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Apple abandonne les Beats Powerbeats Pro sans avoir lancé les Powerbeats Pro 2

Apple vient de faire un mouvement assez rare : les écouteurs Beats Powerbeats Pro — un produit lancé en 2019 — ne sont plus en vente sur le magasin en ligne d'Apple, alors que les Beats Powerbeats Pro 2 (dévoilés récemment par Beats sur X) ne sont pas encore disponibles.

Les Powerbeats Pro. Petit ange parti mais pas trop tôt. Image Beats.
Test des Powerbeats Pro

Test des Powerbeats Pro

Les Powerbeats Pro de 2019 utilisaient la même puce H1 que les premières générations d'AirPods, mais avec un design plus adapté au sport que les AirPods. Lancés à 250 €, ils sont encore disponibles à 300 € sur Amazon en différentes couleurs si le cœur vous en dit, mais ils sont tout de même un peu dépassés par les modèles plus récents, ce qui explique probablement leur disparition chez Apple. Les rumeurs sur les Powerbeats Pro 2 indiquent que ces modèles pourraient intégrer des capteurs dédiés à la santé (probablement pour mesurer le rythme cardiaque) et nous pouvons aussi espérer l'intégration d'une réduction de bruit active, apparue récemment dans les AirPods 4.

Image Beats.

Qualcomm abandonne son kit de développement Snapdragon X Elite

Si Windows 10 existe pour les puces ARM depuis bientôt 8 ans (les premiers PC datent de la fin de l'année 20171), Microsoft et Qualcomm — son unique partenaire — n'ont jamais réellement pensé aux développeurs. Il a fallu de nombreuses années avant que les deux compères proposent des ordinateurs de bureau (sans obliger les développeurs à se tourner vers des PC portables) et le dernier kit de développement en date, qui était à peine arrivé chez quelques personnes, vient d'être abruptement abandonné par Qualcomm.

Le Mac mini de Qualcomm. Image Jeef Geerling.

Cet ordinateur qui ressemble un peu à un Mac mini (comme le kit de développement de 2020 d'Apple) était proposé pour 900 $ (H.T.) aux développeurs depuis la sortie des Snapdragon X Elite, en juin. Car Qualcomm, contrairement à Apple, a sorti le kit de développement en même temps que les ordinateurs compatibles et a attendu plusieurs mois avant de les envoyer. Pour ce prix, Qualcomm proposait le plus puissant des Snapdragon X Elite (12 cœurs, 4,3 GHz en pointe), 32 Go de mémoire vive et un SSD de 512 Go. Jeff Geerling, qui a pu tester la machine (il a reçu son exemplaire à la fin du mois de septembre) a un avis assez mitigé : si le PC est assez efficace, il est visiblement très audible, incompatible avec les distributions GNU/Linux et (surtout) la documentation pour les développeurs semble trop succincte.

Les raisons de l'abandon par Qualcomm, qui a visiblement annulé toutes les précommandes en cours et ne permet plus l'achat, ne sont pas connues pour le moment. Elles sont peut-être liées aux ventes des PC portables à base de Snapdragon X (mauvaises selon nos sources) ou à l'arrivée de versions plus rapides dans le futur. Qualcomm a peut-être aussi eu un souci matériel avec son appareil : ce kit de développement a été annoncé en mai 2024, proposé à la vente en juin 2024 et n'a été réellement disponible que courant septembre, un délai assez long. Les PC portables équipés de la même puce, eux, sont disponibles depuis le mois de juillet et nous avons testé récemment un PC portable Asus équipé d'un Snapdragon X Elite.

Test de l

Test de l'Asus Vivobook S15 : enfin un PC Windows ARM qui tient la route grâce au Snapdragon X

Dans tous les cas, si Apple a eu quelques déboires avec son kit de développement en 2020 (le DTK), la stratégie avait le mérite d'être plus logique : il a été proposé aux développeurs à un prix assez bas (500 $) dans une sorte de location2 plusieurs mois avant l'arrivée des Mac équipés d'une puce Apple, ce qui a permis à de nombreux développeurs de proposer des applications compatibles dès le lancement. Alors que du côté de Microsoft, les applications compilées pour les puces ARM restent rares près de huit ans après l'arrivée des premiers PC.


  1. Oublions la parenthèse Windows RT.  ↩︎

  2. Après quelques atermoiements, Apple a remboursé les 500 $ aux développeurs au moment de récupérer l'ordinateur.  ↩︎

Les premiers benchmarks de l’iPad mini 7 sont dans la nature

Si l’iPad mini 7 ne sera disponible que mercredi prochain en Apple Store, les premiers benchmarks sont déjà dans la nature. On peut y voir qu’Apple a bien doublé la RAM de sa tablette en la faisant grimper à 8 Go, le minimum pour faire tourner les fonctions Apple Intelligence. Ces tests nous donnent également des détails sur les performances de la puce A17 Pro.

Tests CPU sous Geekbench 6.

L’iPad mini 7 remplace sa vieillissante puce A15 par une A17 Pro, qui n’est pas exactement la même que celle que l’on a vu dans l’iPhone 15 Pro l’année dernière : le GPU n’a que 5 cœurs au lieu de 6. Apple réutilise en fait ses puces A17 Pro n’ayant pas passé tous les processus de contrôle qualité. Plutôt que de les mettre au rebut, un des cœurs est désactivé afin que la puce puis tout de même être utilisée - en étant moins puissante.

Selon les premiers tests sur Geekbench 6, cette puce A17 Pro obtient entre 2 710 et 2 840 points en simple cœur, et entre 6 274 et 6 982 en multi cœur. Sans surprise, on est donc en dessous d’un iPhone 15 Pro (2 926/7 319) qui a l’avantage d’embarquer un cœur de plus. Cela reste un grand bond en avant par rapport à l’iPad mini 6, qui disposait d’un SoC datant de l’iPhone 13.

Les résultats Geekbench notent que l’iPad mini 7 arrive sous iOS 18. Les utilisateurs américains devront donc attendre un peu avant de jouer avec Apple Intelligence, ce qui est dommage étant donné que les fonctions d’IA sont au centre de la communication de Cupertino. Selon Mark Gurman, la version publique d’iOS 18.1 sera lancée le 28 octobre, soit 5 jours après l’arrivée de la nouvelle tablette. Les outils incluent le résumé des notifications, la générations de vidéos souvenirs ainsi que la reformulation de texte.

Sortie d

Sortie d'Apple Intelligence le 28 octobre et arrivée des premiers Mac M4 le 1er novembre ?

Ce n’est pas la seule chose qui change sur cette tablette. Le stockage passe de 64 à 128 Go et la connectivité grimpe au Wi-Fi 6E. La qualité des photos devrait être améliorée, tandis que l’iPad est compatible avec le nouvel Apple Pencil Pro. Le gros argument reste la prise en charge d’Apple Intelligence, une nouveauté qui oblige Cupertino à revoir à la hausse la fiche technique de tous ses appareils.

Orange n'apprécie pas que Xavier Niel se moque de son logo

Xavier Niel, le fantasque patron de Free, a visiblement été trop loin pour Orange. Il y a quelques jours, après être passé à l'Olympia, un site - bordelgenerator.com- avait été mis en ligne. Il permettait de parodier le logo d'Orange (un carré orange avec du texte blanc) de façon automatisée… et la blague n'a pas plu.

Une capture du site, sauvegardée.

Le 17 octobre 2024 (ce matin), le site affichait en effet une mise en demeure de la part d'Orange, comme l'indiquent nos confrères de Numerama. Le site n'est plus en ligne, mais la page a été sauvegardée et on peut donc voir qu'Orange considère que le site était une « atteinte d'une exceptionnelle gravité portée à leurs droits et intérêts, et en particulier à leurs droits sur la marque dite « Carré ORANGE » ». L'opérateur s'étonne aussi que le site ne permettait pas d'écrire « Orange » et remplaçait le mot par le logo de Free.

La lettre de mise en demeure. Image Numerama.

Pour le moment, Orange ne considère pas que l'orange de MacGeneration est une atteinte à sa marque (l'orange diffère), et tout ceci est surtout une publicité pour le livre de Xavier Niel, « Une sacrée envie de foutre le bordel: Entretiens avec Jean-Louis Missika », sorti il y a quelques semaines.

La couverture du livre de Xavier Niel.

ChatGPT sur Siri en préparation

Dévoilées lors de la WWDC 2024, les premières fonctions IA d’Apple devraient arriver dans une dizaine de jours avec iOS 18.1, mais malheureusement pas pour tout le monde. En effet, seuls les utilisateurs résidant aux Etats-Unis peuvent y accéder depuis leur iPhone, puisque Cupertino a décidé de suspendre temporairement son déploiement en Europe en raison du DMA.

Confidentialité : Google force les développeurs à utiliser son propre sélecteur de photos

Google hausse le ton par rapport aux apps un peu trop curieuses sur le Play Store. L’entreprise a revu les règles de sa boutique pour forcer les développeurs à utiliser son nouveau sélecteur de photos. Le but est d’améliorer la sécurité du système, et les développeurs ont jusqu’à la fin du mois pour se mettre au pas.

Sélection de photos sur Android.

En 2022, Android 13 a inauguré un nouveau sélectionneur de photo se voulant plus regardant sur la sécurité. Comme chez Apple, il permet de ne pas donner un accès complet à toutes ses photos aux apps n’en ayant besoin que de manière très occasionnelle. Si plusieurs grands noms l’ont adopté et que Google a fait des efforts pour le déployer sur un plus grand nombre de smartphones, il est encore loin d’être majoritaire. De nombreux développeurs continuent de demander un accès complet aux photos et aux vidéos.

Google a donc décidé de siffler la fin de la récréation. Sur la page d'assistance liée aux règles d'autorisation des photos et vidéos du Play Store, l’entreprise indique avoir envoyé de premiers avertissements aux développeurs le 18 septembre. Ils sont incités à remplir un formulaire pour demander un accès principal ou étendu aux clichés de l’utilisateur. Ceux ne le faisant pas ne pourront plus publier de mise à jour à jour sur la boutique. Un sursis peut être demandé jusqu’au 22 janvier, mais tout le monde sera logé à la même enseigne à partir de cette date.

En théorie, seules les applications de retouche photo ou ayant régulièrement besoin d’un accès à la photothèque comme les logiciels de montage verront leur demande acceptée. Google précise cependant que « les applications sociales, de communication, d'édition de photos/vidéos et autres » peuvent demander à conserver leurs autorisations. Dans tous les cas, le nombre d’apps exigeant ces accès sensibles devrait fortement diminuer.

Si c’est une bonne chose, certains développeurs voient ça d’un mauvais œil. Le sélecteur de Google est loin d’être abouti : il lui manque encore un moteur de recherche, des filtres ou la possibilité de voir ses albums locaux créés dans une app. Google a bien promis des améliorations à ce sujet, mais elles tardent à se manifester.

Les benchmarks de la puce A17 Pro de l'iPad mini 7

Trois jours après la présentation de l'iPad mini 7 qui sera officiellement disponible le 23 octobre, Apple a semble-t-il déjà envoyé des exemplaires de démonstration à la presse puisqu'on a vu fleurir des résultats de tests de performances de sa puce Apple A17 Pro dans la base de données de...

Aux États-Unis, CarPlay sert aussi à commander de la nourriture

CarPlay, l'interface pour les véhicules d'Apple, a longtemps été réservée aux applications natives de l'iPhone, avant de s'ouvrir (un peu) aux apps de navigation. Mais saviez-vous que CarPlay permet aussi de commander de la nourriture ? En effet, quelques enseignes américaines — nous n'en avons pas trouvé en France — proposent des solutions qui permettent de commander du poulet, des beignets ou des pizzas directement depuis l'écran de votre voiture. Nous n'allons malheureusement pas pouvoir vous offrir de captures : les applications nécessitent un compte, un moyen de paiement ou d'être localisé aux États-Unis. Mais l'idée de commander de la nourriture depuis son véhicule demeure intéressante et surtout pratique si vous aimez les drive-in.

Quelques applications CarPlay pour de la nourriture.

Les enseignes Panera Bread et Dunkin' Donuts proposent des applications compatibles CarPlay, mais il est malheureusement impossible d'en profiter en France.

Dunkin' Donuts ne charge pas.
Panera Bread demande un compte avec un moyen de paiement.

Nous avons aussi tenté l'application de Domino's Pizza, mais elle demande un compte américain et nos essais pour en créer se sont soldés par un plantage de l'application.

Domino's Pizza (USA) demande un compte.

Terminons par Chick-fil-A, une enseigne spécialisée dans les poulets. Nos confrères de The Verge ont pu commander dans l'application CarPlay, mais la version disponible actuellement sur l'App Store ne le permet pas encore.

Chick-fil-A ne fonctionne pas encore.

Si vous connaissez des applications françaises qui proposent la même chose, les commentaires sont les bienvenus.

Un bug d'iOS 18 épuise-t-il trop vite la batterie de l'iPhone 16 ?

Certains utilisateurs rencontrent un problème avec l'autonomie de leur nouvel iPhone 16, qui serait largement inférieure aux promesses d'Apple selon de multiples témoignages glanés par MacRumors. La batterie se déchargerait bien trop vite, plus vite que celle de leur précédent modèle...

Netflix va bien, très bien même

Netflix a surpris les analystes en dépassant les attentes du troisième trimestre 2024. L’entreprise continue d’étendre son influence grâce à des initiatives stratégiques, en particulier avec son nouveau modèle économique basé sur la publicité. Mais à quel point ces résultats sont-ils durables à long terme ?

France Identité améliore la présentation de sa carte d'identité numérique

France Identité s’améliore. Cette application du gouvernement permettant de prouver son identité grâce à son smartphone peut désormais servir pour les démarches du permis de conduire. De plus, son interface a été revue pour faciliter la présentation de sa carte d’identité sans dévoiler toutes ses informations en face à face.

L’écran d’accueil (à gauche) et la nouvelle présentation détaillée de la carte (à droite). Image France Identité

Depuis la version 1.3.2408 sortie il y a quelques semaines, en appuyant sur sa CNI dans l’application, la carte d’identité numérique apparaît désormais en plein écran avec la photo, le nom et les prénoms. Une présentation beaucoup plus lisible pour votre interlocuteur, qui n’aura pas besoin de prendre votre téléphone et de plisser les yeux pour vérifier qui vous êtes. Les développeurs ont ajouté un petit effet 3D qui s’active en bougeant le smartphone, certifiant ainsi qu’il ne s’agit pas d’une capture d’écran.

À terme, il sera possible de vérifier une identité via une communication NFC entre un iPhone et un terminal de contrôle. La fonction est disponible mais pour le moment considérée comme une « expérimentation ». De plus, il faudra attendre que les contrôleurs et autres autorités compétentes soient équipés avant qu’elle ne soit réellement utile.

France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta

France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta

Sur un autre registre, il est maintenant possible d’utiliser France Identité pour les démarches liées au permis de conduire (vol, perte, etc.). Le site France Titres demande un justificatif d’identité : il est depuis peu possible de scanner un QR Code ouvrant l’app et permettant de générer le document. Notons qu’il reste indispensable d’avoir sa carte physique sous la main afin de faire un lien NFC. La nouveauté ne fonctionne pas pour les démarches liées à un permis avec une erreur.

Image France Identité

Les malandrins s'attaquent à macOS Sequoia via le Terminal

Les pirates sont bien embêtés : macOS Sequoia serre la vis niveau sécurité et apporte de nouvelles protections pour empêcher les utilisateurs distraits d’installer n’importe quoi sur leur machine. Il est désormais nécessaire de passer dans les Réglages Systèmes pour lancer un programme qui n’est pas notarisé par Apple, là où on pouvait auparavant se contenter de faire clic droit -> Ouvrir. Les malandrins s’adaptent, 9to5Mac ayant remarqué une nouvelle méthode visant à outrepasser les sécurités d’Apple.

Interesting #macOS #stealer sample here that deviates from the classic "right click open" execution route and instead instructs the user to open Terminal (directly from the mounted Volume) then drag and drop a "txt" file onto the Terminal window. The "txt" file is actually a Bash… https://t.co/K94TswPdyF pic.twitter.com/JIz8rPkGFW

— DefSecSentinel (@DefSecSentinel) October 10, 2024

Le changement a été observé sur un virus appelé Cosmical_setup. Celui-ci prend la forme d’un fichier .dmg envoyé sur le Mac de la victime. Pour l’inciter à l’ouvrir, celle-ci affiche un raccourcis vers le Terminal avant d’inviter l’utilisateur à y faire glisser un fichier .txt présent au côté de l’installeur. Celui-ci est en fait un script Bash malveillant déclenchant l'exécution d’Osascript, qui lance des commandes AppleScript. À partir de là, l’utilisateur est infecté.

Reste à voir si cette nouvelle méthode réussira à piéger les victimes : la démarche est bien moins aisée qu’un simple clic droit, et la vue d’une fenêtre de Terminal pourra décourager certains utilisateurs. Une démo vidéo a été mise en ligne dans laquelle on peut voir que le script demande ensuite le mot de passe administrateur du Mac.

L’installation d’une app non signée est beaucoup plus complexe sur Sequoia. Double cliquer sur une app inconnue affiche un avertissement et propose uniquement de la placer à la corbeille. Apple ne l’indique pas, mais il est nécessaire d’aller valider la démarche dans le panneau Confidentialité et sécurité des Réglages pour l’ouvrir. Plusieurs alertes s’affichent avant la validation finale, ce qui laisse bien plus de temps à l’utilisateur de réaliser qu’il est potentiellement en train de faire une bêtise.

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