Crowsworn : le metroidvania (qui n'est pas Hollow Knight) s’invite sur Xbox et dans le Game Pass






On vous en parlait il y a quelques semaines, Gunman Contracts Stand Alone est un jeu VR issu du mod du même nom pour Half-Life: Alyx. S’il est réapparu de nulle part pour nous montrer de bien belles choses, on a été assez surpris de voir une nouvelle vidéo débarquer si vite. Une intensification de la communication pour préparer une sortie ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse, puisque l’unique développeur ANB_SETH a annoncé le report de l’accès anticipé pour le début de l’année 2026. Il en profite néanmoins pour nous montrer d’autres séquences de gameplay, toujours aussi jouissives.
On peut voir un passage dans les docks, entre de gros containers, puis dans un entrepôt. Les combats sont viscéraux et violents, avec des mouvements très inspirés des films de la série John Wick. La nouveauté, c’est qu’on a enfin un petit aperçu de ce que le jeu pourra donner en flat-screen. Et ça a l’air franchement correct, bien que l’arme semble prendre un peu trop de place à l’écran et que le FOV est un peu étriqué. Mais niveau sensations, ça pourrait être pas mal, avec des échanges qui font un peu penser à ceux de Ready Or Not, également très violents. Même si l’intérêt semble se porter principalement sur la partie VR, le « non-VR » pourrait tout de même être intéressant.
En attendant d’avoir une date un peu plus précise qu’un vague « début 2026 » pour l’accès anticipé de Gunman Contracts Stand Alone, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Comme prévu, le walking sim narratif The Berlin Apartment est sorti le 17 novembre. On l’avait repéré lors d’un Steam Néo Fest, et on en avait parlé dans notre dossier sur les walking sim en mars 2025. La direction artistique un peu pastel nous avait bien plu, tout autant que le concept : raconter l’histoire des habitants d’un appartement à Berlin à plusieurs époques différentes.
L’ambiance et la narration semblent être le point fort du jeu, si l’on en croit les premiers retours, presque tous positifs. On est assez tentés à la rédaction, on essaiera de voir ce qu’il donne dans les prochaines semaines. Comme il n’a pas l’air très long (entre quatre et cinq heures), il devrait pouvoir se glisser dans notre emploi du temps surchargé.
Si vous êtes séduits par The Berlin Apartment, vous pouvez bénéficier d’une promo de 10 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit un prix de 22 € jusqu’au 24 novembre.
Hier, THQ Nordic a publié une nouvelle vidéo pour Fatekeeper, son futur First Person Slasher RPG qui semble s’inspirer de Dark Messiah of Might and Magic. On l’avait découvert cet été, et on nous annonçait un accès anticipé dès cet hiver. Il nous avait déjà pas mal impressionné avec ses graphismes vraiment très réussis. Évidemment, ça ne fait pas tout, et des bribes de gameplay laissaient entendre des combats intéressants. Dans cette nouvelle vidéo, les développeurs nous montrent quelques séquences ininterrompues d’exploration et de combat. On sent que les mouvements y sont très lents, afin de donner un effet cinématique, mais ce n’est pas franchement démonstratif lors des affrontements. Il y a beaucoup de pauses inutiles, et on a l’impression que la palette de coups n’est pas très variée.
D’autre part, même si globalement, le gameplay a l’air plutôt chouette, certaines choses sont un peu bizarres, comme l’absence de feedback lorsque le boss est touché. On voit juste une trace rouge à l’endroit où est passée la lame, mais aucune réaction de l’adversaire. On espère que ce comportement est uniquement dû au fait que le titre est encore en développement, parce que ça brise tout de même pas mal l’immersion. En revanche, on nous montre l’utilisation de pouvoirs, qui ont l’air plutôt sympas, dont un pour repousser les ennemis ou pour les envoyer dans des pics. Une très bonne référence à Dark Messiah, qui n’est pas pour nous déplaire.
Sur l’aspect visuel, hormis la compression YouTube dégueu et la présence d’un rat parlant plutôt mal fait au début, c’est toujours extrêmement beau. Il y a énormément de détails, et les textures et modèles 3D semblent très fins. Il n’y a plus qu’à prier pour que les développeurs pensent à optimiser leur jeu, histoire d’avoir un peu mieux qu’un joli diaporama.
On reste néanmoins très enthousiastes. En attendant d’en savoir plus, si Fatekeeper vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Sauf report, on devrait pouvoir toucher à l’accès anticipé avant la fin du mois de mars 2026.
Annoncé en août dernier, Outlaws + Handful of Missions: Remaster par Nightdive Studio a tout de suite su capter notre attention. Après un remaster de Star Wars: Dark Force un peu décevant, la suite logique était de remastériser le FPS suivant de LucasArts, utilisant lui aussi le Jedi Engine. Et cette fois-ci, aucun mod pour faire concurrence. Malgré notre enthousiasme, les différentes vidéos de présentation laissaient planer un doute sur le contenu du remaster : aucun tir n’était dirigé vers un ennemi, et on n’y voyait aucune goutte de sang. Au final, même si on aurait aimé des effets un peu plus démonstratifs, Nightdive respecte bien le matériau d’origine.
Genre : Rétro-FPS | Développeurs : LucasArts, Nightdive Studios | Éditeurs : Lucasfilm, Disney, Atari, Nightdive Studios | Plateforme : Steam | Prix : 26,99 € | Langues : Anglais, sous-titres en français | Configuration recommandée : Core i5-2300 2.8 GHz / AMD Phenom II X4 3.0 GHz, carte graphique compatible Vulkan 1.1 ou DX11, 4 Go de RAM | Date de sortie : 20/11/2025 | Durée : 4 heures pour l’histoire principale et 4 heures de plus pour les missions supplémentaires
Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.
En 1997, deux ans après le succès de Star Wars: Dark Force, LucasArts innovait avec Outlaws, un FPS dans l’univers du Far West qui ne reposait sur aucune licence. Fortement inspiré par les westerns spaghetti, il nous mettait dans la peau d’un ancien Marshall à la poursuite du meurtrier de sa femme et ravisseur de sa fille. 28 ans plus tard, le portage sous KEX Engine reprend le titre tel quel, avec une volonté de conserver au maximum les sensations du jeu original. On a de la chance, c’était déjà chouette, alors on prend encore réellement plaisir à défourailler du bandit tout au long de l’histoire principale. C’est cependant avec un certain étonnement que j’ai pu la finir en 4 heures dans sa difficulté intermédiaire (Brute), mais les niveaux proposés dans Handful of Missions, initialement distribués gratuitement en 1998, m’ont permis de doubler le plaisir.
Mode multi :
Je n’ai pas pu le tester, ayant joué avant la sortie, mais il y a sans doute de quoi s’amuser, si les cartes sont bien faites.
Comme d’habitude avec Nightdive, on sent leur respect pour l’œuvre originale, tout en proposant des améliorations de qualité de vie. L’aspect graphique est évidemment l’un des points les plus marquants, avec un travail sur les textures, et notamment les armes et personnages. On bénéficie d’une résolution en 4k, d’une compatibilité avec les écrans 16/9 et normalement d’une fréquence de 120 Hz. Je n’ai pas pu le constater, car j’étais bloqué à 69 FPS, mais c’est peut-être lié à la version presse pre-release. Néanmoins, malgré mon habitude de faire tourner la plupart des jeux à 144 PFS, cela ne m’a pas dérangé. Du côté des cinématiques, j’ai l’impression que seul un upscaling a été effectué, mais pas de nouveaux dessins comme l’équipe avait pu le faire pour Dark Forces. Du côté de la musique, j’en ai détesté certaines, tandis que d’autres m’ont beaucoup plu. On sent encore une fois l’influence des films dont le jeu s’inspire, et en particulier du compositeur Ennio Morricone. A priori, elles étaient déjà de cette qualité à l’époque, je n’ai pas trouvé d’élément indiquant que Nightdive les ait retravaillées.
C’est bien beau tout ça, mais est-ce qu’un vieux FPS approchant la trentaine vaut encore le coup en 2025, tout clinquant qu’il soit ? Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit : Outlaws + Handful of Missions: Remaster est vraiment bon. Le gunfeel est réussi, même s’il n’y a pas de recul – chose assez classique pour l’époque –, et les déplacements sont plutôt vifs. Les effets visuels et le sound design permettent de bien s’amuser, surtout avec les fusils. Du côté des contrôles, rien à dire, ça fonctionne parfaitement, et pas de visée automatique comme dans Dark Forces. On pourra noter l’ajout d’une roue des armes, pratique même pour les joueurs clavier/souris pour voir nos options possibles. Par contre, on aurait aimé un peu plus d’hémoglobine. C’est tellement discret qu’on ne le voit qu’à bout portant. Mais on ne peut pas non plus le reprocher à Nightdive, qui a tout à fait respecté le jeu original : c’était déjà comme ça en 1997. On pourra cependant parfois pester contre le level design un peu labyrinthique, mais rien de rédhibitoire. En revanche, il m’est souvent arrivé de pouvoir sniper les ennemis sans qu’ils réagissent, car j’étais hors de leur portée de détection. Je n’ai pas réussi à déterminer si c’était un bug introduit par le remaster ou s’il était déjà présent à l’origine. Heureusement, cela n’entache pas l’expérience, d’autant que l’IA n’est déjà pas très futée de base.
Outlaws + Handful of Missions: Remaster est une très belle production de Nightdive Studio. Le feeling de l’époque est conservé, et coup de bol pour nous, c’est encore très bon en 2025. Le gunfeel est vraiment agréable, et on s’amuse beaucoup. Les améliorations graphiques sont, comme d’habitude, de bon aloi : elles respectent le matériau d’origine, mais permettent aux joueurs de maintenant faire tourner le jeu sur un écran 4K avec un framerate décent. On le conseille aussi bien aux vieux nostalgiques qu’aux petits jeunes curieux de tâter du 30 ans d’âge.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

























S’il y a bien un titre à saluer pour sa longévité et son suivi irréprochable, c’est The Crew Motorfest. Depuis trois ans déjà, ce jeu de course en monde ouvert a su convaincre joueurs et presse en proposant régulièrement de nouvelles voitures, des épreuves inédites et même un nouveau terrain de jeu. Nous avons relancé le titre à l’occasion du début de l’année 3, une opportunité idéale pour vous livrer nos premières impressions sur le lancement de la saison 8 ainsi que sur le Pass dédié à cette nouvelle année.
Article réalisé suite à l’envoi d’un Pass Année 3 par l’éditeur sur PS5
Qui dit nouvelle saison dit, bien évidemment, nouvelle playlist pour les joueurs et ce, sans coût supplémentaire. En effet, la saison 8 s’accompagne de la playlist Street Riders, qui marque notamment le retour de Weasel, déjà aperçu dans la playlist Donk vs Lowrider. Pas besoin de disposer du Pass Année 3 pour profiter de ces nouvelles épreuves, qui démontrent une fois de plus la capacité d’Ivory Tower à proposer des courses parfaitement mises en scène.

Avant chaque course, il sera possible de parier sur votre position en fonction de la difficulté choisie, tandis que les courses Free Race font également leur apparition. Plus de GPS, aucun itinéraire : il faut simplement rejoindre un point A, puis un point B, puis un point C… jusqu’à franchir la ligne d’arrivée, sans aucune indication sur le chemin à emprunter.
Comme à son habitude, Ubisoft signe une mise en scène soignée : la vidéo d’introduction à cette playlist est parfaitement dans le ton, tout comme les transitions entre les épreuves, ponctuées de dialogues décalés entre Weasel et Cara, notre IA déboussolée. Pour terminer la playlist, comptez environ une heure, voire davantage si vous augmentez la difficulté pour remporter plus d’argent.

Une seconde playlist est prévue, dédiée à la marque allemande BMW : il faudra patienter jusqu’au 7 janvier 2026 pour en profiter.
L’année 3 marque également l’arrivée d’un concept déjà adopté par de nombreux titres récents, tels que It Takes Two, Split Fiction ou, plus récemment, Little Nightmares III. Nous parlons bien sûr de la mise en place d’un Pass Ami : il est désormais possible de parcourir le monde de The Crew Motorfest à plusieurs, à condition qu’un ami possède la version complète du jeu.

Et pour couronner le tout, le cross-play est toujours pris en charge. Ubisoft veut convaincre, et avec un contenu désormais colossal, difficile de lâcher la manette une fois le jeu lancé. Nous avons testé cette fonctionnalité avec un ami sur PC, tandis que nous jouions sur PS5 : tout a parfaitement fonctionné, avec une fluidité irréprochable. Aucune limite de temps n’est imposée, vous pouvez donc explorer le terrain de jeu aussi longtemps que vous le souhaitez.
La saison 8 apporte également des améliorations en matière de personnalisation et d’optimisation des véhicules, avec la possibilité de modifier la hauteur de votre voiture et l’ajout de 40 nouvelles jantes. Autre nouveauté : la compatibilité avec le Steam Deck, que nous n’avons toutefois pas pu tester.

Concernant le Pass Année 3, il est proposé au prix de 29,99 € et disponible sur toutes les plateformes. Il inclut 20 nouveaux véhicules, avec deux nouvelles voitures ajoutées chaque mois. Depuis le 5 novembre, vous pouvez récupérer la Ferrari 12Cilindri ainsi que la Zenvo Aurora Agil – le tout automatiquement après l’achat du Pass et votre première connexion au jeu. Si vous avez déjà acquis le Pass Année 1 ou Année 2, sachez que la Cadillac Ciel Concept (2011) vous est également offerte. Le principal regret concerne l’absence d’épreuves exclusives pour les détenteurs du Pass. Si vous n’êtes pas atteint de « collectionnite aiguë », l’achat de ce Pass n’est donc pas indispensable.
Contrairement au Pass Année 2 qui offrait en plus de nouvelles voitures une playlist inédite, ce Pass Année 3 propose uniquement une vingtaine de nouveaux véhicules ainsi qu’un bolide bonus pour les possesseurs d’un précédent Pass. Pas de playlist ou d’événement inédit à priori si on se fie à ce qui a été annoncé pour le moment. Ainsi, nous vous préconisons d’attendre avant d’acquérir ce Pass, mais de relancer votre jeu dès maintenant pour profiter de la saison 8 avec un contenu toujours étonnant et qualitatif. En attendant une saison 9 qui s’annonce prometteuse avec l’ajout du plus grand contenu de l’histoire de la franchise selon Ubisoft, rien que ça !
Cet article On a joué au Pass Année 3 de The Crew Motorfest : tout ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle extension est apparu en premier sur JVFrance.
