La prochaine Xbox serait un PC


Pour clôturer le showcase Galaxies Showcase – Autumn 2025, le studio Unifiq Games a dévoilé leur vision du FPS de survie et de construction nommé UNHINGED. En dehors des mécaniques de gameplay bien connues par les aficionados du genre, ce jeu se distingue avant tout par la gestion de la santé mentale. En effet, la construction de tapis roulants automatisés et vivre seul en autarcie contre sa volonté sur une île, ça ne satisfait pas forcément tout le monde. Ainsi, pour ne pas perdre les pédales, il vous faudra porter une attention particulière à votre équilibre mental.
Côté narration, vous serez pris au piège dans l’expérience étrange d’une entreprise se déroulant sur une île rétrofuturiste. Sans sombrer dans la folie, vous devrez survivre et récolter des ressources pour construire divers équipements, et également résoudre des énigmes tordues. Pour le moment, le jeu n’a pas de fenêtre de sortie annoncée.
À la rédac, les jeux de survie ne sont pas trop notre came, mais l’aspect énigme et gestion de la santé mentale pourraient s’avérer intéressants. Si vous êtes intrigués par le concept d’UNHINGED, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits sur Steam et dès à présent, vous inscrire aux playtests privés qui arriveront prochainement.
Comme indiqué durant le Galaxies Showcase – Autumn 2025, Will: Follow the Light, le walking sim développé et édité par le TomorrowHead, a démarré ses playtests fermés en fin de semaine dernière. Pour rappel, vous incarnerez Will qui partira à la recherche de son fils disparu à la suite d’une catastrophe naturelle. Vous aurez la possibilité d’utiliser différents moyens de locomotion (un traineau de chien et un voilier) pour traverser la mer déchaînée et les montagnes enneigées, ainsi que résoudre diverses énigmes.
Si vous souhaitez participer à ces playtests qui dureront jusqu’au 7 novembre, vous pouvez consulter le présent de billet de blog Steam pour en apprendre davantage. Le jeu est toujours prévu pour cette fin d’année sans autre précision.
En attendant l’annonce d’une date de sortie, vous pouvez toujours ajouter Will: Follow the Light à votre liste de souhaits Steam et tenter de participer aux playtests fermés, si vous êtes intéressé.










Alors que le jeu principal de ce mois de novembre 2025 avait fuité en début de semaine, nous étions toujours dans l’attente de connaître les deux autres titres de la sélection des jeux PlayStation Plus pour ce mois de novembre 2025. L’annonce officielle est enfin tombée, et nous pouvons dire qu’il y en aura pour tous les goûts.
Après le leak de Stray ce lundi, PlayStation devait communiquer sur les deux autres jeux offerts dans le cadre du programme PlayStation Plus. Rappelons que ces jeux sont récupérables peu importe la formule choisie pour votre abonnement (Essential, Extra ou Premium). Sans plus tarder, voici la liste complète avec l’ajout d’un jeu de course ainsi qu’un simulateur de bataille :
Les jeux cités ci-dessus seront disponibles pour les abonnés dès le mardi 03 novembre 2025 à 11h00. Et si vous ne savez toujours pas quelle offre PlayStation Plus est faite pour vous, nous avons justement un guide qui vous permettra de choisir l’abonnement PS Plus le plus approprié à vos envies et besoins.
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Nous ne présentons plus la série Dragon Quest, forte de plus de 95 millions d’exemplaires vendus à travers le monde au fil de ses onze opus principaux. Depuis la sortie du tout premier épisode en 1986, cette franchise de JRPG a accompagné plusieurs générations de joueurs, portée par ses combats au tour par tour iconiques et sa bande originale enchanteresse. Près de quarante ans après ses débuts, Dragon Quest I nous revient, accompagné de son cadet Dragon Quest II, dans un remake HD-2D développé par ARTDINK et la Team Asano, agrémenté de quelques nouveautés bienvenues.
Testé sur Nintendo Switch grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
Sortis à l’origine sur Famicom et NES à la fin des années 1980, ces deux jeux font aujourd’hui leur retour sous la forme de remakes ambitieux en HD-2D. Ce style visuel si particulier, à la fois rétro et moderne, est désormais la marque de fabrique de la Team Asano, passée maître dans cet art. Ce rendu, à présent bien connu, sied particulièrement bien aux remakes de RPG classiques, puisqu’il conserve le charme original tout en modernisant l’expérience. La formule n’est d’ailleurs pas nouvelle pour Square Enix, qui avait déjà sorti en début d’année le remake HD-2D de Dragon Quest III, salué par la rédaction pour sa fidélité et sa réussite visuelle. On pourrait par ailleurs s’interroger sur l’ordre de sortie de ces remakes, puisque le troisième opus précède les deux premiers. La raison est simple : Dragon Quest III est un préquel des épisodes I et II. Commencer par celui-ci permet donc de mieux comprendre la genèse du monde et des héros. Néanmoins, cette logique narrative peut prêter à débat puisqu’une majorité des optimisations apportées aux remakes se retrouvent sur ces trois opus. Dans Dragon Quest III, nous incarnions Elric, un héros légendaire ayant vaincu les forces du mal pour sauver son royaume. Dans Dragon Quest I & II, nous suivons les descendants de ce héros mythique à travers des époques différentes et des royaumes ayant évolué au fil des siècles.

Dans Dragon Quest I, alors que l’archidémon terrassé par Elric refait surface à la tête d’une armée de monstres, son descendant jure fidélité au roi et part seul à l’aventure pour libérer le monde du mal. Dragon Quest II se déroule quant à lui plusieurs générations plus tard dans le même univers. Trois royaumes prospèrent depuis la victoire du héros légendaire et de son descendant, mais une nouvelle invasion démoniaque vient rompre cette ère de paix. Les princes et princesses desdits royaumes, descendants eux aussi d’Elric, s’unissent alors à leurs tours pour affronter les forces du mal et sauver leur monde.
Vous l’aurez compris, l’histoire principale ne brille pas par sa complexité, il s’agit après tout de celle de jeux qui ont près de 40 ans et à l’époque, l’imagination était vite limitée par les capacités techniques des consoles. Toutefois, bien que la quête principale soit simpliste, elle brille d’un charme certain et a bénéficié de nombreux ajouts bienvenus au sein des deux opus et sur toutes les transversales : nouvelles scènes, donjons inédits, ennemis supplémentaires, révision du système de combat, HUD modernisé, et bien plus encore. Sans oublier que produire un remake d’un jeu vieux de quarante ans représente un défi de taille : il y a plus d’éléments à créer qu’il n’y en a à récupérer sur les opus d’origine. Il faut souvent reconstruire intégralement plutôt que simplement moderniser.

Dragon Quest I & II HD-2D Remake proposent dans ses deux jeux, trois niveaux de difficulté similaires à ceux du remake du troisième opus : Dragonnet, Dragon et Draconien. Il est possible de changer de difficulté à tout moment. Pour le bien de ce test, nous avons choisi le mode Dragon, la difficulté standard. Ne vous y trompez pas : même en difficulté classique, le jeu reste exigeant. Les jeux de l’époque étaient particulièrement difficiles et assez peu guidés. Dans ce remake, tout a été globalement simplifié, néanmoins les combats restent mortels si la préparation est insuffisante. Il n’est pas rare de foncer vers un objectif, de rouler sur les ennemis de la zone sans grande difficulté et puis, de se heurter à un mur en combattant un boss impossible à vaincre, nous poussant alors à rebrousser chemin pour gagner de l’expérience ou opter pour un meilleur équipement. Ce remake introduit aussi des améliorations de confort, comme les sauvegardes automatiques après chaque combat, rendant la sauvegarde manuelle dans les églises quasi obsolète, ou la possibilité de prendre sa revanche contre un boss immédiatement après une défaite.

Les combats, toujours au tour par tour, nécessitent réflexion et anticipation. Dans Dragon Quest I, le héros combat seul et dans le II, on contrôle une équipe de quatre personnages. À l’inverse de Dragon Quest III, il n’est pas possible de choisir sa classe, mais le personnage a un rôle implicite : tank, DPS, soutien ou soigneur. Les affrontements accueillent désormais plusieurs ennemis simultanément, modernisant la formule. Comme dans le remake du III, les combats peuvent se dérouler à trois vitesses : normale, rapide et très rapide afin d’accélérer les actions. Des tactiques automatiques permettent elles aussi d’accélérer les combats en déléguant le choix des actions aux personnages : priorité aux soins, économie de mana, sans pitié, etc. Ce système, loin d’être gadget, révèle parfois les faiblesses des adversaires et s’adapte intelligemment au contexte. Il est même possible de paramétrer les priorités de sorts ou d’attaques, permettant de construire de vraies stratégies à long terme. Le pilotage automatique est non seulement un gain de temps lors des combats sans intérêt, mais aussi très intéressant puisqu’il permet d’identifier les points faibles des différents adversaires.

Pour satisfaire les joueurs modernes sans trahir les puristes, Dragon Quest I & II HD-2D Remake intègre de nombreuses améliorations de fond. Le doublage intégral en japonais et en anglais renforce l’immersion et la compréhension du scénario. Nous avons privilégié la version japonaise sous-titrée en français, et le résultat est remarquable. L’interface utilisateur a été refondue, identique à celle du remake du III : plus complète, mais toujours un peu archaïque. Notons également que les menus du premier épisode laissent croire que l’équipe peut s’agrandir, ce qui n’est pas le cas. La faute à un modèle d’interface commune aux trois jeux. Par ailleurs, un onglet d’aide fait lui aussi son apparition et permet d’en apprendre davantage sur les mécaniques du jeu (raccourcis, sauvegardes, sorts, etc). Le jeu laisse aussi le choix aux joueurs d’afficher ou non les marqueurs de quête sur la carte pour une expérience plus authentique. Sans lesdits marqueurs, il faudra alors parler à bon nombre de PNJ pour découvrir les indices sur notre destination. Pour les amateurs de défis du genre, le journal de conversations fait partie des autres nouveautés notables et accessibles à tout moment, il permet de relire les dialogues importants. D’autres petites nouveautés à la marge, mais bienvenues font aussi leur apparition contrairement aux opus d’origine. Comme le fait de ne pas avoir à s’équiper d’une torche lorsque l’on pénètre dans une zone sombre, le joueur le fait automatiquement.

Sublimé par une réalisation HD-2D impeccable sous Unreal Engine, le jeu est une merveille visuelle, notamment grâce à ses jeux de lumière : cavernes illuminées par des puits de lumière, réverbération de la lumière du jour sur l’eau, crépitement d’une torche dans l’obscurité. Chaque décor est un régal pour les yeux et Team Asano a encore une fois de plus réalisé un travail remarquable sur ce remake. De plus, de nouvelles cinématiques viennent enrichir l’expérience, tout comme des environnements inédits, à l’image du nouveau monde sous-marin dans Dragon Quest II. Toutefois, les innombrables ajouts permettent d’enrichir l’expérience et la narration du titre en donnant davantage de profondeur à l’univers et au scénario. Enfin, impossible de conclure ce test sans évoquer la bande originale légendaire de Dragon Quest, interprétée ici par l’Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo. Nous pourrions passer des soirées entières avec le thème du menu principal en fond sonore tellement celui-ci est magistral. Composée par Koichi Sugiyama, la BO sublime l’aventure, même si certains thèmes peuvent paraître un peu répétitifs selon les zones.

Nous n’avons constaté aucun bug sur la version 1.0.1 de notre test et celle-ci nous a offert des chargements rapides, même en mode portable. Nous supposons d’ailleurs qu’un bon nombre de ces chargements sont artificiels, mais ils rappellent avec nostalgie les temps de chargement des anciens opus. La version Nintendo Switch 2 profitera de graphismes améliorés, à l’instar de la mise à jour gratuite du remake du III. Attention toutefois : contrairement à ce dernier, il n’est pas prévu que la version Switch 1 bénéficie d’une mise à jour vers la version Nintendo Switch 2. Il est donc préférable d’acheter la version correspondante à votre console.
Avec Dragon Quest I & II HD-2D Remake, Square Enix et la Team Asano signent une relecture exemplaire de deux monuments du JRPG. Ces versions modernisées conservent le charme et la simplicité des jeux d’origine, tout en leur offrant une seconde jeunesse grâce à une direction artistique somptueuse, une bande-son orchestrale magistrale et de nombreuses améliorations de confort. En modernisant les combats, les interfaces et l’exploration, les studios ont sublimé la nostalgie sans la trahir. Si l’on peut regretter quelques archaïsmes d’époque et une difficulté parfois inégale, ces remakes s’imposent comme une redécouverte incontournable pour les fans de la saga comme pour les néophytes. Une porte d’entrée idéale avant de se lancer dans Dragon Quest III HD-2D.
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