tâches, c’est le moment de vous y mettre parce que c’est open source et c’est la meilleure alternative que vous pourrez trouver à Zapier et ce genre de services payants.

La boîte a levé 180 millions de dollars récemment avec une valorisation à 2,5 milliards, et contrairement à Zapier qui facture à la tâche (et ça devient vite très cher), n8n facture à l’exécution ! Mais bien sûr, si vous aimez mettre les mains dans le cambouis c’est totalement gratuit !

Si vous connaissez pas encore n8n, c’est vraiment le genre d’outil qui peut vous changer la vie car ça vous permet de connecter vos apps entre elles avec une interface visuelle (genre des blocs qu’on relie), et vous pouvez automatiser à peu près n’importe quoi : synchroniser des données entre outils, envoyer des notifications, créer des pipelines de traitement… Et comme c’est open source et que vous pouvez l’héberger sur votre propre serveur, ce qui règle tous les problèmes de confidentialité des données.

Après, j’avoue que créer des workflows from scratch, c’est parfois un peu relou. Heureusement, y’a ce super dépôt GitHub qui contient plus de 4 300 workflows prêts à l’emploi que vous allez pouvoir utiliser pour vous !

La collection est organisée en 15 catégories : Marketing, Sales, DevOps, et tout ce que vous voulez ! Y’a même un système de recherche full-text qui répond en moins de 100ms, des filtres par niveau de complexité (Low, Medium, High), par type de trigger, par service… Bref, vous trouverez ce que vous cherchez en quelques secondes.

Pour l’utiliser, vous avez plusieurs options. Soit vous passez par l’interface web hébergée sur GitHub Pages, soit vous installez ça en local avec Python :

git clone https://github.com/Zie619/n8n-workflows.git
cd n8n-workflows
pip install -r requirements.txt
python run.py

Ou si vous préférez Docker :

docker run -p 8000:8000 zie619/n8n-workflows:latest

Une fois lancé, vous avez accès à une API REST pour chercher et récupérer les workflows. Le endpoint /api/search pour les requêtes, /api/workflow/{id} pour récupérer le JSON d’un workflow spécifique, /api/categories pour la liste des catégories… Tout est documenté évidemment.

Ce truc utilise SQLite avec FTS5 (Full-Text Search) pour les recherches rapides, FastAPI pour le backend, et Tailwind CSS pour le frontend.

Bref, si vous cherchez de l’inspiration pour vos automatisations ou si vous ne voulez pas réinventer la roue à chaque fois, cette collection vaut vraiment le détour.

Source

Quand Microsoft limite à 3 fois par an votre droit de refuser la reconnaissance faciale sur OneDrive

Par :Korben
28 novembre 2025 à 11:49

Microsoft vient encore de frapper un grand coup à base de “on vous a pas demandé votre avis mais c’est activé par défaut”. En effet, la firme de Redmond déploie actuellement une fonctionnalité de reconnaissance faciale basée sur l’IA dans OneDrive. Jusque-là, rien de surprenant, Apple Photos et Google Photos font pareil depuis des lustres et c’est pratique car ça permet avec une simple recherche de retrouver dans votre photothèque toutes les photos d’une personne en particulier.

Sauf que Microsoft a décidé d’y ajouter une petite subtilité bien nulle…

Car oui, vous pouvez désactiver cette fonction, ouf ! Sauf que vous ne pouvez le faire que trois fois par an. 3 putain de fois par an ! Donc si vous désactivez, puis réactivez, puis désactivez à nouveau ce paramètre, vous êtes bloqué jusqu’à l’année suivante. Pour le moment, cette fonctionnalité est en test uniquement auprès des utilisateurs de la version Preview donc y’aura peut-être rétropédalage mais les testeurs sont pas jouasses.

Le pire c’est que Microsoft a la fâcheuse habitude de réinitialiser vos paramètres de confidentialité à chaque mise à jour majeure de Windows, donc si Redmond décide de réactiver l’option une quatrième fois dans l’année sans vous demander votre avis… Hé bien y’a de fortes chance que vous soyez coincé plus vite que prévu.

Alors pourquoi cette limitation débile ?

Et bien Microsoft n’a pas daigné donner d’explication officielle à nous pauvre gueux, mais les experts en dingueries de Redmond supposent que c’est lié au coût de suppression des données biométriques. En effet, quand vous désactivez la fonction, Microsoft s’engage à effacer toutes vos données de regroupement facial sous 30 jours et la réactiver ensuite nécessite de réanalyser toutes vos photos avec l’IA. Et ça, ça coûte un pognon de dingue en ressources serveur.

En gros, Microsoft veut éviter que des petits malins fassent du toggle en boucle et mettent leurs clusters GPU à genoux et leur tréso à sec. L’explication se tient c’est vrai, mais du point de vue utilisateur, c’est complètement absurde, surtout que comme d’hab, personne n’explique rien. Puis c’est quand même une fonctionnalité qui scanne les visages de votre famille, vos amis, vos enfants, et qui est activée par défaut sans votre consentement explicite, hein…

D’ailleurs, Thorin Klosowski de l’Electronic Frontier Foundation a réagi officiellement en expliquant que, je cite, “Toute fonctionnalité liée à la vie privée devrait vraiment être opt-in, et les entreprises devraient fournir une documentation claire pour que les utilisateurs comprennent les risques et les avantages avant de faire leur choix.

Ça me semble parfaitement sain et logique… Espérons que Microsoft comprenne cela aussi. La firme assure que vos données biométriques ne sont pas utilisées pour entraîner leurs modèles IA globaux, et on va faire semblant de les croire, mais ça reste du stockage de données biométriques sur des serveurs tiers, activé par défaut, avec une capacité de contrôle artificiellement limitée.

Et comme vous le savez, ça s’inscrit dans une tendance plus large chez Microsoft où Word sauvegarde maintenant par défaut sur OneDrive plutôt qu’en local, où Notepad est connecté au cloud, où Paint tourne à l’IA…et j’en passe. Bref, tout est fait pour que vos données quittent votre machine et atterrissent sur les serveurs de M$.

Bref, si vous utilisez OneDrive et que vous tenez à votre vie privée, gardez bien en tête que vous n’avez droit qu’à trois changement par an donc, comme les 3 voeux du génie de la lampe, utilisez-les avec parcimonie, et priez pour que les mises à jour Windows n’aient pas la bonne idée de réactiver ce truc dans votre dos.

Source

L'Esport sur Excel existe et des milliers de gens en sont fans !

Par :Korben
28 novembre 2025 à 11:17

Jusqu’à ce matin, je pensais que l’esport était une activité consacrée à 100% aux jeux vidéos et en fait non !! Je viens de découvrir qu’il y a des mecs qui font des compétitions de tableurs Excel à Las Vegas, devant des centaines de spectateurs en IRL et des 60 000 personnes sur YouTube, avec diffusion sur ESPN et une même une ceinture de champion façon catch à remporter !

Bienvenue dans le monde merveilleux du Microsoft Excel World Championship.

Screenshot

Ce truc existe depuis une douzaine d’années, mais ça a vraiment décollé en 2021 quand le Financial Modeling World Cup s’est associé avec Microsoft pour créer un format plus spectaculaire. Parce que regarder des gens faire de la modélisation financière pendant des heures… Disons que c’est pas le contenu Twitch le plus palpitant. Du coup ils ont totalement gamifié le truc !

Et c’est en décembre 2024 que s’est tenue la finale au HyperX Arena de Las Vegas avec un prize pool de 60 000 dollars avec comme grand gagnant Michael Jarman, un Canadien de Toronto qui bosse comme directeur de modélisation financière chez Operis. Le mec a détrôné Andrew Ngai, surnommé “The Annihilator”, qui avait remporté les trois éditions précédentes.

D’ailleurs, le thème de la finale 2024 c’était World of Warcraft et les participants devaient tracker des stats comme l’XP, l’or et les capacités de leur équipe jusqu’au raid final de Molten Core… Le tout dans Excel évidemment. Et les années précédentes, y’a eu des thèmes détective, du Scrabble, des jeux de cartes type poker, et même du décodage. Ça a l’air trop fun !

Le format de la compétition se veut brutal avec 30 minutes par round, des problèmes logiques de plus en plus complexes, et toutes les 5 minutes le dernier du classement dégage. Y’a aussi des questions bonus risquées pour gratter des points supplémentaires et tout ça avec un public de fans hystériques qui beuglent autour des candidats. Bref, mentalement, c’est épuisant !

Pour se qualifier, les joueurs peuvent participer à une série de 10 battles mensuelles appelée “Road to Las Vegas” qui s’étend de janvier à octobre et si vous accumulez assez de points, vous décrochez votre ticket pour la finale.

La prochaine finale aura lieu du 1er au 3 décembre, donc si ça vous chauffe, toutes les infos sont ici !

Alors oui, y’a pas encore d’esport pour les blogueurs, snif, (quoique, un concours de vitesse de frappe avec des fautes d’orthographe obligatoires, ça pourrait le faire) mais si jamais vous êtes du genre à kiffer les problèmes logiques et les tableurs, le MEWC recrute alors foncez !

+4300 workflows n8n prêts à l'emploi pour automatiser toute votre life !

Par :Korben
28 novembre 2025 à 10:51

Si vous n’utilisez pas encore n8n pour automatiser vos tâches, c’est le moment de vous y mettre parce que c’est open source et c’est la meilleure alternative que vous pourrez trouver à Zapier et ce genre de services payants.

La boîte a levé 180 millions de dollars récemment avec une valorisation à 2,5 milliards, et contrairement à Zapier qui facture à la tâche (et ça devient vite très cher), n8n facture à l’exécution ! Mais bien sûr, si vous aimez mettre les mains dans le cambouis c’est totalement gratuit !

Si vous connaissez pas encore n8n, c’est vraiment le genre d’outil qui peut vous changer la vie car ça vous permet de connecter vos apps entre elles avec une interface visuelle (genre des blocs qu’on relie), et vous pouvez automatiser à peu près n’importe quoi : synchroniser des données entre outils, envoyer des notifications, créer des pipelines de traitement… Et comme c’est open source et que vous pouvez l’héberger sur votre propre serveur, ce qui règle tous les problèmes de confidentialité des données.

Après, j’avoue que créer des workflows from scratch, c’est parfois un peu relou. Heureusement, y’a ce super dépôt GitHub qui contient plus de 4 300 workflows prêts à l’emploi que vous allez pouvoir utiliser pour vous !

La collection est organisée en 15 catégories : Marketing, Sales, DevOps, et tout ce que vous voulez ! Y’a même un système de recherche full-text qui répond en moins de 100ms, des filtres par niveau de complexité (Low, Medium, High), par type de trigger, par service… Bref, vous trouverez ce que vous cherchez en quelques secondes.

Pour l’utiliser, vous avez plusieurs options. Soit vous passez par l’interface web hébergée sur GitHub Pages, soit vous installez ça en local avec Python :

git clone https://github.com/Zie619/n8n-workflows.git
cd n8n-workflows
pip install -r requirements.txt
python run.py

Ou si vous préférez Docker :

docker run -p 8000:8000 zie619/n8n-workflows:latest

Une fois lancé, vous avez accès à une API REST pour chercher et récupérer les workflows. Le endpoint /api/search pour les requêtes, /api/workflow/{id} pour récupérer le JSON d’un workflow spécifique, /api/categories pour la liste des catégories… Tout est documenté évidemment.

Ce truc utilise SQLite avec FTS5 (Full-Text Search) pour les recherches rapides, FastAPI pour le backend, et Tailwind CSS pour le frontend.

Bref, si vous cherchez de l’inspiration pour vos automatisations ou si vous ne voulez pas réinventer la roue à chaque fois, cette collection vaut vraiment le détour.

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Reçu hier — 27 novembre 2025

Voxel Duke Nukem 3D

Par :Korben
27 novembre 2025 à 19:10

Si comme moi, vous avez grandi avec Duke Nukem 3D, vous vous souvenez forcément de ces sprites 2D qui tournaient sur eux-mêmes quand vous faisiez le tour d’un ennemi. C’était l’époque, on faisait avec les moyens du bord… Un jour j’ai même tenté de passer entre les jambes d’un ennemi, mais en vain. Quel con ^^.

Hé bien vous allez kiffer car le moddeur Cheello vient de sortir un mod qui transforme tous ces sprites en modèles 3D voxelisés, et c’est magnifique.

Voxel Duke Nukem 3D remplace donc tous les affreux monstres, les babes sexy, les objets et les décors par des voxels. Pour vous la faire courte, les voxels c’est comme les pixels, sauf que ce sont des cubes.

Et le résultat est tellement bien foutu que pendant une partie normale, vous aurez du mal à voir la différence avec les sprites originaux… Mais c’est quand vous “ circle-strafez ” autour d’un ennemi que ça saute aux yeux car à la place d’un sprite qui pivote comme un panneau publicitaire, vous avez un vrai modèle 3D avec du volume.

Le mod couvre donc les trois premiers épisodes du jeu original et garde fidèlement le style artistique d’origine. Ce n’est donc pas un remaster RTX de kéké qui dénature le jeu, mais plutôt c’est une modernisation subtile qui respecte l’esthétique pixel art qu’on aime avec ce jeu.

Pour l’installation, vous aurez besoin d’ EDuke32 (le source port de référence pour Duke 3D) mais attention à bien désactiver le mode Polymer dans le launcher sinon les voxels ne chargeront pas. No stress, le readme du mod explique tout ça en détail.

Le mod est dispo gratuitement sur ModDB donc si vous avez Duke Nukem 3D qui traîne quelque part sur votre disque dur, dans votre bibliothèque GOG/Steam, ou tombé du camion, y’a vraiment pas de raison de s’en priver.

Hail to the King, baby ! Et merci à Lorenper pour le partage !

Voxel Duke Nukem 3D

Par :Korben
27 novembre 2025 à 19:10

Si comme moi, vous avez grandi avec Duke Nukem 3D, vous vous souvenez forcément de ces sprites 2D qui tournaient sur eux-mêmes quand vous faisiez le tour d’un ennemi. C’était l’époque, on faisait avec les moyens du bord… Un jour j’ai même tenté de passer entre les jambes d’un ennemi, mais en vain. Quel con ^^.

Hé bien vous allez kiffer car le moddeur Cheello vient de sortir un mod qui transforme tous ces sprites en modèles 3D voxelisés, et c’est magnifique.

Voxel Duke Nukem 3D remplace donc tous les affreux monstres, les babes sexy, les objets et les décors par des voxels. Pour vous la faire courte, les voxels c’est comme les pixels, sauf que ce sont des cubes.

Et le résultat est tellement bien foutu que pendant une partie normale, vous aurez du mal à voir la différence avec les sprites originaux… Mais c’est quand vous “ circle-strafez ” autour d’un ennemi que ça saute aux yeux car à la place d’un sprite qui pivote comme un panneau publicitaire, vous avez un vrai modèle 3D avec du volume.

Le mod couvre donc les trois premiers épisodes du jeu original et garde fidèlement le style artistique d’origine. Ce n’est donc pas un remaster RTX de kéké qui dénature le jeu, mais plutôt c’est une modernisation subtile qui respecte l’esthétique pixel art qu’on aime avec ce jeu.

Pour l’installation, vous aurez besoin d’ EDuke32 (le source port de référence pour Duke 3D) mais attention à bien désactiver le mode Polymer dans le launcher sinon les voxels ne chargeront pas. No stress, le readme du mod explique tout ça en détail.

Le mod est dispo gratuitement sur ModDB donc si vous avez Duke Nukem 3D qui traîne quelque part sur votre disque dur, dans votre bibliothèque GOG/Steam, ou tombé du camion, y’a vraiment pas de raison de s’en priver.

Hail to the King, baby ! Et merci à Lorenper pour le partage !

Comment cacher 🤔󠄻󠅟󠅢󠅒󠅕󠅞󠄞󠅙󠅞󠅖󠅟󠄐󠅓󠄗󠅕󠅣󠅤󠄐󠅠󠅢󠅕󠅣󠅡󠅥󠅕󠄐󠅑󠅥󠅣󠅣󠅙󠄐󠅒󠅙󠅕󠅞󠄐󠅡󠅥󠅕󠄐󠅜󠅕󠄐󠅖󠅢󠅟󠅝󠅑󠅗󠅕󠄐󠅖󠅟󠅞󠅔󠅥 un message dans un simple EMOJI ??

Par :Korben
27 novembre 2025 à 13:13

Vous voyez cet emoji ? 😎󠄺󠄗󠅑󠅙󠄐󠅠󠅑󠅣󠄐󠅥󠅞󠄐󠅠󠅕󠅥󠄐󠅜󠅕󠄐󠅝󠅕󠅙󠅜󠅜󠅕󠅥󠅢󠅣󠄐󠅣󠅙󠅤󠅕󠄐󠅔󠅥󠄐󠅝󠅟󠅞󠅔󠅕󠄐󠄯 Hé bien, il contient peut-être un message secret que vous ne pouvez pas voir.

Non je ne suis pas devenu fou, c’est de la stéganographie Unicode et c’est le sujet de ma dernière vidéo.

L’idée c’est de planquer du texte invisible à l’intérieur de n’importe quel caractère grâce aux sélecteurs de variation Unicode. Ces petits caractères invisibles se glissent après un emoji et peuvent encoder un message complet. À l’oeil nu, vous voyez juste un smiley. Mais en réalité, y’a peut-être tout un paragraphe caché dedans.

Dans cette vidéo, je vous montre donc comment utiliser l’outil open source de Paul Butler pour encoder et décoder vos propres messages. On teste aussi si ChatGPT arrive à lire ces messages cachés et je vous explique les applications concrètes comme le watermarking de contenu ou l’envoi de messages discrets.

C’est une technique à la fois fun et utile à connaître, que ce soit pour protéger vos créations ou juste pour impressionner vos potes geeks.

J’ai tout expliqué en 13 minutes, accessible même si vous n’y connaissez rien en Unicode. Et un grand merci à mes soutiens sur Patreon sans qui rien ne serait possible !

Un système de fichiers compressé grâce à un LLM

Par :Korben
27 novembre 2025 à 13:02

Vous connaissez peut-être FUSE (Filesystem in Userspace), ce truc qui permet de créer des systèmes de fichiers custom sans toucher au noyau Linux. C’est grâce à lui notamment qu’on peut monter un Google Drive, un bucket S3 ou même un dossier distant via SSH comme un simple répertoire local.

Hé bien, Rohan Gupta a poussé ce concept jusqu’à l’absurde en créant LLMfuse, un système de fichiers où toutes les opérations sont gérées par un modèle de langage fine-tuné.

Ainsi, quand vous faites un ls, un chmod ou un cat sur ce filesystem, c’est un LLM qui répond et chaque opération FUSE devient une requête au modèle. Pour parvenir à ces fins, le développeur a entraîné un Qwen3-4B sur environ 15 000 paires prompt/completion générées à partir de simulations d’opérations filesystem. Le modèle a alors appris à lire le contenu des fichiers, modifier les métadonnées, et même à représenter l’arborescence complète en XML.

Bon, dit comme ça, ça ressemble à une expérience de savant fou un peu conne… Mais y’a un truc vraiment intéressant qui découle de tout ça. En effet, l’auteur a découvert que la combinaison du codage arithmétique avec son modèle fine-tuné permettait d’atteindre des taux de compression délirants. Sur un fichier texte classique, il obtient par exemple une compression 22 fois meilleure que gzip. Et pour une arborescence de fichiers représentée en XML, c’est environ 8 fois mieux que squashfs.

Alors comment c’est possible cette magie noire ? Bah ça remonte au théorème de Shannon de 1948 sur l’entropie où plus un modèle prédit bien les données, moins il faut de bits pour les encoder. Un LLM fine-tuné sur un type de données spécifique devient alors un compresseur hyper efficace pour ces données.

L’auteur est le premier à admettre que c’est une expérimentation, donc, pas de quoi vous emballer non plus… Après si vous souhaitez l’utiliser, vous avez besoin d’un GPU, que l’intégralité du système de fichiers tienne dans la fenêtre de contexte du modèle, et ça ne marche vraiment bien que sur des données textuelles. Pour vos vidéos 4K ou votre bibliothèque de jeux Steam, on repassera… snif…

D’ailleurs, le fait que lipsum.txt (le classique Lorem Ipsum) soit surreprésenté dans les données d’entraînement des LLM aide beaucoup à gonfler les chiffres de compression mais même sur d’autres types de textes “normaux” qui ressemblent à ce qu’on trouve sur Internet, les gains restent entre 5x et 20x par rapport à gzip.

Le code source est disponible sous licence MIT, avec notamment un utilitaire CLI appelé llmencode que vous pouvez tester en local si vous avez une bonne carte graphique sous la main.

Amusez-vous bien !

Source

HashJack - L'attaque qui met à mal les navigateurs IA

Par :Korben
27 novembre 2025 à 12:30

Les chercheurs de Cato Networks viennent de publier leurs travaux sur une nouvelle technique d’attaque baptisée HashJack, et l’idée c’est d’exploiter les fragments d’URL, vous savez le petit # suivi d’un truc à la fin des adresses web, pour injecter des instructions malveillantes dans les assistants IA intégrés aux navigateurs.

En temps normal, tout ce qui se trouve après le # dans une URL ne quitte jamais votre navigateur et c’est utilisé pour naviguer vers une section précise d’une page web, et les serveurs web ne voient jamais cette partie. Du coup, les outils de sécurité réseau non plus. Et c’est justement là que ça devient vicieux…

Car les assistants IA comme Gemini dans Chrome, Copilot dans Edge ou Comet de Perplexity ont accès à l’intégralité de l’URL, fragment compris. Un attaquant peut donc crafter une URL d’apparence légitime avec des instructions cachées après le #, et quand vous demandez à votre assistant IA de vous aider avec cette page, il va gentiment exécuter les commandes planquées. Cato Networks décrit ça comme la première injection de prompt indirecte capable de transformer n’importe quel site légitime en vecteur d’attaque.

D’après les tests de l’équipe de Cato, les scénarios d’attaque possibles sont variés puisque ça va du phishing classique où l’assistant vous donne un faux numéro de téléphone à appeler, à l’exfiltration de données vers des serveurs contrôlés par l’attaquant. Y’a aussi la désinformation avec de fausses infos boursières ou médicales, ou encore des instructions détaillées pour installer des backdoors.

Bref, c’est le jackpot pour les attaquants.

Niveau compatibilité de l’attaque, les trois principaux touchés sont Gemini pour Chrome, Copilot pour Edge et Comet de Perplexity. Bonne nouvelle quand même, Claude pour Chrome et Atlas d’OpenAI ne sont pas vulnérables, puisqu’iils n’accèdent pas directement aux fragments d’URL.

Côté réponse des éditeurs, c’est un peu le grand écart puisque Perplexity a classé le problème comme critique et a appliqué un correctif, Microsoft a fait pareil pour Copilot fin octobre mais par contre, Google a décidé de classer ça comme un “comportement attendu” et a marqué le bug en “Won’t Fix”.

Argh !! Donc si vous utilisez Gemini dans Chrome, vous êtes toujours exposé les amis !

Après faut relativiser quand même car l’attaque nécessite plusieurs étapes d’interaction de la part de l’utilisateur. C’est pas juste cliquer sur un lien et hop vous êtes pwned. Il faut visiter la page vérolée ET demander à l’assistant IA d’interagir avec le contenu. Mais bon, vu que de plus en plus de gens utilisent ces assistants pour des tâches quotidiennes, le risque existe.

D’ailleurs, HashJack s’inscrit dans une tendance plus large. Brave a publié une étude montrant que l’injection de prompt indirecte est un défi systémique pour toute la catégorie des navigateurs boostés à l’IA et des techniques similaires ont été testées avec succès contre Atlas de ChatGPT et d’autres. Même le CISO d’OpenAI admet que, je cite “l’injection de prompt reste un problème de sécurité non résolu à la frontière de la recherche”.

Voilà, si vous utilisez un Navigateur IA, soyez vigilant sur les URLs bizarres qu’on vous envoie et si c’est Gemini dans Chrome, peut-être qu’il vaut mieux attendre que Google se décide à considérer ça comme un vrai problème de sécu… ces fous !

Source

Comment cacher 🤔󠄻󠅟󠅢󠅒󠅕󠅞󠄞󠅙󠅞󠅖󠅟󠄐󠅓󠄗󠅕󠅣󠅤󠄐󠅠󠅢󠅕󠅣󠅡󠅥󠅕󠄐󠅑󠅥󠅣󠅣󠅙󠄐󠅒󠅙󠅕󠅞󠄐󠅡󠅥󠅕󠄐󠅜󠅕󠄐󠅖󠅢󠅟󠅝󠅑󠅗󠅕󠄐󠅖󠅟󠅞󠅔󠅥 un message dans un simple EMOJI ??

Par :Korben
27 novembre 2025 à 13:13

Vous voyez cet emoji ? 😎󠄺󠄗󠅑󠅙󠄐󠅠󠅑󠅣󠄐󠅥󠅞󠄐󠅠󠅕󠅥󠄐󠅜󠅕󠄐󠅝󠅕󠅙󠅜󠅜󠅕󠅥󠅢󠅣󠄐󠅣󠅙󠅤󠅕󠄐󠅔󠅥󠄐󠅝󠅟󠅞󠅔󠅕󠄐󠄯 Hé bien, il contient peut-être un message secret que vous ne pouvez pas voir.

Non je ne suis pas devenu fou, c’est de la stéganographie Unicode et c’est le sujet de ma dernière vidéo.

L’idée c’est de planquer du texte invisible à l’intérieur de n’importe quel caractère grâce aux sélecteurs de variation Unicode. Ces petits caractères invisibles se glissent après un emoji et peuvent encoder un message complet. À l’oeil nu, vous voyez juste un smiley. Mais en réalité, y’a peut-être tout un paragraphe caché dedans.

Dans cette vidéo, je vous montre donc comment utiliser l’outil open source de Paul Butler pour encoder et décoder vos propres messages. On teste aussi si ChatGPT arrive à lire ces messages cachés et je vous explique les applications concrètes comme le watermarking de contenu ou l’envoi de messages discrets.

C’est une technique à la fois fun et utile à connaître, que ce soit pour protéger vos créations ou juste pour impressionner vos potes geeks.

J’ai tout expliqué en 13 minutes, accessible même si vous n’y connaissez rien en Unicode. Et un grand merci à mes soutiens sur Patreon sans qui rien ne serait possible !

Un système de fichiers compressé grâce à un LLM

Par :Korben
27 novembre 2025 à 13:02

Vous connaissez peut-être FUSE (Filesystem in Userspace), ce truc qui permet de créer des systèmes de fichiers custom sans toucher au noyau Linux. C’est grâce à lui notamment qu’on peut monter un Google Drive, un bucket S3 ou même un dossier distant via SSH comme un simple répertoire local.

Hé bien, Rohan Gupta a poussé ce concept jusqu’à l’absurde en créant LLMfuse, un système de fichiers où toutes les opérations sont gérées par un modèle de langage fine-tuné.

Ainsi, quand vous faites un ls, un chmod ou un cat sur ce filesystem, c’est un LLM qui répond et chaque opération FUSE devient une requête au modèle. Pour parvenir à ces fins, le développeur a entraîné un Qwen3-4B sur environ 15 000 paires prompt/completion générées à partir de simulations d’opérations filesystem. Le modèle a alors appris à lire le contenu des fichiers, modifier les métadonnées, et même à représenter l’arborescence complète en XML.

Bon, dit comme ça, ça ressemble à une expérience de savant fou un peu conne… Mais y’a un truc vraiment intéressant qui découle de tout ça. En effet, l’auteur a découvert que la combinaison du codage arithmétique avec son modèle fine-tuné permettait d’atteindre des taux de compression délirants. Sur un fichier texte classique, il obtient par exemple une compression 22 fois meilleure que gzip. Et pour une arborescence de fichiers représentée en XML, c’est environ 8 fois mieux que squashfs.

Alors comment c’est possible cette magie noire ? Bah ça remonte au théorème de Shannon de 1948 sur l’entropie où plus un modèle prédit bien les données, moins il faut de bits pour les encoder. Un LLM fine-tuné sur un type de données spécifique devient alors un compresseur hyper efficace pour ces données.

L’auteur est le premier à admettre que c’est une expérimentation, donc, pas de quoi vous emballer non plus… Après si vous souhaitez l’utiliser, vous avez besoin d’un GPU, que l’intégralité du système de fichiers tienne dans la fenêtre de contexte du modèle, et ça ne marche vraiment bien que sur des données textuelles. Pour vos vidéos 4K ou votre bibliothèque de jeux Steam, on repassera… snif…

D’ailleurs, le fait que lipsum.txt (le classique Lorem Ipsum) soit surreprésenté dans les données d’entraînement des LLM aide beaucoup à gonfler les chiffres de compression mais même sur d’autres types de textes “normaux” qui ressemblent à ce qu’on trouve sur Internet, les gains restent entre 5x et 20x par rapport à gzip.

Le code source est disponible sous licence MIT, avec notamment un utilitaire CLI appelé llmencode que vous pouvez tester en local si vous avez une bonne carte graphique sous la main.

Amusez-vous bien !

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HashJack - L'attaque qui met à mal les navigateurs IA

Par :Korben
27 novembre 2025 à 12:30

Les chercheurs de Cato Networks viennent de publier leurs travaux sur une nouvelle technique d’attaque baptisée HashJack, et l’idée c’est d’exploiter les fragments d’URL, vous savez le petit # suivi d’un truc à la fin des adresses web, pour injecter des instructions malveillantes dans les assistants IA intégrés aux navigateurs.

En temps normal, tout ce qui se trouve après le # dans une URL ne quitte jamais votre navigateur et c’est utilisé pour naviguer vers une section précise d’une page web, et les serveurs web ne voient jamais cette partie. Du coup, les outils de sécurité réseau non plus. Et c’est justement là que ça devient vicieux…

Car les assistants IA comme Gemini dans Chrome, Copilot dans Edge ou Comet de Perplexity ont accès à l’intégralité de l’URL, fragment compris. Un attaquant peut donc crafter une URL d’apparence légitime avec des instructions cachées après le #, et quand vous demandez à votre assistant IA de vous aider avec cette page, il va gentiment exécuter les commandes planquées. Cato Networks décrit ça comme la première injection de prompt indirecte capable de transformer n’importe quel site légitime en vecteur d’attaque.

D’après les tests de l’équipe de Cato, les scénarios d’attaque possibles sont variés puisque ça va du phishing classique où l’assistant vous donne un faux numéro de téléphone à appeler, à l’exfiltration de données vers des serveurs contrôlés par l’attaquant. Y’a aussi la désinformation avec de fausses infos boursières ou médicales, ou encore des instructions détaillées pour installer des backdoors.

Bref, c’est le jackpot pour les attaquants.

Niveau compatibilité de l’attaque, les trois principaux touchés sont Gemini pour Chrome, Copilot pour Edge et Comet de Perplexity. Bonne nouvelle quand même, Claude pour Chrome et Atlas d’OpenAI ne sont pas vulnérables, puisqu’iils n’accèdent pas directement aux fragments d’URL.

Côté réponse des éditeurs, c’est un peu le grand écart puisque Perplexity a classé le problème comme critique et a appliqué un correctif, Microsoft a fait pareil pour Copilot fin octobre mais par contre, Google a décidé de classer ça comme un “comportement attendu” et a marqué le bug en “Won’t Fix”.

Argh !! Donc si vous utilisez Gemini dans Chrome, vous êtes toujours exposé les amis !

Après faut relativiser quand même car l’attaque nécessite plusieurs étapes d’interaction de la part de l’utilisateur. C’est pas juste cliquer sur un lien et hop vous êtes pwned. Il faut visiter la page vérolée ET demander à l’assistant IA d’interagir avec le contenu. Mais bon, vu que de plus en plus de gens utilisent ces assistants pour des tâches quotidiennes, le risque existe.

D’ailleurs, HashJack s’inscrit dans une tendance plus large. Brave a publié une étude montrant que l’injection de prompt indirecte est un défi systémique pour toute la catégorie des navigateurs boostés à l’IA et des techniques similaires ont été testées avec succès contre Atlas de ChatGPT et d’autres. Même le CISO d’OpenAI admet que, je cite “l’injection de prompt reste un problème de sécurité non résolu à la frontière de la recherche”.

Voilà, si vous utilisez un Navigateur IA, soyez vigilant sur les URLs bizarres qu’on vous envoie et si c’est Gemini dans Chrome, peut-être qu’il vaut mieux attendre que Google se décide à considérer ça comme un vrai problème de sécu… ces fous !

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AIR SNES - Une Super Nintendo fonctionnelle intégrée dans une paire de Nike Air Max

Par :Korben
27 novembre 2025 à 11:34

Salut les boomers ! Je sais que vous jouez comme des pieds aux jeux vidéo, mais est-ce que vous avez déjà rêvé de jouer aux jeux vidéo avec vos pieds ?

Perso, moi, non. Mais Gustavo Bonzanini , un designer basé à Singapour, l’a quand même fait. Pour célébrer les 35 ans du lancement de la Super Nintendo au Japon, il a créé l’AIR SNES. C’est une paire de Nike Air Max 90 customisées avec une console SNES entièrement fonctionnelle intégrée dedans.

Le mec s’est dit “les collabs entre marques de sneakers et jeux vidéo c’est cool, mais ce serait pas encore plus cool si les chaussures qui ressemblent à des consoles étaient vraiment des consoles ?”.

Ah les artistes 🤪 !

Résultat, un Raspberry Pi Zero W qui tourne sous RetroPie, planqué dans la languette de la basket, et hop, ça va faire le tour du monde !

Niveau specs, on a donc une autonomie d’environ 30 minutes de jeu (oui c’est court, mais c’est une chaussure les gars), un port HDMI intégré pour brancher sur une télé, plus un petit convertisseur RCA pour les écrans vintage. Et côté manettes, ça supporte les pads SNES originaux mais aussi les kits 8BitDo pour du sans fil via le Bluetooth.

Parce que jouer avec des fils qui sortent de sa basket, c’est moyen pratique quand même. Et si vous vous demandiez, oui, c’est vraiment jouable. Le designer a montré des vidéos où il fait tourner Donkey Kong Country sur son pied. C’est clairement un projet artistique complètement barré, et pas un produit commercial viable et c’est exactement pour ça que c’est génial !

Malheureusement c’est une pièce unique, donc c’est pas à vendre sauf si vous êtes prêts à poser quelques millions sur la table car tout homme a un prix (surtout les artistes ^^, rooh ça va je plaisante !!). Donc si vous voulez impressionner vos potes au prochain tournoi rétrogaming en sortant une console de votre pompe, va falloir apprendre à bricoler vous-même parce que n’est pas Bernard Arnault qui veut…

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Meshy 6 - La génération de modèles 3D par IA atteint un niveau sculptural

Par :Korben
27 novembre 2025 à 11:10

Je viens de tester Meshy et leur nouveau modèle Meshy 6 dispo en preview est très impressionnant ! Donc je ne pouvais pas passer à côté d’un petit article sur mon site. Pour vous faire un topo rapidos, c’est un générateur de modèles 3D par IA qui permet de créer des assets 3D à partir d’une image, d’une photo, d’un assemblage de plusieurs images ou simplement d’une description textuelle (un prompt quoi). Et le résultat est foufou !

Meshy 6 Preview a été lancé mi-octobre et c’est un bond qualitatif énorme par rapport à la version précédente. On parle de détails au niveau “sculptural”, avec des surfaces plus riches, des structures géométriques plus précises, des expressions plus réalistes pour les personnages. Pour les modèles hard-surface (objets mécaniques, architecture…), les bords sont également plus nets et les formes plus claires.

Concrètement vous uploadez une image ou vous tapez une description, et en quelques secondes vous avez un modèle 3D exploitable. Y’a aussi une fonction de texturing IA qui permet de coloriser vos modèles ou d’appliquer la texture de la photo que vous avez uploadée. C’est vraiment bien foutu et vous pouvez même générer des images multi-angles avant la conversion 3D pour un résultat plus précis, ou faire du batch processing pour créer jusqu’à 10 assets d’un coup.

Côté exports, tous les formats standards sont supportés : GLB, FBX, OBJ, STL, USDZ, BLEND… avec les PBR maps (Diffuse, Roughness, Metallic, Normal) pour une intégration directe dans vos outils de prod. Y’a même du rigging automatique et une bibliothèque de plus de 500 animations pour les personnages.

Maintenant le hic c’est qu’en mode gratuit (100 crédits/mois), vous pouvez générer des modèles mais pas les télécharger (en tout cas avec Meshy 6). C’est un peu frustrant mais si vous allez fouiller dans la console développeur de votre navigateur, vous pouvez facilement récupérer le fichier .glb qui est chargé pour la prévisualisation. Ensuite vous le convertissez en STL ou autre format si ça vous amuse. Je dis ça, je dis rien… ^^

Pour ceux qui veulent faire les choses proprement, y’a également un plan Pro à 20$/mois et un plan Studio à 60$/mois avec tous les exports débloqués. La boîte cartonne avec 15 millions de dollars de revenus annuels, 5 millions d’utilisateurs et plus de 40 millions de modèles générés. Ils sont clairement devenus la référence du marché 3D GenAI.

Bref, que ce soit pour du prototypage rapide, du jeu vidéo, de l’impression 3D ou juste pour vous amuser, Meshy 6 vaut vraiment le coup !

Encore merci à Bot_0x pour la découverte !

La plateforme de création de jeux s&box passe en open source !

Par :Korben
27 novembre 2025 à 10:58

Vous vous souvenez de Garry’s Mod ? J’en ai parlé y’a loooongtemps !! C’est ce bac à sable complétement dingue où on pouvait faire absolument n’importe quoi avec le moteur Source de Valve.

Eh bien bonne nouvelle les amis, puisque Facepunch, le studio derrière Garry’s Mod (et aussi les créateurs de Rust), vient de frapper un grand coup en passant s&box en open source sous licence MIT.

S&box est une plateforme de création de jeux construite sur Source 2 (le moteur de Half-Life: Alyx et Counter-Strike 2) combiné avec .NET 10. Le truc, c’est que contrairement à Unity ou Unreal où vous créez votre jeu dans votre coin, s&box adopte un modèle plus proche de Roblox. Vous créez des “expériences” jouables directement via la plateforme, avec un launcher qui permet aux joueurs de découvrir et rejoindre les créations de la communauté.

Côté technique, c’est du lourd puisque tout le code haut niveau est en C# : l’éditeur, le networking, le système de scènes, l’UI… Ils ont même implémenté un système de hotload qui permet de modifier son code et voir les changements instantanément sans recompiler. Pour les créateurs de contenu, y’a l’éditeur Hammer (les vétérans de Source connaissent..), un système de terrain, ActionGraph pour le scripting visuel, et ShaderGraph pour les shaders custom.

Bien sûr, si le code de s&box est sous licence MIT et donc librement réutilisable, le moteur Source 2, lui, reste propriétaire à Valve donc vous pouvez contribuer au projet, le forker, l’analyser… mais vous restez quand même dépendants de Valve pour le cœur du moteur.

Mais en tout cas, vu ce qu’ils ont fait avec Garry’s Mod (qui reste un des jeux les plus joués sur Steam, 20 ans après sa création), y’a moyen que s&box devienne un terrain de jeu assez énorme pour les créateurs !

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Spiral Betty transforme vos photos en spirales hypnotiques

Par :Korben
27 novembre 2025 à 10:48

Vous connaissez ces dessins où une seule ligne continue forme un visage ou un portrait ? Hé bien c’est exactement ce que fait Spiral Betty , un petit outil en ligne gratuit qui convertit n’importe quelle photo en spirale artistique.

Vous uploadez une image, vous la cadrez dans un cercle, et l’outil génère une spirale unique dont l’épaisseur varie pour reproduire les contrastes de votre photo. Ça fait donc une seule ligne qui part du centre et s’enroule jusqu’au bord, avec des variations d’épaisseur qui font apparaître votre image comme par magie.

L’idée est en fait inspirée d’une technique du 17ème siècle quand Claude Mellan , un peintre et graveur français, avait créé une œuvre célèbre appelée “ Sudarium of Saint Veronica ” représentant le visage du Christ avec une seule ligne en spirale partant de la pointe du nez. Spiral Betty démocratise donc cette technique et vous permet de faire pareil avec la tête de votre chat, votre tronche ou celle de belle-maman.

Pour que ça rende bien, faut quand même respecter quelques règles. L’image doit être simple avec un bon contraste, pas trop de détails fins, et idéalement un gros plan de visage (humain ou animal) qui rentre bien dans un cercle. Si vous balancez une photo de groupe ou un paysage chargé, le résultat sera illisible.

Une fois votre spirale générée, vous pouvez ajuster le nombre d’anneaux avec un curseur. Plus y’a de spirales, plus y’a de détails… mais aussi plus c’est fin à découper si vous voulez en faire quelque chose de physique. D’ailleurs, pas mal de gens utilisent ça avec des machines de découpe type Cricut pour faire des stickers en vinyle ou des décorations.

Et justement, ça ouvre des possibilités sympas niveau DIY car on peut imaginer découper ça au laser, l’imprimer en 3D en relief, en faire des dessous de verre, des cadres déco…etc. Le format SVG que génère l’outil se prête bien à ce genre de bidouilles.

Voilà, le site est gratuit et y’a aussi des apps mobiles si vous préférez faire ça sur votre téléphone.

Merci à Bot_0x pour l’info !

AltSendme - Pour transférer vos fichiers en P2P

Par :Korben
27 novembre 2025 à 09:53

Marre de passer par WeTransfer ou Google Drive pour envoyer un fichier à quelqu’un ? Bah ouais, faut se créer des comptes, attendre que ça upload sur un serveur tiers, et puis est ce que vous savez ce qu’ils font réellement de vos données ?

Ça tombe bien alors car AltSendme est fait pour vous ! C’est un fork

C’est une application desktop open source (sous licence AGPL-3.0) qui permet d’envoyer des fichiers directement d’un ordi à un autre en peer-to-peer. Pas de serveur intermédiaire, pas de stockage cloud, pas de compte à avoir, vous déposez simple votre fichier sur l’app et celle-ci génère un code de partage (un “ticket”) que vous devez ensuite envoyer à votre destinataire par le moyen de votre choix (mail, SMS, chat, pigeon voyageur…), et le transfert se fait en direct !

Le truc cool avec AltSendme c’est que ça utilise, tout comme SendMe , la techno Iroh pour le networking P2P avec du QUIC + TLS 1.3 pour le chiffrement. Donc vos fichiers sont chiffrés de bout en bout et ne transitent jamais par un serveur tiers. Et si la connexion directe entre les deux machines n’est pas possible (becoz du NAT un peu capricieux), l’app fait du hole punching automatique et peut basculer sur un relais chiffré en fallback.

Côté performances, ça peut monter jusqu’à 4 Gbps en théorie ce qui est pas mal pour du P2P. Et si votre connexion saute en plein transfert, pas de panique les amis puisque les téléchargements peuvent reprendre là où ils en étaient.

L’application est dispo sur Windows, macOS et Linux et le code est sur GitHub . Y’a même une interopérabilité possible avec l’outil CLI sendme pour ceux qui préfèrent le terminal. Notez aussi que le dev accepte les dons via Buy Me a Coffee ou GitHub Sponsors si vous voulez soutenir le projet.

Bref, si vous cherchez une alternative à WeTransfer qui respecte votre vie privée et qui ne fait pas transiter vos fichiers par des vilains serveurs d’américains, AltSendme vaut le détour !

Merci à Lorenper pour la découverte !

Il installe iOS 6 sur un iPod touch 3

Par :Korben
27 novembre 2025 à 07:42

Vous vous souvenez des vieux iPod touch ? Je dois encore en avoir un qui traine au fond d’un tiroir et malheureusement, l’iPod touch de 3ème génération, sorti en 2009, n’a jamais officiellement reçu iOS 6 puisqu’Apple a décidé de le laisser sur le bord de la route avec iOS 5.1.1. Snif c’est pas gentil ! Mais c’était sans compter sur NyanSatan , un dev qui vient de prouver que c’était parfaitement possible faire tourner iOS 6 dessus.

Le projet s’appelle SundanceInH2A et l’idée bien que tordue est géniale, vous allez voir. En effet, l’iPod touch 3 partage quasiment le même hardware que l’iPhone 3GS qui, lui, a eu droit à iOS 6 officiellement. C’est la même famille de puces (S5L89xx), une architecture proche et donc on peut se demander pourquoi Apple n’a pas voulu le support si c’était aussi similaire. Probablement une histoire de segmentation marketing, mais bon, bref, passons…

La manip c’est donc de prendre le firmware iOS 6 de l’iPhone 3GS et de le transplanter sur l’iPod touch 3. Mais ça implique de modifier pas mal de trucs : le DeviceTree (la carte d’identité matérielle du device), le kernelcache (le noyau + toutes ses extensions), le bootloader iBoot, et même des morceaux du système comme le dyld shared cache.

Le plus technique dans l’histoire, c’est la reconstruction du kernelcache car l’iPod touch 3 avait des builds internes d’iOS 6 avec un noyau compatible, mais les kexts (extensions kernel) n’étaient pas tous présents. Du coup, NyanSatan a dû utiliser un outil Apple non public appelé kcgen pour reconstruire tout ça proprement. Et pour installer ce firmware modifié sans que l’appareil refuse de démarrer, il a exploité une faille HFS+ dans le bootloader d’iOS 5, permettant un jailbreak untethered.

Cette restauration prend alors environ 5 minutes et vous vous retrouvez sur l’écran de configuration d’iOS 6. Bon après, faut pas s’attendre à des miracles niveau utilisation quotidienne car iOS 6 date quand même de 2012 ce qui fait que la plupart des services en ligne (y compris ceux d’Apple) ne fonctionnent plus. Mais pour les collectionneurs et les curieux de l’archéologie iOS, c’est un exploit technique sympa !

Et NyanSatan a tout documenté ici en détails. Les firmwares des coprocesseurs (Wi-Fi, Bluetooth, multitouch) viennent d’iOS 5.1.1, le SpringBoard a été patché pour fusionner les capacités des deux versions, et même le démon FairPlay a été modifié pour permettre l’activation et NyanSatan envisage d’étendre ça à l’iPad 1, un autre appareil qu’Apple avait laissé aussi sur le carreau…

Son code est dispo sur GitHub pour ceux qui veulent tenter l’aventure mais attention quand même, c’est potentiellement dangereux pour votre appareil. Mais bon, après si vous avez un iPod touch 3 qui prend la poussière, vous ne risquez pas grand chose…

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Gradio 6 débarque pour créer des interfaces encore plus fluides

Par :Korben
27 novembre 2025 à 07:30

Si vous bidouiller un peu de machine learning et que vous avez la flemme de coder une interface web from scratch pour montrer vos jolis modèles, vous connaissez probablement Gradio , cette librairie Python qui permet de créer des démos interactives en quelques lignes de code.

Hé bien, excellente nouvelle, la version 6 vient de sortir et elle apporte pas mal de nouveautés intéressantes.

La grosse news de cette mise à jour , c’est d’abord la refonte complète de l’architecture avec le passage à Svelte 5 . Pour ceux qui s’en fichent du frontend, ça veut dire concrètement que vos apps seront plus légères et plus rapides à charger. L’équipe a aussi bossé sur l’optimisation des files d’attentes (quand y’a du monde sur votre démo), surtout pour les serveurs MCP (Model Context Protocol), donc si vous hébergez des trucs sur Hugging Face Spaces, vous devriez sentir la différence.

Côté fonctionnalités, y’a aussi quelques ajouts sympas comme le support natif des sous-titres pour les vidéos et l’audio, une nouvelle interface “MultimodalTextbox” améliorée pour le mobile (qui était franchement pas terrible avant), et pour ceux qui font des apps multipages, y’a maintenant un composant “Navbar” dédié à ça !

Le truc qui va plaire aux devs aussi, c’est qu’on peut désormais écrire des composants web personnalisés directement en HTML/JavaScript inline dans le code Python. Comme ça, plus besoin de sortir l’artillerie lourde avec des outils de build externes. Vous collez juste votre HTML, votre JS, et c’est parti mon kiki.

Par contre, attention si vous avez des projets existants… Y’a des changements qui vont casser des trucs. Par exemple, le format tuple dans le Chatbot a été supprimé, le composant Sketch est déprécié, et pas mal de paramètres ont bougé dans les composants graphiques natifs. L’équipe a quand même prévu un guide de migration avec des warnings de dépréciation pour vous aider à faire la transition.

A partir de maintenant, seule la branche 6.x sera maintenue, donc si vous êtes encore sur une vieille version, c’est le moment de migrer. La mise à jour se fait classiquement avec un

pip install --upgrade gradio

Notez que Gradio 6 nécessite Python 3.10 minimum et le support de Python 3.14 a été ajouté pour vous, les early adopters ^^.

Voilà, si vous faites du ML ou autre et que vous voulez montrer vos démos sans vous prendre la tête avec du React ou du Vue, Gradio reste une valeur sûre, et avec cette version 6 qui arrive, ce sera encore plus fluide et rapide !

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South Park en Super Panavision 70

Par :Korben
27 novembre 2025 à 07:17

Le concept ici c’est de prendre la série animée trash de Trey Parker et Matt Stone et de la transformer en film d’époque grâce à l’IA. Ça commence donc de manière assez réaliste avec les personnages principaux en version live-action rétro avec une petite voix off à l’ancienne… puis ça part complètement en vrille quand on arrive à Mr. Garrison, Satan et Mr. Hankey (mon préféré).

Et pour ceux qui se demandent, le Super Panavision 70 c’était le format cinéma panoramique haute résolution utilisé pour les grandes productions hollywoodiennes dans les années 50-70 pour Ben-Hur, 2001 l’Odyssée de l’espace, ce genre de trucs épiques.

Maintenant, appliquez ça à South Park et ses personnages bien trash et vous aurez quelque chose de très sympa ! La chaîne Abandoned Films qui a produit ce clip s’est spécialisée dans ce genre de contenus rétro générés par IA donc si vous aimez, vous pouvez aller voir le reste de leur contenu.

C’est le genre de trucs qu’on regarde à 2h du mat’ (ou à 7h du mat comme moi) en se demandant comment on est arrivé là dans sa vie ^^.

La Chine va peut-être interdire les poignées de porte rétractables des voitures

Par :Korben
27 novembre 2025 à 07:05

Vous voyez ces poignées de porte toutes lisses qui s’escamotent dans la carrosserie pour faire genre “je suis une voiture du futur” ? C’est ce qu’il y a sur les Tesla et sur les Ioniq 5 . Hé bien la Chine en a marre de ce design qui privilégie le look au détriment de la sécurité, et a décidé d’agir !

En effet, les régulateurs chinois planchent sur une interdiction pure et simple des poignées entièrement rétractables dès juillet 2027. L’idée c’est d’imposer un système de secours mécanique sur toutes les bagnoles, parce que oui, quand votre voiture électrique prend feu et que le système électronique tombe en rade… Bah bonne chance pour sortir mes petites merguez !

Le problème n’est pas nouveau, mais les drames s’accumulent. Plusieurs passagers de Tesla sont morts brûlés vifs après des accidents parce que les portes refusaient de s’ouvrir et en novembre 2024, cinq personnes sont décédées dans un Model S au Wisconsin après avoir percuté un arbre… Les témoins ont entendu leurs cris durant 5 minutes. Horrible ! Et dernièrement, en Californie, trois ados sont morts carbonisés dans un Cybertruck la veille de Thanksgiving. Les poignées électroniques avaient cramé avec le reste.

Heureusement, le NHTSA (le régulateur américain) a enfin ouvert les yeux et demande des comptes à Tesla avant le 10 décembre. L’enquête qui visait 174 000 Model Y s’étend maintenant à d’autres modèles, ce qui est parfaitement normal et rassurant vu qu’ils ont déjà recensé au moins 9 cas de personnes coincées à l’intérieur pendant que des passants tentaient de casser les vitres pour les sortir.

Et le pire dans cette technologie de poignées du tur-fu, c’est que le gain aérodynamique est ridicule. Selon les ingénieurs , une réduction de 0,01 du coefficient de traînée, ça économise à peine 0,6 kWh pour 100 km… Soit que dalle. En plus, le surpoids des moteurs et mécanismes (7-8 kg) annule quasiment ce maigre bénéfice. Voilà, tout ça pour pouvoir dire que sa caisse fait 0,23 au lieu de 0,24 de Cx (C’est le coefficient de traînée aérodynamique).

Franz von Holzhausen, le designer en chef de Tesla, a admis à Bloomberg qu’ils bossent sur un redesign pour rendre les poignées “plus intuitives pour les occupants en situation de panique”. Youpi !

La bonne nouvelle c’est que les poignées semi-rétractables resteraient autorisées en Chine , du moment qu’elles ont un backup mécanique. Volkswagen a toujours opté pour ce compromis, et Audi propose désormais un câble rouge de secours qui se déploie automatiquement en cas de crash. Comme quoi, c’était pas si compliqué.

Voilà… On n’est encore sûr de rien mais si la Chine passe cette loi, y’a de grandes chances que ça impacte les designs mondiaux… Pas le choix quand on veut vendre sur le plus gros marché automobile de la planète. Mais quoiqu’il en soit, je trouvais que c’était une bonne nouvelle pour la sécurité de tout le monde !

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AIR SNES - Une Super Nintendo fonctionnelle intégrée dans une paire de Nike Air Max

Par :Korben
27 novembre 2025 à 11:34

Salut les boomers ! Je sais que vous jouez comme des pieds aux jeux vidéo, mais est-ce que vous avez déjà rêvé de jouer aux jeux vidéo avec vos pieds ?

Perso, moi, non. Mais Gustavo Bonzanini , un designer basé à Singapour, l’a quand même fait. Pour célébrer les 35 ans du lancement de la Super Nintendo au Japon, il a créé l’AIR SNES. C’est une paire de Nike Air Max 90 customisées avec une console SNES entièrement fonctionnelle intégrée dedans.

Le mec s’est dit “les collabs entre marques de sneakers et jeux vidéo c’est cool, mais ce serait pas encore plus cool si les chaussures qui ressemblent à des consoles étaient vraiment des consoles ?”.

Ah les artistes 🤪 !

Résultat, un Raspberry Pi Zero W qui tourne sous RetroPie, planqué dans la languette de la basket, et hop, ça va faire le tour du monde !

Niveau specs, on a donc une autonomie d’environ 30 minutes de jeu (oui c’est court, mais c’est une chaussure les gars), un port HDMI intégré pour brancher sur une télé, plus un petit convertisseur RCA pour les écrans vintage. Et côté manettes, ça supporte les pads SNES originaux mais aussi les kits 8BitDo pour du sans fil via le Bluetooth.

Parce que jouer avec des fils qui sortent de sa basket, c’est moyen pratique quand même. Et si vous vous demandiez, oui, c’est vraiment jouable. Le designer a montré des vidéos où il fait tourner Donkey Kong Country sur son pied. C’est clairement un projet artistique complètement barré, et pas un produit commercial viable et c’est exactement pour ça que c’est génial !

Malheureusement c’est une pièce unique, donc c’est pas à vendre sauf si vous êtes prêts à poser quelques millions sur la table car tout homme a un prix (surtout les artistes ^^, rooh ça va je plaisante !!). Donc si vous voulez impressionner vos potes au prochain tournoi rétrogaming en sortant une console de votre pompe, va falloir apprendre à bricoler vous-même parce que n’est pas Bernard Arnault qui veut…

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