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[TEST] Moros Protocol : un rétro-roguelite addictif et joussif

Annoncé il y a six mois, Moros Protocol nous avait bien plu grâce à ses visuels rétros et son aspect nerveux. La petite équipe grecque de Pixel Reign semblait avoir trouvé la bonne recette, puisque quelques mois plus tard, la démo nous avait également convaincus. De petites salles à découvrir, des upgrades à appliquer, de la méta-progression, et un bon feeling. Que demander de plus ? Quand l’éditeur nous a contactés pour nous proposer de tester le jeu en avance, on a donc sauté sur l’occasion. Et on a bien fait, c’est l’une des meilleures expériences du genre de cette année.

Genre : Roguelite | Développeurs : Pixel Reign | Éditeur : Super Rare Originals | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Langues : anglais, français | Configuration recommandée : i5 4ème génération, 8 Go de RAM, GTX 1050ti | Date de sortie : 18/10/2025 | Durée : une vingtaine d’heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Encore un roguelite ?

Moros Protocol est un rogelite pur jus. Le concept n’est donc pas original, mais qu’est-ce qu’il est bien employé ici ! On incarne un soldat de l’espace qui infiltre un vaisseau suite à un message de détresse, ou quelque chose comme ça. Mais on se rend rapidement compte qu’une sorte de corruption organique est passée par là, et a tué tout le monde. Notre but sera de parcourir une succession de différentes salles agencées de manière procédurale. À la manière d’un Binding of Isaac, les portent se verrouillent une fois entré dans la pièce, et se rouvrent lorsqu’on l’a nettoyée de tous ses ennemis. Évidemment, au début, on ne dispose que de capacités très limitées et d’armes un peu pourraves. Nos adversaires sont aussi nivelés pour qu’on ne se prenne pas une rouste dès le départ. Pendant les runs, on sera amené à trouver de nouvelles armes et des upgrades, qui seront perdues à notre mort, ou à la fin du biome. Par contre, on amassera également des BioBoost, qui permettront d’améliorer notre personnage de manière pérenne entre chaque run. Chacun des trois biomes est divisé en trois séries de trois salles, entrecoupées d’un combat de boss. Pas trop de surprise ici non plus, puisqu’ils ont chacun leurs patterns, qu’il faudra apprendre pour s’en sortir sans trop de dégâts. S’ils sont compliqués les premières fois, les vaincre se révèle vraiment satisfaisant une fois qu’on a compris la méthode.

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Énoncées comme cela, ces mécaniques ne semblent pas extraordinaires. C’est du déjà vu. Pourtant, les développeurs ont réussi à régler leur jeu au poil de cul pour que chaque aspect soit gratifiant et addictif. Avec quelques upgrades, la plupart des armes sont très agréables à utiliser et permettent de rapidement progresser, jusqu’au prochain boss. Ne croyez pas pour autant que le jeu est facile et qu’il se parcourt les doigts dans le nez. Non, on meurt très souvent, et on recommence. Mais comme l’agencement n’est jamais le même, on n’a pas la sensation de refaire la même chose à chaque fois. Certaines zones sont vastes et dégagées, alors que d’autres sont toutes petites, étriquées ou bardées de pièges.

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Une bonne décharge d’adrénaline

Et la coop ? Déjà génial en solo, Moros Protocol est tout aussi fun en coop à deux joueurs. Que dire de plus ?

Le gunfeel de Moros Protocol est aussi très réussi. Malgré son aspect rétro-FPS, les effets visuels et le sound design procurent une bonne sensation de puissance, en particulier avec les armes à feu. Celles à énergies sont également bien sympathiques, notamment cette sorte de laser, ou un genre de lance-grenades énergétique. On peut utiliser son arme de corps-à-corps, mais il faut avouer qu’un peu de distance n’est pas du luxe pour éviter de perdre trop de vie. Les mouvements, quant à eux, sont très nerveux, en partie grâce au dash et à l’air control, qui permettent de se déplacer prestement entre les ennemis et utiliser les bidons explosifs à bon escient. Nos adversaires ne brillent pas particulièrement par leur intelligence, mais dans ce type de jeu, ce n’est clairement pas un problème. Si les premiers niveaux n’opposent pas énormément de résistance, plus on avance, plus on aura tendance à rencontrer un grand nombre d’ennemis. Il faudra alors commencer à gérer la priorité des cibles et faire un peu de crowd control. C’est avec une grande satisfaction qu’un petit ralenti nous indique qu’on a abattu notre dernier monstre, généralement dans une grande gerbe d’hémoglobine délicieusement gore, qui vient parfaire le tableau des divers morceaux de chairs éparpillés dans la pièce.

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Une débauche de gros pixels dégoulinants

La direction artistique a beau être rétro, les membres sanguinolents et les éclaboussures sur les murs sont légion. Les visuels sont très réussis, mêlant gros pixels, particules et lumières modernes dans un maelstrom franchement efficace. Du côté des performances, il n’y a rien à dire. Il fonctionne aussi bien sur un monstre de puissance avec une RTX 4090 que sur mon PC portable doté d’un Core I5 13500H et d’une 4060. J’ai rencontré quelques bugs, notamment sur certains boss, mais les développeurs étaient encore en train de bosser dessus à ce moment. Ils devraient avoir tout réglé d’ici la sortie. Cela ne m’a pas empêché d’adorer le jeu et de vaincre le dernier boss en un peu plus de 20 heures.

Une super expérience

Moros Protocol est un excellent roguelite, avec une direction artistique très chouette et un gunfeel vraiment satisfaisant. Comme tous les jeux du genre, il faut prendre le temps de monter en puissance, mais on ne se lasse jamais de recommencer, notamment grâce à l’agencement procédural des salles. Les explosions gores lorsque l’on dézingue les ennemis sont très plaisantes, tandis que les affrontements contre les boss, qui demandent un peu de pratique et d’apprentissage des patterns, procurent un grand sentiment de satisfaction lorsqu’on les vainc. Si vous n’avez qu’un seul roguelite à faire cette année, c’est celui-là qu’il faut prendre. En plus, on peut y jouer à deux en coop !

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Après Mouthwashing, voilà No I'm Not Human, le nouveau Critical Reflex qui veut vous rendre fou

Le studio Trioskaz, associé à l’éditeur indépendant Critical Reflex, a lancé par surprise No, I’m Not a Human, un jeu d’horreur psychologique narratif disponible dès maintenant sur Steam. Avec une ambiance tendue, des choix moraux épineux et une multitude de fins, le titre confirme l’orientation expérimentale de la maison.

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Si vous voulez jouer à Escape from Tarkov sur Steam, il faudra repasser à la caisse

Après huit ans d’accès anticipé, Escape from Tarkov sortira enfin en version 1.0 le 15 novembre 2025. Pour l’occasion, le FPS hardcore de Battlestate Games débarque sur Steam, avec son lot de fonctionnalités attendues : succès, overlay intégré, suivi du temps de jeu et synchronisation de la liste d’amis. En revanche, pour les joueurs déjà propriétaires du jeu via le lanceur Battlestate, la pilule risque d’être plus difficile à avaler : il faudra racheter le jeu sur Steam pour pouvoir en profiter directement depuis la plateforme.

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Quelle surprise ! Squadron 42 pourrait ne pas sortir en 2026

On en tombe des nues ! La semaine dernière, lors d’un Star Citizen Live dédié à la technique, Jared Huckaby, le directeur du contenu, a expliqué que Squadron 42 ne sera pas présenté pendant la Citizen Con qui débute le 11 octobre. En effet, les devs auraient la tête dans le guidon pour tenter de respecter les délais. Mais c’est surtout la phrase suivante qui nous a fait sauter un battement :

We drew a line in the sand when we said 2026. I don’t know if we’re going to make it, I just know that we’re going to do every single thing possible to make it.

« Nous avons fixé une date butoir en disant 2026. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais je sais que nous ferons tout notre possible pour y parvenir. »

On est vraiment très surpris. Nous qui croyions dur comme fer aux promesses de Saint Chris Roberts

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L’accès anticipé de Bellum se précise pour le premier trimestre 2026

Dans une publication effectuée sur le site officiel de Bellum, les développeurs ont présenté la roadmap des futurs tests de leur milsim réaliste axé sur le teamplay. Souvenez-vous, au début de l’été, l’équipe avait ouvert les précommandes, avec des éditions allant de 36 $ à 300 $. Apparemment, c’est un succès, car toutes les versions à 300 $ ont été écoulées, quelques milliers de Standard et Deluxe ont été vendues, tandis que le gros de la troupe (78 % du total), est parti sur la Founder’s Edition à 96 $. Les propriétaires de cette dernière auront l’immense privilège de travailler gratuitement comme QA tester à partir du 21 novembre, et ceux de la Deluxe devraient pouvoir mettre les mains sur le jeu juste après le Nouvel An. Les autres, ces gens qui ont le mauvais goût d’être pauvres, devront attendre l’accès anticipé prévu – pour l’instant – pour le premier trimestre 2026.

Bellum - Timeline septembre 2025

Les développeurs profitent également de l’occasion pour parler des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent, qui ont légèrement modifié leurs plans. Ils ont préféré focaliser leurs forces pour les résoudre, plutôt que d’avancer vers l’accès anticipé en se disant qu’ils reviendraient dessus. Ils estiment que perdre du temps maintenant leur en fera gagner énormément plus tard, quand la présence de bugs sera vraiment critique (c’est-à-dire quand les joueurs seront en train d’y jouer). Une démarche louable, beaucoup plus facile à suivre quand on est soutenu financièrement. Cela semble être le cas ici, notamment grâce aux précommandes, ce qui est rassurant pour le projet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à consulter la publication directement sur le site de Bellum.

À la rédac, on est plutôt enthousiastes, car ils ont l’air de savoir où ils vont, et n’ont pas l’air de s’éparpiller sur trop de fonctionnalités en même temps. On est curieux de voir ce qu’ils veulent proposer pour se différencier des cadors du genre, comme Squad ou même Arma 3.

Si vous souhaitez soutenir le projet aveuglément, vous pouvez toujours précommander l’une des éditions du jeu depuis le site officiel. Sinon, il y a aussi un serveur Discord.

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Nickelodeon Splat Pack : une compilation nostalgique annoncée sur consoles et PC

Alors que les sorties massives et importantes vont s’enchaîner lors des prochaines semaines, une nouvelle compilation un peu plus légère a été annoncée par Limited Run Games. L’éditeur spécialisé dans les éditions limitées a annoncé sur ses réseaux l’arrivée prochaine de la compilation Nickelodeon Splat Pack sur consoles et PC.

Pas vraiment attendu par les joueurs pour cette fin d’année, c’est une petite surprise que de voir prochainement débarquer Nickelodeon Splat Pack. Cette compilation qui n’a pas encore officiellement une date de sortie sera disponible sur PS5, Xbox Series X|S, Nintendo Switch et PC. Elle regroupera trois titres dont un avec deux versions différentes :

  • Aaahh!!! Real Monsters (SEGA Genesis, SNES)
  • Nickelodeon G.U.T.S (SNES)
  • Rocko’s Modern Life: Spunky’s Dangerous Day (SNES)

Les versions physiques seront précommandables sur le site de Limited Run Games du 19 septembre au 19 octobre inclus. Trois versions seront disponibles : standard, classique et collector avec des prix allant de 34,99$ à 129,99$. L’émulation des titres aura lieu via le moteur Carbon Engine avec notamment une possibilité de suavegarde rapide ou de retour arrière.

Par ailleurs, une bande-annonce a été diffusée par Limited Run Games sur leur page YouTube officielle.

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Le RPG roguelite Chrono Ark arrivera sur Switch en janvier 2026

PLAYISM et le studio Al Fine ont confirmé la sortie de Chrono Ark Deluxe Edition sur Nintendo Switch le 29 janvier 2026. Le titre, déjà disponible sur PC depuis 2024 après un long accès anticipé, proposera sur la console de Nintendo une version enrichie intégrant tous les contenus additionnels publiés à ce jour.

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Tournez manette - Donkey Kong Bananza : que vaut le DLC Île de DK et Course aux Émeraudes ?

Si nous savions déjà que Donkey Kong Bananza recevrait tôt ou tard une extension, à cause d'un avertissement PEGI sur la présence d'achats en jeu, nous n'aurions pas pu deviner que le DLC Île de DK et Course aux Émeraudes arriverait seulement deux mois après la sortie initiale, à 19,99€ qui plus est. Alors, si Nintendo se permet un tel geste, c'est que le consolier est confiant, non ? Confiant envers la ienclisation de son public, c'est sûr, puisque cette extension ressemble plus à une grosse banane qu'à une pépite d'or 24 carats.

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Mémoire cash - YS Seven est la petite révolution dont Falcom avait besoin il y a 16 ans

Paru en 2009 sur PSP, Ys Seven ne se contente pas d’être un nouvel épisode d’une saga déjà vénérable. C’est aussi une mue en profondeur, une réinvention pensée pour les portables et pour une génération qui n’avait pas forcément connu les premiers soubresauts d’Adol Christin sur PC-88. Loin d’un simple ajustement technique, il s’agit d’un vrai pivot dans l’histoire de Nihon Falcom.

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Alien: Rogue Incursion Evolved Edition Xbox

On vous avait annoncé récemment qu'Alien: Rogue Incursion Evolved Edition allait venir nous effrayer le 30 septembre 2025 sur PC et PS5. Bon, finalement, la frayeur sera également de la partie sur Xbox Series. Là encore, le tarif restera le même à 25 euros, mais malgré cela, ça n’a pas l’air d’emballer grand monde…

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C'est bientôt l'heure de la Wreckreation

À nouveau présenté lors du THQ Nordic Digital Showcase 2025, le jeu fortement inspiré par Trackmania en mode tôle froissée, on veut bien entendu parler de Wreckreation, a enfin sa date de sortie : c’est le 28 octobre 2025. On le rappelle, vous évoluerez dans un environnement de 400 km² pour vous affronter dans des courses arcade atypiques, comme celles de Trackmania quoi. Le titre sortira sur Steam, PS5 et Xbox Series pour un tarif d’entrée de 40 euros.

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Hell is Us a songé au report pour éviter Hollow Knight Silksong

On a traité ici le report de plusieurs jeux qui ont eu peur de se mesurer au sacro-saint Hollow Knight : Silksong. Mais on est passé à deux doigts de devoir rajouter sur la liste un plus gros poisson : Hell is Us. Son directeur créatif est revenu sur cette annonce éclair qui a failli chambouler les plans du studio.

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Revisitez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec War Mechanic

Dévoilé sur la chaîne officielle YouTube d’IGN, War Mechanic, développé par le studio Chronospace, se présente comme un FPS solo en monde ouvert où la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas terminée. Sur l’île de Nordhook, vous incarnerez un mercenaire nommé Jack Wallace ayant pour mission de découvrir la vérité derrière ces ruines abandonnées. Cependant, vous ne rencontrerez pas des super soldats nazis dotés d’une technologie avancée, mais bien des robots. À l’aide de votre arsenal et de votre véhicule personnalisable, vous irez affronter ces monstres de fer afin de récupérer de précieuses ressources pour améliorer votre base et vos compétences.

Si les robots n’ont pas l’air très fûtés, ils ne semblent pas trop être des sacs à PV, à première vue. Les environnements ont l’air plutôt variés et beaux. Du côté du gunplay, la présence d’un fusil à canon scié est rassurante, mais la réalisation a l’air tout de même un peu bancale. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer.

War mechanic n’a toujours pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Ultime bafouille - Hollow Knight Silksong prouve une fois de plus que la hype est le pire des poisons

Hollow Knight : Silksong est enfin là. Après sept ans de silence, de rumeurs et de fantasmes : assez pour en faire un objet mythologique avant même que le jeu n’existe concrètement dans les étals virtuels. Mais au-delà des notes, des vidéos réactions et autres phrases choc lancées sur les réseaux sociaux, on constate que le vrai vainqueur dans cette affaire, ce n'est pas Silksong, ni même la Team Cherry. C'est la hype, ce phénomène collectif qui engloutit tout, déforme tout, et transforme chaque sortie de jeu en verdict de tribunal.

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Contre toute attente, Fae Farm va survivre grâce à un nouvel éditeur

Le mois dernier, on voyait déjà l’étincelle de Fae Farm s’éteindre pour rejoindre son studio dans la tombe. Mais c’était sans compter le pouvoir du collectif. Ensemble, on peut parfois réussir de belles choses et ce collectif d’acteurs de l’industrie vidéoludique est en train de nous le priver en promettant de faire renaître de ses cendres le simulateur agricole de Phoenix Labs.

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