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Samsung va aussi gérer AirPlay dans les hôtels sur ses téléviseurs

Samsung a publié un communiqué de presse qui annonce l’ajout d’AirPlay dans les téléviseurs prévus pour les hôtels et d’autres lieux qui accueillent du public. Avec cet ajout, le géant coréen deviendra le deuxième constructeur de téléviseurs à pouvoir offrir la fonction « AirPlay dans les hôtels », après son compatriote LG qui était jusque-là le seul à le faire. Cette fonction avait été annoncée par Apple lors de la WWDC 2023 et elle est active dans quelques hôtels depuis le printemps dernier.

Le système Tizen embarqué dans les téléviseurs Samsung pourra afficher le code QR indispensable à la fonctionnalité d’Apple. Image Samsung.

Son objectif est de simplifier l’utilisation d’AirPlay dans une chambre d’hôtel. Un code QR s’affiche sur la dalle du téléviseur et quand un appareil Apple le scanne, il se connectera dans la foulée automatiquement au réseau Wi-Fi de l’hôtel, puis au téléviseur grâce à AirPlay. Chaque chambre a son propre code QR pour la confidentialité (il ne faudrait pas que votre iPhone projette son contenu dans une autre chambre) et toutes les données liées à cette connexion sont automatiquement supprimées à la fin du séjour.

Samsung note que cette nouveauté sera réservée dans un premier temps aux téléviseurs HBU8000, avant d’être étendue à d’autres modèles dans cette gamme pensée pour les professionnels. En plus du matériel, les hôtels qui veulent offrir cette fonctionnalité doivent déployer un logiciel spécifique conçu par Apple alors autant dire que ce n’est pas une fonction que vous allez retrouver n’importe où avant un moment.

Pour l’heure, IHG est le seul partenaire d’Apple connu à proposer la fonctionnalité et ce n’est toujours que dans une poignée de ses propriétés, uniquement en Amérique du Nord et surtout aux États-Unis.

L’Apple Store a fermé ses portes en attendant l’arrivée du Vision Pro

Vous l’aviez peut-être oublié, c’est aujourd’hui qu’Apple ouvre les précommandes pour son Apple Vision Pro dans plusieurs pays, dont la France. En conséquence, l’Apple Store en ligne a fermé ses portes pour quelques heures, avec une réouverture prévue autour de 14 heures en France, puisque c’est à ce moment que l’entreprise a prévu de lancer les précommandes.

La page d’accueil de l’Apple Store ce matin. Image watchGeneration.

Une fois ouverte, la boutique en ligne vous permettra de précommander un Vision Pro à partir de 3 999 € pour la version de base avec ses 256 Go de stockage. La version 512 Go coûtera 4 249 € et la version 1 To 4 499 €. Les livraisons sont prévues à partir du vendredi 12 juillet et on ne s’attend pas à de grosses difficultés au niveau du stock disponible. Apple a aussi promis de donner des détails sur les démos qui seront organisées pour tester le casque de réalité augmentée l’ordinateur spatial lors de l’ouverture des précommandes, on devrait ainsi en savoir plus cet après-midi.

Outre la France, le Vision Pro est aussi vendu dès aujourd’hui en Allemagne, en Australie, au Canada et au Royaume-Uni. D’autres pays devraient suivre, même si Apple n’a rien promis de plus.

Et pendant que les précommandes démarrent ici, le Vision Pro est entre les mains de nouveaux clients au Japon, à Singapour, en Chine et à Hong-Kong où la réservation avait débuté le 13 juin.

Japon. Source : @Butchie4Jun2014.
Pékin. Images Apple.
Pékin.
Deirdre O'Brien, responsables des Apple Store, qui a fait le déplacement en Chine.
Japon.

Après les supercars électriques, Rimac a imaginé un robotaxi nommé Verne

Rimac, devenu Bugatti Rimac depuis son acquisition de la célèbre marque française en 2021, est un petit constructeur automobile croate qui s’est spécialisé dans les supercars électriques, dont la Nevera, a abordé un tout autre domaine en présentant son premier prototype de la Verne1. Loin des performances exceptionnelles habituellement associées à la marque, cette voiture électrique se contente de prestations modestes dignes d’une urbaine, ce qu’elle est. Surtout, elle abandonne toute notion de plaisir de conduite et même de conduite tout court, puisqu’il s’agit d’un véhicule exclusivement autonome.

Le prototype est pensé pour deux personnes seulement et prend ainsi la forme d’une voiture compacte. Image Verne.
Les multiples capteurs destinés à la conduite autonome sont assez discrètement intégrés, à l’image des LiDAR dont trois sont visibles ici. Image Verne.

En effet, Rimac a présenté un concurrent direct au futur robotaxi de Tesla avec Verne, qui est un service de taxis urbains autonomes avant d’être une voiture. Le prototype présenté à la presse n’est pas encore fonctionnel et le service ne doit pas ouvrir avant deux ans, si tout se déroule comme prévu, ce qui reste à prouver comme toujours dans ce domaine. Le sujet n’est toutefois pas nouveau pour la firme croate, qui travaille sur la conduite autonome depuis 2017.

Financée en partie par l’Union européenne et en partie par plusieurs investisseurs privés dont le groupe Hyundai, Verne a signé un partenariat avec MobileEye au lieu de partir de zéro sur la conduite autonome. La firme israélienne est un pionnier et spécialiste du domaine et ses technologies se retrouvent dans de nombreux véhicules en circulation (dont ceux de BMW). De quoi rassurer un petit peu sur les capacités de l’entreprise à créer des véhicules autonomes, même si le prototype n’est pas roulant. Il se veut en tout cas très proche de la version finale, notamment sur l’implantation des capteurs indispensables, à commencer par les LiDAR placés tout autour du véhicule.

L’intérieur est pensé pour offrir le confort maximal à deux personnes, d’où le choix de portes coulissantes pour laisser un large espace pour entrer et sortir du véhicule. Image Verne.
Faute de volant et pédalier, le prototype affiche un grand et large écran qui peut servir de divertissement aux passagers. Image Verne.

Par rapport aux autres taxis autonomes en circulation aujourd’hui ou en projet, Verne a opté pour un format différent. Son prototype n’est pas un gros van ou un SUV, il a été optimisé pour deux personnes, de quoi satisfaire plus de 90 % de la demande selon l’entreprise. La cabine est spacieuse, l’objectif étant d’offrir plus d’espace qu’à l’arrière d’une Rolls-Royce. Une comparaison qui n’est pas innocente, quand on sait que l’entreprise vise le segment du luxe, avec notamment des sièges qui peuvent être inclinés pour plus de confort et plusieurs services intégrés sur l’écran de 43 pouces. Un grand coffre permettra de stocker les bagages et les portes sont coulissantes pour faciliter les entrées et sorties.

Bugatti Rimac ne s’est pas contenté de créer un prototype, c’est tout un service qui a été imaginé autour des véhicules. Une app permettra de commander une voiture et de contrôler de nombreux éléments (température intérieure, éclairage et même le parfum d’ambiance) avant même son arrivée et un centre est prévu dans chaque ville où le service opérera afin de charger les voitures, les nettoyer et réaliser l’indispensable maintenance. Les véhicules de Verne sont optimisés pour un usage public, urbain et intensif. Leur batterie de 60 kWh doit suffire dans ce cadre, même si des variantes avec plus grosses batteries pourraient être prévues dans un deuxième temps pour des trajets plus longs.

Zagreb devrait être la première ville qui accueillera Verne, dès 2026 dans l’idéal. Le constructeur estime que 500 véhicules suffiraient pour cette ville d’un million d’habitants, avec un temps d’attente estimé entre 5 et 7 minutes, similaire à ce qu’Uber propose sur place. Pour y parvenir, l’idée est d’optimiser le nombre de trajets que chaque véhicule peut effectuer, notamment en positionnant les taxis autonomes près des zones où ils seront les plus utiles, par exemple lors de la fermeture d’une boîte de nuit ou près d’une salle juste à la fin d’un spectacle. Grâce à ces optimisations, Verne espère offrir des prix inférieurs aux taxis pour un service bien supérieur sur le papier.

Après Zagreb, Verne compte lancer son service au Royaume-Uni dès 2027. L’entreprise discute avec de nombreuses villes et a même signé des accord avec onze communes dans le monde, notamment en Allemagne et au Moyen-Orient et discute avec une trentaine d’autres. L’intérêt est bien là, reste à savoir si Verne peut concrétiser toutes ses promesses. On aura des éléments de réponse dans deux ans, si tout va bien.


  1. D’après Jules Verne, le célèbre romancier français qui a imaginé de nombreuses histoires d’anticipation.  ↩︎

Le ComputeModule d’iOS 16.4 était en réalité le premier signe d’Apple Intelligence

Au printemps 2023, 9To5 Mac avait déniché dans le code d’une bêta d’iOS 16.4 une mention à un « ComputeModule ». Il s’agissait manifestement de nouveaux produits Apple en cours de développement, sans que l’on sache très bien quoi. Plusieurs hypothèses avaient alors été émises, dont des modules additionnels qui pourraient servir à un futur casque de réalité augmentée (le Vision Pro n’avait pas encore été dévoilé) ou bien dans un Mac Pro, ou encore un module similaire à ceux de la fondation Raspberry, pourquoi pas pour de la domotique. Le même site revient aujourd’hui sur le sujet avec une bien meilleure réponse.

Apple Intelligence sous iOS 16. Image iGeneration.

D’après 9To5Mac, ces ComputeModule correspondaient en réalité aux serveurs maisons créés par Apple, les mêmes qui vont servir au Private Cloud Compute d’Apple Intelligence. D’ailleurs, le site a trouvé un nouveau modèle noté ComputeModule14,1 qui correspondrait à la dernière version en date de ces ordinateurs, construits autour d’une puce Apple M2. D’après leurs informations, les ComputeModule13,1 et ‌ComputeModule13,3 trouvés dans iOS 16.4 correspondent à des serveurs qui utilisent une puce Apple M1 et ils seraient toujours en fonctionnement aujourd’hui. On ne sait pas s’ils serviront aussi à Apple Intelligence quand la fonctionnalité sera lancée ou s’il s’agissait de prototypes qui partiront bientôt à la retraite.

Quoi qu’il en soit, c’est un bon rappel qu’Apple travaille longtemps en amont sur ses nouveautés. L’entreprise utilise peut-être un prototype du Private Cloud Compute depuis au moins un an et demi, sans doute plus encore.

Wayther affiche les prévisions météo le long d’un trajet

Wayther (abonnement) est une nouvelle app qui affiche les prévisions météorologiques non pas en un seul lieu, mais le long d’un trajet. Ce concept n’est pas nouveau, nous avions déjà évoqué il y a quelques années une app avec le même objectif, ce qui n’enlève rien à cette nouvelle proposition. Son interface codée en SwiftUI est plus légère et agréable à utiliser : vous saisissez le point de départ (qui peut être la position en cours) et un point d’arrivée, Wayther calcule les itinéraires possibles et vous pourrez alors en choisir un pour obtenir la prévision météo tout au long du trajet.

Wayther en action : affichage des différentes options à gauche, les prévisions instantanées pour un trajet au centre et les prévisions détaillées à une future date sur ce même trajet à droite. Image iGeneration.

Par défaut, l’app affiche les prévisions météo pour un départ immédiat. Toutefois, tout l’intérêt d’un tel service étant de planifier, il est possible d’ajuster la date de départ ou d’arrivée et ainsi d’afficher les prévisions en avance. Vous pourrez obtenir des informations jusqu’à dix jours à l’avance et voir le détail des prévisions avec des étapes régulières, dès que la météo évolue de manière importante. Wayther présente de nombreuses données, comme les précipitations et la visibilité ou même la force et la direction du vent sur le trajet, ce qui peut être particulièrement important si vous roulez avec une caravane, par exemple.

Vous pouvez télécharger Wayther gratuitement et tester l’app sans payer avec trois trajets. Au-delà, un abonnement est obligatoire avec trois formules : 1,99 € pour une semaine, 3,99 € pour un mois ou encore 24,99 € par an. Les données sont uniquement fournies par WeatherKit, l’API météo d’Apple.

Même si l’app a été créée par un développeur français, son interface n’est proposée qu’en anglais pour le moment (la traduction arrivera prochainement, nous a indiqué le développeur). iOS 17 est nécessaire.

SwitchBot réinvente la télécommande universelle à l'heure de la domotique

Le dernier produit conçu par SwitchBot est une télécommande universelle, une catégorie qui a malheureusement largement disparu des radars ces dernières années. Si ce produit permet comme tous ses concurrents de contrôler un téléviseur et tous les périphériques associés, il est surtout tourné vers la domotique, avec la possibilité non seulement de contrôler des appareils en infrarouge, mais aussi d’en gérer par le biais de Matter, le nouveau standard dans ce domaine. Sur le papier, c’est un appareil complet et très intéressant, vendu autour de 70 € sur le site du fabricant.

Image SwitchBot.

La télécommande est composée de deux parties : quelques boutons physiques en bas servent à contrôler un téléviseur avec une roue qui semble similaire à celle des iPod, des boutons dédiés au volume et d’autres au changement de chaîne, ainsi que deux boutons pour allumer et éteindre les équipements. La partie du haut est occupée par un écran LCD de 2,4 pouces qui affiche une interface pour contrôler tout le reste. Des menus permettent de choisir un périphérique à contrôler, ou bien une scène à activer dans le cadre de la domotique.

SwitchBot dispose d’une grosse base de données d’appareils qui peuvent être contrôlés directement en infrarouge ou en Bluetooth depuis la télécommande. Il faut noter au passage qu’une future mise à jour, prévue dans le courant du mois de juillet, complétera cette prise en charge native, notamment pour les accessoires de la marque. Cette version permettra aussi de remplacer la Siri Remote de l’Apple TV avec la télécommande de SwitchBot pour contrôler tvOS.

Image SwitchBot.

Si cela ne suffit pas, on peut associer la télécommande à un hub de la marque, comme le Hub 2 ou le Hub mini, et apprendre par ce biais les commandes infrarouges de l’équipement qu’on souhaite contrôler. Ce sera notamment utile pour un équipement comme un amplificateur home-cinema, pour apprendre les touches plus rares et néanmoins utiles. En utilisant un hub Matter, on pourra intégrer la télécommande à la domotique et utiliser ses fonctionnalités depuis l’app Maison d’Apple.

La batterie intégrée à la télécommande doit offrir jusqu’à cinq mois d’autonomie, à raison d’une cinquantaine d’utilisations et d’un écran allumé cinq minutes par jour. Une fois vide, elle pourra être rechargée à l’aide d’un câble USB-C (fourni). Parmi les petits détails sympathiques, on pourra la faire sonner depuis l’app de SwitchBot pour la retrouver, ce qui est toujours utile pour un produit qui peut tomber à tout moment entre les coussins du canapé.

La télécommande universelle de SwitchBot est en précommande sur le site officiel pour 70 €, avec une réduction de 10 % pour le lancement en saisissant le code 10TGQ. Les livraisons sont prévues à partir du 20 juillet.

Je recevrai un exemplaire pour tester l’appareil, alors si vous avez des questions, n’hésitez pas à les soumettre en commentaire.

Rivian va aider Volkswagen avec son logiciel, en échange de financements pour ses propres voitures

Rivian et le groupe Volkswagen ont signé un accord en vue de créer une coentreprise (joint-venture). Le petit constructeur américain va apporter son expertise en matière de logiciel et d’électronique, tandis que le géant allemand va mettre des milliards sur la table, jusqu’à cinq si tout se passe bien avec un premier paiement immédiat d’un milliard de dollars. Cet argent va aider Rivian à grossir, étape préalable indispensable avant de pouvoir lancer ses nouveaux véhicules moins chers aussi destinés au marché européen. De son côté, le groupe Volkswagen va tenter de rattraper son retard en matière de logiciel grâce au savoir-faire de l’Américain.

Montage MacGeneration, photos de base Groupe Volkswagen et Rivian.

Cet accord semble réellement bénéfique pour les deux entreprises, même si c’est surtout Rivian qui va en profiter à court terme. Le constructeur a de gros investissements à réaliser pour pouvoir sortir ses futures R2 et R3 à des prix plus raisonnables que les deux R1T et R1S commercialisés actuellement. Rivian espère vendre sa R2 à partir de 45 000 $, à comparer aux 70 000 $ demandés aujourd’hui pour son véhicule le moins coûteux. Une baisse de prix permise par une production de masse, ce qui implique aussi de construire une toute nouvelle usine.

Pour limiter ses pertes, Rivian avait justement mis de côté la construction de son usine prévue dans l’État américain de Géorgie. Le milliard de dollars que le groupe Volkswagen injectera pour commencer devrait lui permettre de financer notamment cette deuxième usine et de franchir une étape supplémentaire dans sa capacité de production. La R2 est prévue pour sortir aux États-Unis à partir de 2026 et même si elle sortira d’abord des chaînes de production actuelles, dans l’Illinois, cette unité de production ne suffira pas et encore moins pour la future R3 qui suivra.

Rivian a levé le voile sur les R2 et R3, deux voitures dimensionnées pour l’Europe

Rivian a levé le voile sur les R2 et R3, deux voitures dimensionnées pour l’Europe

Dans le document qui accompagne l’annonce, on apprend que l’investissement du groupe Volkswagen devrait atteindre cinq milliards de dollars si tout se déroule comme prévu, c’est-à-dire si Rivian parvient à atteindre des objectifs définis lors de la signature de l’accord. Sur cette somme, deux milliards serviront à alimenter la coentreprise formée entre les deux, les trois restants seront directement injectés dans Rivian. De quoi ouvrir de nouvelles perspectives pour le jeune constructeur, qui présente ce graphique avec pas moins de cinq futurs modèles sous toile.

Le programme affiché par Rivian, avec pas moins de cinq modèles supplémentaires envisagés à l’avenir. Image Rivian/MacGeneration.

En plus des R1, R2 et R3 ainsi que du van conçu en partenariat avec Amazon, Rivian travaille sur un véhicule basé sur la deuxième génération de sa plateforme. Celle-ci a servi de base aux nouvelles R1T et R1S et qui se caractérise principalement par une simplification en vue de réduire les coûts de production. Un autre sur la plateforme MSP qui est en cours d’élaboration pour les R2 et R3 et encore trois véhicules sur une future plateforme destinée manifestement à des produits encore moins chers. Est-ce que le groupe Volkswagen va aider à son élaboration ? S’il n’en est pas question dans les annonces du jour, cela pourrait être logique.

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Les nouvelles Rivian compatibles avec la clé de voiture stockée dans Cartes

Que le groupe Volkswagen, l’un des plus gros constructeurs automobiles au monde, ait besoin de l’expertise de Rivian en matière de logiciels et de composants électroniques en dit long sur le retard pris dans ce domaine. La firme allemande avait pourtant de grandes ambitions, avec la création d’un système d’exploitation maison, mais les plans ne se sont pas aussi bien déroulés que prévu, avec de multiples retards et surtout une expérience inférieure à la concurrence d’après les retours. Même si le logiciel s’améliore régulièrement dans les voitures du groupe, ce n’était visiblement pas suffisant pour Oliver Blume, l’actuel président du groupe qui avait remplacé Herbert Diess, notamment à cause du logiciel qui a retardé la sortie de plusieurs véhicules.

Volkswagen a peur d’être le Nokia des voitures

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Volkswagen dévoile ses grandes ambitions pour devenir le numéro un de l’électrique

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Volkswagen se prépare à distribuer la première mise à jour de ses voitures électriques

Volkswagen se prépare à distribuer la première mise à jour de ses voitures électriques

L’intérêt du groupe Volkswagen valide par ailleurs l’intérêt de l’approche initiée par Tesla et suivie par Rivian, où l’électronique embarquée est limitée à peu de composants, tous contrôlés par un même logiciel. C’est celle qui a servi de fondations à la deuxième génération des R1T et R1S et que l’on devrait aussi retrouver à terme dans les voitures allemandes. De quoi, si tout se passe bien, alléger les véhicules, réduire le nombre de bugs et offrir des mises à jour plus régulières.

La dernière mise à jour des AirPods corrige une faille de sécurité

Pour une fois, Apple a quelque chose à dire au sujet de la dernière mise à jour du firmware destiné à ses AirPods. Non pas un changelog avec des nouveautés fonctionnelles, il s’agit carrément d’une fiche support concernant une faille de sécurité corrigée par les versions 6A326 ou 6F8 du micrologiciel, en fonction de votre matériel. Cette faille permettait à un malandrin de prendre possession d’écouteurs conçus par Apple en profitant d’une faiblesse dans le processus de recherche des appareils anciennement connectés aux AirPods et produits Beats qui reposent sur la même famille de puces.

Il n’y a toujours aucune interface pour mettre à jour des AirPods, il suffit de les connecter à un iPhone, iPad ou Mac et en théorie, vous aurez la nouvelle version après quelques minutes (droite). Image watchGeneration.

En effet, la faille semble toucher les puces Bluetooth créées par Apple, puisque la mise à jour est disponible pour les AirPods à partir de la deuxième génération, les deux générations d’AirPods Pro, les AirPods Max, les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro. Elle a été distribuée à partir d’hier et devrait être installée automatiquement sur vos écouteurs ou votre casque dès leur connexion à un appareil iOS ou un Mac. Dans mon cas, mes AirPods de troisième génération ont reçu la mise à jour en moins de deux minutes, signe qu’Apple est pressée de la distribuer, pour une fois.

Pour rappel, vous pouvez vérifier le numéro de version de vos écouteurs dans l’app Réglages, puis dans la section Bluetooth (sauf s’ils apparaissent au premier niveau). Le numéro de version est renseigné dans le bloc « À propos » de cet écran.

Promo : le hub M3 d'Aqara avec Zigbee et Thread à 111 € au lieu de 130

Le hub M3 est le dernier conçu par Aqara et c’est aussi le premier à intégrer une puce Thread, en plus du Zigbee que l’on trouve dans tous les autres ponts de la marque. Associée à Matter, cette puce doit permettre d’ouvrir le hub à une large collection de domotique, en faisant office à terme de pont central pour tous les appareils connectés chez vous. Il est actuellement vendu en promotion sur Amazon, à 111 € au lieu de 130 en cochant bien le coupon de 10 % avant de passer la commande.

Image iGeneration.

Par rapport aux autres hubs de la marque, le M3 adopte aussi un nouveau format carré et il est possible de l’alimenter en Ethernet PoE, si vous êtes équipé d’un switch compatible avec la norme. Il intègre aussi un émetteur infrarouge pour contrôler d’autres types d’appareils, comme un téléviseur ou une unité intérieure de pompe à chaleur. La puce Zigbee sert uniquement aux accessoires Aqara, alors que celle en Thread peut en théorie servir pour tous les accessoires Matter qui reposent sur ce standard. En théorie, car ce n’est pas encore tout à fait le cas en pratique, il faudra patienter le temps que l’écosystème nouvelle génération se mette en place et qu’Aqara sorte quelques mises à jour logicielles.

Si vous cherchez un hub Aqara, cela reste l’option la plus pérenne et indéniablement la meilleure à l’heure actuelle. Surtout à ce prix plus raisonnable, à condition de ne pas oublier de cocher la case pour obtenir la réduction maximale.

Fichiers peut formater un volume de stockage sous iPadOS 18 et iOS 18

Fichiers a gagné une fonction supplémentaire avec iOS 18 et iPadOS 18 : il est non seulement possible d’effacer un volume de stockage externe, comme c’était le cas depuis l’an dernier, on peut aussi formater ces volumes. Ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas seulement d’effacer une clé USB ou un SSD externe en lui donnant un nom, il est désormais possible de choisir le format de fichiers et même de configurer des options associées. Sans atteindre le niveau de sophistication de l’Utilitaire de disque de macOS, évidemment, c’est une étape de plus vers l’indépendance des appareils mobiles.

Comme sous iPadOS 17, il faut passer par le menu contextuel du volume de stockage et la commande « Effacer » pour le formater. Image iGeneration.
La nouvelle interface d’iPadOS 18 avec les trois formats de fichiers proposés et les options liées à l’APFS. Image iGeneration.

Le formatage d’un volume se fait toujours via le menu contextuel qui lui est associé, soit dans la barre latérale d’iPadOS, soit depuis l’écran « Explorer » de Fichiers sur l’iPhone. Dans les deux cas, la commande « Effacer » affiche une nouvelle interface avec la mise à jour qui propose de choisir le format de fichiers, en plus du nom. Trois options sont proposées par l’app : APFS, ExFAT et FAT (noté MS-DOS). La première est le format de fichiers d’Apple et celui qui est recommandé par la boîte de dialogue pour l’écosystème pommé, même si MS-DOS peut servir dans davantage de contextes, comme le note l’explication. Qui oublie d’ailleurs ExFAT, alors que c’est une excellente option pour les clés USB et cartes SD.

Si vous choisissez ExFAT ou FAT, vous n’aurez pas d’autre paramètre que le nom du volume. APFS a droit à un traitement spécifique avec deux options qui s’affichent alors : sensible à la casse et chiffrement. Pour cette dernière, un champ où remplir le mot de passe s’affiche alors. Une fois la configuration effectuée, Fichiers effacera puis formatera le volume comme vous l’avez demandé, après une dernière boîte de dialogue pour confirmer l’opération.

L'Apple Vision moins cher pourrait perdre son indépendance pour réduire les coûts

Mark Gurman revient dans son infolettre dominicale sur l’Apple Vision moins cher qu’Apple essaierait désormais de créer, comme le veut la rumeur notamment lancée dans le courant de la semaine dernière par The Information. Le journaliste de Bloomberg évoque lui aussi un prix de lancement qui tournerait autour des 1 500 à 2 000 $ et il confirme que toute la difficulté pour Apple serait de trouver comment atteindre ce prix sans trop enlever à l’expérience de l’informatique spatiale telle que l’entreprise l’envisage.

L’Apple Vision pas Pro pourrait dépendre d’un appareil externe, comme un iPhone, pour fonctionner. Image watchGeneration.

L’Apple Vision tout court, nom de code N107 d’après Mark Gurman, pourrait abandonner son indépendance pour parvenir à réduire sa liste de composants. Le Vision Pro est un ordinateur complet qui se suffit à lui-même, mais le Vision pourrait nécessiter un iPhone ou un Mac pour fonctionner. C’est cet appareil associé qui générerait tout ou partie du contenu projeté dans le casque, de quoi probablement se passer de la puce Apple M2 installée dans le produit actuel. Ce n’est pas la seule piste envisagée par le groupe en charge de la vision chez Apple, même si elle serait privilégiée par rapport à un casque similaire et de moins bonne qualité.

Une autre idée consistait en effet à réduire la qualité des écrans internes, supprimer le dispositif externe pour afficher les yeux de l’utilisateur ou encore réduire la qualité de l’affichage de l’environnement capté par les caméras. Cette piste reviendrait toutefois à sortir un casque techniquement similaire à ceux de la concurrence et en particulier de Meta, pour un prix qui resterait bien supérieur. Quoi qu’il en soit, Apple compterait sortir ce nouveau casque moins cher à l’horizon fin 2025, une date qui aurait été définie avant même la sortie du Vision Pro.

Ce dernier aurait bien un successeur, nom de code N109, même s’il ne serait plus aussi prioritaire. Il serait proche du modèle actuel, avec notamment des composants plus puissants et de meilleures caméras. Sa date de sortie aurait été reculée à la toute fin de 2026 au mieux, comme le même Mark Gurman l’avait rapporté en avril dernier.

Le Vision Pro ne serait pas remplacé avant 2027

Le Vision Pro ne serait pas remplacé avant 2027

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