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Ad Mortem : Kickstarter réussi en moins de 48 heures

Sans nouvelles d’Ad Mortem depuis plus de six mois, le studio britannique Head On Studios, qui se présente comme une équipe de développeurs et vétérans des melee slashers élevés à coups de fléaux d’armes et de bugs d’Unreal Engine, a annoncé sa campagne Kickstarter qui a réussi en moins de 48 heures à atteindre son objectif de 90 000 €, une belle réussite. 

Dans Ad Mortem, on incarnera un Vessel, une sorte de cadavre réanimé après la mort des anciens dieux de Contrara, un monde ravagé par deux factions en guerre : les Palisadiens et les Hantrii. Le jeu se présente comme un first-person Slasher PvPvE coopératif, avec un système de progression, aucune microtransaction, des serveurs dédiés, du matchmaking, et une IA adaptative.

Cette campagne participative est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le PvP, qui se décline en 5v5 classé, 10v10 chaotique, et des duels dans des arènes où les joueurs s’affronteront pour l’honneur… ou juste pour le plaisir de se mettre sur la gueule. Le PvE, également de la partie, proposera des donjons coopératifs générés procéduralement, remplis de monstres, de loot, et de fragments de lore incompréhensibles. Le tout, d’après Head On Studios, avec une expérience simple à apprendre, mais difficile à maîtriser. Traduction : on va crever en boucle.

La vidéo de présentation du Kickstarter montre de nouvelles, mais brèves séquences de gameplay. Le jeu a toujours l’air aussi exigeant, jouissif et brutal, avec son lot d’effusions de sang dans un univers sombre plutôt beau et varié.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été évoquée. Mais en attendant d’en savoir plus, vous pouvez ajouter Ad Mortem à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Un peu plus de gameplay pour Transience

La dernière vidéo publiée par BigfryTV offre un aperçu approfondi du gameplay solo d’infiltration de Transience. Inspiré par des classiques comme Project IGI et Splinter Cell, le jeu se veut un retour aux sources du genre, avec une approche méthodique, réaliste et immersive. Mais cette nouvelle présentation, bien que riche en contenu, soulève aussi des interrogations sur l’état d’avancement du projet à l’heure actuelle.

Dans cette vidéo de 30 minutes, BigFry, développeur et influenceur à l’origine de Transience, commente une mission complète en mettant en avant les mécaniques principales du jeu :

  • Infiltration libre : le joueur peut choisir son approche, entre infiltration discrète et assaut frontal. L’environnement semi-ouvert permet de planifier ses mouvements, avec des points d’entrée multiples.
  • IA ennemie réactive : bien que perfectible, l’intelligence artificielle tente de coordonner ses actions, de fouiller les zones suspectes et de réagir aux sons.
  • Interface minimaliste : pas de HUD surchargé, pas de marqueurs omniprésents. L’immersion est au cœur de l’expérience.
  • Système de gadgets : caméras portables, brouilleurs, drones… l’arsenal technologique rappelle les grandes heures de Rainbow Six.

Les commentaires sous la vidéo sont globalement enthousiastes et saluent l’ambiance, le réalisme des mécaniques comme l’absence de régénération de santé, les munitions limitées, le bruit des pas… où tout pousse à la prudence.

La passion de Bigfry, très transparent sur son processus, ses doutes, ses choix de design et ses ambitions n’empêche pas de remarquer quelques défauts comme les mouvements du personnage et des ennemis qui manquent de fluidité, les graphismes qui s’éloignent des standards actuels, l’IA parfois incohérente — certains ennemis réagissent de manière étrange ou restent figés après une alerte, et le gameplay assez lent, peut sembler trop méthodique.

Même si on est toujours enthousiastes et intrigués, néanmoins, comme on nous le rappelle plusieurs fois, il ne faut pas avoir d’attentes trop élevées : ce ne sera pas un AAA. Le jeu s’adresse clairement à un public de niche, amateur de FPS tactiques exigeants et de gameplay à l’ancienne. Mais si les promesses sont tenues, il pourrait bien devenir une pépite pour les fans du genre.

En attendant de voir Transience s’exfiltrer vers sa sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Arma Reforger, Bohemia lâche sa mise à jour 1.6 – Kolguyev

Bohemia Interactive a publié la mise à jour 1.6 dArma Reforger intitulée Kolguyev. Quoi de beau au programme ? Une grosse quantité de contenu, en commençant par une nouvelle carte, une modification du mode de jeu Conflict, et assez de nouveaux gadgets pour remplir deux ou trois sacs à dos.

Kolguyev, une map d’Operation Flashpoint, vous débarque sur une île volcanique soviétique parsemée de forêts denses, de collines abruptes et de bâtiments en béton. Ça vous changera des vallées verdoyantes d’Everon. Ambiance automnale, visibilité réduite : parfait pour poser des mines et se faire surprendre par la stratégie intégrée au nouveau mode de jeu HQC.

Le mode Conflict devient HQC : un commandant donne les ordres, les escouades construisent, capturent et débloquent des rôles. C’est plus structuré, plus tactique, et ça va enfin récompenser les joueurs qui ont appris à utiliser une boussole.

La grosse surprise de cette mise à jour, c’est l’arrivée de contenu solo avec des missions scénarisées — un élément de la série qui n’était jusqu’ici pas intégré à Arma Reforger. Opération Omega est une campagne en cinq épisodes qui entraîne le joueur derrière les lignes ennemies à la tête d’une unité des forces spéciales. Appui Aérien est une mission axée sur le transport par hélicoptère, la logistique et le soutien aérien rapproché.

Côté arsenal, on note l’arrivée de mines antipersonnel, de nouveaux lance-roquettes, de mortiers, de flares et de camouflages inédits. Bohemia Interactive a également ajouté la possibilité de tirer depuis un véhicule en mouvement, et amélioré la balistique : le vent influence désormais les projectiles.

La mise à jour n’est pas sans défauts. Les premiers retours de la communauté montrent des performances toujours aussi catastrophiques, le solo ne faisant pas exception. L’expérience est gâchée par de nombreux crashs, ou par l’IA des ennemis, qui s’allongent par exemple au milieu de la route au lieu de se mettre à couvert pour vous tirer dessus. On sent que l’early access progresse, mais à la rédaction, on a hâte de voir la 1.0 arriver…

Si vous voulez tester tout ça, la mise à jour est déjà disponible. Arma Reforger est actuellement à 40 € sur Steam.

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[PREVIEW] PIGFACE : on en redemande !

Après le léger report de la sortie en accès anticipé de PIGFACE en septembre dernier, on était assez impatients d’enfiler notre masque et nos gants en latex pour redécouvrir le bon feeling que nous avait procuré la démo. Faute de temps, il aura fallu attendre quelques semaines pour se replonger dans cet univers poisseux et ces gunfights oldschool qu’on aime tant.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : titolovesyou | Éditeur : DreadXP | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU 2,4 GHz ou supérieur, GPU Geforce GTX 960, 8 GB de RAM | Date de sortie : 18/09/2025 | Durée : Moins de deux heures.

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Where am i ?

PIGFACE est un rétro-FPS où vous incarnez Exit, une femme au passé douteux qui se réveille dans un bâtiment abandonné. Au téléphone, une voix vous informe qu’une bombe est implantée dans votre tête et qu’il va falloir faire ce qu’on vous ordonne pour ne pas finir en sauce bolo supplément cervelle. Il y a deux types d’armes, les armes au corps à corps et les armes à distance. Clic gauche, frapper ou tirer, clic droit, viser ou lancer. C’est simple et efficace. Franchement, on n’en demande pas plus. Même l’absence de crosshair, qui peut paraitre déroutante au tout début, devient finalement qu’un détail que l’on oublie très vite après avoir explosé quelques têtes. Si le lieu d’introduction peut sembler un peu étriqué, les prochains se révèleront beaucoup plus ouverts. Un van vous attend à la sortie pour vous ramener chez vous, et c’est maintenant que tout commence.

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Les bonnes inspirations

Pour les fans de Cristina Córdula, un passage dans la salle de bain est obligatoire afin de choisir votre plus belle tenue de tueuse. Mettre certains vêtements vous octroiera des bonus, mais il semblerait qu’à ce stade du développement, ce ne soit pas encore intégré.

Bien au chaud dans son appartement délabré, jonché de bouteilles et de déchets, c’est ici qu’Exit passera le plus clair de son temps entre chaque mission. Depuis un ordinateur portable, vous pouvez activer les prochaines missions, mais aussi vous procurer de l’armement et du soin. C’est super intuitif. De plus, des instructions sont là pour vous guider au cas où vous seriez un débutant dans le monde du PC Master Race.

C’est à l’arrière d’un camion que la planification du prochain massacre s’effectue. Vous pouvez créer votre loadout et ainsi vous équiper avec les armes achetées au préalable. Inspiré de l’excellent Hotline Miami, vous avez également la possibilité de sélectionner un masque. Il y en a plusieurs à trouver et chacun possède une capacité propre, comme le fait de porter plus de soins ou d’augmenter les dégâts explosifs, par exemple. Si on peut manquer de matos au tout début, c’est après avoir rempli quelques contrats que l’on va pouvoir s’équiper d’armes améliorées avec silencieux, pointeur laser, mines, etc.

Dès la première mission, on se prend au jeu. C’est franchement réussi, les combats sont brutaux et sanguinolents. Le feeling des armes est très bon et la musique vient rythmer les affrontements à coups de lancé de hache ou de marteau dans la tronche (coucou Manhunt !). Les headshots sont jouissifs et on prend plaisir à enchainer les ennemis. De plus, on peut ramasser les armes des victimes et ainsi changer d’approche quand celles-ci sont vides. Attention cependant à vous soigner, car les pv baissent vite et si vous mourrez, vous perdez de l’argent et devez recommencer le niveau. Le développeur a apporté un soin particulier aux phases de tirs et ça se ressent, c’est vif et violent. C’est tout ce qu’on attend d’un bon rétro-fps. Malheureusement, l’IA des ennemis est souvent un peu trop basique et leurs mouvements trop prévisibles. Il n’est pas rare de les voir vous foncer dessus comme des glands.

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Des missions variées

Les terrains de jeu de PIGFACE sont plutôt grands et ouverts. Que l’on explore un motel, une gare, ou encore un squat en bord de mer, on trouvera toujours une façon différente de planifier ses attaques. Le level-design fait que l’on pourra toujours choisir méthodiquement son approche. Vous pouvez vous mettre en retrait et utiliser votre sniper pour nettoyer la zone, foncer dans le tas ou encore la jouer sneaky en faisant le tour. L’exploration est donc importante et récompensera souvent le joueur, surtout qu’il y a des matériaux de craft à ramasser, même si pour le moment, cette fonctionnalité n’a pas encore été intégrée au jeu.

Bien que les graphismes soient minimalistes, on peut saluer le travail derrière la direction artistique. Tous les lieux sont délabrés avec des couleurs fades avec une prédominance de gris et de marron. Cela participe grandement à l’ambiance glauque et poisseuse du jeu.

Pour terminer vos missions, vous allez devoir réaliser différents objectifs comme tuer un boss – plus résistant que les autres – détruire des choses, ramasser des documents, et parfois les deux. La vibration de votre téléphone à clapet vous indiquera l’accomplissement d’un objectif et en récompense, du gain supplémentaire vous sera accordé si vous remplissez les ordres facultatifs, ce qui aidera à étoffer votre arsenal. Le sentiment de puissance se fait grandement ressentir une fois qu’on débloque certaines armes. Les ennemis seront eux aussi mieux armés et des pièges environnementaux feront leur apparition au bout de quelques missions. La difficulté est assez bien dosée dans l’ensemble et on prend un réel plaisir à enchainer les missions et découvrir les nouveaux environnements que propose le titre.

Une feuille de route prometteuse

Pendant l’écriture du test, le développeur a publié la feuille de route de son jeu. On constate qu’en novembre, une nouvelle map – très grande, d’après la description – appelée The Mall, sera jouable. Il y aura également des nouvelles armes et un nouveau masque. D’autres ajouts arriveront en décembre et en 2026.

pigface roadmap

Vivement la suite

PIGFACE est beaucoup trop court ! Quelle frustration de découvrir le message indiquant la fin de l’accès anticipé au bout d’une heure trente de jeu. Tout s’enchaine super bien et on en veut plus à chaque fois. On a faim de frag, on veut tuer tuer tuer, parce que le feeling des armes est super sympa. Les idées sont bonnes et on a hâte de découvrir ce que nous réserve les prochaines mise à jour de cette violente expérience, qu’il serait dommage de rater, surtout à moins de 10 €.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Juste un doigt - Avec Slice & Dice, le smartphone devient une machine à addiction (sans microtransactions, s'il vous plaît)

Dans ce nouveau Juste un doigt, nous revenons sur un petit rogue-lite bien addictif pour mobiles : Slice & Dice. Voilà un exemple de jeu bien fait et complètement pensé pour le mobile, aussi plaisant pour de longues sessions de 2 heures que pour de petits instants libres au cours de la journée.

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Saros : les développeurs décortiquent le dernier trailer du successeur de Returnal

Plus d'un mois après avoir levé le voile sur une partie de son gameplay ainsi que sur sa date de sortie, Saros nous revient par l'intermédiaire d'une vidéo commentée par les cadres du studio Housemarque. En attendant l'arrivée de véritables nouvelles informations sur le successeur de Returnal, les développeurs nous proposent un petit éclairage de ce qui a déjà été montré.

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GTA : Niko Bellic est le héros le plus "innovant" de toute la saga pour le cofondateur de Rockstar

Continuant tranquillement d'imposer son aura année après année, GTA IV voit aujourd'hui ses louanges chantées par Dan Houser lui-même, cofondateur de Rockstar et aussi l'un des scénaristes phares du studio. Selon le développeur, qui a quitté la firme en 2020, Niko Bellic est le protagoniste qui a le plus innové de tous les jeux de la série.

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Reach chute avant le sommet

Après un premier aperçu il y a un peu plus de deux mois qui nous avait laissés vraiment épatés par son gameplay Parkour, c'est déjà l'heure du lancement pour le nouveau jeu gros budget du développeur britannique nDreams via son studio dédié aux grosses productions, nDreams Elevation. C'est surtout la première grosse cartouche du line-up VR de fin d'année à se lancer, juste un peu avant un certain Deadpool et plus tard en décembre, le renouveau de la franchise Thief...

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Rockstar vous invite à vous syndiquer

Rockstar ne s’ennuierait pas avec le code du travail et semble se vautrer dans la répression syndicale en virant plus de 30 employés en Grande-Bretagne et au Canada. Des amours.

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Agent a été annulé par Rockstar parce qu'un bon jeu d'espionnage en monde ouvert était impossible

Longtemps considéré comme une Arlésienne avant qu'il soit tout simplement mis à la poubelle, Agent demeure l'un des plus grands mystères mis en chantier chez Rockstar Games. Il fut d'abord annoncé en 2009 comme une exclusivité PlayStation 3, et promis comme un jeu d’espionnage en ligne situé en pleine Guerre froide avec un regard inédit sur la politique, la tension et l’action de l'époque. Un cocktail séduisant, surtout quand on connait le talent d'écriture du studio.

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Oui, un jeu de kart Dragon Ball a existé et il est aujourd'hui jouable

Il n'est jamais trop tard pour un peu d'archéologie vidéoludique : en 2009, nos amis du Pays du Soleil Levant avaient l'occasion de se munir de leur téléphone et de s'en servir pour jouer à Dragon Ball Racing, un jeu de course légendaire. Littéralement, car sa diffusion était tellement contrôlée et opaque que le titre est rapidement tombé dans les méandres de la culture moderne, se transformant en quasi-mythe urbain.

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Mémoire cash - Suikoden Tactics, ou l’art d’être un honnête jeu… dans la mauvaise série

Spin-off oublié d’une série déjà sur le déclin, Suikoden Tactics n’a jamais vraiment trouvé sa place, ce malgré ses 20 de vie. Ni tout à fait un Suikoden, ni tout à fait un grand jeu tactique, le jeu de Konami illustre surtout une époque où la firme cherchait désespérément à recycler ses licences, quitte à leur ôter un peu de leur âme.

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Le retour de Waterworld en open world aquatique ? C'est le fantasme du créateur de Predator Badlands

Dan Trachtenberg, réalisateur de Predator Badlands et de 10 Cloverfield Lane, a partagé son idée d’un jeu Waterworld en monde ouvert, qu’il imagine comme une suite spirituelle du film culte (et maudit) de Kevin Costner. Et ce n'est pas qu'un simple fantasme, puisque Trachtenberg est lié à la résurrection de la licence.

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Le récap du Stunfest 2025 : Lifelong, CARIMARA, Trigger of Time & DeadCore Redux

Du 24 au 26 octobre dernier, s’est déroulé le Stunfest, le festival des cultures du jeu vidéo à Rennes. C’était son grand retour sous une nouvelle forme, après un an d’absence et un trou béant dans le portefeuille. Désormais organisé en collèges gérés par les adhérents à l’association 3HitCombo, le festival a été le reflet des envies de ses membres : pas de programmation imposée par une quelconque direction, seulement des projets portés par les bénévoles. C’est dans ce cadre que NoFrag est intervenu, puisque je me suis joint à l’aventure en tant que référent du collège Conférences. Mais on ne va pas s’étendre sur le programme complet du Stunfest, on va se focaliser sur notre expérience pendant le week-end. Tout ce qu’on peut dire, c’est que la nouvelle formule a semblé bien plaire à tout le monde.

Le NoScope du Stunfest

Dès le vendredi, plusieurs membres de la rédaction ont été mis à contribution, puisque nous enregistrions pour la première fois un NoScope en chair, en os et en public ! Petit raté cependant, ça s’est déroulé au 360, et on n’a même pas pensé à faire la blague du 360 NoScope… Outre Stuka, MathMoite et moi-même (Estyaah), on a accueilli deux développeurs, Bastien de Bastinus Rex pour CARIMARA: Beneath the forlorn limbs et Antoine de 5 Bits Games pour DeadCore Redux, qu’on a pu longuement interviewer sur leur parcours, leurs inspirations et plein d’autres trucs. Même si le setup était exceptionnel, on n’a pas oublié le quiz. Par contre, que ce soit en ligne ou pas, c’est toujours le même qui gagne : quelques vieux membres de la communauté étaient dans le public pour répondre à nos questions pointues sur les FPS indépendants. On a tout de même terminé avec quelques petites news, histoire d’avoir un semblant de cohérence avec le nom de l’émission. C’était franchement sympa et ça nous a donné envie de nous retrouver plus souvent pour faire des émissions « pour de vrai ».

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

Les devs indé

On ne va pas vous mentir, ce qui nous a le plus intéressé au Stunfest, c’est la Zone Indé. Pilotée par l’association Indie Collective, elle accueillait un peu plus d’une trentaine de studios indépendants, dont certains composés d’un unique membre. On va se focaliser ici sur les expériences en vue subjective, mais il y avait évidemment plein d’autres choses plus ou moins originales, comme Cthuloot, co-développé par un membre du forum NoFrag. Le samedi, on s’est baladés entre les badauds pour faire de petites interviews impromptues. Bon, ce n’était pas très préparé et on a eu quelques coupures réseau, ce qui fait que certains passages ont malheureusement sauté. Ce qui reste nous semble néanmoins intéressant, alors le voici :

L’interview est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

C’est bien beau, tout ça, mais ça ne parle pas tant que ça des jeux en eux-mêmes. Heureusement, on a pensé à vous, voici un peu plus de détails sur ce qu’on a pu voir pendant le week-end :

Stunfest award FR Prix du Jury Noir

Lifelong

Genre : Puzzle game narratif

Promis, NoFrag n’a pas versé de pots-de-vin au jury pour élire un jeu en vue subjective, ils l’ont choisi eux-mêmes ! On avait déjà parlé de Lifelong lors des deux derniers AG French Direct. C’est un puzzle game narratif en noir et blanc avec des touches d’humour, dans lequel on incarne un employé d’une entreprise tyrannique et bureaucratique. La mécanique de gameplay qui le fait sortir du lot est la possibilité de se transférer dans le corps d’autres employés avec l’aide d’une télécommande, et ainsi de progresser dans l’aventure. Au passage, la direction artistique est assez particulière : les personnages possèdent une télévision à la place de la tête, et le rendu même du jeu se fait comme si on regardait au travers d’une vieille TV. Le gameplay propose un peu de plateforme et de gestion de la physique, des aspects clairement inspirés d’Half-Life. Le développeur nous a aussi indiqué, lors de son interview, s’être inspiré de Prey (2006) et de Prey (2017). Si les énigmes de la démo montrée (et toujours disponible sur Steam) ne sont pas trop compliquées, le procédé de « téléportation » de conscience pour les résoudre est vraiment sympa. D’autre part, on sent qu’une attention particulière a été apportée à la narration, et en plus, c’est drôle. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été communiquée, mais il ne faut sans doute pas compter sur une sortie dès 2026 : il reste a priori pas mal de boulot aux deux développeurs du studio pour atteindre leur objectif.

Lifelong sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

Stunfest award FR Mention speciale du Jury Noir

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs

Genre : Enquête

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs, ou CARIMARA : Murmures de Ramures Ensevelies en français, est notre petit préféré du festival. On l’avait déjà repéré en mai dernier lors de son annonce, grâce à sa direction artistique inspirée de l’ère PSOne et son ambiance si particulière. Depuis, le jeu est sorti et on a pu l’essayer. Et c’est vraiment top. Les visuels sont chouettes, les animations sont très réussies – notamment les expressions faciales –, la narration est très bonne, et le doublage, excellent. On incarne un carimara – sorte de gobelin sorcier –, appelé par une femme inquiétante afin de la libérer d’un fantôme qui hante sa cave. L’objectif est d’explorer les lieux pour trouver des cartes, qui sont autant de sujets à aborder avec les personnages. On pourra alors tenter de déduire le déroulé des événements qui permettront de résoudre notre petite enquête. On retiendra en particulier la chouette, qui est particulièrement comique. Malheureusement, la durée du jeu n’excède pas une heure avant d’atteindre les crédits. Alors oui, il y a des secrets à chercher pour prolonger l’aventure, mais on aurait aimé un peu plus de contenu. CARIMARA reste néanmoins une superbe expérience qu’il serait dommage de rater. Le jury du Stunfest a aussi été touché par la proposition, puisqu’ils l’ont choisi pour leur mention spéciale.

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/10/2025 pour 5 €

Trigger of Time

Genre : Puzzle game platformer

On l’avait testé en juin dernier, et voici ce qu’on en disait : « Trigger of Time est le premier jeu d’un développeur presque solo, mais il est déjà très impressionnant : la direction artistique est franchement réussie, le level design est chouette, les mouvements sont agréables et la mécanique de gameplay est originale. La manipulation temporelle fonctionne vraiment bien, et les puzzles, bien qu’accessibles, sont plutôt malins. Une expérience que j’ai énormément appréciée, et que j’aurais aimé prolonger après les deux heures proposées. Le jeu est donc un peu trop court, mais il laisse augurer du meilleur si les prochains projets de Pantopie maintiennent ce niveau de qualité. » On n’a pas forcément beaucoup plus de choses à dire après le Stunfest : testez-le, il est très bien.

Trigger of Time sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/06/2025 pour moins de 10 €.

DeadCore Redux

Genre : FPS platformer

Les plus anciens se souviendront sûrement de DeadCore, un FPS plateformer futuriste avec un gros penchant pour le speedrun, sorti en 2014. La rédac de l’époque l’avait bien apprécié, et de l’aveu de l’un des développeurs, le jeu avait plutôt cartonné. Onze ans après, l’équipe de 5 Bits Games s’est reformée pour réaliser DeadCore Redux, le remaster. Au programme : une refonte sonore et graphique, un système de classement, ainsi qu’un nouveau niveau. Encore une preuve que NoFrag, c’était mieux avant, aucun de nous n’avait testé la version originale avant de lancer la démo – toujours disponible. Mais c’est avec un certain plaisir qu’on l’a parcourue. Les mouvements sont très agréables, notamment grâce à une grande fluidité, un double-saut, un dash et un bon air control. La partie shoot est logiquement en retrait, mais elle permet d’ouvrir des passages ou de désactiver des tourelles qui nous font tomber avec leurs projectiles. En bref, c’est nerveux et ça demande du skill, et on a toujours envie de faire un peu mieux que la dernière fois.

DeadCore Redux sur NoFrag // Steam // Date de sortie : premier trimestre 2026

Iridescent

Genre : Walking sim

Iridescent est un projet un peu à part, puisqu’il n’est pas disponible sur Steam. Il s’agit d’une expérience développée par des étudiants de l’ENJMIN à Angoulême en quelques mois. Elle propose des éléments de gameplay inspirés de Superliminal ou Viewfinder, mais sans réelle difficulté. Le but est plutôt de faire ressentir des émotions, sur des thèmes autour de la mémoire, la perte et l’acceptation. La musique, composée et jouée par l’un des membres de l’équipe, est très chouette. Vous pouvez essayer Iridescent en le téléchargeant sur Itch.io, ça ne dure pas plus de 15 minutes.

Iridescent sur Itch.io // Disponible gratuitement


Et voilà pour le Stunfest 2025 ! On est très contents d’avoir pu échanger avec des développeurs, notamment de jeux en vue subjective et le NoScope en public était vraiment cool. Ces expériences nous ont donné des idées pour une prochaine édition, ou peut-être d’autres choses entre-temps. Au vu de la réception du festival, tout le monde semble motivé pour en refaire un en 2026. Si ça vous intéresse, vous pouvez retrouver l’association 3HitCombo sur son site Internet. En plus de l’organisation du Stunfest, les adhérents proposent des activités tout au long de l’année. Si pour l’instant, en dehors du speedrun, il n’y a quasiment que des choses avec des boutons et des sticks, il ne tient qu’aux bonnes volontés de monter un club fast-FPS !

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Un devlog garanti tout public pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster

On s’en plaignait déjà lors de l’annonce d’Outlaws + Handful of Missions: Remaster lors de la gamescom, Nightdive Studios a encore évité de montrer la moindre effusion de sang dans sa nouvelle vidéo, à l’approche de la sortie du jeu prévue pour le 20 novembre. C’est un court devlog présentant les améliorations graphiques du titre, mais encore une fois, aucun ennemi n’est visé lorsqu’on nous montre les effets visuels des tirs. Un comportement assez étrange, qu’on ne peut qu’interpréter comme une tentative d’avoir une communication parfaitement tout public. Logique, pour un FPS.

Mis à part ce gros détail, le travail de Nightdive semble, comme d’habitude, de très bonne qualité. Il nous tarde de replonger dans le Far West pour venger la mort de sa femme à coups de revolver et retrouver sa fille.

Par précaution, on vous conseille d’attendre la sortie le 20 novembre, pour être sûrs que rien n’ait été oublié. Par contre, si vous vous fichez de notre avis, les précommandes pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster sont disponibles sur Steam et GOG pour 27 €.

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Dead Static Drive : après plus de 10 ans de développement, le Grand Theft Cthulhu est enfin sorti

On parle souvent d’arlésiennes bien connues. Mais dans le monde des indés, il y a tout un tas de petits jeux qui passent sous notre radar et prennent pourtant de très longues années à voir le jour. C’est notamment le cas de Dead Static Drive, dont le développement a commencé en 2014. Plus de 10 ans après, il est enfin sorti, et plus pour le pire que le meilleur.

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Sonic Racing: CrossWorlds a une date de sortie sur Nintendo Switch 2

Après un lancement bien accueilli par la presse le mois dernier, Sonic Racing: CrossWorlds est disponible sur tous les supports, à l’exception de la mouture Nintendo Switch 2. Les joueurs doivent donc insérer une version Nintendo Switch au rabais pour en profiter. Mais dans quelques semaines, une version adaptée à la récente console de Nintendo fera son apparition et SEGA a communiqué à ce sujet une bonne nouvelle.

Elle était attendue pour cette fin d’année et SEGA a bien tenu sa parole. La version numérique de Sonic Racing: CrossWorlds arrivera le 4 décembre 2025 sur Nintendo Switch 2 contre 69,99 €. Si vous avez déjà craqué sur la version Nintendo Switch, une mise à niveau sera proposée contre 10€ mais si vous êtes vraiment impatients, sachez que cette dernière sera vendue contre 5€ du 4 au 11 décembre 2025.

Pour les collectionneurs, une version physique est prévue pour début 2026. Selon toue vraiscemblance, sachez que cette nouvelle version s’appelle Sonic Racing: CrossWorlds Nintendo Switch 2 Edition. Ainsi, la version cartouche devrait disposer de la mouture Nintendo Switch avec la mise à niveau Switch 2, comme pour Légendes Pokémon Z-A notamment. Affaire à suivre donc…

Une nouvelle bande-annonce avec les premières images de la version native Nintendo Switch 2 est disponible ci-dessous :

En attendant, Sonic Racing: CrossWorlds est toujours disponible sur PS5, Xbox Series X|S, PS4, Xbox One, Nintendo Switch et PC.

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