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Tim Cook peut souffler : smartphones et ordinateurs sont exclus des surtaxes de Trump
Tim Cook va sans doute pouvoir pousser un ouf de soulagement et l’action Apple devrait sans doute s’envoler lundi : Donald Trump a décidé d’exempter de surtaxes les smartphones et les ordinateurs en provenance de Chine.

Selon une notice du service des douanes, cette exemption, si l’on en croit Bloomberg, concerne les ordinateurs portables, les disques durs (et SSD), les processeurs et les puces de mémoire vive.

Face aux droits de douane, Apple fait le plein d’iPhone aux États-Unis et compte sur l'Inde
Rappelons que Donald Trump avait fixé des droits de douane de 145 % à tout produit de Chine. Cette dernière avait répondu en portant à 125 % ses taxes sur les produits américains et fait preuve d’une grande fermeté, contrairement à de nombreux pays. Le porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Lin Jian, sur X a encore récemment déclaré « Pour le bien-être des Chinois et des peuples du monde, pour l’équité et la justice de l’ordre mondial, la Chine ne pliera jamais sous la pression maximale des États-Unis. Donnez un doigt à la brute, elle vous prendra le bras ».

Guerre commerciale : les Américains se dépêchent d’acheter des iPhone avant une possible augmentation
Autre mesure américaine destinée à apaiser l’atmosphère, les semi-conducteurs sont quant à eux exemptés de la surtaxe de 10 % qui frappe la quasi-totalité des partenaires commerciaux des États-Unis. Si de nombreuses entreprises doivent être soulagées par cette décision, il ne faut cependant pas perdre de vue que cette guerre commerciale n’est pas finie pour autant. L’histoire n’est sans doute pas terminée !

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis
La Pixel Watch 4 a fuité avec deux grosses nouveautés
Samedi Sécurité : l'IA à la rescousse !
Microsoft a publié une entrée de blog passionnante (en anglais) sur les failles de sécurité et bugs trouvées dans le bootloader open-source GNU GRUB2 et la façon dont ils ont utilisé leurs IA pour les trouver. Je recommande la lecture de cette entrée de blog, très éducative.
Pour résumer, l'IA n'a pas agit seule, Microsoft a utilisé de l'analyse de code statique (tel CodeQL), du fuzzing via AFL++, de l'analyse de code par des humains, et enfin leur outil d'IA Microsoft Security Copilot.
Il ne s'agit donc pas d'une recherche de failles ou de bugs par IA per-se, mais de l'adjonction d'outils IA dans le carquois des chercheurs en sécurité pour accélérer leurs recherches.
J'ai été stupéfait du nombre de bugs trouvées, dont de grosses failles de sécurité, dans du code qui a pourtant déjà été examiné à la loupe par de nombreux chercheurs et agences gouvernementales dont certaines nous veulent du bien.
Ça valide l'usage des technologies d'IA pour la recherche de bug et la sécurisation de nos logiciels et appareils, dans un écosystème d'autres outils, dont l'analyse humaine!
Et je suis heureux de ces trouvailles: GNU GRUB2 sera demain bien plus sûr et solide qu'il l'était hier. Cette recherche sur un produit tiers est possible car GNU GRUB2 est open-source.
Mais les malveillants ne vont-ils aussi utiliser ces technologies d'IA pour trouver des failles?
Et les failles identifiées, les logiciels patchés, seront-ils mis-à-jour par les utilisateurs rapidement, ou au contraire beaucoup de ceux-ci resteront alors avec des logiciels ayant des failles connues, exploitables et exploitées?
États-Unis : Apple largement exemptée de droits de douane

iOS 18.4 permet de remplacer l'app par défaut pour la traduction

Apple intelligence, faut-il tuer Siri ?⎜ORLM-546
On va parler cash ! Alors qu’Apple Intelligence est disponible en France, On refait le Mac reçoit Luc Julia. Le papa de Siri porte un regard sans concession sur la stratégie de la pomme en matière d’IA et sur les fonctionnalités d'Apple Intelligence.
Que pensez-vous d'Apple Intelligence ?
Depuis la toute fin du mois de mars, les utilisateurs de produits compatibles avec Apple Intelligence peuvent exploiter ces fonctions d'IA : assistance à la rédaction de textes, génération d'images, classement de ses notifications… Il y en a un peu pour tout le monde. Pour l'essentiel, ces fonctions existaient déjà ailleurs chez OpenAI, Google, Anthropic, etc. Elles sont ici mieux intégrées dans les systèmes d'Apple et quelques-unes de ses applications.

Pour ceux d'entre vous qui ont activé Apple Intelligence et chez ceux qui s'étaient fait la main avec les bêtas d'iOS 18.4 et de macOS 15.4, quel premier bilan tirez-vous de la présence de ces fonctions ?

Apple Intelligence dispo en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac
ColorWare lance un Apple Pencil Pro, qui va vous faire retomber en enfance
Cyberattaque chez Autosur : vos données roulent sans vous, mais Incogni peut freiner l’hémorragie
Encore une cyberattaque. Fin mars, c’est Autosur, l’un des réseaux les plus connus de centres de contrôle technique en France, qui a vu ses serveurs se faire dépouiller. Quatre millions de dossiers clients exfiltrés : noms, prénoms, adresses postales, e-mails, numéros de téléphone, et cerise sur le capot, les plaques d’immatriculation. Une fuite massive, silencieuse et terriblement concrète.

Ce n’est pas juste une brèche informatique, c’est un coup de pied dans la porte d’entrée de la vie privée. Et dans cette histoire, le pire n’est pas ce qui est volé — c’est ce qui peut en être fait. Sauf qu’il existe une façon de reprendre la main, ou du moins de limiter les dégâts : Incogni.
Quand le pare-brise numérique vole en éclats
Une base client comme celle d’Autosur, c’est une petite mine d’or pour les cybercriminels. Vous avez le nom, le mail, la plaque d’immatriculation… de quoi lancer des campagnes de phishing ciblées plus crédibles qu’un courrier de la CAF. Voire usurper une identité pour une fraude à l’assurance, ou revendre le tout à un courtier de données qui ne posera pas trop de questions.
Et c’est là qu’on touche au cœur du problème : ces données ne s’évaporent pas. Elles circulent. Elles sont recroisées, revendues, utilisées pour alimenter des profils — parfois même sans que vous ayez jamais cliqué sur accepter.
Incogni, c’est quoi au juste ? Un agent de nettoyage… juridique
Incogni, développé par Surfshark, n’est pas un antivirus, ni une IA qui crypte vos photos de vacances. C’est un outil légalement armé. Vous lui donnez mandat, et lui se charge d’aller frapper aux portes des courtiers de données pour leur dire : « Ce profil, vous le supprimez. C’est la loi. »
C’est l’équivalent d’un avocat numérique qui agit dans l’ombre pour effacer vos traces des bases de données les plus douteuses. Et contrairement aux promesses creuses de certains services soi-disant “confidentiels”, Incogni s’appuie sur des textes juridiques solides — RGPD en Europe, CCPA aux États-Unis — pour contraindre les entreprises à coopérer.
Peut-il empêcher une cyberattaque ? Non. Peut-il en limiter les conséquences ? Clairement.
Dans le cas d’Autosur, soyons clairs : si vos données sont déjà parties dans la nature, Incogni ne pourra pas les rapatrier à coups de courriers recommandés. Mais là où le service devient précieux, c’est en amont… et en aval.
En amont, parce qu’Incogni contacte des dizaines (voire centaines) d’acteurs qui, de près ou de loin, collectent ou revendent vos données. Moins vous êtes exposé dans ces bases, moins les dégâts d’une fuite comme celle d’Autosur peuvent s’amplifier par effet domino.
En aval, parce que si vous prenez conscience de votre exposition après coup, Incogni peut lancer une opération de nettoyage préventif. Les fuites de données attirent toujours les parasites — autant les devancer.
La cybersécurité ne se résume pas aux entreprises
On l’oublie trop souvent : la protection des données n’est pas uniquement du ressort des entreprises. Bien sûr, Autosur aurait dû mieux sécuriser ses systèmes. Mais chaque individu a aussi un levier d’action : choisir ce qu’il expose, savoir où ses données se trouvent, et faire le ménage régulièrement.
Dans ce ménage, Incogni est l’équivalent d’une société de désinfection numérique. Elle ne promet pas une stérilité totale, mais elle agit avec méthode, sur les zones à risque, et avec une légitimité que peu de services peuvent revendiquer.

Car Incogni, c’est un peu le service qu’on aurait aimé connaître avant que nos données ne fassent le tour du web. Pas besoin d’être juriste ou geek : on s’inscrit, on donne mandat, et le service s’occupe de demander – légalement – la suppression de nos infos auprès des courtiers de données. Résultat ? Moins de spam, moins de profilage, et surtout moins cette impression d’être à poil sur Internet.
Le tout pour 7,29 € par mois ou 12,99 € à l'année, sans engagement. Est-ce que ça les vaut ? Quand on voit à quelle vitesse les fuites de données se multiplient, on dirait bien que oui. Incogni ne promet pas l’invisibilité, mais il redonne du contrôle, du concret, du soulagement. Et parfois, ça suffit à respirer un peu mieux en ligne.
Un nettoyage de printemps numérique ? Essayez Mac Washing Machine X9
Vous êtes trop souvent dérangés au bureau ? Flipper sort la BUSY Bar
Apple Park : l’arc-en-ciel est de retour !
Mon écran d’accueil : Félix et ses icônes rangées n’importe comment
Données personnelles : l’Union européenne ouvre une enquête contre X et son IA Grok
8bitDo travaille sur une manette de jeu mobile conçue pour des lunettes XR
Sortie de veille : bousculée par la guerre commerciale, comment Apple peut-elle s’en sortir ?

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Tim Cook doit avoir le cœur bien accroché. Depuis que Donald Trump a déclaré une guerre commerciale au monde entier, Apple est embarquée dans des montagnes russes. Si le président américain a fait retomber la pression avec la plupart des pays, avec la Chine, à l’inverse, c’est l’escalade. Comment Apple peut-elle se sortir de ce bourbier ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, on en sait plus sur les déboires de Siri, Apple pousse à activer les mises à jour automatiques sur macOS et l’iPhone des 20 ans pourrait en mettre plein la vue.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Bonne écoute et bon week-end !
Colorware propose Apple Pencil Pro aux couleurs de Crayola
Vous trouvez la blancheur de votre Apple Pencil Pro d’une tristesse inacceptable ? Vous regrettez le temps béni où vous jouiez avec de jolis crayons de couleur ? Colorware a pensé à vous !

La société s’est spécialisé depuis plusieurs années dans la mise en couleur de nombreux produits, dont une majorité d’appareils pommés. Il est ainsi possible de trouver des AirPods, des AirTags ou même des Mac mini aux couleurs bariolées, à côté de produits d’autres constructeurs comme Logitech, Sennheiser ou bien d’autres.
Cette fois, c’est donc un Apple Pencil Pro aux couleurs de la fameuse marque Crayola que propose Colorware, faisant instantanément remonter les souvenirs, et retomber en enfance. Attendez-vous cependant à un surcoût non négligeable, cette version spéciale étant proposée à 215 dollars, sans compter les frais de port !
DOGE : Musk multiplie tranquillement les conflits d’intérêts entre l’administration et ses entreprises
Discrètement, Elon Musk continue le travail de sape de l’administration américaine. Si le but peut s’entendre, la manière de l’atteindre est plus discutable. D’autant plus que parmi les agences touchées, certaines ont un lien particulier avec les affaires du milliardaire : que ce soit la FAA (Federal Aviation Administration), la FCC (Federal Communications Commission) ou la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), les trois ont été visées par la purge.

La FAA première touchée
SpaceX étant primordiale pour Musk, la FAA a logiquement été la première à passer sur le grill. Comme le rappelle Next.ink, l’agence a étrangement décidé de s’en remettre entièrement à SpaceX, pourtant tournée vers le domaine des fusées plus que de l'aviation civile, pour réformer son système de contrôle du trafic aérien.
L’agence a ainsi viré plus de 400 personnes dans un premier temps, avant que les équipes du DOGE viennent mettre le nez dans les affaires de l’administration et que celle-ci décide de s’en remettre à l’entreprise d’Elon Musk. Si SpaceX promet de renforcer la sécurité des vols au-dessus du territoire américain, comment l’agence va-t-elle pouvoir continuer à contrôler cette firme qui a maintenant la main-mise sur tous ses domaines d’expertise ? Comment rester neutre et surveiller une entreprise qui vous contrôle ?
La FCC pour libérer Starlink
Il y a quelques mois, Starlink a effectué une demande pour bénéficier d’un programme d’aide gouvernementale, dédié à installer des lignes haut débit dans les campagnes reculées des USA. Une aide de près d’un milliard de dollars, que la FCC lui a refusée, indiquant que SpaceX ne remplissait même pas ne serait-ce que le début des conditions requises pour bénéficier de cette aide de l’État.

Début avril, le DOGE a investi l’administration américaine responsable du contrôle des communications, installant dans des postes de direction trois de ses plus fidèles lieutenants, leur rôle étant attaché au « OCH », pour Office of Chairman (autrement dit directement lié au directeur de l’agence). Encore une fois se pose le souci de l’indépendance de l’agence visée : comment poser des limites à une entreprise dont le patron a des employés à la tête de l’administration ?
On notera qu’étrangement, alors que le DOGE prenait de l’importance dans ces deux agences clés de la gestion des communications et de l’espace, Starlink a pris une place prépondérante dans les communications de toutes les autres agences du gouvernement, comme le rapporte NBC.
La NHTSA embête Tesla ? Réduisons-donc les effectifs !
Ce n’est pas un secret, Tesla est en mauvaise posture dans le monde entier, suite aux frasques de son patron. Mais aux USA en particulier, l’entreprise se voit aussi poursuivie pour de nombreux défauts de son autopilot ayant conduit à des blessures voire à la mort de plusieurs personnes. Au total, plus de 10 000 plaintes seraient en cours d’instruction à la NHTSA portant sur le système d’aide à la conduite du constructeur.
Étrangement, ars technica rapporte dans son article concernant la main-mise du DOGE sur l’agence responsable de la sécurité des véhicules que le personnel a certes été écrémé, mais qu’en plus la section la plus touchée est celle concernant... les véhicules autonomes. Comme le hasard fait bien les choses !
Cependant, cette purge pourrait avoir l’effet contraire de celui recherché par Elon Musk : en privant la NHTSA d’une bonne partie de ses experts en véhicules autonomes, elle se retrouve fortement ralentie pour distribuer les autorisations d’exploitation de tels véhicules. Mais Elon Musk ayant le joker Trump pour affaiblir les réglementations à respecter pour mettre un véhicule autonome en circulation, tout peut arriver...
Bien que respectant le patron de Tesla pour les avancées qu’il a permis dans le domaine, un ancien de la NHTSA n’est pas dupe, et s’inquiète de la méthode du constructeur :
Elon a réalisé beaucoup de choses intéressantes avec la technologie, que beaucoup pensaient impossibles. Ce qui m’inquiète avec Tesla, c’est qu’ils n’utilisent pas une approche lente et méthodique ; ils avancent très vite quitte à casser des choses, et les citoyens se trouvent ainsi mis en danger. Il y a eu de nombreux morts qui auraient pu être évités, et ça nous concerne directement.
Et ce n’est pas fini...
Pendant que Donald Trump s’assurait de couper l’autonomie de la SEC (le gendarme de la bourse américain) avant son bras de fer avec les taxes, le DOGE a continué d’étendre son emprise sur de nombreuses autres administrations, dont la FTC (Federal Trade Commission), le DOE (Department Of Energy) et bien d’autres... y compris la FDA (Food and Drug Administration), qui vient compléter le tableau des conflits d’intérêts de Musk, étant l’agence devant contrôler son entreprise Neuralink. S’il se fait plus discret tant l’actualité est écrasée par la guerre commerciale lancée par le président Trump, le DOGE n’a pas pour autant ralenti sa course...
L’arc-en-ciel de retour à l’Apple Park juste à temps pour la WWDC 2025
Il avait disparu de l’Apple Park depuis plusieurs mois, et son absence avait inquiété les fans les plus hardcores d’Apple. Qui ? Mais l’arc-en-ciel au centre du donut bien sûr ! Bonne nouvelle : il est réapparu juste à temps pour la WWDC 2025, comme le rapporte 9to5Mac.
The Rainbow Stage is back at #Apple Park! pic.twitter.com/3rGUOgSQzD
— Retail Archive (@RetailArchive) April 11, 2025
À l’origine, cette construction devait être temporaire, et être remplacée au bout de quelques mois. Mais cette arche multicolore, reprenant les couleurs fièrement arborées par le logo de l’Apple II en 1977 jusqu’à l’arrivée des iMac G3 en 1998 est devenue un symbole de l’entreprise, apparaissant à chaque keynote en fond derrière Tim Cook ou d’autres intervenants.
La structure a donc été enlevée début 2025, sans qu’Apple n’en dise mot sur son avenir. C’est donc une agréable surprise de voir que la firme a décidé de pérenniser ce symbole, qui à coup sûr apparaîtra encore dans la vidéo du keynote de cette année.
Droits de douane : Tesla supprime les Model S et X en Chine
Alors que BlackMagic augmente les tarifs de ses produits aux USA, que Nintendo retarde l’ouverture des précommandes de la Switch 2 dans le pays ou encore que Framework suspend carrément leurs ventes, peu de sons se font entendre dans l’autre sens, celui de la commercialisation de produits américains sur le sol chinois.

Et pourtant, la Chine a frappé très fort elle aussi : si Donald Trump a imposé des taxes de 145 % sur les produits chinois entrant aux États-Unis d’Amérique, la Chine a répliqué en installant un droit de douane de 125 % sur les produits de l’oncle Sam. Et la première marque à indiquer un repli est... Tesla, comme le rapporte Reuters.
Étant donné les liens étroits entre la Chine et le constructeur automobile (une bonne partie de la production de Model 3 et Model Y dédiée à l’Europe vient de Chine, sans compter bien entendu celles destinées à l’empire du milieu), il semble étonnant que Xi Jinping ait décidé de frapper Elon Musk. Mais le gouvernement chinois n’a fait aucun cadeau, et la production de Tesla venant des USA est donc frappée de 125 % de taxes d’importation.
En conséquence, la marque a fermé les commandes des Model S et Model X, toutes les deux produites à Fremont en Californie. La berline commençait à l’équivalent de 115 000 dollars, et le SUV à 128 000 dollars. Avec 125 % de taxes sur chaque modèle, le calcul est facile : à près de 260 000 dollars la Model S et quasiment 290 000 dollars le Model X, il n’y a plus aucun intérêt à les laisser disponibles.
Tesla n’en mourra pas : en 2024, seuls 1553 Model X et 311 Model S ont été importés en Chine, une poussière dans les 657 000 voitures de la marque vendues dans le pays à la même période. Cependant, pour l’image de l’entreprise et l’égo de son propriétaire, la pilule doit être dure à avaler...
xAI : l’Irlande ouvre une enquête pour infraction au RGPD
Pendant que le monde entier a les yeux tournés vers Donald Trump et sa bataille de taxes douanières avec la Chine, les autres entités administratives n’ont pas pour autant cessé de fonctionner... et de chercher les fraudes et autres atteintes aux règles européennes. xAI, nouveau propriétaire de X, risque bien d’en faire les frais, une nouvelle enquête venant d’être ouverte pour infraction au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), comme rapporté par Numerama.

C’est l’Irlande qui s’y colle, le pays étant la porte d’entrée privilégiée de la plupart des entreprises américaines de la tech. La DPC (Data Protection Commission) soupçonne en effet xAI d’avoir utilisé les données personnelles des Européens sans leur consentement afin d’entraîner Grok, l’intelligence artificielle de l’entreprise.
Alors que Grok a commencé à piocher allègrement dans les données utilisateurs, X n’a pas jugé nécessaire de proposer un bouton interdisant à l’IA de farfouiller dans les posts et autres éléments laissés par les citoyens européens. Une fois l’oubli réparé, c’est guère mieux : le bouton n’est pas explicite, et se retrouve caché au fin fond du site internet, sans accès possible depuis l’app... et la situation n’a pas changé depuis.
X has now enabled data sharing by default for every user, which means you consent to them using all your posts, interactions and data on here to train Grok and share this data with xAI.
— Oliver Alexander (@OAlexanderDK) July 26, 2024
Even worse it cannot be disabled in the app, you need to disable from web. pic.twitter.com/wUlm7HSJDm
Pour finir, cette autorisation d’utilisation des données est bien entendu activée par défaut, et aucune demande d’autorisation n’est effectuée à l’inscription sur le réseau social. L’Irlande va donc sérieusement se pencher sur ce cas... ce qui ne fera qu’une enquête ouverte de plus contre X, qui commence à les collectionner. Reste qu’avec l’acquisition de X, la valeur de xAI est montée à 80 milliards de dollars, et son chiffre d’affaires en a sûrement fait autant. De quoi augmenter d’autant la somme potentiellement demandée par l’Europe.
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Fibre optique : la connexion à 1 Gb/s devient la norme
En revoyant hier ses offres de fibre optique, Orange a fait franchir à la France un palier symbolique : tous les abonnements du marché comprennent désormais une connexion de 1 Gb/s minimum.
Comme souvent, l’opérateur historique a été le dernier à augmenter ses débits. Jusque-là, la boîte Sosh et la Série Spéciale Just Livebox étaient cantonnées à 400 Mb/s. Mais maintenant, que vous souscriviez l’abonnement le moins cher chez SFR, Bouygues, Free ou Orange, vous avez l’assurance d’avoir du gigabit (en débit descendant).
Avant même qu’Orange ne se décide à rattraper ses concurrents, la France faisait déjà figure de pays européen le mieux loti en matière de connexions ultra rapides. D’après les statistiques de la Commission européenne, la majorité des abonnements très haut débit en France (52 %) avaient déjà un débit égal ou supérieur à 1 Gb/s en 2024. Cela place l’Hexagone très largement au-dessus de la moyenne européenne, qui se situe à 19 %.

D’après une étude publiée en février par Ookla, l’éditeur du service Speedtest, les pays qui ont les connexions fibre les plus rapides sont aussi ceux où les routeurs Wi-Fi sont les plus avancés. C’est logique : tandis qu’ils augmentent leurs débits, les fournisseurs d’accès à internet adaptent en conséquence leur matériel.
Après l’arrivée du Wi-Fi 6 autour de 2020 puis du Wi-Fi 6E peu de temps après, l’heure est au Wi-Fi 7. D’après Ookla, la France est le pays où les routeurs Wi-Fi 7 sont les plus répandus. En décembre 2024, ils étaient responsables de 1,5 % des connexions sur Speedtest (ces données sont tirées uniquement de la version Android du service). Cette part devrait rapidement augmenter grâce aux lancements récents de la Bbox et des Livebox Wi-Fi 7. Les routeurs Wi-Fi 6/6E comptaient, eux, pour 33 % des connexions, ceux Wi-Fi 5 pour 54,5 % et enfin les vieux Wi-Fi 4 pour 20 %.

Selon les données collectées par Ookla, associé à une connexion fibre de 1 Gb/s ou plus, le Wi-Fi 7 augmente vraiment la vitesse de téléchargement. Fin 2024, les abonnés de Free ont enregistré des vitesses de téléchargement médianes de plus de 1,1 Gb/s en Wi-Fi 7, soit près du double des niveaux de performance observés en Wi-Fi 6. La latence s’en trouve aussi légèrement améliorée.

Cela étant dit, le tableau doit être un peu nuancé, car l’appellation « Wi-Fi 7 » cache des choses différentes. Il y a du Wi-Fi 7 tribande (2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz), le plus rapide à courte portée grâce à la bande des 6 GHz. C’est celui de la Freebox Ultra et de la Bbox Wi-Fi 7. Et il y a du Wi-Fi 7 uniquement bibande (2,4 GHz, 5 GHz), celui employé par la Freebox Pop ainsi que la Livebox S et la Livebox 7 v2.
Orange a justifié l’absence de bande 6 GHz sur ses deux nouvelles box par sa faible utilisation sur ses routeurs précédents, sa très courte portée (qui explique en partie sa faible utilisation) et les interférences qu’elle cause. L’opérateur a fait ce choix pour privilégier les performances dans les 5 GHz.

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?
Quoi qu’il en soit, si les offres 1 Gb/s sont maintenant généralisées, les opérateurs ne fournissent pas tous des routeurs capables d’en tirer pleinement parti. Bouygues a innové avec sa formule B&You Pure fibre comprenant un routeur et une connexion très rapides à un tarif abordable, une stratégie suivie très récemment par Free.
Mais la Livebox fournie par Sosh et Orange en entrée de gamme ne délivre pas 1 Gb/s sans fil aux smartphones et ordinateurs de la maison, même s’ils sont à proximité. On l’a constaté avec la Livebox 4 (qui est Wi-Fi 5 et qui a depuis été remplacée par la Livebox 5, aussi Wi-Fi 5) : autant elle savait débiter sans fil les 400 Mb/s compris dans l’offre jusque-là, autant elle ne dépasse pas les 600 Mb/s quand la connexion maximale de la ligne est maintenant de 1 Gb/s.
Ce n’est pas nécessairement un problème. En fait, ça passera même inaperçu pour la très grande majorité des utilisateurs. Mais quand vient le moment de télécharger une grosse mise à jour de macOS ou, pire, un jeu qui pèse des dizaines de gigaoctets, on aimerait bien pouvoir tirer parti de ce gigabit par seconde.

Si vous êtes dans ce cas-là, pas la peine de mettre des mille et des cents dans un système Wi-Fi 7 maillé haut de gamme. En fonction de la taille de votre logement, un routeur Wi-Fi 6E, voire Wi-Fi 6, peut suffire pour irriguer vos pièces principales avec un débit maximal proche du gigabit. En Wi-Fi 6E, il y a par exemple le TP-Link Archer AXE75 à 140 € ou l’Asus RT-AXE7800 à 190 €. Pour les maisons ou les grands appartements, vous pouvez démarrer avec une borne Linksys Velop Pro 6E et voir s’il y a besoin d’ajouter des satellites.
Déclaration 2025 : l’app Impots.gouv devient plus claire et plus complète
Vous l’avez peut-être remarqué : c’est la saison des impôts. Si la déclaration de revenus peut être effectuée en ligne, la DGFIP dispose également d’une application qui a été entièrement retapée l’année dernière. Celle-ci est disponible pour iPhone et iPad via l’App Store. De nouvelles fonctionnalités ont été ajoutées cette année, qu’ont décortiquées Les Échos.

L’app devrait afficher plus d’informations que l’année dernière, comme les éléments concernant les taux de prélèvements à la source issus de la déclaration. Les utilisateurs mariés ou pacsés pourront facilement choisir leur taux de prélèvement à la source au sein du foyer fiscal. Cette nouveauté a été ajoutée dans le cadre de la réforme du passage par défaut au taux individualisé.
La déclaration devrait pouvoir être remplie de manière plus complète depuis l’application. De nouvelles informations pourront être entrées sans avoir à se rabattre sur le site web, comme un changement d’adresse fiscale ou la location de résidences secondaires dont on n’est pas propriétaire. En cas d’erreur dans une déclaration remplie sur mobile, il sera possible de la corriger sur le web sans que tout ne soit perdu en route. Certaines infos ne pourront cependant pas être indiquées via l’app, comme un déménagement ayant eu lieu après le 2 janvier 2025.
Sur un autre registre, la double authentification ne devrait plus trop tarder d’arriver. Le service des impôts a prévu de l’ajouter dans l’été 2025. Elle prendra la forme d’un code à usage unique envoyé par mail après avoir entré son adresse et son mot de passe.
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De nouveaux widgets de suivi de la consommation chez Orange et Sosh
Il y a du nouveau pour les abonnés Sosh et Orange. L’opérateur historique a ajouté deux widgets pour ses apps iOS, permettant de savoir en un clin d’œil où est-ce que l’on en est dans sa consommation de data. Ceux-ci sont disponibles en deux tailles via les apps MySosh et Orange et moi.

Un autre widget est également présent pour l’écran verrouillé, qui fait deux cases de large. Cliquer dessus a pour effet d’ouvrir la page dédiée à la consommation internet de votre forfait. Pensez à bien mettre votre app à jour pour les voir arriver, la nouveauté ayant été déployée le 10 avril.
Si vous n’êtes pas chez Orange, notons que l'opérateur propose en ce moment des forfaits intéressants par l’intermédiaire de sa filiale low-cost Sosh. Les 100 Go sont facturés 10 € par mois avec 20 Go dans la zone Europe. Pour ceux n’ayant pas besoin d’autant, l’enveloppe de 40 Go est à 6 € par mois, avec 10 Go pour l’étranger.
Promo : SFR RED propose 100 Go de 5G pour 6,99 € par mois, un record
SFR continue de casser les prix sur la 5G, surtout si vous avez besoin d’une grande quantité de données. Une nouvelle offre RED est disponible et propose 100 Go de 5G, en plus des appels, SMS et MMS illimités, pour 6,99 € par mois. C’est un record chez l’opérateur low-cost de SFR et indéniablement un des meilleurs prix si vous voulez beaucoup de 5G. D’autant qu’il ne s’agit pas d’une promotion initiale, c’est le tarif de base de cette offre sans engagement.

L’enveloppe de données en 5G est fixe, vous devrez payer 10 € pour ajouter 50 Go si vous avez besoin de plus de 100 Go dans le mois. Elle est valable uniquement en France métropolitaine, même si SFR RED a prévu 26 Go dans l’Union européenne (et Royaume-Uni) et depuis les DOM. Les appels, SMS et MMS sont illimités depuis et vers la France, l’Union européenne et les DOM.
Si vous avez de très gros besoins en 5G, SFR RED dispose aussi d’un forfait avec 200 Go de data qui n’est pas beaucoup plus cher, à 9,99 € par mois. À l’inverse, l’opérateur vert propose toujours un petit forfait à 4,99 € par mois, avec 30 Go de 4G. Ce qui est bien suffisant pour la majorité des usages : même si les forfaits mobiles avec de grosses enveloppes sont désormais la norme, l’usage moyen reste assez bas, à 17 Go par mois au dernier trimestre 2024.

Arcep : un tiers des abonnés est sur un forfait mobile d'au moins 100 Go
Les prix des Mac ou des iPhone vont-ils s'envoler en France?
En bref, peut-être, mais pas directement à cause des taxes douanières d'importation aux USA!
Le 47ème Président Américain Donald Trump a annoncé des taxes douanières d'importation en réponse à celles existant depuis longtemps et touchant l'importation de produits fabriqués aux États-Unis.
Par exemple une voiture fabriquée aux USA est taxée à hauteur de 22% en rentrant en France, avant-même la TVA qui est alors une taxe sur une taxe et les multiples autres taxes ou impôts dont les Européens et surtout les Français semblent si friands!
L'Union Européenne pourrait augmenter en retour ses taxes sur les produits fabriqués aux USA, mais c'est peu probable puisqu'après le gaz Russe c'est maintenant principalement le gaz Américain qui alimente son marché, sans compter le poids de l'OTAN expliquant les ventes de F-35 en UE...
Charybde et Scylla!
Dans tous les cas, les Mac et iPhone vendus en France et dans l'Union Européenne sont des produits dont l'assemblage final est fait en Chine ou en Inde.
Les composants venant de Taïwan (SoC Apple Silicon), de Corée du Sud (certains écrans ou puces mémoires), etc.
La notion même de "produit venant de" ou de "Made in" n'ont plus vraiment de sens aujourd'hui, sauf aux États-Unis qui a des règles très strictes sur le "Made-in-USA" et en partie pour des pays comme la Suisse même si le "Swiss Made" est plus laxiste.
Apple n'est pas plus "fabricant" ou "manufacturier". Foxconn l'est.
Les Mac et iPhone sont donc considérés en UE comme des produits Chinois ou Indiens, par leur assemblage final.
D'où les inscriptions "Designed in California", "Assembled in China".
Ceux vendus en UE ne seront pas directement touchés par les taxes douanières d'importation aux USA, ni par celles qui pourraient être créées par l'UE et visant les importations d'origine Américaine.
En revanche, Apple pourrait se décider à relever ses prix dans le reste du monde pour compenser les taxes douanières d'importation aux États-Unis, pour garder ses parts de marché sur son marché intérieur.
En même temps, est-ce si important?
Vous pouvez vous rabattre sur des ordinateurs ou smartphone assemblés en France ou en Union Européenne avec des composants locaux...
Ça, ça devrait vous faire réagir!
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France Identité commencera à accueillir la carte grise à partir du mois de juin
Le compte X de France Identité a publié une première image d’un certificat d’immatriculation virtuel stocké dans l’app. C’est en effet la prochaine étape pour cette application créée par le gouvernement et chargée de stocker des documents officiels, en commençant par la carte d’identité et le permis. Y ajouter la « carte grise » permettra de conduire sur le territoire français sans documents d’identité physiques, les forces de l’ordre pouvant alors contrôler un conducteur uniquement sur présentation d’un smartphone avec l’app et les versions numériques des documents indispensables (permis et carte grise).

L’arrivée de la carte grise n’est pas une surprise, elle est prévue de longue date et Bruno Retailleau l’a de nouveau mentionné en début de semaine. Dans une interview accordée au journal Ouest-France, le ministre de l’Intérieur annonçait envisager l’ajout de la carte Vitale à l’app, tout en revenant sur la promesse d’ajouter le document d’identification d’un véhicule. Il évoquait alors une phase d’expérimentation qui devait commencer dès le mois de juin 2025, pour un lancement à grande échelle en 2026 si tout se déroule comme prévu.

Bruno Retailleau relance l'idée d'une fusion des carte d'identité et carte Vitale dans France Identité
Le message publié par le compte officiel de France Identité est plus optimiste en suggérant un ajout possible dès cet été. Ce sera peut-être le cas pour une partie des propriétaires de véhicules motorisés, mais on ne connaît pas encore le cadre exact de l’expérimentation prévue par le gouvernement. Les tests pourraient être limités géographiquement au départ, puisque les policiers et gendarmes doivent être équipés et formés pour accepter la version numérique de la carte grise comme un équivalent au papier.
Promo : la Boîte Sosh en fibre à 20 € par mois pendant un an, mais avec des frais d’activation
Sosh réduit le prix de son offre en fibre optique sur la première année : au lieu des 25,99 € par mois demandés en temps normal, les nouveaux abonnés peuvent ne payer que 19,99 € sur les 12 premiers mois. Au-delà, ils reviendront au tarif de base, sachant que l’on est sur une offre sans engagement qui permet d’aller voir ailleurs à tout moment si on le souhaite. Une bonne nouvelle, d’autant que l’opérateur moins cher d’Orange a amélioré son offre récemment et qu’on a 1 Gbit/s en téléchargement et 800 Mbit/s en envoi.

Cette bonne nouvelle cache toutefois un changement moins plaisant : depuis hier, Orange a ajouté des frais d’activation à toutes ses offres fixes, y compris chez Sosh. Il faut ainsi payer 39 € lors de l’ouverture de la ligne, ce qui annule une partie de la promotion. Malheureusement, comme tous les gros acteurs ont suivi la tendance, vous aurez bien du mal à y échapper désormais.
L’offre de Sosh est associée à la Livebox 5, une box qui commence à dater et qui souffre surtout de son Wi-Fi 5 qui ne permet pas d’exploiter la connexion gigabit. Le Wi-Fi 7 reste réservé aux offres Orange avec TV pour le moment, ce qui veut dire qu’il faut payer nettement plus cher (40 € par mois après la promotion initiale) pour des performances similaires sur la partie internet.