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Un groupe russe annonce avoir piraté un grossiste de données de géolocalisation

Vous avez frémi à l’annonce des fuites de données de SFR ? Serré les fesses à celle du piratage de Free ? Êtes passé au vélo lors du hack de Volkswagen ? Tremblez maintenant : ce n’est pas une marque bien particulière dont les données ont été siphonnées par un groupe de pirates russes... mais carrément un grossiste de la donnée en ligne, spécialisé dans la géolocalisation !

Hackers claim to have breached Gravy Analytics, a US location data broker selling to government agencies.

They shared 3 samples on a Russian forum, exposing millions of location points across the US, Russia, and Europe.

It's OSINT time! pic.twitter.com/sVlEEgEFcF

— Baptiste Robert (@fs0c131y) January 8, 2025

Comme le relatent nos confrères de Numérama, Grave Analytics et sa filiale Venntel sont spécialisés dans l’agrégation de données, et plus particulièrement la géolocalisation. Pour ce faire, ils prennent des sources chez les grandes entreprises comme Apple ou certains opérateurs téléphoniques, chez des centaines de développeurs d'apps, mais aussi chez les institutions publiques, pour agréger le tout et revendre le fichier à qui en fait la demande.

Le souci, c’est que non seulement ces données sont particulièrement intrusives, concernant la localisation des clients, mais même si celles-ci ne sont pas directement liées à un nom et un prénom, il reste très facile de faire des liens entre les différentes données récupérées.

Un « hacker éthique » s’est ainsi amusé à faire quelques croisements, et est facilement arrivé à des points correspondant à des points sensibles comme la Maison Blanche, le Kremlin, ou encore diverses bases militaires. De quoi savoir qui y va et avec quelques autres infos avoir le nom et le prénom de la personne, ainsi que ses habitudes.

Additional notes:

The total size of the sample is 1.4 GB, containing 30,449,271 locations

Based on the hacker’s claim of having 10 TB of history, the entire dataset would likely contain approximately 217,494,792,857 locations.

— Baptiste Robert (@fs0c131y) January 8, 2025

L’échantillon divulgué fait 1,4 Go, et contient déjà 30,5 millions de points, provenant de 3455 apps différentes. Les hackers russes annoncent avoir en stock un fichier de 10 To, ce qui pourrait facilement correspondre à plus de 217 milliards de localisations précises.

Si les malandrins annoncent demander (bien entendu) de l’argent, ils signalent aussi que si leurs exigences ne sont pas satisfaites, ils lâcheront le fichier complet dans la nature.

Que faire à notre niveau ? Concernant cette fuite, pas grand chose. Mais concernant la suite, un petit rappel ne fait pas de mal : autant on ne peut pas contrôler totalement ce que le fabricant de l’appareil ou de l’OS fait avec nos données, autant limiter leur fuite à travers des apps tierces est facile : qu’une app de cartographie demande votre position paraît logique, mais si un jeu en ligne la demande, réfléchir à deux fois avant de l’autoriser paraît évident...

iOS 18.3 Public Beta passe en version 2

Trois semaines après la première bêta publique pour iOS/iPadOS 18.3, voici arriver la seconde mouture, le lendemain de la version pour les développeurs. Comme d’habitude, elle vient accompagnée de macOS 15.3, tvOS 18.3 et watchOS 11.3.

Le même texte pour la version développeur comme publique, comme quoi les deux travaillent ensemble maintenant. Capture MacGeneration.

La grosse mise à jour pour les européens et les non-anglophones reste iOS/iPadOS 18.4, qui devrait arriver au mois d’avril. En attendant, comptez sur nous pour vous faire part des nouveautés qui apparaîtront dans ces nouvelles bêtas.

BMW présente son propre OS X destiné à ses futures voitures électriques

BMW prépare une plateforme dédiée à l’électrique, pour une génération de voitures construites sur une toute nouvelle base, tant matérielle que logicielle. Ces véhicules « Neue Klasse » proposeront non seulement un design extérieur différent de la production actuelle du constructeur bavarois, ils bénéficieront aussi d’une meilleure intégration de la batterie et des moteurs ainsi que d’un tout nouvel intérieur. C’est ce dernier que BMW a présenté lors du CES 2025, avec au passage un aperçu du nouveau système d’exploitation qui animera le tableau de bord et gérera les différents composants.

Le tableau de bord des voitures Neue Klasse se construit autour d’un grand écran central associé à un nouveau volant, et surtout une longue barre fine placée juste sous le pare-brise où seront projetées des informations. Image BMW.

L’entreprise le nomme « BMW Operating System X », un nom qui nous a évoqué un autre système d’exploitation qui se termine par un X. Il ne faut certainement pas y voir un hommage voulu au Mac OS X d’Apple sorti il y a plus de 25 ans (même si, comme chez Apple, il s’agit du chiffre romain X, qui succède à BMW OS 9 actuellement utilisé), c’est avant tout une manière pour le constructeur allemand de renforcer l’importance du logiciel dans ses voitures, devenues comme toutes les autres des ordinateurs sur roue. Le système est dérivé de la version open-source d’Android (mais pas sur Android Automotive) et il s’intègre mieux au matériel et permettra d’en faire plus à travers des mises à jour.

Puisque l’on est en 2025, ce système intégrera plusieurs fonctions liées aux IA et notamment un nouvel assistant vocal basé sur les grands modèles de langage, c’est un incontournable de nos jours. BMW annonce aussi qu’il pourra suggérer des fonctionnalités aux conducteurs, par exemple d’activer le mode sport sur une petite route sinueuse où cela s’y prête, avec l’intelligence aussi de ne pas répéter ces suggestions si elles ne sont pas appréciées. Surtout, c’est BMW OS X qui va gérer le nouveau tableau de bord et toutes ses fonctionnalités.

Le constructeur n’a pas hésité à bousculer et épurer son tableau de bord avec cette génération Neue Klasse. Les seuls boutons restants sont rassemblés sur et derrière le volant, qui est d’ailleurs nouveau lui aussi. Encore que parler de boutons est peut-être exagéré, il s’agit plutôt de surfaces tactiles, mais avec un retour haptique et du relief pour les distinguer. L’éclairage sera dynamique pour mettre en avant les boutons utiles à tout moment et il faudra attendre les retours sur la route pour savoir ce que tout cela vaut réellement sur le plan ergonomique.

Le conducteur pourra personnaliser les écrans pour choisir les informations affichées et même ajouter une image de son chien (ou chat) sur l’écran central : enfin ! Image BMW.

À côté du volant, on trouvera un écran central dont la taille variera selon les modèles et dont le format bizarre sur les photos presse du jour ne sera peut-être pas conservé. Il affiche l’essentiel des informations sur le trajet en cours ou encore la musique écoutée et permettra de contrôler toutes les fonctionnalités du véhicule. BMW a retiré l’écran qui correspondait aux compteurs juste derrière le volant, remplacé par le « Panoramic Vision », une barre qui fait toute la largeur du véhicule sur laquelle sont projetées diverses informations.

Comme cette barre est en hauteur, elle sera visible sans avoir à quitter trop les yeux de la route, si bien que BMW parle d’affichage tête haute. Au niveau du volant, elle affichera la vitesse actuelle et quelques informations supplémentaires indispensables à la conduite, comme l’autonomie restante. Pour le reste, le conducteur comme le passager pourront placer des widgets où ils le souhaitent, allégeant au passage l’écran central qui pourra ainsi afficher le reste des informations en plus grand. Une idée intéressante, déjà expérimentée par Citroën notamment, que l’on devrait retrouver dans tous les modèles de la gamme.

La barre panoramique, que BMW nomme aussi affichage tête haute, peut être doublée d’un véritable affichage tête haute projeté sur le pare-brise. Ce dernier s’adapte en fonction de qui est affiché en dessous. Image BMW.

Ce tableau de bord nouvelle classe sera utilisé dans une première voiture dont la présentation est prévue avant la fin d’année. BMW compte sortir six véhicules dans la gamme « Neue Klasse » et commencera par une berline équivalente à la Série 3 ainsi que l’inévitable SUV dérivé. Si le communiqué de presse du jour ne le mentionne pas, le BMW Operating System X devrait bien cohabiter avec CarPlay et Android Auto, comme c’est le cas aujourd’hui dans toutes les voitures du constructeur.

Elon Musk cherche à humilier Justin Trudeau après son refus d’une fusion Canada-États-Unis

Le président élu Donald Trump a récemment relancé son idée d’intégrer le Canada aux États-Unis, une proposition rapidement rejetée par le Premier ministre sortant Justin Trudeau. Ce dernier a déclaré sur X, la plateforme détenue par Elon Musk : Il n’y a pas l’ombre d’une chance pour que le Canada fasse partie des États-Unis. Une réponse qui n’a pas du tout plu à Elon Musk.

TSMC fabrique désormais des puces d’Apple Watch en Arizona

Malgré une période de construction compliquée, l’usine de TSMC en Arizona est bien en marche et a visiblement trouvé son rythme de croisière. En septembre dernier, on apprenait que le site produisait la puce A16 embarquée dans les iPhone 14 Pro et les iPhone 15. Le journaliste spécialisé Tim Culpan affirme aujourd’hui que le site produit le processeur d’un autre appareil Apple : celui de l’Apple Watch.

Plus précisément, il s’agirait de la puce S9 que l’on trouve sous le capot de l’Ultra 2 et de la Series 9. Ce n’est pas la plus avancée, la Series 10 embarquant une puce S10 qui n’est apparemment pas plus puissante que sa grande sœur. Tim Culpan indique que ses sources ne sont pas 100 % claires, mais dit être sûr « à 99 % » qu’il s’agit du SiP S9. Cela ferait sens : l’usine TSMC en Arizona dispose du matériel pour des gravures avec le procédé N4, soit du 4 nm utilisé… pour la puce A16. Les puces d’Apple Watch se basant sur celles des iPhone, c’est donc une hypothèse plutôt logique.

Bien que l’Apple Watch Series 9 ne soit plus vendue par Apple, la puce S9 se trouve encore dans l’Apple Watch Ultra 2. Mis à part ces deux puces Apple, le site produirait également des processeurs Ryzen 9000 sortis l’année dernière. L’usine d’Arizona sortirait actuellement 10 000 galettes de semi-conducteurs (wafers) par mois, avec pour objectif de faire grimper ce chiffre à 24 000. Difficile de dire à combien de puces cela équivaut, mais les chiffres ne sont pas décevants et TSMC n’est visiblement pas en retard sur son planning.

Le lancement de l’iPhone SE 4 et de l’iPad 11 se rapproche !

Cette année, le calendrier de sorties promet d'être bien chargé pour Apple. En tête de peloton, on trouve l'iPhone SE 4 et l’iPad 11. Mettant fin aux rumeurs concernant un lancement en tout début d'année avec iOS 18.3 et iPadOS 18.3, Mark Gurman -dont les liens avec Cupertino sont toujours mystérieux- annonce une sortie plus tardive.

Baseus EnerGeek : une batterie externe qui joue aussi les hotspots

Baseus a présenté lors du CES 2025 une batterie externe multifonction, l’EnerGeek MiFi Power Bank. Ce nouvel appareil combine une batterie portable de 20 000 mAh et un point d’accès Wi-Fi mobile compatible avec les réseaux 4G dans plus de 100 pays. Elle sera commercialisée en avril 2025 au prix de 89,99 $.

Un ordinateur diffuseur de parfum chez Asus, un coussin pour chat qui sent bon chez LG

Dans les nouveautés qui ne manquent pas d'air, deux produits sortent du lot, même s'ils sont un peu aux antipodes l'un de l'autre. Ainsi Asus a dévoilé l’Adol 14 Air, un ordinateur portable qui diffuse du parfum. LG s'éloigne aussi un petit peu de son cœur de métier avec cet AeroCatTower, en gros un petit nid douillet pour chats qui sent bon...

Samsung : les Galaxy S25 annoncés le 22 janvier, un abonnement lié à l’IA bientôt en Corée

Samsung va présenter cette année ses nouveaux smartphones phares un peu plus tôt que d’habitude. Le fabricant coréen a annoncé la tenue d’une conférence Unpacked le mercredi 22 janvier. Ce qui ne change pas, c’est que le programme a déjà été largement éventé — WinFuture a publié par exemple des images officielles des nouveaux produits.

On s’attend donc à découvrir un Galaxy S25, un Galaxy S25+ et un Galaxy S25 Ultra assez semblables à leurs prédécesseurs, mais aussi un tout nouveau S25 Slim. Ce dernier, qui se distinguerait par sa finesse, pourrait toutefois être lancé un peu après les autres. Tous ces modèles devraient gérer le standard de recharge sans fil Qi2, mais cette compatibilité pourrait passer par une coque aimantée.

Les Galaxy S25 attendus. Image publiée par WinFuture.

Par ailleurs, Samsung s’apprête à lancer sur ses smartphones en Corée du Sud un abonnement lié à des fonctionnalités d’intelligence artificielle, rapporte ETNews. L’AI Subscription Club est en fait un abonnement qui couvre plusieurs types d’appareils, comme les téléviseurs, les frigos, les machines à laver, les robots domestiques… enfin tout ce qui contient de l’« IA », si ce terme a encore un sens.

Cet abonnement ne sera pas obligatoire pour utiliser les fonctionnalités Galaxy AI sur les smartphones. Néanmoins, Samsung a d’ores et déjà prévenu que ses fonctions d’IA sur téléphone seront gratuites « a minima jusqu'à fin 2025 », ce qui ouvre la voie à une offre payante au-delà.

De son côté, si Google inclut sans frais de nombreuses fonctions d’IA dans ses Pixel, le géant du web propose depuis l’année dernière un forfait AI Premium qui ajoute des avantages. Quant aux iPhone, Tim Cook a assuré qu’il n’était pas dans ses plans de faire payer Apple Intelligence.

Le HDMI 2.2 monte en 12K à 120 Hz… avec de nouveaux câbles mais pas une nouvelle prise

C'était prévu, la norme HDMI 2.2 a été présentée au CES de Las Vegas, la grande messe des technologies. Cette nouvelle version de la norme est une évolution des précédentes, et elle garde donc une parfaite rétrocompatibilité avec les prises HDMI existantes. Les deux principaux changements viennent d'une bande passante doublée et d'une validation des câbles bien plus stricte.

96 Gb/s. Image HDMI Forum.

La bande passante du HDMI 2.2 passe à 96 Gb/s, contre 48 Gb/s en HDMI 2.1 (et parfois un peu moins, selon les téléviseurs). Cette bande passante accrue permet d'atteindre un taux de rafraîchissement de 480 Hz en 4K (120 Hz actuellement), 240 Hz en 8K et 120 Hz en 12K1.

Une partie des définitions prises en charge. Image HDMI Forum.

Notons, au-delà des nouvelles possibilités, l'ajout d'une technologie appelée LIP (Latency Indication Protocol) qui devrait permettre de réduire la latence dans les installations compliquées, qui comprennent des récepteurs, amplificateurs et autres barres de son. Actuellement, la synchronisation nécessite parfois quelques réglages au niveau de la source pour éviter les décalages audio, que le LIP devrait supprimer (ou automatiser).

Quelques possibilités du LIP. Image HDMI Forum.

Des câbles certifiés

Vous avez peut-être déjà lu qu'en HDMI, les câbles onéreux ne servent à rien, ce qui n'est pas totalement faux… mais pas totalement vrai. Pour afficher en 1080p à 60 Hz, n'importe quel câble devrait fonctionner, même s'il est de mauvaise qualité. Mais avec les définitions élevées, la bande passante nécessaire devient un problème et les câbles de mauvaise qualité ou qui n'ont pas été pensés pour les valeurs extrêmes peuvent poser des soucis. Pour régler ce problème, le choix a été fait de créer une certification des câbles, avec des tests poussés pour vérifier s'ils sont bien capables de prendre en charge une bande passante de 48 Gb/s (pour les câbles « Ultra High Speed HDMI ») ou 96 Gb/s (pour les câbles « Ultra96 HDMI »).

Comment reconnaître un vrai câble HDMI certifié. Image HDMI Forum (qui a oublié d'ajoute « Le câble est très cher »).

Les fabricants vont donc devoir certifier les câbles pour pouvoir apposer le fameux sésame (le logo officiel) et un code QR permettra aux acheteurs de vérifier si le câble est certifié. Les grandes marques devraient suivre cette certification, pour éviter qu'un client achète un câble d'entrée de gamme pour son nouvel ensemble haut de gamme. Cette certification n'empêchera évidemment pas de nombreux fabricants d'annoncer une compatibilité avec toutes les nouveautés de la norme, mais limitera peut-être les plaintes des clients.

Les membres du HDMI Forum devraient avoir accès aux spécifications durant le premier semestre 2025, et les premiers périphériques compatibles ne sont donc pas attendus avant la fin de l'année (et plus probablement en 2026).


  1. Compte tenu de la bande passante, le passage en 16K à 60 Hz est aussi a priori possible, une des images fournies par le HDMI Forum le montre.  ↩︎

Les premiers réfrigérateurs Matter vont arriver sur le marché, mais pas pour l'app Maison d'Apple

Le CES 2025 a été l’occasion pour Bosch de présenter un nouveau réfrigérateur connecté, jusque-là c’est désormais banal et ne mériterait aucun article, mais surtout compatible Matter. Quand il sortira dans le courant du printemps, il sera le premier réfrigérateur à adopter le nouveau standard de domotique, comme le relève The Verge. Le modèle en particulier semble destiné au marché américain, mais on devrait avoir un équivalent en Europe, ainsi qu’un modèle similaire sous la marque Siemens, puisque c’est la même entreprise derrière.

Image Bosch/iGeneration.

Matter gère les réfrigérateurs, congélateurs et autres caves à vin connectés depuis la version 1.2 sortie à l’automne 2023. Comme souvent, il faut faire preuve de patience pour que les évolutions du standard se concrétisent, en l’occurrence un an et demi environ pour qu’un premier électroménager exploite cette possibilité. Concrètement, les riches propriétaires de ce réfrigérateur pourront obtenir des alertes si la porte reste ouverte trop longtemps ou encore ajuster la consigne depuis n’importe quel écosystème de domotique qui gère Matter… à condition qu’il repose bien au moins sur la version 1.2.

C’est là que les problèmes commencent. La plupart des gros acteurs sont en retard, si bien que Bosch prévoit une compatibilité limitée au lancement à deux écosystèmes seulement : SmartThings de Samsung (qui compte certainement ajouter ses propres réfrigérateurs connectés à Matter) et Home Assistant, qui est toujours le meilleur élève en matière de suivi du standard. Le fabricant allemand a ajouté à nos confrères que la compatibilité avec Alexa d’Amazon est prévue d’ici la fin de l’année. En revanche, pas d’informations à ce stade ni pour Google, ni pour Apple qui est particulièrement à la traine.

Maison est restée bloquée sur les premières versions de Matter et elle accroit son retard au fil du temps. On en est à la version 1.4 et il manque toutes les nouveautés des mises à jour précédentes, dont celles de Matter 1.2. Ce qui veut dire que les réfrigérateurs de Bosch et Siemens resteront en dehors de l’app d’Apple jusqu’à nouvel ordre, sans que l’on sache quand (voire si ) la Pomme adoptera les nouveautés.

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si vous habitez aux États-Unis, que vous utilisez Home Assistant ou SmartThings et que vous avez besoin d’un nouveau réfrigérateur, le « French Door Bottom Mount Refrigerator 36" Stainless steel (with anti-fingerprint) » (ça c’est du nom) sera vendu prochainement à un prix de vente conseillé de 2 500 $, oui tout de même.

Meta se prépare à l’arrivée de Trump et annonce des changements dans la modération de ses plateformes

À deux semaines de l’investiture de Donald Trump, le monde de la tech se prépare. Tim Cook et Sam Altman ont déjà prévu une donation personnelle à 7 chiffres au futur président, tout comme Jeff Bezos qui le fera par le biais d’Amazon. Elon Musk est de son côté le mieux placé étant donné qu’il a été élu à la tête d’un nouveau « département de l’efficacité gouvernementale ». Nombreux sont les CEO a avoir fait le déplacement en Floride pour dîner avec les Trump à Mar-a-Lago, comme Sundar Pichai ou Mark Zuckerberg.

Mark Zuckerberg dans sa vidéo. Image Meta

Le patron de Meta justement, avait tout intérêt à se refaire une image auprès du futur président. La relation entre les deux hommes n’est pas au beau fixe : Meta a supprimé les comptes de Trump suite à l’attaque du Capitole, ce dernier a menacé de mettre Zuckerberg en prison, envisagé d’attaquer Facebook en justice… Le CEO de Meta veut se faire bien voir et vient d’annoncer de gros changements à venir sur ses plateformes. Facebook et Instagram vont abandonner les opérations de fact-checking aux États-Unis au profit d’un système de notes de communauté, un système inspiré du Twitter d’Elon Musk.

Dans une vidéo partagée sur ses différentes plateformes, Mark Zuckerberg indique vouloir « revenir aux bases » pour ce qui est de la liberté d’expression sur Facebook et Instagram. « Les gouvernements et les médias traditionnels ont fait pression pour censurer de plus en plus. Il s'agit en grande partie d'une question politique », affirme-t-il. Selon lui, les fact-checkers « ont été trop orientés politiquement et ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée, en particulier aux États-Unis ».

Le CEO explique vouloir supprimer différentes restrictions jugées trop éloignées du discours dominant sur des sujets comme l’immigration ou le genre. « Ce qui a commencé comme un mouvement visant à être plus inclusif a de plus en plus été utilisé pour fermer les opinions et exclure les personnes ayant des idées différentes, et c'est allé trop loin ». Le règlement sur les discours haineux de Facebook a été mis à jour dans la foulée aux États-Unis. Il autorise maintenant les utilisateurs à publier des propos injurieux sur les personnes LGBT :

Nous autorisons les allégations de maladie mentale ou d'anormalité lorsqu'elles sont fondées sur le sexe ou l'orientation sexuelle, compte tenu du discours politique et religieux sur le transgendérisme et l'homosexualité et de l'utilisation courante et non sérieuse de mots tels que « bizarre » […] Nous autorisons les contenus qui plaident en faveur de limitations fondées sur le sexe pour les emplois dans l'armée, les forces de l'ordre et l'enseignement.

Les équipes de modération de Meta vont déménager de la Californie démocrate au Texas républicain afin d’éviter ce que Mark Zuckerberg présente comme un « biais ». Dana White, ami de Trump et président d’une organisation de MMA (combat libre), va rejoindre le conseil d’administration de Meta. Le timing n’est évidemment pas anodin, Zuckerberg déclarant d’ailleurs que les récentes élections ont « donné l'impression d'un point de bascule culturel vers la priorité donnée à l'expression ». Ces appels du pied fonctionnent. « Honnêtement, je pense qu'ils ont parcouru un long chemin, Meta, Facebook », a déclaré Donald Trump lors d'une récente conférence de presse tenue après l'annonce de Meta.

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