Dans le monde de l'informatique, et spécialement dans le secteur professionnel, les normes et les habitudes évoluent parfois lentement. Alors que l'abandon des disquettes au Japon est en train de se terminer, c'est au tour de la marine allemande de tenter de se passer de l'antique support magnétique. Mais la solution choisie est un peu particulière.

Dans beaucoup de cas, l'abandon des disquettes — notoirement fragiles — passe par des solutions modernes. Les données peuvent être transférées à travers Internet ou tout simplement avec des technologies plus modernes comme des clés USB, des SSD externes, etc. Mais dans certains cas, comme pour les frégates de classe Brandenburg, ce n'est pas une solution. En effet, les disquettes ne sont pas employées pour transférer des données (comme au Japon) mais visiblement pour stocker des informations importantes. Et selon le blog spécialisé Augen geradeaus!, la solution consiste à remplacer les disquettes par des disquettes virtuelles.

L'armée allemande cherche en effet une solution pour remplacer les lecteurs de disquettes par un émulateur matériel. L'idée n'est pas nouvelle et les amateurs de vieux ordinateurs effectuent parfois la manipulation : il existe de nombreux appareils qui permettent de remplacer la mécanique d'un lecteur de disquettes (qui nécessite un peu de maintenance) par une solution moderne. Les amateurs de produits Apple pourront profiter du Floppy Emu, quand les utilisateurs de PC, eux, se tourneront vers un GoTek, éventuellement avec un firmware open source. Ces appareils permettent de remplacer une disquette par une carte SD ou une clé USB et simplifient un peu les transferts, mais ne modifient pas fondamentalement le fonctionnement : le système hôte voit un lecteur de disquettes tout à fait classique. Cette solution a donc l'avantage d'être peu onéreuse et (surtout) de ne pas devoir modifier le matériel. Et les clés USB sont plus fiables et plus facilement remplaçables que les disquettes.

25 ans après l'iMac, le Japon abandonne les disquettes

Rappelons que dans certains cas, il est plus simple et économique de maintenir des appareils capables de lire les disquettes — les modèles USB se vendent encore — que de tenter de modifier le matériel. Ces dernières années, quelques cas ont été mis en avant, comme les Boeing 747 ou les mascottes d'une célèbre chaîne de restaurant américain.

Kaleidoscope, un outil de comparaison de fichiers très complet, passe en version 5. Cette version, qui arrive assez rapidement après la version 4 qui avait amené de nombreux changements sur la facturation, propose une nouveauté importante : la prise en charge complète de Git. L'outil open source de gestion de versions, très utilisé, est donc maintenant parfaitement intégré dans Kaleidoscope et il est possible de comparer, modifier ou fusionner du code source issu d'un dépôt Git.

Kaleidoscope 4 avait forcé l'abonnement et la version 5 continue logiquement dans la même voie. Il existe une version d'évaluation valable 14 jours, mais ensuite il faut payer. L'abonnement est à 14 $ par mois (H.T.) ou 96 $ par an (H.T., donc environ 105 € actuellement) et il est possible de l'obtenir à 4 $/mois pendant un an si vous aviez acheté Kaleidoscope 2 ou 3. Par ailleurs, comme nous l'avions noté, Kaleidoscope a quitté le Mac App Store à cause des trop nombreuses restrictions d'Apple. Le principal avantage de l'abonnement vient du fait que la version 5 est une mise à jour « gratuite » pour les abonnés, même si le prix annuel s'approche du prix de l'ancienne licence à l'achat.

Kaleidoscope 4 : une nouvelle app qui accompagne un nouvel abonnement

Depuis quelques années maintenant, Apple tente de réduire en partie sa dépendance à la Chine pour produire ses appareils. Si les iPhone sont produits en partie en Inde, d'autres (comme les iPad) se cantonnent encore à la Chine ou au Vietnam. Mais selon une rumeur (qui n'est pas nouvelle), Apple pourrait étendre la gamme de produits fabriquée en Inde.

Selon Apple Insider, les iPad — sans plus de précisions — pourraient être produits en partie en Inde, tout comme les boîtiers des AirPods, plus spécifiquement les versions avec la charge sans fil (ce qui est assez précis). Et le gouvernement indien souhaiterait aussi qu'Apple produise ses Mac dans le pays, pour créer encore un peu plus d'emploi. Il faut noter que la tâche n'est visiblement pas simple : divers retours ont indiqué au fil des années que la mise en place des usines pour produire des appareils comme les iPhone est semée d'embûches et que la Chine reste un partenaire efficace et incontournable pour le moment. Mais le but d'Apple serait tout de même de faire fabriquer environ 25 % de ses appareils hors de Chine en 2025.

25 % des produits Apple fabriqués hors de Chine en 2025 ?

Apple, vous vous en doutez, dispose de nombreux outils pour accéder aux entrailles des Mac, iPhone et autres iPad. Et le hacker dosdude1 vient de montrer une petite bidouille intéressante pour ceux qui aiment modifier en profondeur les appareils Apple (et qui ont accès à des prototypes). Il est en effet possible de modifier un câble USB-C de diagnostic, destiné aux réparateurs, pour le transformer en câble Chimp (pour Chimpanzee), qui permet un peu plus de choses et est parfois employé pour ceux qui développent des solutions de jailbreak. Expliquons.

Les détails sur les accessoires destinés à un usage interne sont rares, mais l'USB-C Diagnostic Tool avait été mis en avant il y a quelques années. Destiné aux réparateurs — qui peuvent l'acheter selon dosdude1 —, il permet de récupérer quelques informations techniques sur un appareil Apple équipé d'un port USB-C, comme son numéro de série.

Mais ce que dosdude1 montre dans sa vidéo, c'est que le câble en question peut être modifié pour le transformer en câble Chimp. Le câble de diagnostic Apple et le câble Chimp sont en réalité identiques d'un point de vue technique : il ne fait que modifier la position de trois résistances pour passer de l'un à l'autre. C'est quelque chose d'assez commun dans les faits : il arrive régulièrement que des sociétés brident des produits identiques pour segmenter la gamme en se basant sur l'identifiant lu par le système, qui est souvent codé par de simples résistances. Et c'est visiblement ce qu'Apple a choisi pour ses câbles à usage interne.

Sans entrer dans les détails, les câbles Apple qui ont des noms en rapport avec les singes (il existe des câbles Kong, Kanzi, Gorilla, etc.) comme le câble Chimp permettent d'accéder aux entrailles des systèmes sur puces Apple à travers l'interface de debug (Serial Wire Debug). Elle est parfois employée par les hackers sur les appareils iOS car elle permet de passer outre une partie de la sécurité, mais les appareils iOS du commerce ne permettent habituellement pas l'accès à cette interface et elle n'est disponible que sur les prototypes et les iPhone livrés aux chercheurs. Un câble Chimp permet aussi des modifications sur les Mac équipés d'une puce T2, et cette vidéo montre un petit exemple avec le logo de démarrage modifié.

La modification est surtout intéressante si vous arrivez à trouver un câble de diagnostic à vil prix. Les câbles Chimp ont en effet tendance à atteindre des prix (très) élevés, étant donné qu'ils ne doivent normalement pas sortir des laboratoires d'Apple.

Si vous êtes amateur de jeux vidéo, vous connaissez probablement les Xbox Game Pass de Microsoft. Il s'agit d'une sorte de Netflix pour les joueurs, qui permet d'accéder à de nombreux jeux pour le prix d'un abonnement mensuel. Et Microsoft vient d'annoncer quelques changements, dont une hausse de prix. Rappelons que l'abonnement le plus cher donne accès au cloud gaming et donc à la possibilité de jouer sur des appareils comme un Mac ou un iPhone.

Commençons par le prix, et l'abonnement Xbox Game Pass Core. Pour 7 € par mois, il offre l'accès à 25 jeux (sélectionnés par Microsoft) et permet le multijoueur sur les consoles. Le prix mensuel n'évolue pas, mais le prix annuel passe de 60 à 70 € (contre 84 € si vous payez tous les mois). Le Xbox Game Pass Ultimate, le plus complet, passe de 15 à 18 € par mois et le PC Game Pass de 10 à 12 € par mois.

Plus de délais pour les jeux Xbox

La plus grosse modification vient de l'abandon progressif du Xbox Game Pass pour consoles. C'est l'abonnement actuel, et il propose l'accès à de nombreux jeux récents dès leur sortie mais pas au multijoueur, le tout pour 11 €/mois. Il va être remplacé (sans date précise) par le Xbox Game Pass Standard, pour 15 $ par mois (soit probablement 15 €/mois). Ce nouvel abonnement va intégrer le multijoueur, mais pas tous les jeux récents. Si vous voulez un exemple précis, le très attendu Call of Duty: Black Ops 6, prévu pour octobre 2024, ne devrait pas être disponible directement dans le Xbox Game Pass Standard, mais devrait l'être dans le Xbox Game Pass pour consoles. Le but de Microsoft semble assez évident : pousser les joueurs vers l'achat pour les grosses licences à succès… ou vers le Xbox Game Pass Ultimate, plus onéreux. Il y a par ailleurs une subtilité de plus : Microsoft explique qu'il est possible de rester abonné au Xbox Game Pass pour consoles… tant que vous payez. Si vous désactivez l'abonnement, vous ne pourrez donc plus y souscrire.

Voici un petit résumé des différentes offres, parce que c'est un peu compliqué.

• Xbox Game Pass Core : pour les consoles, 7 € par mois, accès au multijoueur et à une sélection de 25 jeux.
• Xbox Game Pass PC : pour les PC, 12 € par mois, pas de multijoueur et une sélection de jeux (dès la sortie), avec en plus EA Play.
• Xbox Game Pass pour consoles : pour les consoles, 11 € par mois, pas de multijoueur et une sélection de jeux (dès la sortie). Va disparaître.
• Xbox Game Pass Standard : pour les consoles, a priori 15 € par mois, accès au multijoueur et à une sélection de jeux (mais pas toujours dès la sortie).
• Xbox Game Pass Ultimate : pour les consoles et les PC, 18 € par mois, accès au multijoueur et à une sélection de jeux (dès la sortie), avec en plus EA Play et l'accès au cloud gaming.

Alors que certains smartphones Android peuvent charger une batterie en quelques minutes avec des puissances élevées, Apple se limite depuis quelques années à 27 W en filaire et à 15 W avec la charge sans fil (en MagSafe ou en Qi2). Mais selon une rumeur, ce point pourrait changer avec les iPhone 16 Pro.

Pour ITHome, la puissance en filaire passerait à 40 W. Un changement important : pour atteindre 40 W, une tension de 15 V ou 20 V est nécessaire en USB-C, contre 9 V actuellement. Il ne sera pas nécessairement obligatoire de changer de chargeur USB-C, bien évidemment : de nombreux modèles prennent déjà en charge ces tensions, même si la tension de 15 V n'est pas systématiquement présente. Pour la charge en MagSafe avec une puissance de 20 W, par contre, un nouveau bloc MagSafe sera probablement obligatoire : le modèle actuel, lancé en même temps que les iPhone 12, se limite a priori à 15 W, comme les chargeurs Qi2 modernes.

La raison de l'augmentation de la puissance de charge est évidente : de nombreuses rumeurs indiquent que les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max auraient des batteries avec une capacité plus élevée. Nous passerions de 12,7 Wh à 13,1 Wh (3 274 à 3 355 mAh) sur l'iPhone 16 Pro et de 17,3 à 18,2 Wh (4 441 à 4 676 mAh). Outre le fait qu'une puissance élevée permet de charger plus rapidement la batterie, elle devrait aussi permettre de démarrer la charge avec une puissance plus élevée, pour atteindre plus rapidement les 50 ou 60 % parfois nécessaires pour terminer la journée.

Des batteries plus faciles à remplacer dans les futurs iPhone grâce à l'électroadhésion

Depuis quelques années maintenant — le changement date de 2021 —, l'Europe a tenté de simplifier les règles pour éviter les fraudes liées à la TVA. Mais certaines d'entres elles pourraient finalement être supprimées, pour lutter contre Temu ou Shein, des sociétés qui inondent le marché européen avec des produits de mauvaise qualité (et souvent dangereux) à bas prix.

Voici un petit résumé : depuis 2021, il existe une solution simplifiée pour récupérer la TVA sur les achats dont la valeur ne dépasse pas 150 €. Le guichet unique, nommé IOSS, permet aux sociétés qui ne sont pas basées dans l'Union européenne d'indiquer que la TVA a été payée de façon simple, ce qui permet de réduire la fraude. Si un transporteur vous demande des frais de dossier pour récupérer un colis, il s'agit dans la majorité des cas de cette TVA qui n'a pas été payée. L'autre simplification est celle qui pourrait disparaître : depuis juillet 2021, les achats dont la valeur ne dépasse pas 150 € sont exemptés de frais de douane.

Selon le Financial Times, la Commission européenne pourrait revenir sur le second point, notamment pour lutter contre les places de marché comme AliExpress, Shein ou Temu. Pour la TVA, les vendeurs en question la payent normalement à travers le guichet unique, mais il n'est pas exclu que l'Europe effectue un peu plus de vérifications sur ce point. Le problème actuel vient du grand nombre d'objets qui profitent de cette exemption : rien qu'en avril, 350 000 colis de ce type seraient entrés en Europe.

Directive TVA : pourquoi vous ne pouvez plus commander de produits chinois à plus de 150 €

Les frais de douanes ne touchent pas tous les produits

Si vous avez l'habitude d'acheter des accessoires, smartphones et autres produits high-tech en Chine, ne commencez pas à paniquer : ces produits ne sont pas soumis aux frais de douane. Les ordinateurs, smartphones, tablettes et autres consoles sont en effet exemptés. Dans les appareils électroniques, les appareils photo et caméras sont touchés (1,6 % au maximum), tout comme les téléviseurs (14 %) et les jouets électroniques (4,7 % au maximum) et les cigarettes électroniques (3,7 %). Par contre, si vous avez l'habitude de profiter de Shein pour vos vêtements, le prix pourrait augmenter de 12 % en moyenne.

Un autre point noté, qui pourrait changer à l'avenir, vient des frais de port. Vous avez probablement déjà noté qu'un envoi depuis la Chine coûte généralement moins cher qu'un envoi entre deux régions françaises… où que le prix d'un retour. Et c'est (presque) normal : l'UPU (Union Postale Universelle) place la Chine dans les pays en voie de développement et les frais liés aux derniers kilomètres (en simplifiant, la partie gérée par les services français quand un colis arrive de Chine) sont très faibles, ce qui permet aux transporteurs chinois (par ailleurs largement subventionné) de proposer des prix très bas de la Chine vers la France (par exemple) alors que le même voyage dans le sens inverse est plus onéreux.

Dans tous les cas, la suppression de l'exemption de douane sur les achats de moins de 150 € n'aura donc pas un impact direct sur tous les produits.

C'était attendu, France 3 UHD — Ultra HD, ou 4K — est disponible, que ce soit chez les différents opérateurs qui diffusent en IP ou sur la TNT et le satellite. Si la chaîne est bien diffusée en 4K, la source n'est pas native — et ne le sera pas pendant les Jeux olympiques — mais cette version n'est pas inutile pour autant.

Comme l'explique Ultra-K, donc, la chaîne France 3 UHD est bien diffusée en 2160p à 50 images/s, avec un encodage en HEVC à 10 Mb/s. L'image est en HDR10 et la partie audio est proposée en AC-4 (sur certains réseaux, dont la TNT) et en eAC-3 pour des questions de compatibilité. Si l'upscale peut sembler un peu vain, étant donné qu'une bonne partie des téléviseurs effectue probablement mieux le travail que celui proposé, ce n'est pas totalement idiot. En effet, la version classique de France 3 diffusée sur la TNT (et reprise par les opérateurs) est en 1080i en H.264 avec un débit plus faible que les autres chaînes. France 2, par exemple, est encodée avec un débit variable qui peut atteindre 9 Mb/s (et un débit moyen de 6 Mb/s selon DigitalBitrate) alors que France 3 se contente d'un débit fixe de 5 Mb/s. De même, la partie audio est encore en MPEG-1 Layer 2 pour des raisons historiques, un codec moins bon que l'eAC-3 et l'AC-4. Cette version UHD de France 3 part donc avec un avantage de taille au départ, même s'il ne s'agit pas d'une vraie chaîne en 4K.

France 2 UHD (4K) débarque chez les opérateurs, en plus de la TNT

Rappelons que France 3 UHD est une chaîne éphémère, qui ne sera proposée qu'entre le 10 juillet et le 10 septembre 2024, alors que France 2 UHD restera en place après les Jeux olympiques.

Vous vous souvenez de TUAW (The Unofficial Apple Weblog) ? Ce site de référence des années 2000 avait été fermé en février 2015 parce qu'AOL¹ avait préféré se concentrer sur Engadget, sur lequel l'URL de TUAW a longtemps été redirigée. Depuis quelques années, le site avait finalement disparu et le nom de domaine était à vendre… jusqu'il y a peu.

Car comme l'a remarqué Christina Warren — une ancienne rédactrice du site — sur Mastodon, TUAW est revenu. Ou plutôt, une mauvaise copie IA est apparue récemment (archive.org indique que le nouveau site date de juillet 2024). Il reprend quelques vieilles actualités de l'époque mais aussi de nouvelles actualités visiblement générées par IA… tout comme probablement la palanquée d'auteurs listée. Le contenu actuel semble en réalité récupéré sur archives.org, avec un peu de réécriture via IA et une mauvaise assignation des auteurs, comme le note Christina Warren : elle indique à Engadget qu'elle n'a écrit qu'à partir de 2007, alors que le site actuel remonte à 2004. Et l'image liée à son nom n'est qu'une photo générée par IA. Notons enfin, point amusant, que la capture qui montre la pseudo Christina Warren dans le post Mastodon montre maintenant une certaine Mary Brown.

Web Orange Limited, qui annonce avoir racheté la marque en 2024, possède aussi visiblement iLounge depuis 2019 et le nouveau TUAW reprend la même esthétique. C'est malheureusement un des problèmes principaux de la génération par IA : il est possible de récupérer une vieille gloire abandonnée pour la ripoliner et tenter de récupérer quelques dollars grâce à l'IA.

Amazon propose la chiffonnette Apple avec une réduction importante, 40 %. Elle est donc à seulement 15 € au lieu de 25 € habituellement. Il s'agit de la nouvelle version qui — nous l'avions montré — n'en est pas vraiment une. En effet, Apple a uniquement ajouté des informations sur le recyclage sur l'emballage.

Ce changement ne change rien au fait que la chiffonnette d'Apple est de qualité et fait bien son travail, ce qui ne justifie pas forcément son prix, nous sommes d'accord. Mais pour certains, résister à un produit officiel avec une  est parfois compliqué…

• La chiffonnette d'Apple pour seulement 15 €

Test de la chiffonnette d'Apple : c'est du propre !

Apple vient d'annoncer deux nouveaux jeux Apple Arcade pour le mois d'août : Temple Run: Legends et Vampire Survivors+. Le premier est un nouveau titre dans l'univers de Temple Run, qui reprend un peu le principe des précédents tout en le modifiant. Au lieu de courir sans fin sans but précis (en dehors d'aller le plus loin possible pour amasser des pièces), la nouvelle version se rapproche un peu d'un Angry Birds avec des niveaux plus courts, qui intègrent des missions précises. Il y a une bonne dizaine de personnages à débloquer, 500 niveaux et plus de 1 500 étoiles. Il sera disponible dès le 1er août. Le titre est plutôt addictif¹ et renouvelle l'intérêt de la licence.

Le second titre est Vampire Survivors+, une adaptation Apple Arcade du jeu très connu. Il intègre le jeu original et ses deux extensions (ou DLC, comme disent les jeunes) et a surtout l'avantage de supprimer totalement les publicités, comme toujours avec Apple Arcade.

Vampire Survivors va devenir l'addiction de votre week-end

Apple a aussi annoncé un jeu pour Vision Pro, Castle Crumble, mais il semble moins intéressant, même pour les rares clients du casque.

Mise à jour le 11/07/2024 

Le CSA (Connectivity Standards Alliance) nous a contacté pour préciser que le problème ne vient pas de Matter directement mais bien de l'implémentation du protocole dans le pont de Philips. Et donc que le bug ne touche que les ampoules Philips Hue et pas les ampoules d'autres marques qui emploient Matter.

Mise à jour le 10/07/2024 

La mise à jour du pont Hue est désormais diffusée, comme le rapporte Domo blog, et elle corrige ce bug lié à Matter. Votre pont devrait se mettre à jour automatiquement, mais vous pouvez vérifier si une nouvelle version est disponible dans ses paramètres. La mise à jour corrective est notée 1.65.1965111030 et une fois son installation effectuée, elle devrait empêcher l’allumage inopiné des ampoules à 100 % de luminosité.

Article original :

Depuis une mise à jour récente du pont Philips Hue, et uniquement si vous utilisez Matter (ce qui n'est pas nécessaire dans un environnement Apple), un bug énervant peut se produire : les ampoules passent sans raison à la luminosité maximale, de façon aléatoire.

Signify, la société derrière la gamme Hue, a indiqué à nos confrères de The Verge que le problème vient d'un bug dans l'implémentation de Matter : dans certains cas, une perte de signal au niveau de Matter est interprétée comme l'envoi d'une commande d'allumage. De façon très concrète, des ampoules dont la puissance lumineuse a été réduite pour une raison ou une autre passent directement à 100 % sans raison, ce qui peut être surprenant si vous avez installé une ampoule de 1 600 lumens dans une chambre.

En attendant une mise à jour du pont qui devrait régler le problème, la seule solution pour éviter les allumages intempestifs consiste à désactiver Matter. Comme expliqué plus haut, vous pouvez parfaitement vous contenter de la compatibilité HomeKit dans un environnement Apple et les différents autres assistants sont aussi compatibles Hue sans passer par Matter.

La prise en charge des Mac sous GNU/Linux n'est pas toujours de tout repos, et nous allons parler aujourd'hui des MacBook Air et Pro dotés d'une puce Intel. En effet, pour le moment, le rétroéclairage du clavier de certains modèles ne fonctionne pas sous Linux, mais ça devrait changer.

Comme Apple intègre ses propres composants depuis de nombreuses années, certaines fonctions nécessitent parfois un peu de travail. Il a fallu attendre février 2022 selon Phoronix pour une prise en charge du rétroéclairage des modèles avec un clavier papillon et une puce T2 (c'est-à-dire les MacBook Pro de 2018), mais ça ne fonctionne pas sur ceux dotés d'un Magic Keyboard (reconnaissables à une touche escape physique). Mais grâce à un patch qui devrait être intégré dans le noyau 6.11 plus tard dans le mois, le rétroéclairage devrait enfin fonctionner. Le patch devrait aussi être efficace sur le MacBook Air Intel de 2020, qui a un clavier Magic Keyboard et une puce T2.

D'un point de vue technique, la différence vient visiblement de la façon de contrôler le rétroéclairage en question. Sur les Mac dotés d'un clavier papillon, tout est câblé sur le bus USB en interne. Sur ceux dotés d'un clavier Magic Keyboard, normalement plus fiable, le rétroéclairage est lié à la Touch Bar et donc a priori à bridgeOS, le système d'exploitation embarqué dans cette dernière.

Logitech vient de lancer une nouvelle souris pour les joueurs, la G309 LightSpeed. Et elle a une particularité : elle peut fonctionner en Bluetooth sans batterie sur un tapis de souris dédié, grâce à un supercondensateur.

La G309, disponible pour 90 €, est un modèle milieu de gamme pour les joueurs. Elle dispose d'un capteur Hero 25K (25 600 dpi, soit une sensibilité très élevée), de deux boutons supplémentaires sous le pouce et évite les fioritures classiques des souris de joueurs, comme des loupiottes RGB. Elle peut fonctionner sans fil en Bluetooth ou à l'aide d'un récepteur USB-A fourni, mais ne propose pas la possibilité d'être branchée en filaire. Mais la partie intéressante vient de l'alimentation.

Par défaut, la souris emploie une pile AA, plutôt qu'une batterie au lithium comme les modèles plus onéreux. Avec cette dernière, la souris pèse 86 grammes. Mais si vous possédez le tapis de charge sans fil de la marque (le PowerPlay, vendu la bagatelle de 140 € mais trouvable pour une centaine d'euros), vous pouvez vous passer de la pile. Le tapis en question ne fonctionne pas en Qi mais avec une technologie propriétaire par induction, et les anciennes souris compatibles ont une batterie au lithium intégrée. Avec la G309, Logitech a intégré un supercondensateur pour ce cas de figure précis : il peut stocker suffisamment d'énergie pour se passer de la pile. Et sans cette dernière, la souris ne pèse que 68 grammes, ce qui est très léger et peut intéresser certains joueurs.

Sans sa pile, elle n'est pas aussi légère que la G Pro X SuperLight de Logitech (qui ne pèse que 60 grammes) mais elle s'en rapproche pour un prix plus faible (elle vaut 160 € officiellement)… tout du moins si vous avez déjà le tapis. Enfin, il faut rappeler que le tapis doit évidemment être branché en USB pour alimenter la souris.

Enfin, il faut noter que l'idée de réduire le poids d'une souris n'est pas nouvelle : quelques modèles Logitech sont fournis avec des poids amovibles pour adapter la souris à votre convenance et la Mighty Mouse Bluetooth d'Apple, sortie il y a quelques années, pouvait fonctionner avec une seule pile AA pour réduire le poids.

Il n'y a pas que les boîtes d'iPhone 15 qui réagissent à la lumière noire : il y a aussi le dernier bracelet Apple Watch de la série Pride. En effet, ce bracelet vendu 99 € brille de façon importante une fois exposé à une lampe qui émet des ultraviolets¹.

L'effet existait déjà sur l'ancien modèle, mais est nettement plus prononcé sur la version de 2024, dont les filaments de polyester colorés sont déjà assez vifs sous une lumière classique.

Prise en main du bracelet Pride Edition 2024 d'Apple

Apple va fermer l'Apple Väla Centrum d'Helsingborg, qui se trouve dans un centre commercial. La date retenue est le 13 juillet, comme l'indique la page d'Apple, soit un peu plus de 10 ans après son ouverture (une information disponible dans l'application Facades).

La newsletter de Michael Steeber, spécialisée dans les actualités sur les magasins d'Apple, indique que si la Suède va perdre un de ses trois Apple Store, ce n'est que temporaire. Apple compte ouvrir un nouvel Apple Store dans le centre commercial Mall of Scandinavia, à Solna. La date d'ouverture de ce dernier n'est pas connue, mais les habitants d'Helsingborg n'iront probablement pas y flâner le week-end : les deux villes sont distantes d'environ 550 km.

Vélib' Métropole, l'offre de vélos en libre-service en région parisienne, vient de mettre à jour son application, et elle propose deux nouveautés intéressantes pour les utilisateurs d'iPhone. La première est la prise en charge d'Apple Pay pour les paiements, ce qui va simplifier l'achat pour les forfaits qui nécessitent un paiement supplémentaire, comme certains trajets un peu longs.

De plus, l'application permet aussi d'ajouter l'abonnement Vélib' dans l'application Cartes (anciennement Wallet) de l'iPhone, pour un accès rapide. Une option permet ensuite de passer directement par Cartes (et donc par un accès rapide ou une Apple Watch) pour récupérer un des vélos.

Apple vient d'annoncer que les résultats du troisième trimestre 2024 seront publiés le 1er août à 14 h (heure du Pacifique). Tim Cook et Luca Maestri présenteront les résultats de la période qui va du 31 mars au 29 juin, et qui a notamment vu l'arrivée des iPad Pro M4 et des iPad Air M2. Nous ne pourrons pas réellement savoir si le Vision Pro a été un succès en dehors des États-Unis, par contre : seules les précommandes (démarrées récemment en France) ont été effectuées durant cette période.

Les analystes tablent sur un chiffre d'affaires de 77,25 milliards de dollars pour ce trimestre, contre 81,8 milliards pour le T3 2023.

Résultats financiers d'Apple au T2 2024 : Noël au balcon, Pâques au tison

En plus du CMF Phone 1, un smartphone d'entrée de gamme modulaire, CMF — une filiale low-cost de Nothing — a dévoilé les écouteurs Buds Pro 2 et la montre Watch Pro 2.

Vous l'avez compris, ils succèdent aux Buds Pro et Watch Pro. Les écouteurs Buds Pro 2 valent 60 € et existent en orange, bleu, gris clair ou gris foncé. Ils sont Bluetooth et prennent en charge le codec LDAC, ce qui est une bonne surprise tout en étant un peu vain : à ce niveau de prix, il semble illusoire d'espérer profiter de ce codec. Ils intègrent une réduction de bruit « hybride », que la société ne détaille pas réellement mais qui promet une réduction aux alentours de 5 000 Hz. Elle est annoncée comme plus efficace que sur les premiers, avec 50 dB de réduction au lieu de 45 dB. L'autonomie annoncée bouge peu : 11 heures en AAC (6,5 heures en LDAC) et 43 heures au total avec le boîtier de charge (26 heures en LDAC, 39 heures sur la version précédente).

Les écouteurs sont compatibles Bluetooth 5.3¹ et peuvent s'appairer rapidement avec un smartphone Android ou un appareil Microsoft, mais reste évidemment compatibles iOS. Les nouveaux écouteurs gagnent aussi une résistance légèrement meilleure aux éléménts, avec de l'IP55 au lieu de l'IP54. Vous pourrez donc les passer au nettoyeur à haute pression sans risque (n'essayez pas tout de même).

Comme pour le smartphone, il s'agit donc d'écouteurs qui semblent efficaces et solides techniquement sur le papier compte tenu du prix.

Nothing se lance dans le low-cost avec de nouveaux écouteurs et une montre connectée

La Watch Pro 2 est une montre connectée d'entrée de gamme — 70 € — disponible en quatre couleurs (orange, bleu, gris clair, gris foncé). C'est essentiellement un capteur d'activité, ce qui explique l'autonomie annoncée : 11 jours en standard, 9 jours en utilisation intensive. L'écran AMOLED rond de 1,32 pouce affiche de nombreux cadrans différents et la montre capable de suivre différents sports. CMF annonce un suivi de la fréquence de cardiaque, la mesure de la saturation en oxygène (SpO₂) et toutes les mesures habituelles sur vos usages (mouvements, nombres de pas, etc.). Elle se connecte en Bluetooth et peut servir de kit mains libres, et elle est équipée d'un récepteur GPS. Elle se contrôle depuis une application qui intègre quelques fonctions comme la possibilité de déclencher l'appareil photo ou contrôler la musique de votre smartphone. Elle est donc largement dépendante du smartphone, alors que certaines montres comme les Apple Watch s'en éloignent un peu.

La différence principale par rapport à la version précédente vient du format : on passe d'un écran vaguement carré aux bords arrondis à un écran circulaire.

CMF Phone 1, un smartphone modulaire par Nothing

CMF, une filiale de Nothing, vient d'annoncer son premier smartphone. Et comme chez Nothing, le nom est très littéral : CMF Phone 1. La particularité de ce modèle d'entrée de gamme (le prix de base est de 240 €, 200 € au lancement) vient de sa modularité sur certains composants.

Le smartphone fonctionne sous Nothing OS 2.6 (basé sur Android 14) et intègre une dalle de 6,67 pouces. La technologie AMOLED permet un taux de rafraîchissement de 120 Hz et la définition est de 2 400 x 1 080 avec une luminosité maximale de 2 000 nits en HDR. Le smartphone est animé par un système sur puce Dimensity 7300 de chez Mediatek, qui combine quatre cœurs basse consommation (Cortex A55) avec quatre cœurs intermédiaires issus de chez ARM (Cortex A78). Sans être la puce la plus puissante du monde, elle devrait offrir des performances correctes dans ce segment. Le GPU est un Mali G615 et un NPU maison est intégré, ainsi qu'un modem 5G et du Wi-Fi 6.

CMF a choisi d'intégrer 8 Go de RAM (avec la possibilité d'utiliser de la mémoire virtuelle pour simuler 16 Go de RAM) et 128 (200 €) ou 256 Go (270 €) de stockage. Point de plus en plus rare, il intègre un emplacement microSD. La partie photo se limite à deux capteurs, compte tenu du prix. Un capteur frontal de 16 mégapixels et un dorsal de 50 mégapixels, issu de chez Sony. Le CMF Phone 1 mesure 8 ou 9 mm d'épaisseur, et près 197 ou 202 grammes, à cause de sa modularité (nous y arrivons). Une batterie de 5 000 mAh est présente, mais elle ne peut se charger qu'en filaire (USB-C) avec une charge rapide à 33 W, sans bloc fourni dans la boîte.

Le côté modulaire, donc, rappelle un peu les anciens Nokia comme le 3310. Il ne s'agit pas ici de modifier les composants ou de simplifier les réparations, mais bien de changer la coque — compter 35 € et trois couleurs, orange, bleu et vert —, d'ajouter une lanière (25 €), un pied (25 €) ou un porte-cartes en cuir vegan (25 €).

Le smartphone est globalement complet pour le prix, même si l'absence de NFC ou le manque d'étanchéité peuvent être des points bloquants. Mais pour le prix, la marque semble proposer quelque chose de solide techniquement avec un suivi annoncé de deux ans pour l'OS (et trois pour les mises à jour de sécurité).

Dans le monde des navigateurs, le moteur de rendu est la brique la plus importante : il s'agit de la partie logicielle qui va interpréter le code des pages. Et en 2024, il n'en existe réellement que trois qui sont activement suivis et employés : WebKit, porté par Apple, Blink, employé par Chrome, Edge et de nombreux navigateurs alternatifs, et Gecko¹, qui se retrouve dans Firefox. Mais un nouvel arrivant vient de se dévoiler : Ladybird.

Ladybird est un projet de moteur de rendu open source, qui a démarré comme un outil pour visualiser du HTML avec SerenityOS. Le but des développeurs est de proposer un navigateur complet, mais à une échéance assez lointaine : la sortie d'une version alpha n'est pas attendue avant l'été 2026. Ladybird devrait fonctionner sous macOS, GNU/Linux et de façon plus générale sur les plateformes UNIX. Il est développé par quatre ingénieurs et une des particularités du projet vient du fait que les développeurs ne comptent pas employer de code issu des autres moteurs de rendu, alors que Blink et WebKit (par exemple) ont des bases communes. Ils indiquent tout de même que ce point n'est valable que pour le moteur de rendu, des bibliothèques externes pourront être employées pour des fonctions annexes, comme le décodage des vidéos.

Il n'y a pour le moment rien à montrer, mais les développeurs espèrent proposer une version mobile à terme, mais pas de variante pour Windows. Si le projet est intéressant, ne serait-ce que parce que le monde des moteurs de rendu manque de diversité, ses chances de succès restent malheureusement faibles : même Microsoft a abandonné le développement de son propre moteur de rendu en 2018 pour passer à Blink.

Howard Oakley, spécialiste des petits utilitaires simples mais pratiques, vient d'en proposer un nouveau : Unhidden. Il permet d'afficher le niveau de la batterie de nombreux composants reliés à votre Mac, de celle du Mac lui-même (quand il a une) à celles des accessoires comme les Magic Mouse 2, Keyboard ou Trackpad. Il peut même afficher l'énergie disponible dans un onduleur, si vous avez un modèle connecté en USB.

Il explique le fonctionnement de l'utilitaire, qui n'interroge pas directement les périphériques, mais repose sur le widget de macOS, qui fait lui-même appel à des API privées. Pour pouvoir obtenir des informations, il faut donc ajouter le widget Batteries (sur le bureau ou dans la barre de widgets, ce n'est pas important). Le programme n'a pas encore de page dédiée (il y a un lien de téléchargement direct) et il nécessite les droits d'administration pour fonctionner, étant donné qu'il lit les journaux de macOS.

Cette première version semble avoir tendance à afficher certaines données en double, mais fournit une lecture plus précise que les différents widgets d'Apple, notamment si vous avez un onduleur. Comme les widgets, il affiche le niveau de la batterie des accessoires connectés en filaire (Magic Keyboard ou Trackpad). Il semble aussi relever la batterie des AirPods, mais en séparant les écouteurs et avec un bug d'affichage dans notre cas. Enfin, il nécessite macOS Sonoma ou macOS Sequoia et fonctionne sur les Mac Intel et Apple Silicon.