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Bonne année 2025 ! Bon réveillon à tous !

L'année 2024 se termine donc ce soir, avec son lot de rétrospectives mais aussi de bonnes résolutions pour 2025 ! On espère toujours moins de conflits dans le monde, moins de catastrophes et un peu d'optimiste, même si les bonnes nouvelles sont rarement en Une des médias, vous connaissez la chanson.

Samsung préparerait une déclinaison plus abordable du Galaxy Z Flip

Si les téléphones pliables peuvent faire envie, la technologie reste assez chère. Certains modèles plus abordables sont sortis cette année chez Oppo ou Motorola, et Samsung ne compte pas laisser le marché du milieu de gamme lui filer entre les doigts. Le coréen préparerait un Z Flip SE au tarif plus accessible que son Z Flip 6 vendu 1 199 € dans sa version de base.

Le généralement bien renseigné Ross Young estime que Samsung réutiliserait pour ce nouveau modèle la même technologie que dans le Z Flip 6. Si c’est bien le cas, l’appareil embarquerait donc une dalle de 6,7 pouces Dynamic AMOLED 2X rafraîchie à 120 Hz avec une résolution de 640 x 1080. On peut imaginer que l’écran externe serait plus petit que celui du modèle haut de gamme afin de réduire les prix. La fiche technique sera sans doute revue à la baisse face aux 256 Go de stockage et aux 12 Go de RAM du Z Flip 6.

On n'en sait pas beaucoup plus pour le moment, mais la théorie d’un Z Flip SE n’est pas farfelue. Un cadre de Samsung avait déclaré vouloir réduire la « barrière à l’entrée » pour les téléphones pliables afin de séduire un plus large public. En face, la concurrence s’intensifie : le Motorola Razr coûte moins de 850 € là où des modèles chez Nubia ou Oppo oscillent entre 500 € et 600 €. Les rumeurs voudraient que ce nouveau modèle arrive dans le courant de l’année au côté des autres futurs smartphones pliables de la marque, généralement annoncés au milieu de l’été.

YouTube : des musiques générées par IA se glissent dans les playlist de Noël

Copilot, MusicLM, Stable Audio… Les outils pour générer des musiques par IA sont légion depuis quelques années. Si certains sont utilisés par des créateurs de contenus, certains acteurs moins scrupuleux s’en servent pour créer du contenu poubelle à peu de frais. Un utilisateur de Twitter a par exemple remarqué que certaines pistes des compilations de musiques de Noël hébergées sur YouTube étaient remplies de pistes faites par IA. Jugez par vous-même (à partir de 30:00).

La vidéo promet d’être une compilation des meilleures chansons de Noël « vintage » des années 50 et 70. Elle compte plus de 6 millions de vues pour pas loin de 3 000 commentaires, dont une bonne partie semble générée par des bots. L’aspect IA peut ne pas choquer quand la playlist passe en fond, mais est assez évident si l’on écoute certains passages attentivement (la voix fait robotique, les paroles sont chantées sur la mauvaise mélodie…). La chaîne compte de nombreuses autres vidéos sur le même sujet, comportant à chaque fois des images générées par IA comme illustration. 404 Media a également repéré plusieurs artistes suspects sur Spotify spécialisés sur les chants de Noël. Ils disposent tous de la même biographie et de milliers de lectures mensuelles.

Le problème des musiques générées par IA s’est intensifié en deux ans : dès le mois de mai 2023, Spotify supprimait des « dizaines de milliers » de morceaux créés par IA, tandis qu’Apple Music et Deezer ont aussi passé un coup de balai. Le problème est loin d’être résolu tant la création de telles pistes artificielles est devenue aisée, et la question des contenus par IA va continuer de faire parler dans les années à venir. Les boutiques de livres électroniques croulent sous les bouquins médiocres générés par IA, tout comme les fils des réseaux sociaux qui se sont remplis de contenus générés à la chaîne.

Les géants de la tech ne s’en alarment pas et continuent de livrer des outils de plus en plus efficaces. X a récemment lancé une nouvelle version de Grok pouvant générer des images réalistes de célébrités, tandis que Meta a dans l’idée de populariser les utilisateurs IA. De son côté, Google a prévu d’intégrer de l’IA partout dans Google, et ce alors que les suggestions générées recommandent aux internautes de manger de la colle.

Bonne année 2025 à tous !

C'est un phénomène étonnant. Chaque année, nous avons à peine le temps de cligner des yeux que pouf, c'est déjà fini avec la sensation que c'était encore plus rapide que l'année précédente. Il faut dire que pour ce qui est du sujet qui nous rassemble dans ces colonnes, l'actualité est...

Le gouvernement fâche Orange en privilégiant Starlink pour rétablir l’accès à internet de Mayotte

Le Premier ministre François Bayrou était sur l’île de Mayotte hier, lundi 30 décembre, pour présenter son plan de reconstruction suite au passage du cyclone Chido deux semaines auparavant. Parmi toutes les annonces, le gouvernement a notamment choisi de déployer 200 antennes Starlink pour rétablir en urgence l’accès à internet, en particulier pour assurer les communications d’urgence, essentielles face à l’ampleur des dégâts et le nombre de victimes. Un choix temporaire qui doit faire le lien avant le rétablissement des réseaux mobiles, promis par le Premier ministre d’ici la fin du mois de juin 2025.

DIRECT - ️ "Nous allons déployer 200 Starlinks pour assurer les télécommunications en urgence" à Mayotte, annonce le Premier ministre en direct de Mamoudzou.#franceinfo #canal27 pic.twitter.com/I78N5v6CaM

— franceinfo (@franceinfo) December 30, 2024

Cette décision a froissé Orange, qui n’a pas attendu les annonces d’hier pour travailler au rétablissement de son réseau mobile. Laurentino Lavezzi, son directeur des affaires publiques, s’est ainsi exprimé sur X pour rappeler que le réseau mobile de l’opérateur historique a été en partie restauré, passant d’une couverture de 25 % de la population après le passage de Chido à 75 % de population couverte. De larges portions du territoire mahorais restent en zone blanche, mais le dirigeant fustige aussi la décision de favoriser l’alimentation des routeurs Starlink au détriment des antennes mobiles.

Selon lui, il suffirait de quatre générateurs pour alimenter les antennes encore fonctionnelles et couvrir 85 % de la population. Même si une partie de l’infrastructure devra être reconstruite, le problème serait aussi l’absence d’alimentation électrique, sachant que la moitié de la population environ est toujours coupée du réseau. François Bayrou a promis un rétablissement complet de l’électricité d’ici la fin du mois de janvier, ce qui passera notamment par l’installation de générateurs temporaires. Ces générateurs pourraient servir aux opérateurs mobiles, mais le gouvernement n’a pas souhaité en fournir jusque-là, d’après le responsable.

Suite à ces plaintes d’Orange, le gouvernement a réagi notamment en félicitant l’implication des opérateurs mobiles par le biais de messages publiés sur X par le ministre de l’Industrie et de l’Énergie et la ministre déléguée chargée de l’IA et du Numérique. Une évolution du cadre légal, réclamé par l’opérateur pour accélérer la reconstruction du réseau, devrait également être envisagée. Elle servira aussi à faciliter l’installation de la fibre optique à Mayotte, qui est l’une des autres promesses du Premier ministre. Une enveloppe de 200 millions d’euros sera débloquée sur les deux prochaines années pour fibrer l’île.

Avant cela, l’urgence est de rétablir l’électricité ainsi que l’accès à l’eau potable, puis de reconstruire les milliers de logements et toutes les autres infrastructures détruites par le cyclone.

Bouygues Telecom : un raté qui dure dans l'offre Pure fibre à 8 Gbit/s

En novembre, Bouygues Telecom lançait une offre attractive autour de la fibre associant gros débit et petit prix. Problème, le débit promis n'est pas toujours au rendez-vous et la communication du service client flirte avec le flou.

Début novembre, Bouygues dévoilait l'offre « B&You Pure fibre » combinant un prix relativement serré de 23,99 € avec un débit maximal possible de 8 Gbit/s en réception chez des clients éligibles. Une offre sur mesure pour une clientèle qui n'a plus besoin d'une ligne de téléphonie fixe ni de service de télévision et qui privilégie une connexion avec un débit solide.

La Bbox de l'offre Pure fibre du début novembre. Image Bouygues Telecom.

C'est justement sur ce point clef de l'offre que le service est en cale sèche chez des clients. Depuis plusieurs semaines, différentes discussions dans les forums de l'opérateur (1, 2 et 3) ou ailleurs (1 et 2) rendent compte de l'impossibilité d'obtenir les 8 Gbit/s promis — ou du moins d'approcher cette valeur. Pour la simple raison que l'option « Débit+ » qui l'active, pourtant prévue dans les conditions générales de vente, n'est pas mise à disposition.

Pour en bénéficier, il faut que sa ligne soit éligible à cette capacité et activer l'option au moment de l'abonnement ou, par la suite, dans son espace client (elle est gratuite pour ces abonnés Pure fibre). Bouygues doit ensuite envoyer un module XGS-PON à brancher derrière sa box pour autoriser ce niveau de débit.

Pourtant, des clients dont la ligne est dûment indiquée comme compatible avec ces 8 Gbit/s sont privés de l'option Débit+ et leur accès plafonne plus près des 2 Gbit/s. Ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas non plus ce qui est prévu. Le service client de l'opérateur les emmène ensuite en balade lorsqu'il s'agit d'apporter une réponse. Les explications sont confuses lorsqu'elles ne sont pas contradictoires : un instant la ligne n'est soi-disant pas compatible puis le moment d'après elle le devient, sans que cela change grand chose pour l'avancée du dossier.

Adresse éligible au Débit+ et ses 8 Gbit/s…
…mais pas d'option associée. Images MacGeneration.

Il apparaît que certains clients n'ont pas eu droit à cette option lors de leur abonnement — Bouygues l'aurait retirée du parcours d'inscription autour du 25 novembre. Pour d'autres, il a été nécessaire de se rétracter et de resouscrire un abonnement pour en disposer. En résumé : rien n'est clair, tout est confus.

Lorsque l'option est présente. Source : forum de Bouygues Telecom.

Nous avons pu nous-mêmes constater l'absence de cette option Débit+ parmi celles proposées par l'opérateur sur notre ligne pourtant déclarée compatible. Quelques jours après la mise en service, un questionnaire de satisfaction client s'étonnait, pour l'une de ses questions, que cette option n'ait pas été sélectionnée alors qu'elle était disponible gratuitement. Et de nous en demander la raison. Même chez l'opérateur on ne s'y retrouve plus.

Au fil des échanges dans ces forums, il a été évoqué une possible rupture de stock des modules XGS-PON. Dans notre cas, le chat de Bouygues, ce 21 décembre, a confirmé que l'option n'était « Pas accessible actuellement » et que « Les équipes font le maximum pour rétablir le service dans les plus brefs délais », un SMS devant informer de cette disponibilité retrouvée. Nous avons contacté l'opérateur hier pour obtenir une réponse officielle et plus circonstanciée sur ce qui se passe exactement. Nous complèterons l'article le cas échéant.

Un concept imagine des autocollants sur l’écran verrouillé d’iOS 19

Même si le développement d’iOS 18 n’est pas terminé, Apple travaille forcément sur iOS 19, dont la présentation devrait se faire comme toujours lors de la WWDC de juin et la sortie de la version finale devrait avoir lieu en septembre. En attendant de savoir ce qu’il y aura effectivement, on peut toujours rêver. C’est ce qu’a fait le designer Oxfus, en créant cette vidéo de concept qui collecte quelques idées intéressantes, dont une nouvelle option de personnalisation pour l’écran verrouillé.

Dans sa vision, Apple offrirait la possibilité d’ajouter des autocollants que l’on pourrait coller n’importe où sur l’écran. De quoi ajouter une touche encore plus personnelle, puisque les autocollants peuvent être créés à partir d’une photo. Ce serait aussi une bonne idée pour davantage distinguer les différents modes de concentration, qui peuvent être associés à un écran verrouillé spécifique.

Catégorie personnalisation toujours, il imagine que l’app Messages pourrait afficher des couleurs différentes pour chaque conversation, une bonne manière là aussi de les distinguer. On pourrait ajuster la couleur du fond et même celle des bulles dans ce concept, ce qui semble moins probable tant les bulles actuelles, vertes ou bleues, sont associées l’app Messages.

Le concept imagine aussi « Flick », une sorte d’AirDrop simplifié où la Dynamic Island sert de zone de dépôt pour initier l’envoi. Notons aussi la possibilité d’extraire davantage d’informations des captures d’écran grâce à Apple Intelligence, avec dans la vidéo l’exemple d’un code QR qu’on pourrait ouvrir ou copier d’un tap, c’est bien vu.

Les Macs M4 gèrent mal les écrans ultra-larges 5K2K

Les Macs M4 proposent un choix trop restreint de définitions d'écran lorsqu'ils sont connectés à un moniteur externe ultra-large, et plus spécifiquement à un écran 5K2K avec une définition native de 5 120 x 2 160 pixels. C'est 9To5Mac qui rapporte de multiples plaintes d'utilisateurs qui ne...

Promo : l’Apple TV 4K à 152,80 €

L’Apple TV est en promo aujourd’hui chez Amazon Italie. Le modèle Wi-Fi revient à 152,80 € avec les frais de port vers la France, contre 169 € en Apple Store. La déclinaison 128 Go est de son côté affichée à 172,49 € à la place des 189 € demandés dans l’Hexagone. Les deux versions sont vendues et expédiées par Amazon Italie, qui promet une livraison entre 3 et 6 jours.

Le modèle le plus cher a quelques avantages à faire valoir : il embarque 128 Go de stockage et dispose d’un port Ethernet. Le boîtier est également compatible Thread, ce qui sera pratique si vous avez un pied dans le monde de la domotique. Le modèle le moins cher n’a que 64 Go de stockage et fonctionne uniquement en Wi-Fi. Mieux vaut donc s’assurer d’avoir une bonne connexion avant de l’acheter.

Cette Apple TV 4K est sortie en 2022 et embarque une puce A15, la même que dans l’iPhone 13. Elle a gagné une télécommande troquant le Lightning pour de l’USB-C, ce qui la rend plus pratique à recharger maintenant que cette connectique est sur la sortie. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails. Notons également une ristourne de quelques euros sur les deux modèles chez Amazon France.

Elon Musk va-t-il vraiment "sauver" les communications à Mayotte ?

Depuis le passage du cyclone Chido, Mayotte doit faire face à la destruction de ses réseaux de télécommunication. Dans la présentation du plan « Mayotte debout », le Premier ministre a annoncé le déploiement de 200 terminaux Starlink, et ce, afin de garantir les communications en urgence.

Promo : -130 € à -160 € sur des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max

Les iPhone 16 et 16 Pro profitent pour la plupart d'un coupon de réduction chez Amazon qui s'ajoute aux promotions en cours. L'économie peut atteindre 130 € sur des modèles Pro.

  • iPhone 16 128 Go à 874 € au lieu de 969 € (-95 €)
  • iPhone 16 256 Go à 1 014 € au lieu de 1 099 € (-85 €)
  • iPhone 16 Plus 128 Go à 1 014 € au lieu de 1 119 € (-105 €)
  • iPhone 16 Pro 512 Go à 1 479 € au lieu de 1 609 € (-130 €)
  • iPhone 16 Pro 1 To à 1 729 € au lieu de 1 859 € (-130 €)
  • iPhone 16 Pro Max 512 Go à 1 599 € au lieu de 1 729 € (-130 €)
  • iPhone 16 Pro Max 1 To à 1 819 € au lieu de 1 979 € (-160 €)

Certaines capacités qui ne sont pas listées ici en bénéficient aussi par contre certains coloris manquent à l'appel. Vous pouvez obtenir un peu moins cher encore en allant voir chez Amazon Italie. Certaines coques Apple pour ces iPhone 16 Pro, 16 Pro Max, 16 Plus et 16 sont également en promotion.

Les Mac M4 ont du mal avec certains moniteurs ultra-larges 5K2K

Les derniers Mac mini et MacBook Pro M4 ne sont pas exempts de bugs : plusieurs clients se plaignent en effet de problèmes avec leur moniteur externe aux dalles ultra-larges. Les Mac M4 n’affichent pas toutes les options de résolution pour les écrans 5K2K (5120 x 2160), c’est-à-dire ceux ayant la largeur d'un écran 5K classique avec la hauteur d’un 4K standard. Ils ont donc du texte et une image floue.

Un moniteur LG 5K2K de 34".

Le problème a été relayé par 9to5Mac, citant des exemples de plaintes sur Reddit ou les forums d’Apple. Un utilisateur déplore par exemple que sa liste de résolution des Réglages Système passe directement de 3360 x 1418 à 5120 x 2160, son Mac mini M4 ne lui proposant pas le 3840 x 1620 qu’il utilisait sur son Mac M1. Un autre explique qu’il ne peut pas configurer son moniteur en 3440 x 1440 à 60 Hz, le Mac mini n'affichant que 85 Hz ou 50 Hz sans option intermédiaire.

Les témoignages semblent indiquer que le problème vient des Mac : certains utilisateurs constatent la différence entre des machines Intel / M1 / M4 tournant sur la même version de l’OS avec le même câble et le même moniteur. Plusieurs propriétaires de Mac mini M4 se plaignent, mais les MacBook Pro M4 ne sont pas épargnés avec des résolutions manquantes.

Je suis dans le même cas, j'avais une configuration 3424 x 1926 120hz sur mon MBP M1 Pro. Sur mon M4 Pro, je ne peux faire que 3840 x 2160 ou descendre à 3360 x 1890. Il n'y a pas de différence radicale, mais sur un écran de 27", c'est plutôt perceptible.

Certains clients ont tenté de bidouiller en passant par des logiciels comme BetterDisplay ou SwitchRes X sans résultats probants. En attendant qu’Apple résolve le problème, des utilisateurs ont ouvert un ticket sur l’assistant d’évaluation d’Apple (FB15785684).

Les données de 800 000 véhicules du groupe Volkswagen étaient librement accessibles

Cariad, la filiale du groupe Volkswagen en charge du logiciel, a laissé les données de 800 000 véhicules en libre accès pendant des mois sur des serveurs gérés par Amazon. C’est ce que le journal allemand Spiegel a révélé à partir de recherches menées conjointement avec le Chaos Computer Club (CCC), l’une des plus grosses organisations de hackers en Europe. Le club a été informé de la faille par un lanceur d’alerte et il a pu récupérer plusieurs téraoctets de données, avec notamment tous les mouvements des véhicules concernés. De quoi reconstituer la vie de centaines de milliers de conducteurs, dont plusieurs politiciens et autres figures publiques.

L’ID.4 de Volkswagen, l’une des voiture concernées par la fuite accidentelle des données. Image Volkswagen.

Les voitures modernes sont de plus en plus des ordinateurs sur roue, celles du groupe Volkswagen tout autant que la concurrence. Si le mouvement a été en grande partie lancé par Tesla, on retrouve la même philosophie partout, surtout dans les voitures électriques où les composants électroniques sont couramment contrôlés par des programmes informatiques qui peuvent être mis à jour. Cela passe aussi par la mise en place d’infrastructures serveur pour collecter les données envoyées par les véhicules et les exploiter, notamment à travers des apps mobiles qui servent à contrôler la voiture à distance.

Six mois en Tesla : un ordinateur sur roues, pour le meilleur et pour le pire

Six mois en Tesla : un ordinateur sur roues, pour le meilleur et pour le pire

Comme tous ses concurrents, l’entreprise allemande a créé une infrastructure pour ses véhicules connectés. C’est Cariad qui a tout géré en interne, une tâche complexe qui a d’ailleurs été menée à bien avec beaucoup de difficultés et en provoquant au passage plusieurs retards. On peut imaginer que face à la pression, des erreurs ont pu être commises, comme la faille de sécurité le prouve bien. La filiale de Volkswagen a ainsi admis auprès du Spiegel avoir mal configuré l’un des serveurs, en précisant qu’à sa connaissance, seul le CCC avait eu accès aux données avant le correctif.

Le groupe allemand essaie de rassurer en notant que les clients n’ont aucune action à entreprendre, puisqu’aucune information sensible n’a été diffusée, ni mots de passe, ni moyens de paiement. C’est vrai, mais c’est une manière bien légère de considérer la fuite de ces données qui sont bel et bien sensibles. En effet, la position de 460 000 véhicules dans la base de données était accessible, avec une précision qui pouvait atteindre 10 centimètres, ce qui permet d’établir très simplement des profils. Le quotidien donne ainsi plusieurs exemples, comme ce politicien allemand qui rend régulièrement visite à son père en maison de retraite, se gare parfois près d’installations militaires qu’il doit visiter dans le cadre de son travail et a pris des vacances au printemps dernier dans l’Allgäu, au sud de l’Allemagne.

On peut imaginer tous les détournements malveillants si ces informations tombaient entre de mauvaises mains. La position de votre voiture permet de connaître votre lieu d’habitation et de travail, l’endroit où vos enfants vont à l’école, vos lieux préférés pour faire vos courses et même les adresses de vos proches. Parmi les données analysées par le CCC, on trouve notamment tous les déplacements des 35 voitures électriques de la police de Hambourg. Le club a même déniché des exemples de voitures régulièrement garées près de bâtiments liés au renseignement ou encore de l’aéroport américain de Ramstein, des informations qui intéresseraient fortement de nombreuses puissances dans le monde.

Le poste de conduite de l’ID.7, avec l’écran tactile connecté à internet qui trône au milieu du tableau de bord. Image Volkswagen.

Ce n’est pas une donnée à traiter à la légère et la mauvaise configuration de Cariad est pour le moins gênante. D’autant que l’on parle d’un énorme volume : 800 000 voitures du groupe Volkswagen dans toute l’Europe — dont 53 000 en France — et de multiples modèles de Volkswagen, Skoda, Audi et Seat sont affectés. Plus grave encore, il ne s’agissait pas de quelques jours seulement de données, avec des informations qui remontent à l’année dernière pour certains véhicules. Dans le détail, la fuite est pire pour les modèles de Volkswagen et Seat avec une précision des positions mémorisées de l’ordre de 10 cm, tandis qu’Audi et Skoda ne stockaient qu’une localisation moins précise, à 10 km près.

Même si ces données ne sont pas directement liées aux noms des propriétaires, le CCC a trouvé un moyen d’associer chaque véhicule de la base de données à un profil créé avec l’app associée. De quoi obtenir d’autres informations personnelles, comme l’adresse mail et parfois même des adresses postales et numéros de téléphone. Cariad a rapidement modifié ses serveurs suite aux communications du CCC à la fin du mois de novembre, si bien que ces données ne sont effectivement plus accessibles publiquement. On ne sait pas encore si des conséquences juridiques sont à prévoir, le groupe Volkswagen pourrait avoir à répondre à la justice dans le cadre du RGPD européen.

Faute de mieux, les marques du groupe Volkswagen permettent à leurs clients de désactiver les fonctions connectées, ce qui met aussi fin à l’envoi de données. Cela dit, ils perdront alors plusieurs fonctionnalités, la principale étant le contrôle à distance du véhicule depuis l’app, bien utile notamment pour suivre une charge rapide pendant une pause. Au-delà de la faille de sécurité, une entreprise ne devrait pas pouvoir collecter autant de données sensibles sans obtenir une autorisation éclairée de la part de ses clients. Le manque de transparence sur les données collectées et stockées reste malheureusement la norme.

Mon coup de gueule 2024 : Apple dans la voiture, l'acte manqué

Entre Apple et la voiture, c'est même un feuilleton de longue date. Steve Jobs a toujours été grand fan de Porsche dans les années 80/90, puis de Mercedes dans les années 2000, les VP actuels sont souvent dans les paddocks de grands événements (F1, Nascar...); et même Tim Cook serait (parait-il) assez fan de Rivian !

Apple donne quelques (minces) détails sur le travail nécessaire pour tester et valider chaque nouvel iPhone

Apple adore la culture du secret qui entoure l’entreprise depuis sa création, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’aime pas se faire mousser de temps en temps. La preuve, elle a invité un journaliste de CNET pour une visite des laboratoires normalement fermés où elle crée chaque année ses produits et en particulier son iPhone. Une visite sous haut contrôle tout de même et avec une arrière-pensée évidente : vendre les nouveaux iPhone 16. Pour les mettre au point, Apple n’a pas lésiné sur les moyens en utilisant notamment une chambre anéchoïque, un lieu conçu pour éliminer totalement les bruits extérieurs et surtout en éliminant tous les échos.

L’iPhone 16 Pro testé sur la gauche est placé au cœur d’un dispositif conçu pour les besoins de l’exercice, composé d’une vingtaine de haut-parleurs. Image CNET.

Grâce à cet espace, Apple a pu mesurer l’enregistrement audio de chacun des quatre microphones installés dans les iPhone 16. Le smartphone était placé au cœur d’un dispositif circulaire, où une vingtaine de haut-parleurs sont positionnés, tous dirigés vers l’appareil. Ruchir Dave, directeur senior en charge de l’ingénierie acoustique chez Apple, a expliqué qu’il s’agit d’un nouveau composant chargé d’améliorer la qualité de l’enregistrement. L’enjeu est évident : les microphones d’un téléphone sont minuscules et il faut des astuces tant matérielles que logicielles pour compenser et offrir des performances dignes d’un microphone dédié, énorme en comparaison.

Ces enregistrements des sons générés par les haut-parleurs soigneusement positionnés par rapport à un iPhone 16 Pro dans la chambre anéchoïque a permis de créer un profil par microphone. La magie de l’apprentissage automatisé (machine learning) permet ensuite d’améliorer le résultat final en fusionnant les pistes et surtout en éliminant les bruits parasites, comme le vent. Cette approche poussée a aussi permis à Apple d’ajouter la fonctionnalité « Mix audio » qui transforme le son et crée l’illusion d’avoir filmé en studio ou en tout cas avec du matériel nettement plus complexe qu’un simple smartphone.

Pour valider les algorithmes, Apple a utilisé des humains pour une confirmation subjective de son travail. Ces tests ont été menés par des spécialistes de l’audio et aussi des utilisateurs « normaux », qui ont pu juger de la qualité de telle ou telle option. Chaque testeur est ainsi installé dans une cabine insonorisée, devant un Mac Studio associé à un Studio Display et des AirPods Max qui diffusent l’audio à évaluer. Les pistes sont proposées dans deux versions et le testeur doit choisir la meilleure et évaluer selon une grille prédéfinie les rendus. Ces résultats sont ensuite utilisés pour améliorer les algorithmes et, si tout va bien, contenter une majorité d’utilisateurs dans une majorité de situations.

La fonction Mix Audio sur une vidéo enregistrée avec un iPhone 16 Pro. Image iGeneration.

Ces tests ne concernent pas que l’audio. Le journaliste de CNET a aussi vu comment Apple validait les paramètres de l’écran intégré à l’iPhone 16 pro. Cette fois, c’est une sorte de cinéma à taille réduite qui sert de lieu de test. Un écran de référence calibré professionnellement et le téléphone diffusent la même vidéo et plusieurs testeurs viennent ensuite juger si la qualité est similaire entre les deux dalles. Ces tests sont effectués dans des conditions idéales (dans le noir) et difficiles (avec une forte lumière qui simule l’extérieur), avec l’idée comme toujours de valider un maximum de scénarios réels différents. Comme l’explique un ingénieur d’Apple, il faut souvent faire des compromis pour obtenir le meilleur résultat en moyenne et ces tests permettent d’affiner les paramètres de l’écran.

La nouvelle Magic Mouse attendue pour 2026 déplacerait le connecteur de charge 

Mise à jour le 31 décembre : Mark Gurman rebondit sur cette rumeur en la recentrant. Le journaliste de Bloomberg considère que, de nos jours, avec l'avènement de l'IA, une fonction de contrôle vocal intégrée à une souris n'est pas illogique (on a quand même du mal à imaginer la chose et l'intérêt puisque les Mac ont déjà des micros).

Il estime cependant que les rumeurs ci-après sont en réalité une mauvaise traduction de ses écrits dans un précédent article où il ne faisait pas référence à des fonctions aussi particulières pour cette souris, mais au challenge de la réinventer dans un contexte où les interfaces utilisateur ont beaucoup évolué. En résumé, d'après les informations du journaliste, Apple étudie une souris pour laquelle sont essentiellement revus son ergonomie, ses gestes et le positionnement du port USB-C. Rien d'autre a priori (mais peut-être un nouveau clavier).


Article du 30 décembre

La Magic Mouse connaîtrait la plus grosse évolution de son existence fin 2026 si l’on en croit le blogueur coréen qui se fait nommer yeux1122 et qui n’a pas toujours de bonnes informations, même si cela arrive parfois. L’idée qu’une nouvelle version de la souris jugée ergonomique par d’aucuns et moquée par beaucoup soit au programme n’est de toute manière pas une surprise. Il y a deux semaines, c’est le bien plus sérieux Mark Gurman qui avait lancé l’idée en évoquant un tout nouveau design.

Bientôt un vestige du passé ? Image @DetroitBORG@x.

La source du jour confirme l’idée d’un renouveau, avec un design qui devrait aussi moderniser l’usage même d’une souris. Apple testerait ainsi une souris associée à un microphone pour lui permettre de répondre à des commandes vocales et même à un écran tactile. Difficile de savoir si ces expérimentations mèneront quelque part, mais yeux1122 ajoute qu’Apple règlerait au passage la question du port de charge. Situé sous la Magic Mouse depuis son passage à une batterie interne en 2015, il empêche toute possibilité d’utiliser la souris pendant la charge.

Le port USB-C sera-t-il déplacé sur le côté ou entièrement remplacé par un autre dispositif de charge, pourquoi pas du MagSafe, la nouvelle rumeur ne le précise pas. En revanche, le blogueur croit savoir qu’il faudra patienter pour découvrir la nouvelle Magic Mouse. Apple voudrait la présenter en même temps que ses MacBook Pro OLED (drôle de choix au passage, pourquoi ne pas l’associer à un Mac de bureau ?), ce qui voudrait dire fin 2026. En attendant, il faudra continuer de harponner de temps en temps la pauvre souris pour la recharger.

La firme de cybersécurité Cyberhaven se fait pirater son extension Chrome

Les employés de la firme de cybersécurité Cyberhaven ont passé un bien mauvais Noël : un pirate a réussi à accéder à leur compte Chrome Web Store et mis en ligne une version vérolée de leur extension de navigateur. Celle-ci était capable de récupérer les mots de passe et les tokens des sessions clients. Le ménage a été fait, mais certains estiment que cette attaque fait partie d’une campagne plus large visant les extensions Chrome de plusieurs entreprises.

Cyberhaven a donné quelques détails dans un billet de blog : un employé s’est fait berner par une campagne de phishing le 24 décembre, ce qui a permis à l’attaquant de récupérer ses comptes et de mettre une ligne une version vérolée de l’extension Chrome (24.10.4) dans la foulée. Celle-ci est restée en ligne un peu plus de 25 heures avant d’être détectée et supprimée. L’entreprise affirme que seuls les navigateurs basés sur Chromium ayant les mises à jour automatiques d’activées sur cette période ont été touchés.

Cyberhaven propose plusieurs services contre les pertes de données et autres cyberattaques, ce qui passe par une extension Chrome lui permettant d'interagir avec le navigateur Web de ses clients. Selon la boutique de Google, celle-ci est installée chez 400 000 utilisateurs. L’entreprise estime que la version vérolée « pourrait avoir exfiltré des cookies et des sessions authentifiées pour certains sites web ciblés », ce qui est dangereux étant donné que de tels outils pourraient être utilisés pour accéder à des comptes à distance. Elle recommande donc à ses clients de modifier leurs mots de passe en plus de jeter un œil sur leurs logs en cas d’activité suspecte.

Cyberhaven vante des clients prestigieux sur son site web, avec de grands noms comme Reddit et Motorola. Le co-fondateur de la firme de cybersécurité Nudge Security Jaime Blasco estime que d’autres extensions ont également été touchées par une attaque du même genre. Il cite notamment une app de VPN (VPNCity), d’apprentissage de langue (ParrotTalks) et de productivité (Uvoice). Certaines de ces apps ont été mises à jour le 25 et 26 décembre, mais aucune n’a confirmé d’attaque particulière.

N'achetez pas de rallonges USB-C, elles peuvent être dangereuses

Depuis le 28 décembre, l'USB-C est la connectique de choix — la seule — pour de nombreux appareils. Mais un type de « câble » USB-C est à proscrire, pour de bonnes raisons : les rallonges, c'est-à-dire les câbles avec une prise USB-C mâle d'un côté et une prise USB-C femelle de l'autre. En effet, elles ne font pas partie officiellement de la norme et (surtout) elles peuvent poser des problèmes de sécurité assez importants.

Cette rallonge ne devrait pas être vendue. Image Amazon.

Une vidéo (plus bas) explique le problème des rallonges, mais il y a deux points importants à comprendre. Le premier est simple : une rallonge USB-C peut être dangereuse dans certains cas, surtout si vous comptez l'employer pour charger avec une puissance de 100 ou même 240 W. La norme est assez claire sur un point : un câble standard doit prendre en charge une intensité de 3 ampères au maximum, ce qui permet une puissance maximale de 60 W dans un usage classique. Un câble prévu pour une puissance supérieure (par exemple 100 W ou 240 W) doit explicitement l'indiquer au périphérique avec une puce intégrée dans le câble, qui s'appelle un eMarker. Le problème des rallonges, c'est qu'elles ne contiennent pas d'eMarker et que vous ne pouvez pas vérifier si elles sont capables de prendre en charge une puissance élevée.

Prenons un exemple concret. Vous avez un MacBook Pro capable de charger avec une puissance de 140 W, et le câble MagSafe contient une puce eMarker qui va indiquer au chargeur que cette puissance est utilisable. Si vous placez une rallonge USB-C quelconque entre le chargeur et le câble MagSafe, vous obtiendrez le même résultat, ce qui est dangereux. Même si le fabricant de la rallonge indique qu'une puissance de 240 W est permise, vous n'avez aucun moyen fiable de le vérifier, et comme les rallonges USB-C ne font pas partie de la norme, vous ne pouvez pas partir du principe que le fabricant la respecte. Envoyer 140 W dans un câble qui n'est peut-être prévu que pour 60 W peut amener une surchauffe ou même créer un début d'incendie.

Tous les câbles USB-C permettent une charge à 60 W au minimum

Tous les câbles USB-C permettent une charge à 60 W au minimum

Le problème est le même avec les données. L'USB-C est assez sensible à la longueur des câbles et la norme recommande de ne pas dépasser 1 mètre pour atteindre 10 Gb/s, par exemple. De même, les câbles Thunderbolt passifs sont souvent (très) courts pour cette raison : au-delà de quelques dizaines de centimètres, les risques de dysfonctionnements sont élevés. Placer une rallonge sur un câble Thunderbolt passif ou sur un câble USB-C standards peut donc amener des erreurs, des corruptions de données ou tout simplement empêcher vos appareils de fonctionner.

Il faut noter que même si les rallonges USB-C ne font pas partie de la norme selon l'USB-IF (USB Implementers Forum, l'organisation qui s'occupe de la standardisation), elles restent assez courantes. Vous en trouverez sur Amazon assez facilement, et pas uniquement chez des marques noname dont le nom a été généré par une IA qui a mélangé des lettres. Une marque comme Ugreen en propose par exemple à son catalogue.

Le problème du sens

Vous le savez probablement, l'USB-C est réversible. Mais avec une rallonge USB-C, ce côté réversible n'est pas systématique, c'est le second problème. La partie dédiée à l'USB 3.x (la liaison à débit élevé) ne pose pas de soucis sur ce point, mais celle qui sert pour les communications en USB 2.0, elle, a un sens. Dans un câble USB-C classique, qui a deux prises mâles, les broches qui servent pour l'USB 2.0 sont présentes sur les deux faces de la prise, même s'il n'y a qu'un seul lien. C'est dans la prise USB-C femelle que la détection du sens s'effectue, et la prise femelle n'a des broches que sur une seule de ses faces.

En haut, le brochage d'une prise femelle, qui n'a que deux broches pour l'USB 2.0 (A7 et A6). En bas, le brochage d'une prise mâle, qui en a quatre (A6, A7, B6 et B7). Image Chindi.ap, CC BY-SA 4.0

Dans une rallonge USB-C, comme vous avez une prise mâle et une prise femelle, le côté réversible de la partie dédiée à l'USB 2.0 n'est pas envisageable, et donc les câbles ont un sens pour ce cas précis. Si vous utilisez une rallonge USB-C pour un disque dur externe, vous ne remarquerez pas le souci. Mais si vous connectez un périphérique lent (souris, clavier, microphone, etc.), méfiez-vous : il faudra parfois retourner la prise USB-C… alors que c'est précisément un des avantages de l'USB-C.

Terminons par rappeler une chose : lors des débuts de l'USB, dans les années 90, les rallonges en USB-A n'étaient pas permises pour de nombreuses raisons. Et donc les rallonges USB fournies avec les claviers Apple possédaient une encoche pour empêcher de brancher autre chose qu'un clavier Apple dessus. Cette astuce, parfois considérée comme une façon pour Apple de rendre propriétaire les câbles USB, permettait en réalité à Apple de proposer des rallonges USB : techniquement, ce ne sont pas des rallonges USB étant donné que la prise est propriétaire…

CES 2025 : LG a imaginé un micro-ondes avec un écran plus grand que celui de l’iMac

La fin de l’année est toute proche, ce qui ne signifie pas seulement que l’on pourra faire la fête cette semaine, c’est aussi le signe que le CES approche. Le salon de l’électronique se tiendra à partir du mardi 7 janvier et même s’il a perdu de sa superbe depuis l’irruption d’une pandémie il y a près de cinq ans, il reste le rendez-vous annuel des nouveautés pas toujours utiles. Les annonces vont se multiplier et LG a pris de l’avance en dévoilant ses nouveautés en matière d’électroménager. Avec une idée pour le moins stupide intrigante : un micro-ondes équipé d’un écran tactile de… 27 pouces.

L’image fournie à la presse ne permet pas de bien comprendre les avantages supposés d’un micro-ondes associé à un écran de 27 pouces. Il est ici au centre, au-dessus de la cuisinière dopée à l’IA, évidemment. Image LG.

Ajouter des écrans tactiles aux appareils électroménagers n’est pas une idée nouvelle et à l’échelle du CES, on peut même dire que c’est une idée ancienne. La preuve, on en trouve dans les allées du salon depuis 2016 sur des réfrigérateurs ! LG et Samsung sont entrés dans une sorte de course pour savoir qui allait placer le plus d’écrans et les plus grands possibles sur leurs appareils, et LG veut marquer des points avec son micro-ondes. Au lieu de faire bêtement comme tout le monde et de placer une surface translucide sur la face avant du micro-ondes associée à un éclairage intérieur qui permet de voir les aliments quand l’appareil est allumé, le fabricant sud-coréen a opté pour une solution nettement plus originale et ambitieuse.

L’immense porte de ce modèle encastrable est entièrement constituée d’un écran tactile de 27 pouces, qui n’est certes pas Retina avec sa définition limitée au 1080p, mais tout de même plus grand que celui de l’iMac. Pour afficher le contenu pendant le réchauffage ou la cuisson, pas moins de trois caméras ont été installées à l’intérieur. Cette débauche de technologies apporte d’autres innovations idiotes séduisantes, comme la possibilité de générer une vidéo en time-lapse et ainsi, je cite la marque, d’« enregistrer le voyage du plat, du four à la table ». Il ne fallait pas y penser !

Rassurez-vous, le grand écran ne sert pas seulement à surveiller le contenu et à programmer la minuterie du micro-ondes, LG l’imagine comme, je cite encore, « une expérience de divertissement immersif au cœur de la cuisine » (c’est divertissant, la publicité ?). Le Wi-Fi est de rigueur pour le connecter à internet, tandis que des haut-parleurs permettront de l’utiliser pour écouter de la musique ou même diffuser des vidéos. Un peu plus utile, on pourra contrôler toute la domotique avec cet écran, via l’écosystème LG ThinQ Smart Home. Ce dernier étant compatible avec Matter, on pourra contrôler des équipements d’autres marques par ce biais.

Notons aussi que si vous achetez aussi le nouveau four connecté de LG, l’écran du micro-ondes peut afficher le flux vidéo du four. Avantage indéniable rappelé par le communiqué de presse : on n’a plus besoin de se baisser pour regarder ce qui se passe dans le four. Cette merveille de technologie est pré-annoncée sans autres détails, en particulier tarifaires, alors il faudra patienter pour pouvoir se l’offrir. On imagine que le tarif sera salé, d’autant que c’est déjà le cas des micro-ondes encastrable d’antan, ceux sans écran ni même une puce Wi-Fi.

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