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L'un des producteurs de Bloodborne fonde Sirius Studio
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PlayStation Portal : une nouvelle mise à jour système est disponible en bêta avec une amélioration de l’interface
Alors que la Nintendo Switch 2 fait réagir depuis son annonce la semaine dernière, le PlayStation Portal poursuit son petit bonhomme de chemin avec des mises à jour récurrentes. Ainsi, la console de streaming de Sony se dote d’une nouvelle version en bêta de son logiciel système avec notamment une amélioration de l’interface.
Depuis une mise à jour majeure disponible il y a quelques mois de cela, le PlayStation Portal permet également de jouer à des jeux PlayStation Plus dans le cloud et n’est plus cantonné au streaming depuis une PS5. Ainsi, Sony a déployé hier une nouvelle mise à jour de sa console de poche en bêta avec de nouvelles fonctionnalités majoritairement axées sur le streaming.
Sans plus tarder, voici une liste des différentes fonctionnalités disponibles si vous décidez de mettre à jour votre console, bien que cette version ne soit pas encore disponible en version stable :
- Écran de réactions utilisateur : suite à la fin de la session en streaming, vous pouvez désormais évaluer la qualité de connexion pour améliorer le service proposé.
- Tri : il est possible de trier les jeux depuis l’écran de streaming via le coin supérieur gauche de l’interface dédiée selon trois critères – date d’ajout dans le catalogue, nom et date de sortie.
- Capture de séquences de jeu : la touche création du PS Portal offre désormais de nouvelles fonctionnalités pour les jeux en streaming – une pression = afficher le menu création / deux pressions = lancer/stopper un clip vidéo / pression longue = prendre une capture d’écran. Toutes les captures sont stockées dans le cloud et accessibles pendant les 14 jours suivant leur création. Pour les vidéos, la durée maximale est fixée à 3 minutes en résolution 1080p.
- File d’attente : le temps d’attente est désormais affiché.
- Pause : le jeu en streaming se met en pause si le menu rapide du PS Portal est ouvert. En cas d’appui sur la touche alimentation, le PS Portal passe en mode repos. Si le PS Portal est en mode repos plus de 15 secondes, la session de jeu est déconnectée.
- Notification pour inactivité : une notification s’affiche désormais si la période d’inactivité dure plus de 10 minutes.
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[Article] Blue Prince, une aventure rogue remplie de secrets façon knowledgevania
NoScope #72 : Atomfall, KARMA: The Dark World et Blue Prince
Hier soir, c’était le 72e épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. On est revenus sur ce qui a fait l’actu des FPS ces dernières semaines, notamment les tribulations d’Ubisoft, les premières reviews de DOOM: The Dark Ages, ou encore le catastrophique trailer du prochain DLC d’Ark.
Du côté des tests, on a fait un petit tour en Grande-Bretagne avec Atomfall, puis une plongée dramatique dans la psyché humaine avec KARMA: The Dark World et enfin, une petite visite impromptue du manoir de Blue Prince.
00:00:00 – Intro
00:01:36 – Les news (Ubisoft & Tencent, DOOM: The Dark Ages, Den of Wolves…)
00:41:50 – QUIZ : les puzzles dans les FPS
01:15:17 – TEST : Atomfall
01:26:53 – TEST : KARMA: The Dark World
01:36:01 – TEST : Blue Prince
01:44:19 – À venir
01:53:30 – À quoi on joue ?
Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm, Pocket Casts, Podchaser ou PlayerFM.
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
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Les jeux PlayStation Plus Extra / Premium annoncés pour avril 2025 avec l’arrivée de Hogwarts Legacy
Nous arrivons presque à la mi-avril et l’occasion est idéale pour annoncer les jeux proposés aux abonnés PlayStation Plus Extra et Premium. Contrairement aux mois précédents, le choix proposé sera plus restreint bien que deux titres arriveront dès le jour de leur sortie dans le catalogue. Un mastodonte et une bonne adaptation de l’école des sorciers proposée par Warner Bros. Games seront également de la partie.
Contrairement aux mois précédents, il y aura plusieurs titres disponibles en avance de phase tandis que tandis que les autres productions seront accessibles dès le 15 avril 2025. Parmi ces sorties anticipées, Blue Prince sera disponible dès le 10 avril (soit le jour de sa sortie) accompagné de la dernière simulation de golf d’EA Sports. Enfin, Lost Records: Bloom & Rage – Tape 2 arrivera avec le reste du catalogue après une première partie que nous avions appréciée lors de sa sortie.
La liste des jeux PlayStation Plus Extra & Premium d’avril 2025
- Battlefield 1 (PS4)
- Blue Prince (PS5 – disponible dès le 10 avril 2025)
- EA Sports PGA Tour (PS5 – disponible dès le 10 avril 2025)
- Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard (PS5/PS4)
- Lost Records: Bloom & Rage – Tape 2 (PS5)
- PlateUp! (PS5/PS4)
La liste des jeux PlayStation Plus Premium & Classiques d’avril 2025
- Alone in the Dark 2 (PS5/PS4)
- War of the Monsters (PS5/PS4)
Les jeux cités ci-dessus seront disponibles (sauf précision contraire) pour les abonnés dès le mardi 15 avril 2025 à 11h00. Et si vous ne savez toujours pas quelle offre PlayStation Plus est faite pour vous, nous avons justement un guide qui vous permettra de choisir l’abonnement PS Plus le plus approprié à vos envies et besoins.
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Le Xbox Games Showcase aura lieu le 8 juin 2025 et sera suivi d’un direct dédié à un jeu très attendu
Microsoft a annoncé la date de sa conférence Xbox Games Showcase. Celle-ci aura bien lieu dans le prolongement des autres annonces avec un horaire qui ravira les joueurs français puisqu’ils n’auront pas besoin de se lever à pas d’heure pour en profiter.
Alors que l’avenir des consoles Xbox semble s’obscurcir avec plutôt un passage en tant qu’éditeur et non constructeur, la firme américaine continuera toutefois d’assurer le show avec la présentation de ses prochaines productions. Pour suivre ces annonces, notez bien la date du dimanche 8 juin 2025 à 19h00 sur YouTube mais également sur Twitch. Cette année, la conférence aura lieu uniquement en ligne : il n’y aura donc pas de public pour assister aux nombreuses annonces de Microsoft et de ses partenaires. Comme ce fut le cas pour les deux dernières éditions, il n’y aura pas de show annuel qui aura lieu à cette date.
En effet, à l’issue du Xbox Games Showcase, un direct aura lieu pour présenter plus en détail The Outer Worlds 2, la prochaine création du studio Obsidian Entertainment. Le show sera diffusé dans plus de trente langues différentes, dont le français bien entendu.
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[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde
Principalement connu pour la série des Sniper Elite, Rebellion s’essaie au FPS avec Atomfall. Présenté comme un jeu de survie et d’action, la particularité du jeu est que l’histoire se déroule au Royaume-Uni, et plus précisément quelques années après un incident dans une centrale nucléaire, inspiré par l’incendie de la centrale de Windscale en 1957. Évidemment, dans cette version des faits, l’accident en question n’était que le début des emmerdes, et toute la région a été mise en quarantaine. Et c’est à nous, joueur, de comprendre ce qu’il s’est passé et de sortir la zone du statu quo. C’est sur cet aspect exploration et enquête que Rebellion a fourni le plus d’efforts, tout le reste étant finalement très moyen.
Genre : Action-aventure | Développeurs : Rebellion | Éditeur : Rebellion | Plateforme : Steam, Epic Games Store, Xbox Game Pass | Prix : 49,99 € | Langues : Anglais, sous-titres en français | Date de sortie : 27/03/2025 | Durée : Entre 10 et 15h
Test effectué sur la version Steam.
Monde ouvert certifié AA
Pour commencer par une note positive, on saluera Rebellion pour leur sens du détail, nous plongeant dans l’Angleterre des années 60. Outre les cabines téléphoniques rouges qui servent à nous donner des indices, l’architecture, la topographie, la nourriture, et les armes à feu sont autant d’éléments qui nous transportent à la frontière de l’Ecosse occupée par l’armée anglaise de l’époque. De la même manière, l’écriture et le doublage – uniquement en anglais – sont d’excellente qualité : les tics de langage, l’accent local, tout y est. Et comme on est pas dans un pseudo-RPG, la prose est concise avec peu d’exposition. Un excellent point selon moi, qui trouve souvent que les dialogues dans les jeux vidéo sont d’un ennui mortel. Là où les choses se gâtent, c’est sur la partie purement technique, et le manque de vie dans les zones habitées.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 3 Atomfall Autochtone](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-Autochtone.jpg)
Si Atomfall tourne très, très bien, l’aliasing sur absolument tout ce qui est à plus de 100 m est abominable. En mouvement, on croirait avoir une nuée d’insectes en permanence devant les yeux. Cela ne pose pas problème en intérieur, mais on passe beaucoup de temps à crapahuter dehors, et là c’est inacceptable. Heureusement, il y a moyen de corriger le tir en faisant fi de l’anti-aliasing proposé par le jeu, et en montant la résolution à 115 %. Ce n’est pas parfait, mais déjà nettement plus agréable. Les deux autres problèmes, auxquels on ne peut absolument rien, sont les PNJ qui ne sont finalement que des éléments de décors, et les trop nombreux chargements. Sur le premier point, si ce n’est pas foncièrement gênant pour les personnages avec lesquels ont peut discuter, et qu’on doit donc pouvoir trouver facilement, ceux qui peuplent notamment le village de Wyndham ont deux états principaux : rester plantés comme des piquets, ou déambuler sans but dans un rayon de 5 m. Ah si, parfois ils font semblant d’avoir peur et s’accroupissent, ou courent sur place, lorsqu’un soldat se met à vider des chargeurs de Sten sur des guêpes. L’immersion s’en trouve quelque peu brisée.
Concernant les chargements, ils sont malheureusement omniprésents. D’abord entre chacune des quatre grandes zones extérieures du jeu, mais aussi pour tout un tas d’intérieurs. Si, pour certains, cela peut se comprendre de part leur taille ou encore les puzzles et patrouilles d’ennemis qui s’y trouvent, pour d’autres, c’est pour le moins surprenant. Pourquoi un chargement spécifique pour une cave de 20 m² ? L’avantage, c’est que cela nous donne un moyen efficace d’échapper à l’IA, qui a dû sniffer trop de colle étant petite.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 4 Atomfall Fight](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-Fight.jpg)
Survie oui, mais avec du thé et des gâteaux
Puisqu’on vient de mentionner l’IA, autant lui claquer la truffe immédiatement. Les ennemis vous courent dessus bêtement jusqu’à pouvoir vous taper, ou vous tirer dessus. Et c’est tout. Il est ainsi assez simple de tous les amener vers soi en file indienne pour les baffer un à un. Les moments les plus dangereux sont dans les complexes les plus militarisés, où des soldats bien armés sont accompagnés de robots. On est en effet assez fragile, pour peu qu’on ne joue pas en facile, et les robots en questions sont capables de nous infliger des dégâts considérables en une demi-seconde. Il est possible de les détruire au prix d’énormément de munitions, ce qui est souvent peu avantageux.
Il vaut souvent mieux éviter les combats, et c’est d’autant plus simple que, même si les ennemis nous voient de très loin, ils abandonnent assez vite leurs recherches dès lors qu’on se cache. Ainsi, toute la mécanique d’infiltration basique – pas de gameplay émergent ici, soit on est caché, soit on l’est pas – est rapidement trivialisée. D’autant qu’apparemment, tirer au shotgun dans un complexe souterrain ne pose pas problème à beaucoup de monde. Mais justement, tirer sur des gens reste assez sympathique.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 5 Atomfall Fungus](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-Fungus.jpg)
Comme expliqué plus haut, l’arsenal disponible est restreint aux armes qu’on s’attend à rencontrer dans l’Angleterre des 60s’ : revolver Webley, Browning Auto-5, FAL, et j’en passe. Elles sont toutes satisfaisantes à utiliser, en particulier les shotguns, grâce à de bons impacts sonores et visuels. Et heureusement, parce que les combats de mêlée sont, eux, particulièrement nazes. On peut taper fort, taper doucement et donner des coups de pieds pour déséquilibrer les ennemis, mais pas moyen de faire de parades. Les affrontements au corps-à-corps peuvent ressembler à un combats de trouillards, où chacun à peur de prendre une claque. Et il est tout à fait possible de se faire stun-lock si on a une arme qui frappe fort, mais lentement, contre un adversaire avec une arme plus rapide et qu’on rate son premier coup.
Après avoir bien râlé, j’avoue que ce défaut vient en partie du fait qu’Atomfall vous propose d’améliorer vos statistiques, parce que tous les jeux ont besoin de ça semble-t-il. Un peu comme pour l’infiltration, c’est assez minimaliste, et les compétences ne sont que des améliorations de capacités existantes. Il est possible de se spécialiser pour la discrétion, le combat à distance, le combat de mêlée, ou les lancers d’utilitaires, bien que je ne pense pas que ce soit une très bonne idée. On préfèrera développer une certaine polyvalence afin de faire usage d’un maximum d’outils à notre disposition. Et au final, cela n’apporte rien en terme de gameplay, et on aurait préféré ne pas avoir un personnage limité artificiellement. Ça nous aurait épargné de tout fouiller pour chercher les compétences en questions, avec les Stimulants qui servent à les acquérir.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 6 Atomfall Headshot](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-Headshot.jpg)
Par contre, les mécaniques de gameplay qui touchent au crafting et à la survie sont plus réussies. Là aussi, la philosophie de design de Rebellion semble être le « less is more ». Pas de système de faim et de soif, seulement votre barre de vie et des types de dégâts spécifiques, avec des consommables pour les guérir. On fouille les niveaux pour trouver les recettes et composants servant à fabriquer des bandages et des grenades, et on gère notre inventaire à l’espace limité. C’est finalement sur ce dernier aspect que le côté survie se fait le plus ressentir. On est rarement complètement à court de quoi que ce soit, et les ingrédients pour le crafting sont stockés en dehors de notre inventaire, qui lui ne se remplit qu’avec des objets qu’on peut équiper et utiliser. Il faut donc choisir entre ce qu’on veut pouvoir utiliser immédiatement, et ce qu’on peut se permettre de fabriquer une fois en sécurité. C’est par ce moyen que les développeurs maintiennent une certaine pression sur le joueur, évitant qu’il ne nage dans les bandages, cocktails molotov et cartouches. Ce choix de design est assumé, et ne s’adresse pas aux écureuils qui veulent tout ramasser et tout stocker dans un joli coffre ; bien qu’on ait accès en plusieurs endroits à un tube pneumatique permettant d’entasser nos chers possessions. Cela fonctionne parfaitement avec la manière dont sont construits les niveaux, et nous encourage à explorer de nouveaux environnements.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 7 Atomfall inventory](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-inventory.jpg)
FREEDOM !
Le vrai intérêt d’Atomfall réside dans sa narration non-linéaire, et dans la liberté offerte au joueur à explorer ce qu’il veut, quand il veut. Après un tutoriel plié en 5 min pour nous expliquer qu’il faut ramasser des trucs pour fabriquer des soins, qu’il faut aller dans un endroit appeler l’Interchange, et que les ennemis ne nous attaquent pas en dehors de leur camp si on reste assez loin d’eux, on est lâché sur la première carte. De là, il est possible d’accéder directement à toutes les grandes zones du jeu, dans n’importe quel ordre. Pas de marqueur de quête à la noix, on se laisse guider par le level design qui nous amène organiquement vers les points d’intérêt. Tout cela n’est évidemment qu’une illusion, et en-dessous on a bien un système de quête classique, avec des PNJ qui marquent régulièrement des endroits à explorer sur notre carte, et un journal de quête résumant les informations qu’on a déjà collectées. Mais comme le jeu délivre indices et informations avec parcimonie, on a bien moins l’impression de jouer à un simulateur de coursier. La contrepartie est qu’il faut accepter de devoir faire des aller-retours, vu qu’on n’aura pas toujours le bon équipement ou le bon objet pour visiter entièrement une zone. Les développeurs ont d’ailleurs fait en sorte qu’on doive visiter certains complexes deux fois. Cela ne fait pas perdre beaucoup de temps, mais l’absence de voyage rapide pourra en rebuter certains.
![[TEST] Atomfall : Les anglais ne font rien comme tout le monde 8 Atomfall Map](https://s3.nofrag.com/2025/04/Atomfall-Map.jpg)
Et comme on est sur Nofrag, on précisera qu’il est tout à fait possible de finir Atomfall en tuant absolument tout le monde, contrairement à un jeu Bethesda. Si ce n’est sans doute pas la façon la plus intéressante de jouer, on apprécie l’effort des développeurs d’avoir construit une structure narrative capable de convenir au plus sanguinaires d’entre nous. Six fins sont disponibles, selon le personnage auquel on aura choisi de faire confiance, avec comme point commun qu’elles sont toutes décevantes : un PowerPoint avec une voix off qui vous rappelle ce que vous avez décidé de faire. Sans doute un clin d’oeil à Fallout. La vrai différence réside dans la préparation qu’il faut faire pour chacune d’entre elle, puisque cela demandera de visiter des zones spécifiques, dont plusieurs sont optionnelles. On finira donc par résumer le scenario d’Atomfall par le fameux cliché du voyage et de la destination : l’histoire n’a rien d’extraordinaire, mais la manière dont elle est racontée est bien plus captivante. Bref, Rebellion a réussi à rendre un script de série B intéressant.
Un bon jeu Game Pass
Dans l’ensemble, Atomfall est une bonne expérience. La durée de vie relativement restreinte fait que les lacunes, inhérentes à un jeu AA qui veut en faire un peu trop, ne gâchent pas le plaisir de jeu. Malgré l’arbre de compétences peu intéressant, et l’infiltration réduite au strict minimum avec une IA qui ne suit pas, on reste focalisé sur les deux points forts du titre : l’exploration et la narration. Rebellion fait excellent usage de l’avantage offert par le jeu vidéo pour raconter une histoire. Certes, le récit lui-même est du réchauffé, mais Atomfall procure un réel plaisir de découverte, et suscite notre curiosité pour en apprendre plus sur les évènements qui se sont déroulés à Windscale.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
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Vivez l’ennui intersidéral avec la sortie de Within the Cosmos
On l’avait complétement oublié depuis notre dernière news de 2021, mais un nofragé nous a gentiment fait remarquer que Within the Cosmos existe toujours et est même sorti le 28 mars dernier. Après un peu plus de cinq ans de développement (initialement, la sortie était prévue au 31 mai 2019), on constate que ça a l’air toujours aussi chiant et pas particulièrement beau. Du côté des commentaires sur Steam, les joueurs soulignent les bugs à foison et l’absence de finition des maps à explorer. Depuis la sortie du jeu, sept patchs ont été déployés mais seulement trois joueurs semblent trouver leur bonheur au moment où l’on écrit la news.
À moins que vous soyez d’une tolérance à toute épreuve ou ayez des goûts discutables en matière de FPS, vous pouvez vous procurer Within the Cosmos pour un peu moins de 15 € sur Steam.
Merci à Lio pour l’info.
Sortie le 25 avril et beta fermée le 12 pour La Quimera
C’était il y a à peine plus d’un mois qu’on posait les yeux pour la première fois sur la nouvelle licence du studio Reburn (anciennement 4A Games Ukraine) : La Quimera, FPS narratif exclusivement PVE qui se déroule dans une Amérique latine dystopique. Aujourd’hui, le voilà déjà de retour avec un nouveau trailer de gameplay qui s’accompagne d’une étonnante date de sortie : Le 25 avril prochain !
Oui oui, avant même la fin du mois. Et pourtant, à l’image du premier extrait qu’on avait eu fin février, le studio se montre décidément très avare en infos. Avec ses airs de Crysis 4 avant l’heure, on ne peut pas dire que le titre ait une identité très marquée. Ça vaut pour son ambiance visuelle et sonore tout comme pour son gameplay, qui n’a d’ailleurs visiblement pour distinction que les exo skills ici évoqués en coup de vent. Au moins, on nous confirme la possibilité de jouer en co-op jusqu’à 3 joueurs. C’est déjà ça !
Quoi qu’il en soit, même si on doute que beaucoup aient sauté de leur siège en voyant ça, les plus intrigués d’entre nous pourront poser les mains sur le jeu lors de la beta fermée qui se tiendra le 12 avril. Pour s’inscrire ou mettre en wishlist, ça se passe sur la page Steam. Ce sera l’occasion de se faire une meilleure idée du plaisir de jeu, parce-que là, avec une pauvre minute et demie de shooting sans UI, difficile de tirer des conclusions.
Rendez-vous donc le 25 avril pour le verdict ! En attendant, cette beta tombe assez bien pour savoir si oui ou non, on a de quoi s’exciter un tant soit peu d’ici là.