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Pourquoi l’iPhone pourrait (vraiment) coûter plus cher dès l’an prochain ?
L'iMac passerait à un écran OLED dans les prochaines années
Apple aimerait intégrer un écran OLED à l'iMac. D'après The Elec, l'entreprise aurait envoyé une demande d'informations à Samsung Display et LG Display pour évaluer la faisabilité du projet. On sait seulement qu'Apple souhaiterait rester sur une diagonale de 24 pouces avec une résolution de...

Bluesky prend le contre-pied de X et Meta pour importer ses contacts
macOS 26.2 jette une ombre sous le Liquid Glass
Apple n’en a pas terminé avec les ajustements de design autour du Liquid Glass. Après macOS et iOS 26.1 qui ont introduit une option pour réduire la transparence du verre, macOS 26.2 apporte une modification plus discrète. Comme l’a remarqué AAPL Ch., l’ombre affichée sous le centre de contrôle est désormais plus large et plus marquée.

Ce changement permet de mieux distinguer les boutons translucides de l’arrière-plan. C’est un écueil commun des interfaces qui misent sur la transparence, les différents plans de profondeur ont tendance à se confondre. Avec cette ombre renforcée, les commandes se détachent plus nettement du fond d’écran ou de l’application à l’arrière-plan. En contrepartie, ce choix éloigne quelque peu le Liquid Glass de la promesse initiale de clarté visuelle. On ne peut pas tout avoir.
Cette ombre est également visible lorsque l’on ouvre le nouvel overlay dédié aux jeux, ce menu en surimpression qui donne accès à certaines fonctions, comme les succès du Game Center.

Pour rappel, le centre de contrôle de macOS Tahoe est largement personnalisable. Comme sur iOS, il est maintenant possible d’ajouter ou de supprimer des commandes. Pour l’instant, encore très peu d’applications tierces proposent des boutons spéciaux.
macOS Tahoe 26 : découverte du nouveau Centre de contrôle inspiré de l'iPhone
Liquid Glass : pourquoi les apps ne suivent pas ?
Discrètement, X et Elon Musk tournent le dos au Mac
Apple préparerait un iMac 24 pouces avec écran OLED pour 2027 ou 2028
Piratage du ministère de l’Intérieur : ce que l'on sait
De nouvelles pubs sur l'App Store en 2026
La publicité va gagner de la place au sein des résultats de recherche de l'App Store en 2026, annonce Apple. De nouveaux emplacements vont être ajoutés en plus de la très convoitée première position de la liste des résultats. Les emplacements publicitaires se distinguent des autres par leurs...

Les boutons de certains iPhone 17 Pro ont un coup de mou
Quand c’est mou, c’est qu’il y a un loup. Quelques utilisateurs d’iPhone 17 Pro et 17 Pro Max se plaignent de boutons qui ne répondent plus aussi bien qu’au départ. Les boutons de volume, mais surtout le bouton latéral, réagissent plus mollement qu’avant.
Ici, un utilisateur évoque un bouton latéral « collant » qui l’oblige à appuyer plus fermement, ce qui finit par activer Siri. Là, un autre pointe un bouton de volume supérieur « moins résistant », donnant l’impression d’un mécanisme plus lâche.

Nos confrères de Frandroid ont également constaté le problème sur l’un de leurs iPhone 17 Pro. Le bouton latéral fonctionne, mais il se montre parfois « mou ». L’appareil a été pris en charge sous garantie dans un Apple Store. La réparation consisterait au « changement de tout le contour de l’iPhone », une intervention facturée plus de 300 € lorsqu’elle est réalisée hors garantie. Un autre utilisateur rapporte avoir bénéficié d’une réparation gratuite, sans que cela semble pour autant systématique.
Selon nos informations, il ne s’agit pas, à ce stade, d’un problème couramment rencontré par les Genius des Apple Store. De mon côté, les boutons de mon iPhone 17 Pro (orange) se comportent très bien, ils cliquent comme au premier jour. Pour ce que cela vaut, j’utilise cet iPhone presque en permanence sans coque.

L’origine de ce ramollissement est inconnue. Les iPhone 17 Pro inaugurent une toute nouvelle conception, avec un boîtier unibody, c’est-à-dire constitué d’un seul tenant, mais rien ne permet à l’heure actuelle d’établir un lien de cause à effet. Il peut simplement s’agir de quelques unités moins bien assemblées que d’autres.
Et de votre côté, qu’en est-il ? Les boutons de votre iPhone 17 Pro ou 17 Pro Max cliquent-ils toujours aussi bien ou bien sont-ils devenus mous du genou ?
Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?
Maintenant la CAF piratée, c'est une série !
Le ministère de l'Intérieur a été piraté la semaine dernière, dont les bases-de-données TAJ de Traitement des Antécédents Judiciaires, le FPR Fichier des Personnes Recherchées, les impôts de la Direction générale des finances publiques et les retraites via la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
La CAF Caisse d'Allocation Familiale aurait maintenant été piratée entre le mercredi 17 décembre et jeudi 18 décembre.
Les rapports sont différents suivant les sources, mais le plus crédible serait qu'environ 3,5 millions de personnes aient vu leur données personnelles être capturées: nom, prénom, adresse civique, numéro de téléphone, adresse email. Essentiellement des jeunes de moins de 25 ans.
Le piratage aurait été effectuée au travers de Pass’Sport et sa connexion à la CAF, au CNOUS Centre National des Œuvres Universitaires et Scolaires et au MSA Mutualité Sociale Agricole.
L'interconnexion des bases-de-données, surtout entre différents acteurs, est un point critique en terme de sécurité.
Selon certaines sources le fichier de 15,3 Go serait déjà accessible au téléchargement, ce qui me parait douteux. Pas si vite, pas avant d'avoir essayé de gagner de l'argent avec.
À moins que le but ne soit pas de s'enrichir, mais les dégâts collatéraux eux-mêmes...
Tesla va enfin produire ses propres batteries en Allemagne à partir de 2027
Pour la deuxième fois cette année, Free augmente ses frais de résiliation de 10 €
Même si Free n’augmente pas souvent les tarifs mensuels de ses offres, le fournisseur d’accès à internet se rattrape sur d’autres aspects plus discrets, comme les frais de résiliation. Quelques mois après une première augmentation de 10 € appliquée au printemps, l’entreprise recommence et demande depuis le 17 décembre 2025 69 € pour les nouveaux abonnés comme les clients existants. Au total, cela représente plus de 40 % de hausse sur l’année en cours, même s’il est vrai que ces frais sont le plus souvent remboursés par le fournisseur qui prend la relève.
Malgré tout, ces frais de résiliation n’ont aucune justification technique (contrairement à l’ouverture d’une ligne qui implique souvent un technicien) et ils sont surtout un moyen dissuasif de retenir les clients, puisqu’il faut payer pour changer de contrat. Les quatre acteurs historiques français se sont faits plaisir ces derniers mois, avec des augmentations systématiques. Bouygues était monté directement à 69 € peu avant Free, SFR avait suivi en passant lui aussi de 49 à 59 € dans la foulée et Orange a fini par rejoindre la tendance en réclamant 59 € depuis l’automne.
Fibre : Bouygues Telecom passe son Wi-Fi à la vitesse supérieure… ainsi que ses prix
RED et SFR augmentent à leur tour les frais de résiliation de leurs box Internet
Orange et Sosh font grimper leurs frais de résiliation internet fixe
Free et Bouygues Telecom affichent désormais les frais les plus élevés en exigeant 69 € de la part de leurs clients qui souhaitent voir ailleurs. Les quatre FAI remboursent tous les frais de résiliation pour le moment, à hauteur en général de 100 € au maximum (et même 150 € pour Orange). C’est certainement pour cette raison qu’ils se permettent d’augmenter leurs frais de résiliation, en comptant sans doute au passage sur une part de clients qui ne penseront pas à réclamer la somme, puisqu’il s’agit à chaque fois d’offres de remboursement.
Pour en revenir à Free, la nouvelle grille tarifaire met aussi en avant une augmentation de la facture en cas de retards sur le paiement, comme le relève Univers Freebox. L’entreprise peut désormais exiger jusqu’à 10,5 €, avec des frais de pénalité qui sont calculés selon le nombre de jours de retard, au prorata du forfait choisi. Auparavant, le plafond était de 7,5 €, une augmentation très discrète pour ceux qui ont des problèmes à payer leur abonnement à internet.
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Meta bouche l’Horizon des casques VR de ses partenaires
Meta a « mis en pause » son programme permettant à d’autres fabricants de concevoir des casques de réalité virtuelle tournant sur Horizon OS. Le groupe a indiqué à Road to VR qu’il se concentrait désormais sur « le développement de matériels et de logiciels maison de pointe, indispensables à l'essor du marché de la réalité virtuelle. »

Meta avait pourtant fait grand cas de ce projet. Au printemps 2024, le groupe avait annoncé l’ouverture de son système d’exploitation à d’autres fabricants, avec l’ambition d’offrir davantage de choix aux consommateurs et de bâtir un écosystème plus large. « Notre objectif est de faire en sorte que le modèle ouvert définisse la prochaine génération d'informatique, avec à nouveau le métavers, les lunettes et les casques », avait alors déclaré Mark Zuckerberg, répétant sa lubie de l’époque d’un métavers ouvert qui affronterait l’écosystème fermé d’Apple.
Mark Zuckerberg parie sur un métavers ouvert face à l'écosystème fermé d'Apple
Plusieurs acteurs s’étaient engagés aux côtés de Meta. Lenovo et Asus devaient développer des casques de réalité mixte reposant sur Horizon OS, tandis que Qualcomm figurait également parmi les partenaires du projet.
Finalement, Meta préfère mettre cette initiative entre parenthèses pour se recentrer sur ses propres casques Quest. « Nous nous engageons sur le long terme [dans la réalité virtuelle] et nous réexaminerons les opportunités de partenariats avec des fabricants tiers à mesure que le secteur évoluera », assure une porte-parole du groupe.
Même si le projet n’est pas officiellement abandonné, il semble aujourd’hui très compromis. Selon Bloomberg, Meta pourrait en effet réduire d’environ 30 % ses dépenses liées aux projets autour du métavers l’an prochain. Un nouveau casque Quest serait toutefois bien en préparation, avec un positionnement toujours très orienté vers le jeu vidéo.
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La recherche de l’App Store va offrir de « nouvelles opportunités »… en affichant plus de pubs en 2026
Apple annonce fièrement l’émergence en 2026 de « nouvelles opportunités dans les résultats de recherche » pour l’App Store… ( ) sur son site dédié aux publicités ( ). N’espérez pas une refonte de cet outil avec de meilleurs résultats, le changement concerne le nombre de publicités qui seront affichées au milieu des apps qui correspondent à votre requête. Jusque-là, Apple se contentait d’une publicité sur l’onglet dédié à la recherche, puis une autre en haut de l’écran. Dans le futur, on pourra avoir d’autres publicités intégrées à la liste des résultats.
L’annonce ne précise rien de plus, en particulier pas le nombre de publicités que l’on pourra voir. On imagine que cela dépendra de la requête et des algorithmes mis en œuvre par Apple pour sélectionner les publicités jugées pertinentes. Puisqu’elles seront intégrées à la liste de résultats, il n’y a pas vraiment de raison de fixer un nombre maximal de toute manière, ce sera probablement plutôt une publicité tous les n résultats. C’est une pratique courante dans l’industrie et Apple ne fait que s’aligner sur ce que font d’autres boutiques, comme Amazon pour ne citer qu’un exemple.
Pour les développeurs qui souhaitent exploiter ce programme publicitaire, aucun changement ne sera nécessaire. Apple indique que c’est elle qui déterminera la meilleure position pour chaque publicité, que ce soit le premier emplacement en haut de l’écran qui devrait rester le plus rentable, ou bien une intégration dans la liste de résultats en dessous. Tout dépend à la fois des termes recherchés et des sommes versées par les développeurs, puisque c’est un système d’enchères automatisées sous le capot.
Pour le moment, Apple ne propose pas de mécanisme pour payer plus cher et s’assurer une place systématique en haut de l’écran. Par ailleurs, le format ne changera pas, avec un fond légèrement bleuté qui distingue les publicités des autres apps. Pour les développeurs, il sera toujours possible de payer au clic (à chaque fois qu’un utilisateur ouvre la fiche d’une app sur la boutique) ou à l’installation (à chaque fois qu’une app est installée via une publicité, ce qui est nettement plus cher) au choix.
Du côté de l’utilisateur, rien ne change non plus : il est impossible de masquer ces apps, même si on paye déjà l’entreprise avec un abonnement iCloud+ ou une offre Apple One. Au mieux, il est possible de désactiver les recommandations personnalisées qui se basent sur vos précédents téléchargements et d’autres activités pour afficher des publicités adaptées à votre situation. Activée par défaut, cette option peut être coupée dans les réglages du compte accessibles via votre avatar en haut à droite de l’App Store.
Après l’Europe, le Japon contraint Apple à ouvrir véritablement l’iPhone à la concurrence
iOS 26.2 n’est pas une mise à jour comme les autres au Japon. Avec cette nouvelle version, les utilisateurs japonais peuvent désormais installer une boutique d’apps tierce sur leur iPhone, remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral ou encore effectuer des achats de contenu en dehors de l’App Store.

Cette ouverture, Apple ne la fait pas de gaieté de cœur, elle est imposée par le Mobile Software Competition Act (MSCA). Cette nouvelle loi, qui entre en vigueur aujourd’hui même, le 18 décembre, fait figure d’équivalent japonais du DMA européen. Son objectif est le même : ouvrir davantage l’écosystème iOS à la concurrence, en offrant plus de liberté aux développeurs comme aux utilisateurs.
Concrètement, la mise en application du MSCA par Apple entraîne ces principaux changements :
- Boutiques alternatives : les applications peuvent être distribuées via des boutiques tierces. AltStore PAL a d’ores et déjà sauté sur l’occasion pour proposer une alternative à l’App Store sur l’archipel.
- Options de paiement : les développeurs peuvent intégrer un système de paiement tiers et rediriger les utilisateurs vers leur site web pour effectuer un achat.
- Modification des frais : les nouveaux frais varient entre 5 % et 26 % selon le mode de distribution et le système de paiement.
- Choix du navigateur : les utilisateurs sont invités à choisir un navigateur par défaut lors de la configuration.
- Choix du moteur de recherche : les utilisateurs sont invités à choisir un moteur de recherche par défaut lors de la configuration.
- Applications de navigation : les utilisateurs peuvent choisir une autre application de navigation par défaut que Plans.
- Bouton latéral : les utilisateurs peuvent remplacer Siri par un autre assistant sur le bouton latéral.
- Interopérabilité : les développeurs peuvent demander à Apple l’accès à des API privées et la création de nouvelles fonctionnalités.
Ces mesures sont directement inspirées du DMA, en particulier l’ouverture aux boutiques alternatives et la mise en place d’écrans de sélection pour les apps par défaut. Il y a néanmoins quelques différences. Dans l’Union européenne, il n’est par exemple pas possible de remplacer l’assistant lié au bouton latéral de l’iPhone. À l’inverse, au Japon, l’iPad n’entre pas dans le périmètre de la loi et la Recopie d'iPhone sur Mac reste disponible.
Ce qui ne change pas, c’est la colère d’Apple contre ces obligations. Dans son communiqué annonçant ces évolutions, l’entreprise dénigre le MSCA de la même manière qu’elle l’avait fait avec le DMA, en affirmant notamment qu’il ouvre la porte aux « logiciels malveillants, [à] la fraude et [aux] escroqueries » et qu’il pose des « risques liés à la confidentialité et à la sécurité. » Rien que ça. Jusqu’à preuve du contraire, l’iPhone ne s’est pourtant pas révélé moins sûr depuis l’entrée en application du DMA.
Cette nouvelle loi, qui oblige aussi Google à favoriser la concurrence sur Android, pourrait également provoquer l’ire des États-Unis. Pas plus tard que cette semaine, l’administration américaine a menacé de sanctions les entreprises européennes si le DMA et le DSA n’étaient pas amendés, tout en précisant que ces représailles pourraient s’étendre aux pays qui s’engageraient dans la même voie. C’est précisément ce que vient de faire le Japon.
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OpenAI ouvre l’App Store de ChatGPT aux utilisateurs comme aux développeurs
OpenAI a ouvert les portes de la boutique d’apps dédiée à ChatGPT, même si parler d’apps semble un petit peu exagéré dans ce contexte. Il s’agit en réalité de passerelles vers des services en ligne, dont Apple Music aperçu hier ou encore la version web de Photoshop qui était disponible depuis quelques jours. Le concept est néanmoins suffisamment fort pour que l’entreprise le reprenne à son compte et si vous utilisez ChatGPT, vous pouvez parcourir son App Store et « installer » des apps pour enrichir votre chatbot.
Mon collègue Stéphane a justement testé ce matin l’app dédiée à Apple Music pour se créer une liste de lecture. Précisons d’abord que la boutique est accessible depuis un navigateur web ou l’app iOS dédiée à ChatGPT, mais pas encore depuis celle du Mac. L’ajout du service de musique pommé se fait en se connectant, même s’il y a une option pour tester l’app sans compte qui présente assez peu d’intérêt1. C’est alors le site web d’Apple qui prend le relai pour vous permettre de saisir vos identifiants et valider l’accès à votre compte par OpenAI.
Ceci fait, on peut demander à ouvrir une nouvelle discussion dans ChatGPT et utiliser l’app justement ajoutée. Cette dernière s’ajoute aussi derrière le bouton « Plus » du menu contextuel associé à chaque échange. C’est une nouvelle option qui rejoint toutes les autres, comme la recherche sur le web, le mode agent ou encore le mode optimisé pour étudier. Là encore, ces apps apparaissent aussi bien sur la version web sur sur iOS, la version macOS de ChatGPT n’y aura sans doute droit que dans un deuxième temps.
Même si vous autorisez OpenAI à accéder à votre compte Apple Music, les autorisations accordées sont plutôt restreintes dans ce cas. C’est probablement un choix de la part d’Apple et chaque développeur a toute latitude pour ajuster le curseur du partage de données avec le créateur de ChatGPT. En l’occurrence, l’intégration ne donne pas accès aux statistiques personnelles, si bien que le premier essai de Stéphane s’est traduit par un échec. En demandant une liste de lecture rassemblant les dix morceaux les plus écoutés cette semaine, le chatbot a indiqué qu’il ne pouvait pas accéder aux statistiques, avant de détailler la marche à suivre dans l’app Musique.
Mon collègue a en revanche réussi à créer une liste de lecture en donnant des critères qui ne dépendent pas de son compte, en l’occurrence une sélection de titres de rock alternatif des années 2000. Sa requête incluait quelques critères supplémentaires, comme la présence d’un artiste spécifique ou encore l’alternance entre des morceaux énervés et calmes et le résultat était satisfaisant. Une fois créée dans ChatGPT, cette liste de lecture a automatiquement été ajoutée à son compte, si bien qu’il a pu l’écouter dans l’app conçue par Apple. Le titre et même la description sont correctement remplis, il ne manque qu’une image d’illustration pour un résultat parfait.
Comme toujours, ChatGPT n’hésite pas à guider l’utilisateur en faisant des suggestions. Une fois la liste de lecture créée, l’assistant a proposé à Stéphane de la modifier pour inclure des artistes moins connus ou alors pour modifier la tonalité générale vers une ambiance plus pop ou au contraire plus sombre. Ce ne sont pas des fonctionnalités prévues par Apple, c’est le grand modèle de langage sous-jacent qui prend ce genre d’initiatives.
En plus d’Apple Music, Spotify est présent. Photoshop est rejoint par d’autres apps similaires, comme Canva et Figma. On retrouve d’autres services, comme OpenTable pour réserver une table dans un restaurant, TripAdvisor et Booking.com pour réserver un hôtel, Instacart pour se faire livrer des courses, Expedia pour les voyages ou encore Zillow pour les annonces immobilières en Amérique du Nord.
Photoshop s’intègre à ChatGPT, mais ça ne vaut pas le Nano Banana de Google
Une boutique d’apps ouverte à tous les développeurs
L’autre annonce d’OpenAI, c’est que tous les développeurs peuvent désormais créer des apps pour ChatGPT et les soumettre à la boutique. L’entreprise fournit un kit de développement (SDK) actuellement en bêta qui permet de créer des expériences « chat-native », c’est-à-dire parfaitement intégrées au chatbot maison. Sous le capot, ces apps reposent toutes sur MCP (Model Context Protocol), le protocole imaginé par Anthropic qui est devenu un standard de fait dans le domaine.
Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs
Pour l’heure, ces apps reposent exclusivement sur des services web et une bonne dose de JavaScript. Il n’est pas encore question de proposer des apps qui tournent en local, comme on peut le faire avec Claude et son intégration MCP, mais cela viendra peut-être. OpenAI promet aussi d’améliorer sa boutique, notamment pour permettre aux développeurs de gagner de l’argent avec leurs apps dédiées à ChatGPT.
Vous pouvez découvrir les bases avec le guide rapide mis en ligne par OpenAI ainsi que des exemples mis en ligne sur GitHub et si vous voulez soumettre votre travail sur la boutique, il faudra respecter ces règles. Comme sur l’App Store d’Apple, de nombreux contenus sont interdits, notamment ceux pour les adultes. Les premières apps validées par l’entreprise seront mises en ligne en début d’année prochaine.
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J’ai essayé, on peut créer des listes de lecture et écouter des extraits, mais on a vite fait le tour et on ne peut pas récupérer ces listes. ↩︎
Apple a testé un MacBook équipé de la puce A15
Apple a eu dans ses labos un prototype de MacBook équipé de la puce A15 Bionic issue de l'iPhone 13, a pu déterminer MacRumors dans des fichiers de débogage du noyau de macOS qui n'auraient pas dû être rendus publics par Apple. Ce Mac serait référencé sous le nom de projet « mac14p » sous...
