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L’extension pour les navigateurs de Proton VPN peut désormais être utilisée gratuitement

Proton annonce que son extension dédiée aux navigateurs web, compatible avec Firefox et Chrome ainsi que tous les navigateurs qui reposent sur ces deux bases est désormais accessible gratuitement. Jusque-là, seuls les utilisateurs qui payaient pour l’une des formules payantes pouvaient l’utiliser. Ce n’est plus le cas, si bien que Proton VPN est une solution envisageable si vous cherchez un VPN facile à utiliser dans le cadre d’un navigateur web.

Image ProtonVPN.

Même si l’utilisation de l’extension web de ProtonVPN est désormais gratuite, un compte Proton reste nécessaire pour l’utiliser. À noter que les comptes gratuits sont limités à un seul appareil à la fois et que le navigateur web compte comme un appareil.

Le téléchargement de l’extension ProtonVPN se fera dans les boutiques de Chrome et de Firefox. Il n’existe pas d’extension pour Safari, si bien que la seule option pour bénéficier du VPN dans le navigateur est de le configurer au niveau du système d’exploitation sous-jacent.

Apple vante l’accessibilité de ses produits avec des athlètes avec et sans handicap

Apple a publié une vidéo qui est un petit peu plus qu’une publicité pour ses produits, même si c’est aussi le cas. Le court-métrage de près de quatre minutes célèbre les jeux paralympiques qui vont débuter à la fin du mois, avec quatre courses entre deux athlètes, dont un qui est aussi une personne handicapée. Ils s’en sortent tous normalement au quotidien grâce à leurs produits Apple (quand même) et ils sont tout aussi efficaces sur la piste de course ou dans une piscine, voilà le joli message de cette nouvelle vidéo.

La dernière bêta de macOS Sequoia passe à une autorisation mensuelle pour les apps qui enregistrent l’écran

Apple a discrètement modifié la sixième bêta de macOS Sequoia pour améliorer une nouveauté controversée en matière de sécurité. Dorénavant, l’autorisation accordée aux apps qui peuvent enregistrer l’écran est retenue pendant un mois et non plus une semaine comme c’était le cas dans la bêta précédente. Autre changement consenti suite aux retours sur la nouveauté, la demande n’apparaîtra plus à chaque redémarrage du Mac, uniquement une fois par mois et par app.

La nouvelle alerte dans la bêta de macOS 15. Image 9To5 Mac.

Pour rappel, Apple a modifié la gestion de la permission pour les apps qui sont capables d’enregistrer le contenu de l’écran, que ce soit pour réaliser des captures d’écran ou pour partager son affichage dans le cadre d’une visioconférence. Depuis la bêta 5 de macOS 15, l’autorisation est désormais temporaire et le système demande régulièrement de la confirmer. L’entreprise avait alors opté pour une demande hebdomadaire et après chaque redémarrage et ce pour chaque app concernée, ce qui donnait à Sequoia un air de Vista.

Sécurité : Sequoia demande une autorisation hebdomadaire pour les apps enregistrant l’écran

Sécurité : Sequoia demande une autorisation hebdomadaire pour les apps enregistrant l’écran

Les retours nombreux et unanimement énervés ont été entendus à Cupertino. Si la sixième bêta sortie en début de semaine ne revient pas fondamentalement sur l’autorisation temporaire, elle devrait considérablement réduire le nombre d’alertes. Une fois qu’une app est autorisée à enregistrer l’écran de votre Mac, elle le restera pendant un mois, y compris après un redémarrage. Passé ce premier mois, macOS Sequoia affiche l’alerte permettant de prolonger d’un mois de plus ou bien d’ouvrir les Réglages Système pour modifier la permission.

Espérons qu’Apple entende les utilisateurs et permette d’accorder une autorisation permanente, par exemple après une ou deux occurrences de la demande mensuelle. On en est encore au stade des bêtas, alors la fonctionnalité peut évoluer dans le courant des prochaines semaines, d’autant plus qu’on attend macOS 15 dans le courant du mois d’octobre seulement.

Bizarrement, la deuxième bêta de macOS 15.1 sortie également en début de semaine n’a pas du tout droit à ce mécanisme et le changement de politique ne concerne logiquement pas cette version.

Google n’a bizarrement pas jugé le Qi2 intéressant pour ses Pixel 9

Les Pixel 9 de Google présentés hier soir n’ont malheureusement pas adopté le Qi2, la dernière évolution du standard pour la recharge sans-fil. Les smartphones restent sur le Qi de première génération, celui que l’on connaît depuis la fin des années 2000. Pourquoi ne pas avoir adopté le nouveau standard annoncé au printemps 2023 ? C’est la question qu’a posé Android Autority au géant de la recherche et la réponse de ce dernier est pour le moins étonnante.

Le Pixel 9 Pro XL adopte un dos en verre, comme l’iPhone, pour la charge par induction. Malheureusement, il faudra se contenter du vieillissant Qi1 et non du tout nouveau standard. Image Android Authority.

D’après le représentant de Google qui a répondu au site, le nouveau standard n’est pas encore aussi répandu que le Qi de première génération, ce qui est vrai. Surtout, il n’y aurait pas d’avantages nets à adopter le Qi2, ce qui est nettement moins vrai. La nouvelle norme basée sur le MagSafe d’Apple ajoute des aimants pour un alignement parfait des bobines nécessaires à la charge par induction. Cet ajout améliore l’efficience et permet de charger jusqu’à 15 W, cinq de plus que le maximum autorisés par les Pixel 9.

Ces mêmes aimants ont d’autres avantages, avec un écosystème d’accessoires qui s’est formé depuis l’iPhone 12. Certes, cet écosystème vise d’abord les smartphones d’Apple, mais la majorité des accessoires MagSafe devrait fonctionner avec n’importe quel smartphone Qi2. C’est étrange d’ignorer ce nouveau standard pour un appareil qui sort à l’été 2024, même si Google est loin d’être l’exception en la matière.

Pour l’heure, seule Apple semble en effet s’intéresser au standard qui reste encore largement virtuel dans l’univers Android. Les créateurs du Qi2 sont confiants que plusieurs smartphones exploitant le système d’exploitation mobile de Google seront compatibles d’ici la fin de l’année. Cela se fera sans l’aide des Pixel, manifestement.

La recharge Qi2 va accélérer : des centaines de produits supplémentaires pour bientôt, doublement de la puissance en 2026

La recharge Qi2 va accélérer : des centaines de produits supplémentaires pour bientôt, doublement de la puissance en 2026

Zen Browser, un nouveau navigateur web basé sur Firefox avec une interface inspirée par Arc

Zen Browser est un nouveau navigateur web en cours de développement et actuellement proposé en version alpha. Si on devait résumer son positionnement, on pourrait dire que c’est Arc, mais basé sur le moteur web de Firefox au lieu de celui de Chrome. On retrouve en effet quelques idées similaires du côté de son interface, à commencer par les onglets affichés dans une barre latérale ou encore un mini navigateur que l’on peut garder en parallèle sur le côté. La version actuelle reste nettement plus simple qu’Arc, même s’il faut rappeler que l’app est en développement.

Zen Browser en action, ici avec Wikipedia dans le mini-navigateur latéral, à coté du site de MacGeneration. Image MacGeneration.

Gecko, le moteur de rendu web de la fondation Mozilla, n’est pas le seul élément repris de Firefox. Zen Browser est en réalité un fork du navigateur web, c’est-à-dire que ses concepteurs modifient le code source de Firefox tout en profitant de bon nombre de ses fonctionnalités et même de son interface. À titre d’exemple, la synchronisation des données se fait avec Firefox Sync, ce qui simplifiera d’ailleurs considérablement le passage sur ce nouveau-venu, pour les utilisateurs actuels de Firefox qui veulent changer un peu. Les réglages sont aussi ceux du navigateur de Mozilla avec quelques ajouts pour les besoins de Zen Browser. Toutes les extensions prévues pour Firefox fonctionneront aussi parfaitement dans cette alternative

Pourquoi tester Zen Browser dès lors ? Ses concepteurs avancent plusieurs arguments, le principal étant sans doute l’interface différente, même si ce n’est pas le seul. Ils évoquent aussi la rapidité, bien que d’après mes tests, ce ne soit pas très convaincant avec la version en cours1, mais c’est en tout cas une priorité. La gestion des profils ou encore des espaces de travail différents est un argument de plus, tout comme la possibilité d’ouvrir deux pages web côte à côte dans la même fenêtre. Les développeurs mettent aussi l’accent sur la vie privée, ce qui passe notamment par le retrait de toutes les mesures statistiques intégrées à Firefox.

Si Zen Browser vous intéresse, vous pouvez tester l’alpha en cours en la téléchargeant depuis son site officiel. Le lancement sur macOS nécessite encore un passage par le terminal pour contourner les restrictions liées à Gatekeeper. Ajoutons que le code source du navigateur est distribué sur GitHub et que l’interface n’est proposée qu’en anglais (on peut en théorie télécharger une autre langue dans les réglages, mais cela ne semble pas fonctionner pour le moment). macOS 10.15 (Catalina) est nécessaire au minimum.


  1. Le test Speedometer 3 me donne environ 18 points pour Zen Browser, contre 19,7 pour Firefox. Safari reste devant, avec un score de 21,4 points, tout ça sur un Mac Studio M1, macOS Sonoma et les dernières versions des navigateurs.  ↩︎

La recopie de l’iPhone permet de modifier l’écran d’accueil avec les dernières bêtas

Les dernières bêtas d’iOS 18 comme de macOS Sequoia ont ajouté une fonctionnalité bien pratique au mode recopie de l’iPhone. On peut désormais modifier l’écran d’accueil de son smartphone depuis un Mac, en déplaçant les icônes des apps et autres widgets sur la grille de l’écran. Pour une raison ou une autre, cette possibilité n’était pas présente dans les premières bêtas, mais Apple a corrigé le tir au fil du développement. Il n’est en revanche toujours pas possible d’accéder aux centres de contrôle et de notification, ni de modifier l’écran verrouillé, autant de fonctions qui viendront peut-être par la suite.

Modifier l’écran d’accueil d’iOS 18 depuis macOS Sequoia est désormais possible. Image MacGeneration.

Pour rappel, recopie de l’iPhone permet d’afficher l’écran de son téléphone sur un Mac à proximité. On peut alors manipuler iOS comme si on utilisait l’écran tactile, mais en le faisant à l’aide du trackpad du Mac et le curseur de macOS. L’ensemble est naturel et toutes les fonctions sont accessibles par ce biais, à l’exception jusque-là de l’édition de l’écran d’accueil, étrangement.

Aperçu de la recopie de l

Aperçu de la recopie de l'iPhone sous macOS Sequoia : intégration réussie

Même si recopie de l’iPhone n’est pas encore officiellement disponible en Europe, on peut l’activer à condition d’avoir un compte App Store hors des frontières de l’Union européenne. On ne sait pas encore quand Apple compte déployer la nouveauté en Europe, il faudra peut-être attendre 2025.

macOS Sequoia : comment activer dès maintenant la Recopie d

macOS Sequoia : comment activer dès maintenant la Recopie d'iPhone dans l'UE

Apple oblige Patreon à adopter les abonnements de l’App Store

Patreon, un service de financement participatif très populaire, bénéficiait jusque-là d’une exemption pour son app iOS. Les abonnements qui servent à financer des créateurs passaient par le système de paiement de Patreon même dans l’app, ce qui veut dire qu’Apple ne collectait pas sa commission de 30 % sur chaque transaction. Cette période touche toutefois à sa fin, comme l’annonce le service sur son site, en indiquant qu’à compter de novembre 2024, il lui faudra adopter les abonnements in-app gérés par Apple, sous peine de voir son app supprimée de la boutique.

La différence entre les abonnements de Patreon et ceux de centaines de milliers d’autres apps, c’est qu’ils ne servent pas à financer un seul acteur. En effet, quand vous financez un créateur via Patreon, l’argent lui revient directement, moins la commission prélevée par le service, qui s’établit entre 8 et 12 % selon la formule choisie ainsi que les divers frais de paiement et taxes et associés. Les abonnements in-app conçus par Apple demandent 30 % de commission qui viendront s’ajouter à ceux de Patreon et même s’ils passeront à 15 % après la première année, cela reste une hausse très importante. Pour la compenser, Patreon propose d’augmenter les abonnements de 30 % uniquement dans l’app iOS. Ce n’est pas une obligation toutefois et les créateurs peuvent choisir de garder le même prix qu’avant, ce qui veut dire qu’ils paieront la différence de leur poche.

Les créateurs qui reçoivent des financements via Patreon auront le choix pour l’app iOS : augmenter leur abonnement de 30 % pour compenser la commission d’Apple ou bien rester au prix précédent, en perdant alors 30 % sur chaque abonnement. Image Patreon.

Point important à noter, le changement ne touche que les nouveaux abonnements qui seront souscrits depuis l’app iOS à compter du mois de novembre. Tous les abonnements actuels resteront sur l’ancienne formule où Apple ne touche rien et cela ne changera pas tant que les utilisateurs n’annulent pas l’abonnement puis se réabonnent. Par ailleurs, les financements effectués depuis un navigateur web ou l’app Android resteront inchangés, seule l’app iOS est concernée. Mais comme c’est aussi la plateforme la plus utilisée, d’après le CEO de Patreon, abandonner l’app n’est pas vraiment une option.

Il y a d’autres effets de bord qui vont compliquer la transition. Patreon propose en effet plusieurs formules et l’abonnement n’est pas la seule option, même si c’est la plus populaire. Les créateurs peuvent aussi opter pour un prélèvement à la création, c’est-à-dire le plus souvent uniquement quand ils publient un contenu, par exemple une nouvelle vidéo sur YouTube. Malgré les échanges avec Patreon, Apple ne veut pas de ce modèle et impose de basculer tout le monde sur l’abonnement, en menaçant à nouveau de supprimer l’app si la bascule ne se fait pas.

Forcé par Apple, le service de financement participatif va basculer tous les créateurs sur un abonnement avant novembre 2025. Selon les cas, ce sera plus ou moins indolore, le plus compliqué étant le paiement à la création qui va disparaître. Patreon aura besoin d’un an supplémentaire pour développer des outils capables de reproduire au mieux ce modèle avec les contraintes imposées par Apple, par exemple en permettant aux créateurs de mettre en pause automatiquement les prélèvements quand ils n’ont rien créé. Ces créateurs auront droit à une transition gérée par un humain, tant la bascule impose des changements massifs pour eux.

Plus de détails sur la transition sont disponibles à cette adresse. Le point important, c’est qu’à compter de novembre 2024, l’app iOS de Patreon ne proposera plus rien d’autre que des abonnements in-app, ce qui veut dire qu’une partie des créateurs ne seront plus accessibles par ce biais. Apple n’a manifestement rien voulu céder au service et n’a accepté aucune concession en ce sens.

Émulateurs : iDOS 3 a été approuvé à son tour sur l’App Store

iDOS 3 (0,99 €) est désormais disponible sur l’App Store, suite au changement de politique d’Apple envers les émulateurs d’ordinateurs anciens. Pour rappel, l’entreprise de Tim Cook a d’abord lâché du lest sur les consoles de jeu et tenté de tenir sur une ligne fragile où seuls les émulateurs de consoles étaient acceptés, pas ceux qui émulaient des ordinateurs, comme iDOS 3 qui a été ainsi rejeté en juin dernier. Puisqu’elle a changé d’avis au début de ce mois d’août, l’app a été récemment validée et peut être téléchargé pour émuler DOS sur un iPhone ou iPad.

iDOS 3 en action sur l’iPad. Image iDOS 3.

Il s’agit en réalité de la dernière version d’une vieille app, iDOS étant apparue à l’origine en 2010. Son développeur n’a pas eu de chance, car son app avait été validée puis refusée à plusieurs reprises au fil des années. C’est d’ailleurs pour cette raison que la nouvelle se nomme « iDOS 3 », même s’il ne s’agit pas réellement d’une mise à jour, « iDOS » et « iDOS 2 » n’étaient plus disponibles à cause de la validation capricieuse de la boutique. Croisons les doigts au nom du développeur pour que l’app ne soit plus retirée dorénavant.

Apple va forcer iDOS à quitter encore une fois l’App Store

Apple va forcer iDOS à quitter encore une fois l’App Store

Quoi qu’il en soit, iDOS 3 est vendue 0,99 €, elle n’est proposée qu’en anglais et nécessite un iPhone ou iPad sous iOS 12 ou mieux.

Deuxième bêta pour iOS 18.1 et macOS 15.1 ; sixième bêta surprise pour iOS 18, macOS 15, watchOS 11 et visionOS 2, et des bêtas publiques !

Mise à jour : Quelques heures après l’arrivée des bêtas développeurs, voilà qui débarque la quatrième bêta publique d’iOS 18 ! Les nouvelles versions pour macOS Sequoia, iPadOS 18 et les autres sont également en ligne.

Article original : Apple diffuse ce soir la deuxième bêta d’iOS 18.1 pour les chanceux qui disposent d’un iPhone 15 Pro ou iPhone 15 Pro Max, ainsi que celle d’iPadOS 18.1 pour ceux qui ont un iPad équipé d’une puce Apple M1 ou mieux. Cette nouvelle version sort pile deux semaines après la première bêta, qui était aussi la première à présenter un morceau d’Apple Intelligence… du moins pour ceux qui ne sont pas en Europe. Si c’est votre cas ou si vous avez un autre iPhone, cette version n’est pas pour vous.

Image iGeneration.

Si Apple Intelligence est le plus gros morceau d’iOS 18.1, ce n’est pas la seule nouveauté à prévoir. Pour rappel, la sortie en Europe des fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle a été repoussée par Apple, officiellement en raison du DMA, et il faudra ainsi attendre 2025 pour les tester.

Apple Intelligence : premier aperçu des fonctions encore en chantier sur iPhone

Apple Intelligence : premier aperçu des fonctions encore en chantier sur iPhone

iOS 18.1 : aperçu de l’enregistrement des appels téléphoniques (sans la transcription en français)

iOS 18.1 : aperçu de l’enregistrement des appels téléphoniques (sans la transcription en français)

En revanche, vous pourrez peut-être installer la sixième bêta d’iOS 18, iPadOS 18, macOS 15, visionOS 2, watchOS 11 et tous les autres ! C’est une (petite) surprise, la cinquième est sortie la semaine dernière et on n’attendait pas cette version avant la semaine prochaine, même si Apple a tendance à accélérer le rythme en cette période. On ne sait pas encore ce qu’elle contient et on s’attend surtout à des correctifs, mais comptez sur nous pour faire un point dans la soirée s’il y a quelque chose de plus intéressant à se mettre sous la dent, bien entendu.

Surprise, déjà une sixième bêta pour iOS 18 ! Image iGeneration.

Avec un petit peu de retard, la deuxième bêta de macOS 15.1 a fini par arriver, comme ça, il y en a vraiment pour tout le monde.

Image iGeneration.

Le gestionnaire de bibliographie Zotero reçoit la plus grosse mise à jour de son histoire

Zotero est un gestionnaire de bibliographie, un outil spécialisé destiné aux étudiants et chercheurs qui souhaitent compiler des références de lecture et citations pour les utiliser dans leurs travaux de recherche. C’est l’une des références dans ce domaine depuis sa création au milieu des années 2000, avec deux avantages par rapport à ses concurrents : il s’agit d’une app open-source et gratuite pour la majorité de ses fonctions et surtout, son intégration aux navigateurs simplifie la collecte des références. D’ailleurs, il s’agissait à la base d’une extension pour Firefox et ce n’est qu’après quelques années d’existence sous cette forme qu’une app dédiée est apparue.

Zotero 7 en action. Image MacGeneration/Zotero.

Après dix-huit ans, ses créateurs annoncent la mise à jour la plus importante de l’histoire de Zotero, rien que ça. La liste de nouveautés est en effet longue, à commencer par une interface repensée et modernisée, ce qui ne sera pas de trop. L’app multiplateforme reposait jusque-là sur une présentation qui accusait le poids des années, en plus de ne pas être tellement à son aise sous macOS. La version 7 dépoussière l’interface et si elle reste une app multiplateforme qui ne respecte pas tous les codes de macOS, elle semble à première vue plus agréable à utiliser.

Parmi les changements les plus importants côté ergonomie, l’accès aux différentes sections de la zone de droite qui contient tous les détails de la référence sélectionnée ou en cours de saisie a été revu. Il se fait désormais par une série de boutons alignés verticalement, au lieu de passer par des boutons horizontaux. Cela a permis aux développeurs de Zotero d’en afficher bien plus et ainsi d’offrir un accès plus rapide aux fonctionnalités. Notons aussi l’ajout d’une interface sombre, synchronisée par défaut avec le mode d’affichage de macOS.

Sous le capot, Zotero 7 devient enfin une app universelle, optimisée autant pour les Mac Apple Silicon que ceux restés avec un processeur Intel. En contrepartie, la taille de l’app a plus que doublé avec 327 Mo une fois dans le dossier des applications de macOS. Elle fait toujours confiance à XUL, le langage imaginé par Mozilla pour créer des interfaces et reste in fine une webapp encapsulée, avec l’essentiel du code source écrit en JavaScript.

Parmi les autres nouveautés, on relève la prise en charge des fichiers ePub qui peuvent désormais être ouverts dans l’app, l’enregistrement automatique d’une copie de la page web qui sert de référence, des améliorations pour la recherche de citations et bien d’autres. Zotero est une app gratuite qui ne fait payer que pour la synchronisation des pièces-jointes (la synchronisation de la base de données elle-même est gratuite) et encore, seulement au-delà de 300 Mo et avec une option gratuite si vous disposez d’un serveur WebDAV. L’interface est traduite en français et l’app nécessite OS X 10.9 (Mavericks) au minimum.

Marta, une alternative au Finder pour les amateurs de raccourcis clavier

Marta est un gestionnaire de fichiers qui concurrence le Finder intégré à macOS avec une app destinée aux utilisateurs les plus avancés. Si vous aimez tout faire au clavier, si vous avez besoin de fonctionnalités avancées comme un accès rapide au terminal et si vous n’avez pas peur de modifier des réglages en utilisant un fichier texte au lieu d’une interface graphique, l’app pourrait vous intéresser.

Marta avec le thème par défaut et le panneau de terminal ouvert. En bas à droite, les paramètres de l’app où j’ai ici modifié mes apps préférées et traduit une partie de la date. Image MacGeneration.

La fenêtre principale est séparée en deux parties, ce qui est pratique pour consulter deux dossiers en parallèle. Sur chaque partie de cette fenêtre, on peut ouvrir des onglets. Marta permet aussi d’ouvrir plusieurs fenêtres distinctes, si vous le préférez. Toute l’app est accessible au clavier, avec des raccourcis qui diffèrent par rapport au Finder. Par exemple, on ouvre un dossier avec ↩︎ et non ⌘O, ce qui est plus rapide, même si on ne peut plus renommer un élément avec cette touche. Le développeur a choisi un raccourci clavier étonnant par défaut pour réaliser cette tâche : ⇧F6.

Fort heureusement, Marta est aussi entièrement personnalisable, ce qui se fait en modifiant un fichier de configuration avec une syntaxe qui évoque le JSON. De quoi modifier le thème par défaut (vous pourrez même créer le vôtre), changer le comportement standard de l’app ou encore ajuster tous les raccourcis clavier. Une palette de commandes peut aussi être activée avec le raccourci ⌘⇧P et elle est bien utile pour accéder à toutes les fonctionnalités de l’app, car il y en a beaucoup. Par exemple, on peut analyser l’utilisation du volume de stockage du Mac pour repérer les plus gros dossiers, ou alors afficher une liste continue de tout ce que contient un dossier.

Si cela ne suffit pas, un système de modules construits sur une API codée en Lua est même disponible pour enrichir les fonctionnalités de base. Marta est une app native pour macOS, codée en Swift et très rapide à l’usage. Créée en 2017, son développement a récemment repris après une pause de quelques années. L’app est actuellement en bêta et entièrement gratuite, la version finale sera payante à un prix qui reste à déterminer. Vous pouvez participer à son développement grâce à un Patreon et dès que vous aurez donné 15 $, vous aurez droit à une licence gratuite.

macOS 11 (Big Sur) est nécessaire pour installer Marta, dont l’interface n’est pas traduite en français.

Pencilera détourne l’Apple Pencil pour en faire une télécommande pour l’appareil photo

Pencilera (gratuit) propose une idée originale : utiliser l’Apple Pencil d’un iPad en guise de télécommande pour déclencher l’appareil photo. Une fois ouverte, elle affiche par défaut la caméra avant de la tablette même s’il est possible de basculer sur l’arrière. Il suffit alors de prendre le stylet et de le tapoter deux fois sur celui de deuxième génération ou alors de le presser sur la version Pro pour prendre une photo. Seuls les Apple Pencil 2 et Pro sont compatibles avec cette app, pas le premier modèle.

En situation réelle, je cacherais plutôt l’Apple Pencil, pour déclencher la photo (et je ne choisirais pas mon iPad pour faire un selfie). Image iGeneration.

Puisque l’Apple Pencil communique en Bluetooth avec l’iPad, on peut l’éloigner un peu sans perdre la fonctionnalité. De fait, l’app sera surtout utile pour les photos de groupes, où l’on pourra alors discrètement déclencher l’appareil photo de la tablette. Reste à savoir pourquoi on utiliserait un iPad pour faire des photos de groupe, mais chacun fait bien comme il veut.

Pencilera est entièrement gratuite, même s’il est possible de remercier son développeur avec un paiement dans l’app. C’est aussi un projet open-source, codé entièrement en Swift. Son interface n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 17.5 au minimum.

Les premiers HomePod briqués à cause du logiciel peuvent désormais être sauvés

Le premier HomePod a souffert de nombreux problèmes de fiabilité, à tel point que son abandon précoce a peut-être été précipité par les multiples pannes de l’enceinte connectée. Apple n’a jamais voulu réparer l’appareil et le constructeur se contente depuis le départ de remplacer intégralement les HomePod de première génération en panne, gratuitement pour le client pendant la période de garantie, puis à un prix déraisonnable pour un produit désormais abandonné. Pourtant, on peut réparer les composants à la durée de vie trop limitée, comme un lecteur devenu réparateur de HomePod sur son temps libre nous l’avait détaillé.

On peut réparer le HomePod, même si Apple refuse de le faire

On peut réparer le HomePod, même si Apple refuse de le faire

Il restait malgré tout une situation catastrophique, car sans option envisageable : en cas de panne logicielle, la réparation était impossible sans passer par Apple. La procédure demandait en effet d’accéder à un connecteur caché sous l’enceinte et même en passant ce premier blocage, il fallait encore du logiciel capable de restaurer le système d’exploitation du HomePod. Deux points bloquants qui ont été finalement levés grâce au travail réalisé par plusieurs spécialistes, dont le créateur du site Nic’s Fix qui fait figure de référence dans le domaine.

Le connecteur qui sert à relier physiquement un HomePod de première génération à un ordinateur, préalable indispensable à la restauration de son logiciel. Image @UnbendableStraw@x.

La procédure consiste tout d’abord à retirer le cache en plastique sous l’enceinte pour accéder au connecteur propriétaire qui est caché en dessous. Pour communiquer avec l’enceinte, il faut encore « convertir » ce connecteur en USB, ce qui implique de bricoler un accessoire en suivant ces instructions. Ceci fait, vous pourrez suivre ces autres instructions pour installer les dépendances nécessaires sur un Mac Apple Silicon (cela pourrait fonctionner sur un Mac Intel, mais rien n’a été testé en ce sens et des bugs sont aussi présents pour le moment avec les bêtas de macOS Sequoia). Il ne restera plus qu’à brancher le HomePod au Mac, à l’alimenter et à utiliser les commandes fournies pour restaurer la dernière version du système d’exploitation (17.6).

Si une erreur survient pendant le processus et sous réserve que la connexion USB ne soit pas en cause, c’est sans doute le signe d’un autre problème matériel sous-jacent. Normalement, le programme devrait correctement restaurer le système d’exploitation et vous aurez alors un HomePod de nouveau parfaitement fonctionnel. Du moins, jusqu’à la prochaine panne…

SSD : un modèle Thunderbolt 5 avec des débits décoiffants et un futur SSD de 128 To avec un prix délirant

Sabrent est le premier à présenter un SSD externe équipé d’un port Thunderbolt 5. La dernière génération de la norme gérée par Intel est encore loin d’être démocratisée et on ne la retrouve d’ailleurs dans aucun Mac ni aucun autre produit Apple à ce stade. Elle devrait néanmoins offrir des performances encore meilleures, en tout cas d’après les promesses d’Intel, qui évoque des débits multipliés par trois par rapport au Thunderbolt 4. À l’usage, ce gain se vérifie si l’on en croit les chiffres fournis par le fabricant dans cette vidéo partagée par PetaPixel.

Dans ses tests, Sabrent met ainsi en avant des débits en lecture qui dépassent les 6 GB/s et les 5 GB/s en écriture. C’est bien plus que la majorité des SSD internes alors que l’on parle bien d’un volume de stockage externe. Pour atteindre de tels niveaux, il faut un ordinateur équipé d’un port Thunderbolt 5, ce qui est le cas du portable de Razer utilisé dans la vidéo, le premier à intégrer ce connecteur. Avec un Mac limité au Thunderbolt 4, les performances restent sous la barre des 3 GB/s en écriture comme en lecture, ce qui est très bien sans être aussi spectaculaire.

Il faut aussi un SSD ultra rapide dans le boîtier, ce qui semble être bien le cas du Rocket SSD de Sabrent. Bien entendu, cette vidéo fournie par le fabricant ne dit pas encore tout ce qu’il faut savoir sur l’appareil, elle ne dit rien notamment sur les performances maintenues dans le temps. Même si le présentateur note que le refroidissement a été optimisé sur cette génération, de quoi sans doute maintenir les débits plus longtemps, il faut aussi tenir compte du cache du SSD. Bref, on verra les tests quand l’appareil sortira, à une date qui reste encore à déterminer. Sabrent se contente d’indiquer que la version finale du produit est proche.

Si les SSD ont toujours fait mieux que les disques durs traditionnels sur les performances, on ne peut pas en dire autant sur leur capacité de stockage. Cela devrait toutefois bientôt changer, avec des SSD qui intègrent des capacités de stockage énormes en approche. Après Samsung qui a annoncé jusqu’à 32 To dans un format 2,5 pouces, c’est au tour de Western Digital de dégainer un SSD de… 128 To ! Comme le rappelle AnandTech, il s’agit d’un concept présenté dans un salon à ce stade et ce volume de stockage destiné aux serveurs sera vendu à un prix indécent pour un usage particulier.

Image AnandTech.

Pour atteindre de telles capacités, Western Digital utilise de la mémoire QLC empilée sur trois dimensions pour densifier le nombre de puces. Ce type de mémoire était rarement proposé dans les produits professionnels jusque-là, mais les besoins de l’industrie, notamment dans le monde de l’intelligence artificielle, poussent les fabricants à offrir des SSD toujours plus gros. Qu’on ne retrouvera pas de sitôt dans nos Mac, contrairement au Thunderbolt 5 qui devrait finir par arriver dans la gamme.

Frigate 0.14 améliore son interface de gestion des caméras de sécurité

Frigate est un enregistreur vidéo en réseau (NVR) qui a la double particularité d’être open-source et surtout de proposer un traitement entièrement en local des images, y compris pour identifier les humains, véhicules et autres animaux qui s’y trouvent. Cette philosophie, à la fois libre et locale, le rapproche de Home Assistant avec lequel il est souvent combiné et c’est pour cette raison que je m’y suis intéressé chez moi, à la place de la vidéo sécurisée HomeKit qui me frustrait par son manque de souplesse et une fiabilité pas toujours à la hauteur. La sortie récente de la version 0.14 qui a apporté une mise à jour majeure à son interface est l’occasion de l’évoquer.

Frigate en action, ici avec le flux en direct des caméras qui entourent ma maison et une grille organisée par mes soins, l’une des nouveautés de la nouvelle version. Notez aussi l’aperçu des derniers enregistrements en haut de l’écran, une autre nouveauté. Image iGeneration.

Comme le numéro de version peut le laisser entendre, Frigate est encore en développement actif et chaque mise à jour peut modifier des aspects importants du site web associé. C’est le cas pour la version 0.14, qui part sur de nouvelles bases pour son interface avec deux angles principaux : un meilleur affichage des flux en direct et surtout un accès simplifié à l’historique des enregistrements. C’était jusque-là un point faible de cette solution et la mise à jour a en effet bien amélioré ces deux aspects, sans égaler encore le niveau de simplicité des solutions commerciales.

La page principale de Frigate est un tableau de bord qui affiche les flux en direct de toutes vos caméras par défaut. La mise à jour permet de créer plusieurs variantes en sélectionnant une partie des caméras et en les organisant librement à l’écran. C’est ce que j’ai fait pour isoler les caméras qui sont placées à l’extérieur de ma maison et mettre en avant la Duo 3 PoE de Reolink placée devant chez moi, une caméra particulière qui rassemble deux objectifs pour un angle de vue de 180°. J’ai ainsi pu composer une grille plus cohérente avec la très large image de cette caméra en haut et les trois images au ratio 16/9 plus conventionnel. Seul regret, cette organisation est stockée dans la session du navigateur et non au sein de Frigate, je dois ainsi la recréer de temps en temps.

Réorganisation en cours de la grille d’aperçus en direct, l’une des nouveautés de Frigate 0.14. Image iGeneration.

Pour l’historique, le mot d’ordre a été d’offrir un accès plus rapide aux images afin de trier rapidement les données. Quand on ouvre la vue dédiée, Frigate affiche désormais un aperçu global de tous les enregistrements récents, avec une icône associée à chaque type d’événement. Des outils permettent par ailleurs de filtrer ces enregistrements, pour ne garder que ceux avec des humains ou au contraire admirer vos animaux de compagnie préférés. On peut aussi ne conserver que les enregistrements d’une partie des caméras tandis qu’une frise chronologique sur le côté est un outil précieux pour remonter rapidement le temps. Avec tous ces éléments, on peut en effet rapidement vérifier qu’il n’y a pas eu de problème et facilement retrouver les images qui correspondent à un incident.

Frigate permet alors d’ouvrir un enregistrement pour le regarder dans sa qualité d’origine. Dans cette vue, une autre frise chronologique s’affiche sur le côté droit, cette fois spécifique à la caméra en cours. Elle met en avant les évènements enregistrés, c’est-à-dire les moments où un humain, un animal, une voiture ou autre ont été repérés, selon votre configuration. Elle signale aussi avec une vague jaune la présence de mouvements, même s’ils n’ont pas été reconnus comme un objet digne d’intérêt, ce qui peut être intéressant en cas de mauvaise identification. Autre excellente idée si vous avez plusieurs caméras en un même lieu : les aperçus des autres points de vue s’affichent en bas de l’écran, synchronisés avec la lecture de l’enregistrement.

Vue synthétique de tous les enregistrements associés à un type d’événement, comme ici des humains et voitures. Notez la frise chronologique sur le côté droit, une nouveauté de Frigate qui est bien pratique pour remonter le temps. Image iGeneration.
Lecture en cours de l’un des enregistrements, avec une frise chronologique correspondant à la caméra sélectionnée à droite et un aperçu synchronisé de toutes les autres caméras en bas. Image iGeneration.

Il y a des dizaines d’autres changements significatifs et je ne peux pas les couvrir tous ici. Signalons quand même la possibilité de créer des comptes associés à un mot de passe, ce qui est indispensable si vous voulez ouvrir votre instance de Frigate sur l’extérieur. Par défaut, comme Home Assistant, le logiciel tourne en local sur un ordinateur géré par vos soins et il est inaccessible depuis internet. Un accès distant aux images est désormais possible et mieux géré avec ces comptes que l’on peut créer depuis l’interface graphique.

En ce sens, Frigate tend à devenir une solution plus grand public, même s’il ne faut pas oublier qu’elle nécessite un investissement matériel et surtout humain important au départ. Pour résumer en deux mots, vous aurez besoin d’un ordinateur suffisamment puissant pour faire tourner les modèles d’apprentissage automatisés qui servent de fondation à l’analyse des vidéos, dans mon cas un Mini PC qui m’a aussi servi à héberger Home Assistant, comme détaillé dans ce précédent article. J’ai opté pour l’installation du moteur neuronal Coral basé sur une puce de Google, ce qui permet d’effectuer les analyses d’image sans toucher au processeur pas très puissant de cet ordinateur.

Home Assistant : l’installation avec Docker est-elle une bonne idée ?

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Même si Frigate 0.14 ajoute quelques réglages via son interface, il faut toujours revenir au fichier de configuration par texte pour de nombreux paramètres. En bref, la mise à jour améliore la gestion des flux et enregistrements une fois que tout est configuré, mais l’installation reste assez complexe et nécessite de mettre les mains dans le cambouis virtuel. En matière d’ergonomie et de simplicité d’utilisation, la vidéo sécurisée d’Apple reste indéniablement devant, mais l’analyse des caméras est également bien plus fiable pour moi avec cette solution open-source et elle s’améliore régulièrement.

Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à en faire part dans les commentaires et je ferai peut-être une mini-série pratique à l’image de celle sur Home Assistant.

Lexar imagine un SSD qui ne bloque pas le port USB-C des iPhone ou iPad

Avec le Professional Go Portable SSD with Hub (ouf), Lexar a imaginé un SSD externe qui fait aussi office de hub. Il peut fonctionner avec n’importe quel appareil doté de ports USB-C, même s’il est surtout pensé pour l’iPhone, l’iPad ou d’autres smartphones et tablettes, sur lesquels on ne trouve en général qu’une seule prise. Grâce au hub intégré, on ne perdra pas l’utilisation de cette prise unique pendant l’utilisation du SSD, ce qui est tout particulièrement utile lors de l’enregistrement d’une vidéo avec un iPhone.

Le SSD avec son hub et plusieurs accessoires reliés à lui, le tout sur un iPhone 15 Pro. Image Lexar.

Concrètement, Lexar combine un SSD ultra compact de 1 ou 2 To, avec une vitesse qui peut atteindre 1 GB/s en écriture pour les besoins les plus exigeants en tournage vidéo et un port certifié USB-C 3.2 Gen 2. Le fabricant annonce ainsi une compatibilité avec l’enregistrement de ProRes 4K à 60 fps sur les iPhone 15 Pro. Ce SSD est aussi certifié IP65, ce qui devrait éviter de tout perdre en cas de pluie même forte, mais pas de plongeon, attention. On peut utiliser le SSD seul si on veut seulement ajouter du stockage externe à un iPhone, par exemple.

En option, le hub vient s’ajouter au SSD et forme un ensemble qui reste compact (68,7 mm x 43,4 mm x 8,1 mm pour moins de 40 g en tout) et peut encore venir se positionner discrètement au dos d’un smartphone et sans gêner d’autres accessoires, comme une cage de tournage ou un stabilisateur. Sur ce hub, on retrouve 4 prises USB-C, dont une dédiée à la charge qui peut monter jusqu’à 30 W en entrée et un autre qui sera utilisé par le SSD. En utilisation courante, il en restera ainsi un pour un autre accessoire, comme un microphone par exemple.

Lexar passe par Kickstarter pour les précommandes, avec des réductions sur les prix prévus lors de la commercialisation. Comptez 129 $ HT (environ 142 € TTC) pour un SSD de 1 To seul, 209 $ HT (230 €) pour 2 To. Le kit complet avec le hub et d’autres accessoires comme une coque en silicone ajoute 30 $ à ce prix de base, soit respectivement 164 € et 263 €. Les premières livraisons sont prévues dès le mois de septembre.

Maison sous iOS 18 activera l’éclairage adaptatif pour les appareils Matter

L’éclairage adaptatif ajuste la colorimétrie des ampoules et lampes HomeKit depuis 2020, mais cette fonctionnalité de l’app Maison n’était jusque-là pas disponible pour les éclairages Matter. Alors même qu’on pouvait les ajouter à Maison et les intégrer à l’écosystème de domotique d’Apple à égalité avec les produits nativement HomeKit, il leur manquait cette fonctionnalité. Ce sera corrigé avec iOS 18, comme le rapporte The Verge après en avoir reçu la confirmation de la part de Nanoleaf. En effet, l’activation se fera en association avec les constructeurs et l’accessoiriste fait partie du groupe avec lequel Apple travaille.

Image iGeneration.

Certains utilisateurs ont réussi à activer l’éclairage adaptatif sur leur produit Nanoleaf de la gamme Essential, mais ce n’est pas mon cas alors que je dispose du même matériel. Cela viendra sûrement d’ici la version finale d’iOS 18 et même si la prise en charge devrait être très limitée au départ, le CEO de Nanoleaf a expliqué à nos confrères qu’Apple travaillait sur un standard. À terme, tous les éclairages Matter devraient ainsi être compatibles avec l’éclairage adaptatif de Maison, ce qui est important pour que la fonction soit efficace.

Dans l’idéal, toutes les sources lumineuses d’une pièce doivent adopter cette fonctionnalité pour obtenir un rendu uniforme et cohérent. Il fallait jusque-là se contenter des éclairages HomeKit pris en charge, dont l’écosystème de Hue, les produits Nanoleaf, Eve ou encore Aqara. Si tout va bien, l’arrivée de Matter devrait l’étendre considérablement, puisqu’il y a bien plus de marques qui proposent leurs ampoules et lampes connectées avec ce standard et elles devraient toutes être compatibles avec l’éclairage adaptatif conçu par Apple. Du moins, c’est l’idée.

Find Any File continue de trouver davantage de fichiers que Spotlight

Find Any File (5,5 €), FAF pour les intimes, est un utilitaire qui permet de chercher des fichiers sur son Mac, comme son nom l’indique bien. Créé en 2008, il est loin d’être nouveau et pourtant nous étions passés à côté. La sortie récente d’une mise à jour est l’occasion de tester et (re)découvrir une app qui va bien plus loin que Spotlight pour trouver des fichiers. En effet, FAF ne s’arrête pas au volume de stockage de base du Mac, il peut aussi analyser les volumes externes et même distants en indexant notamment les NAS reliés aux Mac. Il est aussi capable de piocher dans des emplacements ignorés par Spotlight, notamment ceux réservés au système d’exploitation.

Find Any File en action, avec son interface de recherche en haut à gauche et les résultats d’une recherche en bas. Image MacGeneration.

Ses outils de recherche sont aussi plus évolués pour ceux qui ont des besoins spécifiques. En particulier, FAF accepte les expressions régulières dans ses requêtes, ce qui le rend extrêmement puissant pour trouver des fichiers même sans se baser sur leur nom exact. L’app permet également d’enregistrer des recherches effectuées pour les relancer régulièrement. Autre point fort, l’utilitaire peut trouver des documents présents au sein d’un fichier zip ou encore dans les archives que l’on trouve un petit peu partout dans macOS, notamment les paquets d’apps comme Pages ou encore les apps. De quoi augmenter nettement vos chances de retrouver un document précis.

Son développeur prépare une version « Pro » qui permettra notamment de chercher rapidement des fichiers sur n’importe quel volume distant, NAS, autre ordinateur local ou même un serveur. Cela passera par une connexion en SSH et l’outil grep en ligne de commandes pour accélérer les recherches. Cette version gardera aussi en mémoire les résultats de recherche pour accélérer ses traitements. Elle est encore en développement et les détails tarifaires ne sont pas encore connus.

En attendant, Find Any File peut être testée gratuitement et sans limite particulière, même s’il s’agit d’un shareware. La licence est vendue 6 $ (5,5 €) sur le site de l’éditeur, avec la possibilité de l’acheter sur le Mac App Store pour 9 €. L’interface est entièrement traduite en français et macOS 10.11 (El Capitan) est nécessaire au minimum.

Nanoleaf imagine des boîtes d’exposition éclairées et connectées

Nanoleaf a pensé aux collectionneurs : l’EXPO est une boîte d’exposition éclairée à l’aide d’un panneau LED et connectée pour contrôler cet éclairage à distance. L’intérieur mesure 36 cm de large, 25 cm de profondeur et 19 cm de hauteur, si bien que la boîte est adaptée à des chaussures, des voitures miniatures, des petites peluches ou encore d’autres objets. Une paroi transparente protège le contenu de la poussière et vous pouvez combiner les EXPO pour créer une colonne d’exposition, voire un mur tout entier si votre budget vous le permet.

Avis aux (riches) gros collectionneurs, vous pouvez utiliser les boîtes EXPO à la fois pour stocker les objets à présenter et en guise d’éclairage d’ambiance pour la pièce entière. Image Nanoleaf.

Comme les autres panneaux lumineux de la marque, les EXPO s’imbriquent les uns aux autres pour transmettre de l’énergie depuis une même source. Une boîte de base contient des contrôles dédiés pour contrôler l’éclairage sans passer par la domotique ou l’app de Nanoleaf, les autres répondent aux commandes de la première. Le kit de base est constitué de quatre EXPO pour 300 € et vous pouvez en ajouter jusqu’à 286 supplémentaires, pour 100 € l’une. Autant dire que le prix va vite exploser si vous avez beaucoup de choses à exposer, mais c’est une option originale si vous cherchez un éclairage d’ambiance avec peu de boîtes.

Point important, l’alimentation de 42 W fournie dans le kit de base ne pourra pas alimenter plus de huit boîtes. Nanoleaf a aussi prévu une alimentation de 75 W qui peut gérer quant à elle jusqu’à 14 boîtes. Pour les plus grandes installations, il faudra ainsi prévoir l’achat d’alimentations supplémentaires, facturées 40 € l’unité. La limite de 300 EXPO vaut uniquement pour la coordination des lumières à travers l’app ou la domotique (connexion en Bluetooth et Wi-Fi). Toutes les options habituelles du fabricant sont alors au rendez-vous, y compris l’affichage de scènes multicolores et même la réaction à la musique ou alors à l’image d’un téléviseur, grâce au Nanoleaf 4D.

Deux boîtes sur le coin du bureau, une option intéressante pour un éclairage d’ambiance. Image Nanoleaf.

Les EXPO sont en précommande sur le site du constructeur, sans information sur les dates de livraison qui sont prévues. Les frais de port sont offerts dès 20 €, ce qui est le cas de tous les produits dans cette nouvelle gamme.

Un analyste envisage qu’Apple demande jusqu’à 20 $ par mois pour les fonctions avancées d’Apple Intelligence

Tout ce qu’Apple a présenté sous l’ombrelle Apple Intelligence est entièrement gratuit à ce stade, ce qui n’est pas si courant dans le monde de l’intelligence artificielle. Cela pourrait toutefois changer à terme, comme l’avait déjà suggéré Mark Gurman au début de l’été et comme l’avance désormais un analyste de Counterpoint Research interrogé par CNBC. Neil Shah rappelle tout d’abord que les investissements demandés par l’IA sont colossaux et ajoute qu’Apple voudra certainement un retour sur investissement. En notant que les services sont si importants pour la Pomme qu’ils pourraient finir par dépasser les ventes de produits, la conclusion semble s’imposer d’elle-même.

Image MacGeneration, photo de fond pina messina.

Si Apple veut augmenter encore ses revenus liés aux services, faire payer pour certaines fonctionnalités Apple Intelligence pourrait être logique. Reste à savoir combien l’entreprise pourrait demander : l’analyste envisage un prix entre 10 et 20 $ par mois, sachant que l’offre de services combinés Apple One pourrait alors entrer en action. On pourrait imaginer un niveau encore supérieur à l’actuel (35 € par mois en France), qui intégrerait en contrepartie toutes les fonctions d’Apple i-Intelligence. Un abonnement séparé pourrait être aussi proposé et Apple n’aurait aucun mal à distinguer les options avec un « Apple Intelligence+ », par exemple.

L’hypothèse séduit certainement quelques dirigeants haut-placés à Cupertino, mais ça ne veut pas dire qu’un tel abonnement payant rencontrerait le succès. C’est d’ailleurs sûrement pour cette raison que le service est lancé en mode gratuit : il a encore tout à prouver et les premiers retours sont corrects, sans plus.

Apple Intelligence : premier aperçu des fonctions encore en chantier sur iPhone

Apple Intelligence : premier aperçu des fonctions encore en chantier sur iPhone

De toute manière, il manque encore la majorité des fonctions présentées lors de la WWDC, il est bien trop tôt pour juger du succès d’Apple Intelligence. Et il est encore moins temps d’évaluer la possibilité d’une formule payante.

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