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Mon test des AirPods Pro 3 : Rois du silence

Commercialisés il y a un peu plus d’un mois aux côtés des nouveaux iPhone 17, les AirPods Pro 3 étaient le produit annoncé par Apple en cette rentrée que j’attendais sans doute le plus. Que ce soit à la maison, dans la rue, dans le métro ou encore dans l’avion, ils m’ont accompagné dans mon quotidien depuis. Voici mes impressions.

En insérant les AirPods Pro 3 pour la première fois dans mes oreilles, j’ai tout de suite remarqué le changement au niveau du maintien dans le canal auditif. Pour être honnête, je n’étais au début pas convaincu par ce nouveau design. Habitué à 6 années de port de la forme initiée par les AirPods Pro et reprise par les AirPods Pro 2, le changement est notable. Je ressentais davantage les embouts appuyer dans mes oreilles, chose sans doute liée à la nouvelle orientation et à la combinaison mousse-silicone. Cependant, je me suis assez vite fait à cette nouvelle sensation et je me rends compte aujourd’hui qu’ils sont logés de manière plus sécurisée dans mes oreilles et que cela améliore la réduction du bruit passive par rapport aux modèles précédents.

En parlant de réduction du bruit, le mode actif est vraiment nettement meilleur qu’avec les AirPods Pro 2. Je dirais que le saut est comparable à celui entre la première et la deuxième génération. Là où je m’étais habitué à que certains sons traversent le mode Réduit du bruit sur mes AirPods Pro 2, ils sont là quasi-imperceptibles.

À la maison par exemple, c’est particulièrement vrai pour un bruit constant de lave-vaisselle ou de machine à laver. Dans la rue, il en devient presque dangereux d’essayer de se fier à son ouïe avec le mode Réduit du bruit activé, qui plus est si du son est joué par-dessus. Dans le métro, plus de bruits de rails et les discussions des autres passagers s’effacent. Bref, ces AirPods Pro 3 donnent encore plus que ses prédécesseurs l’impression d’avoir un super-pouvoir : celui d’arrêter le monde autour de soi et se s'enfermer dans une bulle de silence. Et pour un amateur de calme comme moi, c’est assez royal.

En ce qui concerne le Mode Transparence et la qualité sonore générale, j’ai trouvé les différences plus subtiles. La qualité du micro lors des appels est meilleure mais il reste difficile de se faire entendre par son interlocuteur dans un environnement bruyant. L'amélioration de l'autonomie des écouteurs eux-même (même si celle du boîtier est en baisse) est appréciable pour quelqu'un comme moi qui les porte souvent une bonne partie de la journée.

Le nouveau capteur de fréquence cardiaque m’est dans les faits peu utile bien que plutôt sportif. En effet, lors de mes entraînements, je porte d’ores et déjà une Apple Watch à mon poignet. Il semblerait cependant que lorsqu’on y regarde de plus près, un mélange des données cardiaques soit réalisé lorsqu’un exercice est lancé en portant à la fois une Apple Watch (Series 11 pour mon cas) et les AirPods Pro 3.


À droite, données cardiaque Apple Watch + AirPods Pro 3 d'un de mes entraînements

Enfin, seule note négative de ces AirPods Pro 3 pour moi : l’avion. Les AirPods Pro 2 étaient devenus mes compagnons assidus de vol en réduisant considérablement le bourdonnement de la cabine. Mais les AirPods Pro 3 sont inutilisables dans un avion pour moi : des sifflements fréquents et stridents en altitude me les ont fait rapidement retirer. Heureusement que mes bons vieux AirPods Pro 2 étaient dans mon sac… Apparemment, je ne suis pas le seul à avoir été confronté à un tel problème. J’espère qu’Apple trouvera un moyen de corriger ce souci avec du soft. Car à part cela, mes impressions de ces nouveaux AirPods Pro 3 sont excellentes et en font aujourd’hui le produit Apple que j’utilise probablement le plus assidûment.

Si vous n’avez pas encore votre paire, ils sont disponibles ici pour 249€.

Et vous, utilisez-vous des AirPods ?

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Renault dévoile sa nouvelle Twingo, électrique et néo-retro, promise à moins de 20 000 €

Renault a officialisé la nouvelle Twingo E-Tech, relecture néo-rétro et électrique de la mythique citadine sortie à l’origine en 1993. On connaissait déjà la silhouette générale de la petite voiture qui devrait sortir en 2026 et même si on ne connaît toujours pas les tarifs complets, on sait qu’elle sera commercialisée avec un prix de base sous la barre des 20 000 €. Ce sera l’entrée de gamme du constructeur français et même s’il a fallu faire quelques compromis importants pour atteindre ce petit prix, la proposition semble intéressante sur le papier.

La filiation avec la Twingo originale est évidente, Renault a joué à fond la carte du néo-rétro sur cette nouvelle génération. La voiture est toutefois bien plus longue avec ses 3,79 m, c’est 36 cm de plus que le modèle original et 17 cm de plus que le modèle qu’elle remplace. Notez aussi les immenses jantes de 18 pouces, bien dans l’air du temps même si c’est au détriment de l’autonomie et du confort (par défaut, on aura du 16 pouces). Image Renault.
La face avant évoque immanquablement son illustre ancêtre, avec ces phares en demi-lune et même les (fausses) entrées d’air sur le capot et sous le logo. Le capot ne s’ouvre pas, l’une des entrées d’air servira à accéder au réservoir du liquide lave-glace, ce qui est… original ? Image Renault.
Même idée à l’arrière, avec plusieurs rappels de l’ancienne Twingo, surtout au niveau des optiques. Renault est fier de la police créée pour l’occasion, on la retrouve aussi à l’intérieur. En plus des trois coloris présentés jusqu’ici, la Twingo E-Tech sera proposée dans un noir plus triste. Image Renault.

Il faut bien parler du design pour commencer. Comme sur la Renault 5 réinventée il y a près de deux ans, le constructeur joue la carte de la nostalgie à fond et il aurait tort de se priver, quand on en juge au succès de la nouvelle R5. La Twingo E-Tech multiplie les clins d’œil au tout premier modèle et alors que les générations successives s’étaient éloignées du côté rondouillard, on y revient… sans aller aussi loin que la simplicité de la voiture des années 1990. Il faut dire que le fabricant doit respecter les contraintes modernes, notamment en termes de sécurité, si bien que l’on ne peut plus faire une voiture comme la première Twingo. Malgré tout, la forme générale est similaire et la proximité indéniable : la promesse néo-rétro devrait ainsi fonctionner à plein.

La nostalgie n’empêche pas de bénéficier du confort moderne néanmoins. À l’extérieur, on a ainsi cinq portes, dont deux qui servent à accéder aux places arrière : les trois portes de la première génération seraient probablement mal acceptées de nos jours. Le tableau de bord est également bien différent, avec deux écrans dont un grand (10,1 pouces) et tactile au milieu. Économies d’échelle obligent, la voiture va reprendre un maximum des Renault 5 et 4, ce qui veut dire que l’on devrait avoir le même (excellent) système d’exploitation fourni par Google sur le haut de gamme. C’est une bonne nouvelle sur le segment et au passage, cela veut dire qu’Android Auto et CarPlay seront de la partie. A priori également sans fil, même s’il ne semble pas y avoir de chargeur à induction dans l’habitacle.

La nouvelle Twingo n’oblige pas les passagers arrière à passer par l’avant, elle aura cinq portes. La place à l’arrière est améliorée grâce à deux sièges coulissants, une bonne surprise à ce niveau de prix. En revanche, il faudra faire des concessions côté confort : les fenêtres arrière ne descendent pas, on peut juste les entrouvrir. Image Renault.
Le tableau de bord reste plus ancré en 2025 qu’en 1992, même s’il y a quelques rappels du passé, comme la carrosserie visible de l’intérieur (ce qui est une excellente économie au passage, astuce) ou encore un gros bouton rouge pour les feux de détresse. Image Renault.
Le coffre n’est pas immense, mais Renault annonce plus de 300 L en avançant les deux sièges, ce qui est impressionnant pour une voiture de cette taille. La modularité reste au cœur de l’expérience et en baissant les sièges arrière et celui du passager avant, on a de quoi faire quelques voyages à IKEA (ou la déchetterie, c’est selon). Image Renault.

La nouvelle Twingo sera exclusivement électrique et Renault a repris la même plateforme AmpR Small des R5 et R4, ajustée toutefois pour réduire les prix. Le capot avant protège un petit moteur de 60 kW (82 ch), alors il ne faut pas s’attendre à une voiture sportive. La batterie adopte la chimie LFP, une première pour le constructeur français, ce qui permet de réduire les coûts et aussi de prolonger la durée de vie tout en apportant quelques avantages pratiques (la charge à 100 % est non seulement possible, elle est conseillée). Sa capacité sera de 27,5 kWh, de quoi offrir à la voiture une autonomie théorique de 265 km selon la norme WLTP, ce qui est bien suffisant pour une voiture avant tout destinée aux petits trajets du quotidien1.

Le seul gros point noir est à chercher du côté de la charge. Par défaut, Renault ne propose que la charge lente à 6,6 kW avec un connecteur de Type 2 et ce, quelle que soit la version. Une option améliorera la vitesse de la charge lente en passant à une puissance de 11 kW, ce qui sera utile sur les bornes publiques, et surtout apportera la charge rapide. Certes limitée à 50 kW, celle-ci sera pourtant essentielle pour pouvoir faire un peu de distance et c’est vraiment dommage d’en faire encore une option en 2026. Même si la Twingo E-Tech est pensée pour les petits trajets, elle devrait pouvoir traverser la France comme l’originale et ça ne sera possible qu’en pensant à ajouter l’option. Dommage de ne pas avoir pris le parti d’en faire une fonction de base, de nombreux acheteurs risquent de s’en mordre les doigts en faisant le mauvais choix lors de la commande.

La trappe de charge est placée à l’avant droit et elle intégrera systématiquement le connecteur de Type 2 pour la charge lente, le Combo CCS destiné à la charge rapide demandera une option : dommage. Image Renault.
Le système de Renault proposera le planificateur d’itinéraire de Google, parmi les références du marché… mais il ne sera d’aucune utilité sans charge rapide. Image Renault.
Bon point en revanche : en prenant l’option charge rapide, on bénéficiera aussi du V2G, c’est-à-dire la possibilité d’utiliser la batterie de la voiture pour alimenter un logement ou renvoyer de l’électricité sur le réseau public. Même si c’est encore balbutiant, c’est une fonctionnalité qui devrait devenir incontournable dans les années à venir. Image Renault.

Si la Twingo E-Tech a été conçue en partie en Chine pour accélérer les développements (deux ans entre le concept-car et la version de série, un record), elle restera une voiture construite en Europe. Pas en France comme les R4 et R5, Renault va utiliser son usine en Slovénie pour produire la voiture, comme la génération précédente. La commercialisation est prévue dès le début de l’année 2026 et on sait que le modèle de base, nommé « Evolution » sera sous la barre des 20 000 €, hors prime éventuelle. Le constructeur s’est contenté de promettre à nos confrères que le prix ne sera pas à 19 990 €, ce qui ne nous avance pas énormément. En partant du principe que les primes actuelles ne disparaissent pas, on pourrait en tout cas envisager un tarif payé par le client autour des 15 000 €2.

L’équipement ne serait pas catastrophique malgré tout. Les deux écrans sont ainsi dans la dotation de série, tout comme les radars de recul, l’aide au maintien dans la voie, le régulateur et la climatisation, tous deux manuels. La version « Techno », dont le prix n’est pas connu, activera le système complet avec les services de Google, le régulateur adaptatif, la conduite à une seule pédale (freinage régénératif jusqu’à l’arrêt), la caméra de recul, la climatisation automatique ou encore le siège passager que l’on peut rabattre (dommage que ça ne soit pas sur l’entrée de gamme) et l’accès mains libres. Renault promet que les tarifs resteront mesurés, y compris en montant en gamme : on verra ce qu’il en est à l’ouverture des commandes dans quelques mois.


  1. Au passage, c’est un chiffre vraiment haut par rapport à la taille de la batterie, qui laisse entendre que l’efficience sera vraiment excellente. Il faudra attendre les tests pour le confirmer, mais Renault semble avoir très bien travaillé de ce côté, notamment en travaillant sur le poids : la Twingo pèse 1 200 kg, c’est peu pour une voiture électrique. Le moteur chinois est à aimants permanents : cette technologie très différente des moteurs Renault à rotors bobinés est aussi bien plus efficiente, ce qui joue sûrement.  ↩︎

  2. Un prix assez proche de la Twingo originale, si on tient compte de l’inflation. Renault vendait sa voiture à partir de 55 000 F, soit environ 8 385 € et en ajoutant l’inflation entre 1993 et aujourd’hui, on serait aux alentours des 14 000 €.  ↩︎

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Le fondateur de Foursquare lance BeeBot. Mais ç quoi ça sert ?

Dennis Crowley, co-fondateur de Foursquare, revient avec BeeBot, une app iOS mêlant IA et audio. Elle agit comme un DJ personnel qui vous chuchote des infos sur votre quartier, vos amis et les événements locaux. Une approche intéressante du social géolocalisé, mais qui n'est pas encore disponible en France.
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Comment gagner (un peu) de place sur un Mac Apple Silicon en supprimant le code Intel

Si vous avez un Mac Apple Silicon, vous pestez peut-être de temps en temps devant l'espace de stockage parfois limité. Apple vend encore des Mac avec un SSD de 256 Go, soit la même capacité qu'un MacBook de 2009 ou qu'un MacBook Pro de 2008. Si vous avez beaucoup d'applications, il existe une solution qui permet de gagner quelques gigaoctets (parfois plus, parfois moins) : Unfatten. Cette application gratuite permet de supprimer le code x86 de vos applications (si vous avez un Mac Apple Silicon) ou le code ARM si vous avez un Mac Intel.

Soyons clairs : c'est une solution qui existe depuis la mise en place des binaires universels (comme lors du passage des processeurs PowerPC aux puces Intel), mais Unfatten a l'avantage d'être gratuit, ce qui n'est pas le cas de toutes les apps. Il existe des solutions équivalentes comme Monolingual (qui peut aussi supprimer les traductions inutiles) mais il faut le compiler manuellement, la version distribuée sur GitHub datant de 2019.

Un résultat (très) variable

Unfatten promet dans certains cas de gagner des dizaines de gigaoctets, mais c'est illusoire chez la majorité des gens. Ce n'est possible que si vous avez de nombreux plug-ins audio sur votre Mac, qui peuvent contenir beaucoup de code pour les puces x86. C'est donc une solution intéressante pour ceux qui aiment créer de la musique, mais pas nécessairement pour un utilisateur standard, qui n'a probablement aucun plug-in de ce type sur son SSD.

Par défaut, Unfatten s'attaque aux plug-ins audio.

Sur les applications, le résultat est très variable. Premièrement, les apps fournies par Apple ne sont pas modifiables, car elles sont stockées sur une partition en lecture seule. Deuxièmement, l'espace gagné sur les apps dépend des apps, mais est rarement élevé. Le principe d'un binaire universel est simple : la partie qui contient le code exécutable est dupliquée (par exemple avec une version ARM et une version ARM, parfois une variante PowerPC, etc.). Mais la partie qui contient les données de l'app (base de données, images, etc.), elle, n'est pas dupliquée. C'est tout l'intérêt de la solution d'Apple : une app universelle n'est habituellement pas beaucoup plus lourde (en termes de stockage) qu'une app qui se contente d'un seul exécutable.

Sur mon Mac, il permet de gagner 800 Mo environ.

Pour vous donner une idée, car Unfatted permet d'effectuer un test pour vérifier les gains éventuels, le dossier Applications de mon Mac pèse 34,2 Go et la suppression du code Intel permet de gagner un peu plus de 800 Mo.

Quelques défauts à prendre en compte

Tout d'abord, Unfatted n'est pas signé, et nécessite donc un lancement manuel (et fastidieux). Il aura aussi besoin d'autorisations spécifiques pour accéder à certaines applications.

macOS Sequoia complique l

macOS Sequoia complique l'ouverture d'apps non notarisées

Ensuite, supprimer les données liées aux puces Intel n'est pas totalement sans risque. Certaines apps peuvent fonctionner sur les puces ARM nativement tout en reposant sur Rosetta (et donc le code x86) pour certaines fonctions. Le programme a la bonne idée de ne pas modifier les apps qui ne sont pas universelles, donc il ne devrait pas empêcher les apps uniquement x86 de fonctionner. Malgré tout, le développeur recommande évidemment de faire une sauvegarde avant de lancer le processus, pour éviter les problèmes, surtout sur les plug-ins audio.

Sur les apps, il est possible de supprimer le code x86 ou le code ARM.

Ensuite, le programme ne fonctionne qu'à un instant t : si vous mettez à jour une application, elle devrait revenir dans sa configuration standard, c'est-à-dire avec les exécutables pour les deux architectures. Il faut donc de temps en temps lancer Unfatten pour vérifier si rien n'a changé. Enfin, nous vous déconseillons aussi d'effectuer la manipulation sur un Mac Intel : si jamais vous passez ensuite à un Mac Apple Silicon, certaines apps risquent de ne pas fonctionner directement, sauf en les réinstallant.

macOS 27 amènera probablement plus de gains

macOS 27, qui va abandonner la prise en charge des Mac Intel, devrait amener plus de gains qu'Unfatten, en supprimant le code x86 des frameworks d'Apple et des apps fournies avec le système. Il devrait donc permettre de réduire de façon significative la taille du système d'exploitation, qui a enflé avec les années. Les apps tierces, elles, proposeront évidemment encore des binaires Intel, mais cette partie disparaîtra probablement avec les années.

Dans tous les cas, Unfatten peut être intéressant dans certains cas (surtout chez les amateurs de musique) mais ne vous attendez pas à des gains faramineux… et pensez à sauvegarder avant de lancer le processus.

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Selon Jensen Huang (Nvidia), la Chine va gagner la course à l'IA

Jensen Huang, le CEO de Nvidia, a créé la surprise en déclarant au Financial Times que la Chine va gagner la course à l'IA. Une affirmation choc, rapidement tempérée par un communiqué officiel sur X, précisant que l'Amérique doit foncer pour gagner. Un cafouillage qui en dit long sur les tensions actuelles.
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Elon Musk bientôt le plus gros salaire de l’histoire ?

C’est un vote hors norme, même pour Tesla. Ce jeudi 6 novembre 2025, les actionnaires du constructeur américain doivent se prononcer sur un plan de rémunération record, qui pourrait transformer Elon Musk en premier trillionaire de la planète.
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La nouvelle intro d’Apple TV à été créée à la main, avec du verre et des lumières

Apple TV’s colorful new branding was built with glass and captured in-camera. pic.twitter.com/Y8T4jXHKH1

— Andreas Storm (@avstorm) November 6, 2025

Apple TV+ a récemment changé de nom, d’icône, et même d’intro. Cette dernière affiche un nouvel effet visuel avec plusieurs pommes se superposant et un logo « TV » sans le « + ». Si l’on pouvait croire qu’elle a été réalisée numériquement, ce n’est pas le cas : tout a été fait main, comme le révèle cette vidéo du média AdAge.

La vidéo a été conçue par Apple avec son partenaire TBWA\Media Arts Lab. Elle est disponible en trois versions : une déclinaison d’une seconde pour les bandes-annonces, une de cinq secondes pour les films/séries et une dernière de douze secondes destinée aux films. Tout a été tourné à la main, avec du verre et des lumières captées directement par la caméra. L'équipe de conception d'Apple a également créé une police personnalisée SF TV, une variante de sa police San Francisco.

La musique de cette introduction a été créée par Finneas, grand frère, producteur et co-compositeur de Billie Eillish. Il a confié à Variety avoir été approché par Apple afin de faire quelque chose de court et d’émotionnel évoquant Apple. Il explique ne pas avoir composé plusieurs jingles, mais bien un seul qu’il a retravaillé plusieurs heures jusqu’à être satisfait. Cette refonte marque la première phase d’un rebranding plus vaste d’Apple TV, qui s’étendra dans les mois à venir de l’interface de l’application aux campagnes marketing.

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iOS 26.2 : les paroles d’Apple Music enfin disponibles hors ligne

La première bêta d’iOS 26.2 cache une petite nouveauté pour Apple Music : la prise en charge des paroles, même en mode hors-ligne. Autrement dit, vous pourrez continuer de voir les paroles s’afficher quand vous écoutez un album dans une zone sans internet. Une fonction demandée par de nombreux utilisateurs au fil des années qui devrait faire plaisir à plus d’un.

Les paroles ont été ajoutées sur Apple Music il y a bientôt 10 ans, à l’époque d’iOS 10. Elles sont ensuite arrivées en France en 2019, et ont été bien améliorées depuis : Apple a ajouté la fonction « Recherche dans les paroles », un mode karaoké et plus récemment la traduction des paroles.

L’affichage sans connexion a été repéré par un utilisateur de Reddit, et pourra s’avérer pratique dans certains contextes, comme pour suivre les paroles en avion. On peut imaginer qu’Apple a tardé à ajouter la fonction pour une question de droit, les catalogues de paroles étant gérés par des ayants droit différents des albums. C’est un avantage supplémentaire face à Spotify, qui propose des paroles, mais uniquement connecté à internet.

Ce n’est pas la seule nouveauté d’iOS 26 à ce niveau. Il est maintenant possible d’afficher une traduction des paroles de certains titres, en plus de voir leur prononciation. Un bonus qui devrait faire plaisir aux fans de K-pop ou de J-pop. Le mode Sing d’Apple Music sur Apple TV permet également d’utiliser son iPhone comme micro pour amplifier sa voix.

iOS 26 a déjà apporté quelques nouveautés à l’app Musique. L’interface est passée au Liquid Glass, tandis qu’on a maintenant la possibilité d’épingler différents types de contenus pour y accéder plus rapidement. AutoMix assure des transitions entre deux morceaux et certaines pochettes d’album s’animent désormais élégamment sur l’écran verrouillé.

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Amazon brade la souris Logitech MX Master 3S à -31% !

Si vous êtes à la recherche d'une bonne souris compatible Mac avec un logiciel complet et des fonctionnalités pratiques pour la bureautique ? L'excellente Logitech MX Master 3S est aujourd'hui proposée en promotion à un tarif intéressant.
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La Fnac, Darty et Amazon étendent les délais de retour jusqu'à fin janvier 2026, vous pouvez prévoir les cadeaux

Comme chaque année, les principaux revendeurs en ligne étendent les délais de retour pour les achats, pour permettre à leurs clients d'acheter des cadeaux pendant le Black Friday (ou en décembre) tout en gardant la possibilité de les renvoyer après les fêtes s'ils ne conviennent pas1.

C'est le moment de préparer les cadeaux. Image Fnac.

Boulanger a déjà mis en place cette possibilité il y a quelques jours, et les achats effectués entre le 31 octobre et le 26 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 31 janvier 2026. Chez Amazon, la limite est à peu près la même : les achats effectués entre le 1er novembre 2025 et le 25 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 31 janvier 2026 (ou 30 jours après la réception, si la livraison est très tardive).

Le Black Friday a déjà commencé chez Boulanger, qui autorise les retours jusqu’au 31 janvier

Le Black Friday a déjà commencé chez Boulanger, qui autorise les retours jusqu’au 31 janvier

Darty propose une solution équivalente, même si la limite est un rien plus faible. Ici, les produits achetés entre le 1er novembre et le 31 décembre 2025 peuvent être renvoyés jusqu'au 15 janvier 2026. L'enseigne précise que les gros appareils électroménagers, les téléviseurs et les achats effectués sur la place de marché (marketplace) sont exclus. Pour ces trois cas, c'est la loi qui prime : 15 jours après la date de réception au maximum. La Fnac, qui fait partie du même groupe, applique les mêmes limites. La page dédiée précise par ailleurs que les produits « Seconde Vie » sont aussi exclus.

La Fnac affiche un bandeau.

Apple devrait, comme chaque année, proposer le même délai pour ses produits, avec une annonce qui arrivera probablement en fin de semaine.


  1. Une solution qui n'est pas en raccord avec le marronnier de la revente des cadeaux sur les sites comme leboncoin ou eBay.  ↩︎

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Promos sur les Apple Watch : attention aux modèles américains sans mesure de l’oxygène sanguin

Apple est embourbé dans une histoire de brevets aux États-Unis, ce qui fait que les Apple Watch vendues dans le pays de l’Oncle Sam ont une gestion différente de la mesure de l'oxygène sanguin. Un détail qui ne nous concerne pas dans l’Hexagone… sauf si l’on achète sa montre en import à l’occasion d’une promo, comme c’est arrivé à l’un de nos lecteurs.

Il nous a confié avoir commandé une Apple Watch Ultra 2 chez Rakuten via le vendeur OnePro, qui l’affiche à 659 €. Un tarif intéressant quand on voit que le même modèle coûte 899 € en France. La montre a été livrée rapidement, mais avec une surprise : l’app Oxygène Sanguin n’est pas disponible sur watchOS, même avec le système en Français relié à un iPhone français.

Tout cela est une conséquence directe du procès opposant Apple à Masimo. L’entreprise l’a accusé d’enfreindre ses brevets, forçant la Pomme à désactiver la mesure de l'oxygène sanguin sur les montres vendues sur son territoire au début 2024. La fonction est revenue en août 2025… en passant par l’iPhone. Elle n’est plus autonome, et implique que les données captées par la tocante soient transmises sur le téléphone. Une fois la mesure enregistrée, la montre n’affiche pas le résultat sur le cadran et invite à prendre son iPhone pour voir ce qu’il en est.

La limitation d’Apple est bien matérielle et reste même si vous configurez l’accessoire en zone française. La donnée reste accessible, mais un peu moins facilement qu’avec une montre achetée en France. Notre lecteur ne regrette pas sa commande pour autant. « Je ne passe pas ma vie à surveiller mon taux d’oxygène dans le sang, donc je peux me permettre de regarder sur mon téléphone », explique-t-il avant d’ajouter que la montre reste intéressante au vu du prix.

Bref, attention si vous achetez une montre en import, d’autant plus si vous en cherchez une surtout pour surveiller votre santé. Rappelons que différentes fonctions sont bloquées à travers le monde sur les produits Apple : FaceTime, l'Ultra Wideband ou l'eSIM peuvent parfois être indisponibles.

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La nouvelle animation d'Apple TV a été filmée sur un logo en verre

Trois semaines après avoir officialisé un changement de nom pour Apple TV qui a perdu son « + » final, Apple a ce lundi dévoilé une nouvelle identité visuelle avec un logo en verre et un nouveau jingle qui a été composé par FINNEAS. Vous pouvez retrouver ci-dessous la version de cinq...

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Les paroles hors ligne pour Apple Music avec iOS 26.2

La version bêta d'iOS 26.2 distribuée cette semaine apporte à Apple Music une petite nouveauté qui a été découverte par hasard par des utilisateurs sur Reddit : les paroles du service de streaming musical d'Apple sont désormais téléchargées automatiquement et disponibles hors connexion....

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Grosses promotions (jusqu'à 26 %) sur des MacBook Pro, iMac et iPad mini : il va falloir choisir !

CDiscount propose de très belles promotions sur des produits Apple, et il va falloir choisir. La première est sur le MacBook Pro 14 pouces M4 Max, avec 36 Go de RAM et un SSD de 1 To. Il est affiché à 2 800 € au lieu de 3 800 €, soit 1 000 € de réduction (26 %). C'est un modèle extrêmement performant et surtout une très bonne réduction.

Le MacBook Pro M4 Max. Image MacGeneration.
Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Le second est l'iMac M4 dans sa version la plus évoluée, avec quatre prises Thunderbolt, un CPU et un GPU 10 cœurs, 512 Go de stockage et 16 Go de RAM. Le modèle argenté est en promotion à 1 500 € contre 2 000 € chez Apple. Si nous devions le dire autrement, il est possible d'obtenir le modèle haut de gamme pour le prix de celui d'entrée de gamme, qui a moins de cœurs (8 et 8) et 256 Go de stockage. Une bonne affaire, donc, si vous aimez le côté épuré de l'iMac.

L'iMac M4. Image MacGeneration.
Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

La dernière promotion est sur l'iPad mini doté de la puce A17 Pro. La petite tablette d'Apple est performante, mais son prix peut sembler un peu élevé. Grâce à la promotion, la version lumière stellaire (un doré léger) est à 789 € au lieu de 939 € chez Apple, avec 512 Go de stockage. Si vous préférez le violet, la tablette est au même prix, dans la même configuration. Et si vous avez besoin d'une version 5G, la version violette est à 900 €, au lieu de 1 110 € chez Apple (toujours avec 512 Go de stockage).

L'iPad mini A17 Pro. Image iGeneration.
Test de l’iPad mini 7 : un péché mignon

Test de l’iPad mini 7 : un péché mignon

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Blocage de Shein en France : est-ce vraiment faisable ?

Après la découverte sur le site chinois de poupées à caractère pédopornographique et d’armes de catégorie A, le gouvernement français a haussé le ton hier en évoquant une procédure de suspension de la plateforme. Mais, le scandale autour de Shein prend une nouvelle ampleur aujourd'hui.
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Avez-vous un problème de tactile sur un HomePod mini ou un HomePod 2 ?

Nous en parlions hier, les HomePod mini et HomePod 2 souffrent visiblement d'un problème récurrent qui active la couche tactile sans raison, ce qui peut déclencher l'enceinte sans interaction. Nous avons donc une petite question : êtes-vous touchés par ce problème ?

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d

La menace fantôme : les HomePod mini et HomePod 2 souffrent d'un problème d'activation inopinée sur la partie tactile

Pour ceux qui n'ont pas encore lu l'actualité, le problème peut modifier le volume sans raisons (à la hausse ou à la baisse), lancer de la musique, couper le son, etc. Et si vous avez des anecdotes amusantes à raconter en rapport avec ce problème, les commentaires sont là. De même, si vous avez des retours sur le SAV d'Apple à ce sujet, vos retours sont intéressants. Rappelons que notre partenaire FixPod propose de débrancher le capteur et de le remplacer (sur le HomePod 2) et qu'il est possible de le faire vous-même si vous êtes bricoleur.

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Mais où est la version bêta de macOS 26.2 ?

C'est un point un peu étonnant : Apple a mis en ligne les versions bêta 26.2 d'iOS, iPadOS, visionOS, tvOS et même watchOS… mais la société n'a pas publié celle de macOS. Elle est pourtant présente dans la page de présentation de la version 26.2, mais pas sur la page qui permet de récupérer les différentes versions bêta.

Pas de version bêta.

C'est assez inhabituel, macOS est généralement mis à jour en même temps que les autres versions. Et c'est encore plus étonnant dans le cas d'une version bêta, surtout ici : la version 26.2 amène en effet de nombreux petits changements du côté d'iOS par exemple. Il arrive de temps en temps qu'une version mineure se limite à un seul système (par exemple pour corriger une faille de sécurité spécifique à un appareil précis), mais le cas ne se présente que rarement sur les versions de développement.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

Nous ne pouvons que spéculer sur cette absence, mais Apple a probablement dû découvrir un bug important, et ce ne serait pas la première fois. Le lancement de macOS Tahoe a été assez compliqué sur ce point, avec par exemple l'impossibilité d'installer le système sur certains Mac Studio. Même la version 26.1, sortie récemment, n'est pas exempte de problèmes : elle pose des soucis avec les machines virtuelles de macOS.

Nous pouvons juste supposer que le problème n'est pas le même que pour la première bêta d'iOS 26.2 et iPadOS 26.2, qui semble lié aux modems Apple C1 et C1X et qui a obligé à Apple à rendre la version bêta inaccessible sur certains appareils. Sauf, bien évidemment si des prototypes de Mac équipés d'un modem cellulaire sont dans la nature…

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L'iPhone Air 2 corrigerait le principal défaut du premier modèle

L’iPhone Air est un téléphone intéressant qui a plusieurs gros handicaps, dont son unique capteur photo. Les choses pourraient s’arranger dès l’année prochaine selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station. Il affirme qu’Apple envisage d’ajouter un ultra-grand-angle à la seconde version de son smartphone ultra-fin.

Montage iGeneration, photo de base Apple.

Dans un post Weibo, il avance que l’appareil devrait garder le même arrangement arrière : le capteur supplémentaire serait simplement placé à côté de l’actuel de 48 Mpx. L’iPhone Air aurait alors les mêmes capacités photo qu’un iPhone 17, ce qui devrait aider à faire passer la pilule auprès des clients. Apple devrait cependant sans doute bien revoir l’intérieur de son plateau, qui contient la plupart des composants essentiels du téléphone.

Apple a dû faire quelques compromis pour obtenir un smartphone aussi fin (5,6 mm). L’iPhone Air n’a certes qu’un seul objectif, mais aussi un unique haut-parleur à son sommet. L’autonomie est également moins bonne que les autres iPhone de la gamme 2025. Ces trois points combinés commencent à représenter de sacrées concessions pour le client, surtout pour un téléphone vendu plus cher que l’iPhone 17 n’ayant aucun de ces défauts.

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Test de l’iPhone Air : mais pourquoi f’Air ?

Les rumeurs voudraient qu’Apple prépare un second iPhone Air, Ming-Chi Kuo le voyant arriver au côté de l’iPhone 18 Pro et de son premier modèle pliant en septembre prochain. Une troisième déclinaison avec un écran plus grand arriverait ensuite en 2027.

Reste à voir si Apple va réellement persévérer avec ce concept : les ventes d’iPhone Air seraient nettement sous les prévisions d’Apple, qui aurait demandé à fortement réduire la production. Le modèle est régulièrement en promotion chez les revendeurs, ce qui indique bien que les ventes sont décevantes. Samsung, qui a également tenté un modèle ultra-fin cette année, aurait carrément abandonné son successeur.

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