Après les États-Unis, le Japon. L’opérateur nippon au (filiale de KDDI) a annoncé la mise en place pour ses clients de Starlink Direct, un service qui permet aux iPhone de se connecter directement aux satellites de SpaceX en cas de zone blanche.
Les satellites Direct to Cell disposent d’un modem LTE (eNodeB) qui fonctionne comme une antenne-relai de téléphonie mobile dans l'espace. Pas de modification matérielle ni même logicielle spéciale à apporter sur les smartphones, mais cette technologie requiert un partenariat entre Starlink et un opérateur terrestre pour l’intégration du réseau.
Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.
Quand ils se trouvent dans une zone sans couverture cellulaire, les clients de au peuvent maintenant continuer à envoyer des SMS, des iMessage ou des messages RCS. Lors de l’utilisation de cette fonctionnalité satellite fournie par l’opérateur, l’iPhone affiche « SAT » dans la barre d’état. En revanche, Starlink Direct ne fournit pas de connexion internet. Le service est gratuit pour l’instant et il faut au moins un iPhone 14 pour en profiter.
Adobe a de grandes ambitions pour l’IA dans ses logiciels. L’entreprise vient de publier un billet de blog dans lequel elle détaille la façon dont elle envisage d’incorporer des « agents IA » dans Photoshop, Première ou même Acrobat. Certaines idées sont intéressantes, l’entreprise voyant ces IA comme une bonne manière d’apprendre à effectuer certaines manipulations pointues.
Image Adobe
Dans Photoshop par exemple, un « agent IA » devrait prendre la forme d’une fenêtre supplémentaire avec une zone de texte. La nouveauté va tout d’abord analyser l’image avant de suggérer plusieurs modifications : on pourra ainsi rapidement supprimer des passants ou de changer la couleur du ciel. Il sera également possible de décrire une modification complexe, comme d’ajouter du texte avec un dégradé de couleur derrière une personne.
L’IA ne va pas se contenter de tout faire, mais va aussi montrer les nombreuses étapes de l’opération. Éclaircir l’image, créer un calque « sujet » un second pour le texte, les organiser… Ces différentes étapes pourront être reprises et modifiées par l’utilisateur, qui pourra ensuite demander d’autres retouches.
Image Adobe
Pour ce qui est de la vidéo dans Premiere, Adobe veut construire un « agent IA » en se basant sur une de ses récentes nouveautés analysant en profondeur le contenu des vidéos. Elle permet d’en retrouver facilement un élément (par exemple un objet ou un plan spécifique). Dans le futur, Adobe voudrait que l’IA puisse aider les monteurs sur différents aspects : choix de plans, ajustement des couleurs, mixage du son… L’entreprise a récemment lancé différentes nouveautés pour ce logiciel, comme une IA pouvant allonger légèrement un plan trop court ou une traduction de sous-titres dans 27 langues.
Adobe a également promis des « agents IA » dans Acrobat, où ils pourront par exemple effectuer des recherches dans un PDF et répondre à des questions. Express (un outil de conception graphique abordable) pourrait gagner quelque chose d’assez similaire à Photoshop. On devrait en savoir plus le 24 avril prochain à l’occasion du grand évènement annuel de la marque, qui aura lieu à Londres.
Apple a discrètement élargi cette semaine son programme de réparation en libre-service, en ajoutant les pièces détachées de l’iPhone 16e à son catalogue. Aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, il est désormais possible de commander les composants officiels nécessaires pour réparer soi-même l’un des derniers modèles d’iPhone.
L’explosion de l’intelligence artificielle a un prix : celui de l’électricité. D’après un nouveau rapport publié ce jeudi par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les centres de données alimentés par l’IA devraient plus que doubler leur consommation d’énergie d’ici 2030, atteignant des niveaux équivalents à la consommation actuelle du Japon.
HBO anticipe le succès de sa série post-apocalyptique en annonçant dès maintenant une troisième saison, et ce, avant même la diffusion de la deuxième saison de The Last of Us ne sur HBO. Une décision qui témoigne de la confiance du diffuseur dans l’univers créé par Neil Druckmann et Craig Mazin, mais aussi dans l’engouement des fans autour de la licence développée par Naughty Dog.
Une rumeur d’une source peu fiable évoque l’arrivée d’Apple Intelligence dans une future Apple Watch Ultra, qui serait équipée d’une puce spécifique plus puissante pour ce besoin. L’information est fournie par le site israélien The Verifier (via) qui a rarement vu juste ces derniers temps, alors autant dire qu’il faut la prendre avec un gros grain de sel. Néanmoins, cela pose une question intéressante : est-ce que la montre avec sa puissance très limitée pourraient offrir les fonctionnalités d’intelligence artificielle conçues par Apple ?
Image WatchGeneration.
Pour rappel, Apple a suivi une approche différente de la majorité de l’industrie, en pariant sur des tâches réalisées en local, en association avec des serveurs. Là où Google ou Amazon comptent exclusivement sur des serveurs et peuvent ainsi offrir les fonctionnalités à tous leurs utilisateurs, ce choix impose des restrictions plus importantes sur le matériel pommé compatible. Il faut une puce suffisamment puissante et 8 Go de mémoire vive, autant d’éléments qui sont loin du compte pour la montre, qui doit se contenter d’un processeur à deux cœurs économes repris de l’Apple A16 (une puce de 2022) et surtout d’un seul gigaoctet de mémoire1.
Si on voulait faire tourner Apple Intelligence sur une Apple Watch, il faudrait sérieusement augmenter la puissance de la puce S. Plus que des cœurs CPU plus rapides, il faudrait un moteur neuronal beaucoup plus puissant que celui à quatre cœurs que l’on trouve dans les générations actuelles, c’est quatre fois moins que dans l’A18. Il faudrait aussi beaucoup plus de mémoire vive, autant d’exigences techniques qui vont finir par coincer sur un appareil aussi compact qu’une montre connectée. Il faut de la place pour caler tous ces composants et encore plus pour intégrer la batterie nettement plus grosse qui serait nécessaire pour préserver l’autonomie.
Alors qu’Apple vient d’affiner sa montre avec la Series 10, ces exigences tombent mal. C’est peut-être pour cela d’ailleurs que l’Ultra 3 est évoquée par la rumeur, ce serait le choix le plus logique pour gonfler la partie technique. On pourrait imaginer qu’Apple distingue encore plus les deux gammes en augmentant légèrement la taille de l’Ultra, de quoi glisser une plus grosse batterie. Malgré tout, on voit mal l’Apple Watch atteindre le niveau technique des iPhone, iPad et Mac et il faudrait sans doute prévoir des compromis sur les fonctionnalités proposées. The Informer indique que deux volets pourraient se retrouver au poignet : les Genmojis et le nouveau Siri.
Le premier est le seul que l’on connaît actuellement, le nouveau Siri étant sérieusement en retard. Les genmojis peuvent créer des emojis à partir de vos requêtes, une tâche effectuée en local et plus gourmande qu’on le croit, du moins si on en juge à la chaleur dégagée par les iPhone lorsqu’ils génèrent ces petites images. Quant à Siri, son analyse des données personnelles doit être effectuée en local et ce sera aussi probablement une opération lourde et qui demandera des ressources importantes, sans doute trop pour une montre.
Les Genmoji en action sur un iPhone, avec des résultats toujours un peu étranges. Image WatchGeneration.
Outre les processus effectués en local, Apple Intelligence repose aussi sur des serveurs mis en place par l’entreprise pour les tâches les plus complexes et c’est peut-être la clé pour ajouter ces fonctionnalités à tous ses appareils. Même si ce n’est pas la philosophie d’Apple jusque-là, on pourrait imaginer un Apple Intelligence qui tourne presque uniquement sur les serveurs quand il est utilisé depuis une Apple Watch. Ce pourrait être la bonne occasion pour passer les modèles cellulaires à la 5G et insister sur l’intérêt d’une connexion permanente… même si le modem est un composant qui consomme aussi énormément d’énergie. Le choix de restreindre la fonctionnalité à l’Ultra aurait, ici encore, tout son sens.
Reste une dernière interrogation : apporter Apple Intelligence à l’Apple Watch ne sera peut-être pas la priorité pour Apple en 2025. Face au retard des fonctionnalités annoncées il y a près d’un an, on imagine que la firme de Tim Cook a déjà fort à faire avec ses autres appareils. Il lui faudra malgré tout une stratégie pour amener Apple Intelligence à ses produits plus légers, parmi lesquels on peut aussi compter les HomePod qui tournent d’ailleurs grâce à des puces pour Apple Watch.
Apple ne donne aucun chiffre et on ne peut pas récupérer aisément l’information, alors il s’agit en grande partie de spéculation. ↩︎
Dévoilé en 2020, le robot Ballie de Samsung devrait finalement arriver cet été. Cette petite boule jaune peut se déplacer à la manière d’un Roomba, enregistrer des vidéos et répondre à différentes commandes vocales. Le fabricant coréen a confirmé travailler main dans la main avec Google pour lui greffer de nouvelles fonctions d’IA génératives. Elles devraient lui permettre de papoter de façon naturelle, en plus de le rendre plus proactif.
Image Samsung
« Ballie sera capable d'engager des interactions naturelles […] pour aider les utilisateurs à gérer leur environnement domestique, notamment en réglant l'éclairage, en accueillant les gens à la porte, en personnalisant les emplois du temps, en programmant des rappels et bien plus encore », indique le communiqué. Samsung évoque la possibilité de demander au robot ce qu’il pense d’une tenue (qu’il analysera grâce à ses caméras), ou encore de solliciter ses conseils sur différents sujets. Il se basera alors sur des recherches Google.
Les réponses ne sont pas simplement dictées par haut-parleur : le robot intègre de quoi projeter une vidéo sur un mur. L’appareil se base sur la plateforme Samsung SmartThings pour les aspects domotiques et fonctionne grâce au système Tizen. Il peut donc diffuser des vidéos provenant de YouTube ou de Netflix. Ballie arrivera dans un premier temps aux États-Unis et en Corée du Sud, sachant qu'il ne comprendra que l'anglais américain ou le coréen. Le prix n’a pas été communiqué, mais une page dédiée permet de laisser son mail pour être tenu au courant.
Image Samsung
Cette annonce marque une nouvelle étape dans les relations Samsung - Google. Dans son communiqué, le coréen indique que ce partenariat fait suite à l'intégration réussie de Gemini sur ses derniers smartphones Galaxy. Les deux compères travaillent également sur un casque de réalité mixte, qui devrait arriver dans l’année.
Un premier modèle d'Apple Watch pourrait gagner la compatibilité avec Apple Intelligence cette année et il s'agirait de l'Apple Watch Ultra 3, selon les sources de The Verifier. L'Apple Watch Series 11 ne serait en revanche pas concernée : il faudrait attendre la Series 12 l'année prochaine...
Il est désormais possible d'accéder à la cartographie d'Apple Maps directement sur Safari sur l'iPhone et l'iPad, qui ne redirige plus automatiquement vers l'application dédiée Plans. Cela fonctionne aussi sur Edge, Chrome ou Firefox, sur iOS comme sur Android. Apple a annoncé la nouvelle sur...
Une petite mise à jour est en approche pour l'iPhone et l'iPad avec iOS 18.4.1 qui a commencé à apparaître dans les logs de certains sites comme MacRumors, signe que la version est en test à Cupertino et que les employés d'Apple l'utilisent pour naviguer sur le web. Il s'agira de corriger...
Apple a hier soir annoncé une suspension de ses droits de douane entrés en vigueur le matin même, à l'exception de la Chine où le pourcentage a encore augmenté pour passer à 125%, en réponse à la précédente riposte de la Chine. Plus tard dans la soirée, le président américain a ouvert...
La rumeur d’un iPhone pliable se précise à nouveau. Dans une note de recherche de cette semaine, l’analyste Jeff Pu affirme qu’Apple se prépare à lancer deux appareils pliables dès la fin 2026, un iPhone et un iPad dotés d’écrans flexibles.
Lorsque l'on parle de domotique grand public, les produits de la gamme Philips Hue font souvent l'unanimité par leurs performances et leur fiabilité, mais moins par leur tarif. C'est pourquoi les promotions sur ces appareils sont d'autant plus intéressantes, comme aujourd'hui sur les caméras de la gamme Philips Hue Secure sans fil.
Anthropic muscle son offre commerciale autour de Claude. La start-up d’IA cofondée par d’anciens chercheurs d’OpenAI a annoncé mercredi un nouvel abonnement haut de gamme baptisé Claude Max, destiné aux utilisateurs les plus intensifs. Cette formule vise clairement à concurrencer ChatGPT Team/Pro d’OpenAI, qui facture jusqu’à 200 dollars par mois pour un usage étendu.
Gros changements chez Orange. Pour contrer une concurrence qui ne s’est pas tourné les pouces, l’opérateur historique revoit toutes ses offres de fibre optique et dévoile deux Livebox Wi-Fi 7. Le nouveau catalogue comprend de bonnes améliorations, mais aussi de mauvaises surprises.
Comme ses petits camarades, Orange impose maintenant des frais de mise en service aux nouveaux abonnés. Ceux-ci s’élèvent à 49 € pour les offres Orange et 39 € pour Sosh. Seules les personnes éligibles à l’offre sociale Coup de Pouce Internet échappent (heureusement) à ces frais. Maigres lots de consolation : le start-over (pour reprendre depuis le début un programme en cours) et la TV d’Orange sur TV connectée sont inclus dans toutes les offres avec décodeur.
Séries spéciales Livebox
Le catalogue est toujours composé de cinq offres, toutes liées à un engagement d’un an. Comme nous le révélions dès mars, en entrée de gamme, la Série Spéciale Just Livebox Fibre passe de 400 Mb/s symétriques à 1 Gb/s en réception et 700 Mb/s en émission. Elle garde la Livebox 5 (Wi-Fi 5) et ne comprend pas de décodeur pour la télévision. Elle coûte toujours 19,99 €/mois pendant six mois, puis 33,99 €/mois.
Malgré cette grosse accélération, cette offre n’a pas grand intérêt. La boîte Sosh comprend des prestations quasi identiques pour 25,99 €/mois sans engagement. Bouygues Telecom et Free ont, eux, musclé significativement leurs formules sans télé avec d’un côté B&You Pure fibre (jusqu’à 8 Gb/s, Wi-Fi 6E) à 23,99 €/mois et de l’autre la Freebox Pop S (jusqu’à 5 Gb/s, Wi-Fi 7 bibande) à 24,99 €/mois.
Pas de changements de débits pour la Série Spéciale Livebox Fibre (1 Gb/s en réception, 700 Mb/s), mais un tout nouveau routeur. La Livebox 5 est remplacée par la Livebox S. Le décodeur TV UHD reste en place. Pas de changement de prix : 39,99 €/mois.
Livebox S : un nouveau routeur Wi-Fi 7 (bibande)
La Livebox S ressemble globalement aux Livebox 6/7 (les modèles verticaux), sauf que son petit écran est placé sur la face principale et non sur le côté. Elle emploie la technologie GPON, ce qui signifie qu’elle gère la fibre optique jusqu’à 2,5 Gb/s.
Livebox S. Image Orange.
Pour la partie sans fil, contrairement à ce que nous avions annoncé fin mars, elle n’est pas juste compatible Wi-Fi 6, elle prend aussi en charge le Wi-Fi 7. D’après nos informations, Orange a décidé d’activer au dernier moment la nouvelle norme par le biais d’une mise à jour logicielle. La box est donc certifiée Wi-Fi 6 auprès de la Wi-Fi Alliance, tandis que la certification Wi-Fi 7 arrivera plus tard.
Comme la Freebox Pop, la Livebox S a beau être compatible Wi-Fi 7, elle ignore la bande des 6 GHz (celle qui offre la plus grande vitesse à courte portée) pour se concentrer sur les bandes 2,4 et 5 GHz. Orange annonce malgré tout une connexion jusqu’à trois fois plus rapide et plus stable qu’en Wi-Fi 5.
La Livebox S est présentée comme plus écoresponsable que la Livebox 5 qu’elle remplace dans certaines offres. Selon Orange, son impact carbone est inférieur de 30 % et elle consomme moins que les box Wi-Fi 7 des autres opérateurs. Elle dispose d’un mode éco (seule la ligne fixe reste active) et d’un mode arrêt (tous les services sont désactivés) déjà vus dans les Livebox 6/7. Pour son bloc d’alimentation, le FAI a reconditionné des alimentations d’anciennes Livebox 4/5.
Livebox Fibre : jusqu’à 2 Gb/s, Livebox S
Double amélioration pour l’abonnement Livebox Fibre. D’une part, les débits augmentent : 2 Gb/s en réception et 800 Mb/s en émission au lieu de 1 Gb/s et 700 Mb/s respectivement. D’autre part, la Livebox 5 passe le relais à la Livebox S. Pas d’évolution matérielle pour la partie télé, c’est encore le décodeur TV UHD qui est fourni. Le prix ne bouge pas : 29,99 €/mois pendant un an, puis 42,99 €/mois.
On continue de tourner les pages du catalogue pour arriver à la Livebox Up Fibre, l’offre qui bénéficie des plus gros gains. Les débits maximum passent de 2 Gb/s en réception et 800 Mb/s émission à 8 Gb/s symétriques. Cette vitesse supersonique de téléchargement était jusque-là réservée à la formule Livebox Max Fibre. La Livebox Up Fibre rattrape ainsi les abonnements Freebox Ultra, SFR Fibre Premium et Bbox ultym en matière de débits qui crèvent le plafond.
Les 8 Gb/s sont toujours sous réserve d'éligibilité. Vous pouvez voir si vous y avez droit ou bien si vous êtes limité à 2 Gb/s sur la carte de couverture de l'opérateur.
Au niveau matériel, le décodeur TV 6 prend la place du décodeur TV UHD. Changement aussi pour le routeur : la Livebox 6 (Wi-Fi 6E) est remplacée par la « nouvelle Livebox 7 ». L’offre est facturée 39,99 €/mois pendant un an (auparavant, c’était 34,99 €/mois pendant six mois), puis 51,99 €/mois.
La Livebox 7 passe au Wi-Fi 7 (bibande aussi)
Histoire de bien perdre tout le monde, Orange lance une nouvelle box dont le nom officiel est « nouvelle Livebox 7 ». Pour rappel, la Livebox 7 de première génération était sortie en 2023 et s’apparentait à une Livebox 6 un peu plus grosse adaptée au 8 Gb/s. Les deux modèles étaient compatibles Wi-Fi 6E.
La Livebox 7 v2 — on se permet de l’appeler ainsi — adopte le Wi-Fi 7. Elle a la certification Wi-Fi 7 auprès de la Wi-Fi Alliance, ce qui est normalement gage d’interopérabilité parfaite et de sécurité. La Bbox WiFi 7 a aussi ce label, mais pas encore la Freebox Ultra.
Nouvelle Livebox 7 (Wi-Fi 7). Image Orange.
Mais comme la Livebox S, la Livebox 7 v2 prend en charge le Wi-Fi 7 uniquement sur deux bandes (2,4 et 5 GHz). La bande des 6 GHz, qui étaient gérée par les Livebox 6/7, passe à la trappe. D’après une source interne, la bande des 6 GHz était très peu utilisée sur ces Livebox, ce qui justifierait en partie son abandon.
Sauf que plus le temps passe, plus les appareils prenant en charge cette bande de fréquences sont nombreux (MacBook Pro M2, MacBook Air M3, iPhone 15 Pro, iPad Pro M2…). À courte portée, la Livebox 7 v2 devrait fournir une connexion moins rapide que les Livebox 6/7 avec les terminaux compatibles 6 GHz. L’opérateur communique sur « une connexion jusqu'à 70% plus rapide qu'en Wifi 6 ». Cette amélioration est constatée dans le cas suivant : « en 5GHz lorsqu'on est éloigné de la Livebox » et avec des équipements Wi-Fi 7.
Plutôt que les performances, Orange préfère insister sur la consommation réduite de sa nouvelle Livebox 7. Celle-ci dispose d’un nouveau « Wifi Intelligent » qui désactive automatiquement le 5 GHz quand il n'est pas indispensable pour réduire la consommation électrique jusqu'à 30 %. Quand la bande des 2,4 GHz arrive à saturation, la box rallume les 5 GHz et bascule dessus (de manière transparente, normalement) les appareils qui en ont besoin. Selon nos informations, ce mode pourrait être déployé dans d’autres Livebox dans le futur.
Livebox Max Fibre
Et pour finir, la formule la plus chère, la Livebox Max Fibre, gagne logiquement la nouvelle Livebox 7 v2. Les débits n’évoluent pas. Il faut dire qu’ils étaient déjà sur 8 Gb/s au maximum. Elle coûte 47,99 €/mois la première année (contre 39,99 €/mois pendant six mois avant) puis 57,99 €/mois. Cet abonnement se différencie de la Livebox Up Fibre par la disponibilité de trois répéteurs Wi-Fi 6 au lieu d’un, du service Orange Cybersecure et de réductions supplémentaires sur des services de streaming.
Pour vous y retrouver, voici ci-dessous un tableau qui récapitule les principaux changements.
Vous récupérez souvent des vidéos YouTube pour les consulter hors ligne ? Vous gérez des playlists, suivez des chaînes thématiques ou travaillez avec du contenu en ligne ? Alors vous savez à quel point le téléchargement de vidéos peut vite devenir un casse-tête. Liens à copier, qualité à choisir, organisation manuelle… les outils classiques montrent vite leurs limites.
Téléchargement direct de playlists et de chaînes depuis un menu contextuel, navigation visuelle repensée, gestion claire des pistes audio, meilleure stabilité sur YouTube et YouTube Music : cette mise à jour coche toutes les bonnes cases — sans complexifier ce qui fonctionne déjà.
4K Video Downloader+ s'améliore (encore) !
Télécharger des vidéos YouTube, gérer des playlists longues comme le bras, jongler entre plusieurs formats audio ou éviter les erreurs au moment de rapatrier une chaîne complète... voilà des tâches bien connues de celles et ceux qui manipulent régulièrement du contenu en ligne. Et souvent, les outils disponibles sont soit trop limités, soit inutilement compliqués.
4K Video Downloader+ entend résoudre ces problèmes, sans surcharger l’expérience. Avec sa version 25.0.0, le logiciel propose des améliorations très concrètes : téléchargement direct de playlists et de chaînes depuis un menu contextuel, vitesse accrue, vignettes plus lisibles, et bien d’autres raffinements utiles au quotidien. Une mise à jour pensée pour gagner du temps, sans perdre la main.
Télécharger une playlist YouTube en un clic (et sans copier-coller)
C’est la grande star de cette version : la possibilité de télécharger des playlists ou des chaînes YouTube entières directement depuis le menu contextuel de la liste des téléchargements.
Le principe est limpide. Vous lancez un téléchargement classique d’une vidéo YouTube. Une fois l’élément ajouté à la liste, cliquez sur les trois petits points situés à droite. Et là, magie : si cette vidéo fait partie d’une playlist ou d’une chaîne, un menu déroulant vous proposera de rapatrier tout le reste. Simple. Intuitif. Efficace.
Plus besoin de copier l’URL de la playlist, de jongler entre navigateur et application, de valider quinze fois une boîte de dialogue. Tout est intégré là où vous en avez besoin, et ça change radicalement la donne.
Mieux encore, si des abonnements sont disponibles, vous pouvez vous y abonner en quelques clics depuis ce même menu. Et si l’option est activée, chaque nouvelle vidéo publiée viendra s’ajouter automatiquement à votre collection offline, sans que vous ayez à lever le petit doigt.
C’est exactement le genre de fonction qui transforme une bonne app en outil indispensable — surtout pour celles et ceux qui suivent de près des chaînes de formation, des playlists de conférences, des séries documentaires ou tout simplement leurs vidéastes favoris.
Un moteur de téléchargement repensé
Mais cette version ne se contente pas de vous faire gagner du temps sur les clics. Elle revoit aussi la manière même dont les playlists sont traitées. Avant, il fallait attendre que l’ensemble de la playlist soit analysé avant que le téléchargement commence. Un goulot d’étranglement parfois frustrant, surtout avec de longues listes.
Aujourd’hui, le téléchargement s’enclenche dès l’analyse des premiers éléments, grâce à une meilleure parallélisation des tâches. Cela se traduit concrètement par moins de latence, une sensation de réactivité immédiate et un gain de temps particulièrement appréciable sur les séries longues.
Pour les pros qui doivent traiter du contenu en masse, ou pour les power users qui gèrent leurs vidéos comme des bibliothèques bien rangées, c’est un vrai plus.
Navigation visuelle : place aux vignettes XXL
Côté interface, le logiciel a également gagné en lisibilité. Les vignettes qui accompagnent les vidéos s’affichent désormais dans un format plus large, plus confortable à l’œil, au moment de la prévisualisation d’une playlist ou d’une chaîne.
Et ce n’est pas tout. Si le mode intelligent (Smart Mode) est désactivé, un nouveau bouton permet d’agrandir encore davantage l’affichage, tout en conservant un maximum d’éléments visibles à l’écran. Le tri visuel devient plus rapide, plus intuitif, et surtout plus agréable.
Autre détail bien pensé : le survol de la souris déclenche un aperçu agrandi de la vignette sans avoir besoin de cliquer ni d’attendre un chargement. Ce genre de micro-interaction fluide contribue grandement à améliorer l’expérience globale, sans bouleverser les habitudes.
Des pistes audio plus lisibles et mieux identifiées
Là encore, c’est une amélioration qui a du sens. Lorsqu’on télécharge une vidéo YouTube (et que le Smart Mode est désactivé), les différentes pistes audio sont désormais clairement identifiées : piste par défaut, version originale, piste descriptive, piste commentée…
C’est particulièrement utile pour les contenus multilingues, les vidéos éducatives ou les documents adaptés, où la bonne piste fait toute la différence. Plus besoin de deviner ou de refaire un téléchargement pour tomber sur la bonne version.
Moins d’erreurs, plus de vitesse : YouTube et YouTube Music optimisés
Ceux qui utilisaient l’application régulièrement le savent : les erreurs 403 ("Forbidden") étaient parfois le grain de sable dans la machine bien huilée. Avec cette version, l’analyse des liens YouTube et YouTube Music a été renforcée, réduisant considérablement ces interruptions inopinées.
En parallèle, les performances globales de téléchargement sont en hausse, avec une reprise de la qualité audio à 256 kbit/s, qui avait disparu depuis quelque temps.
La gestion des chaînes privées, restreintes par l’âge ou devenues inaccessibles a également été améliorée. Résultat : une fiabilité accrue, notamment pour les contenus un peu sensibles ou mal référencés.
BiliBili passe en HD, sans connexion
Bonne nouvelle pour les amateurs de contenus venus d’Asie : plus besoin de se connecter à un compte pour télécharger des vidéos BiliBili en HD. C’est une simplification bienvenue pour une plateforme longtemps réputée plus capricieuse.
Cela ouvre la voie à une consommation plus fluide des contenus culturels, artistiques ou éducatifs hébergés sur BiliBili, sans les contraintes d’identification.
Apple a activé l'affichage de Plans sur iPhone au sein de Safari et d'autres navigateurs. Depuis juillet dernier, où Plans a fait ses premiers pas sur le web, on ne pouvait le consulter ainsi que sur son Mac ou son PC. Apple avait ajouté progressivement la compatibilité avec les navigateurs concurrents de Safari. Sur iPhone c'est l'app native qui prenait automatiquement le relais.
Plans depuis Safari iOS. Image iGeneration.
Un changement technique a été opéré récemment puisqu'une page d'assistance liste depuis hier de nouveaux moyens d'accès (la version française indique encore la situation qui prévalait depuis l'été dernier). Sur Mac et PC, rien ne change, Safari, Edge, Chrome et Firefox sont pris en charge.
Une section mobile a été ajoutée qui indique une compatibilité avec Safari sur iOS et iPadOS ainsi que les trois autres navigateurs en version iPhone et iPad. De fait, lorsqu'on saisit l'adresse https://maps.apple.com/ dans l'un d'eux, on a toujours l'incitation à ouvrir l'app native, mais on peut rester dans le navigateur.
Ce n'est pas encore d'une fluidité remarquable et lorsqu'on tourne l'iPhone en mode paysage, un message apparaît en indiquant que le navigateur n'est pas compatible. Au-delà de ça, cette version est toujours en bêta, elle n'a pas encore une parité de fonctions avec Plans dans l'app (les itinéraires par exemple sont limités aux voitures et piétons, les transports en communs sont absents, etc.).
Message d'erreur en mode paysage. Image iGeneration.
Ce changement pourrait être lié à l'obligation qui a été faite à Apple — en Europe, mais aussi dans d'autres pays — d'autoriser le choix par l'utilisateur d'une autre app de cartographie par défaut. Ce qui lui permet aussi de supprimer celle de Plans sur son iPhone ou iPad, s'il le souhaite. En étant accessible via les navigateurs mobiles, Plans peut garder un pied sur l'appareil.
La Commission européenne a officialisé ce mercredi 9 avril un vaste plan destiné à faire du continent un acteur majeur de l’intelligence artificielle. À l’ombre des géants américains et chinois occupés dans leur guerre économique, Bruxelles veut poser les bases d’une souveraineté technologique européenne, avec des investissements massifs, de nouvelles infrastructures et des règles adaptées.
Alors qu’il vient d'officialiser, puis suspendre une partie des nouveaux taux de douanes, Donald Trump a évoqué ce mercredi la possibilité d’exonérer certaines entreprises américaines -et peut-être Apple.
Wall Street est en train de devenir fada. Les bourses américaines ont fini la séance hier en forte hausse, effaçant la plupart des pertes enregistrées ces derniers jours. Le Nasdaq, pour ne citer que lui, a gagné plus de 12 %, et se permet même d’afficher une progression de 1,45 % depuis l’officialisation de la guerre commerciale de Trump il y a tout juste une semaine.
Sur la séance d’hier, AMD, ARM et Tesla ont enregistré des hausses de plus de 20 %. L’action Apple s’est pour sa part appréciée de 15 %, soit sa plus forte hausse depuis 1998. À l’époque, le titre avait pris 23 %, suite à un regain d’optimisme dû à des rumeurs à quelques jours de Macworld San Francisco. Une autre époque…
Sur la semaine, l’action Apple recule toutefois de quasiment 4 % tandis que la baisse dépasse les 20 % depuis le début de l’année. L’histoire n’est cependant pas finie et, tant que la situation n’est pas stabilisée, les marchés vont continuer à beaucoup tanguer. Cette hausse est bien évidemment liée à la décision de Donald Trump de limiter les droits de douane à 10 % pendant 90 jours, le temps de négocier. Cette « grâce » concerne tous les pays du monde entier, à l’exception de la Chine, pour lesquels les droits de douane sont toujours à 125%.
Donald Trump, qui a reconnu que ses surtaxes douanières « effrayaient un peu », a délivré un message qui a peut-être donné un peu d’espoir à Tim Cook. Lors d’une conférence de presse, le président des États-Unis n’a pas totalement écarté la possibilité d’exempter certaines entreprises américaines de droits de douane. « Avec le temps, nous allons y jeter un œil », a-t-il déclaré. « Certaines entreprises sont un peu plus touchées par nature, et nous allons examiner cela », a-t-il ajouté, affirmant qu’il fera preuve « d’un peu de flexibilité ».
Pour cela, il faudra sans doute montrer patte blanche et démontrer à Donald Trump une volonté réelle de relocaliser sa production aux États-Unis. Jusqu’à présent, le locataire de la Maison-Blanche s’était systématiquement opposé à l’idée de mettre en place des exemptions de taxes douanières. Lors de son premier passage à la Maison-Blanche, il avait accordé des exemptions à Apple sur certains produits. Durant cette période compliquée, Tim Cook est resté particulièrement silencieux. Nul doute que cela doit négocier en coulisses pour tenter de trouver une solution.
iOS 18.5 a d’ores et déjà commencé son cycle de bêta avec très peu de nouveautés. Cette version se contente pour l’heure de faciliter la désactivation du nouvel affichage dans Mail et pourrait apporter la gestion de la 5G SA chez Free et Orange. Cela n’a rien de surprenant en soi, à cette période de l’année, les ingénieurs d’Apple se concentrent sur les systèmes qui seront présentés dans deux mois à la WWDC. Mais avant iOS 18.5, on devrait avoir le droit à iOS 18.4.1 qui a fait son apparition il y a peu dans les logs de statistique de MacRumors.
Cette version est donc en test interne. Elle n’a donné lieu à aucune bêta publique. Comme souvent avec ces mises à jour mineures, il ne faut pas s’attendre à de grands changements. Cette version corrigera au mieux quelques failles de sécurité et quelques bogues.
À ce jour, iOS 18.4 recense un gros bogue, celui de faire réapparaître de vieilles apps désinstallées. Sur l’un de nos terminaux, nous avons également remarqué que Safari avait tendance à faire chauffer l’iPhone. Toutefois, après quelques recherches, il semble que cela soit un cas isolé.
La première montre portée par un astronaute est une Breitling... Cosmonaute. Image Breitling.
Les débuts
De tout temps, les astronautes/spationautes/cosmonautes/taïkonautes (choisissez votre camp) ont toujours eu besoin d’une montre au poignet, tant la mesure précise du temps qui passe est vitale pour leur mission. Dès Gagarin l’instrument de poignet est inévitable, et la montre a même précédé l’homme dans l’espace : Sputnik 4 contenait non seulement la chienne Chernushka, mais aussi la montre du médecin Abraham Genin, une Pobeda 34-K.
Les américains ont commencé avec une montre suisse, la Breitling Navitimer Cosmonaute, avant que commence la longue carrière de l’Omega Speedmaster, encore considérée aujourd’hui comme l’une des montres spatiales les plus célèbres. C’est en effet la montre officielle des missions Apollo, et cette tocante reste une des montres favorites des astronautes quand il s’agit de modèles mécaniques.
La dernière édition de l’Omega Speedmaster « Silver Snoopy Award ». Image Omega.
Elle a même la particularité d’être la seule montre décorée du Snoopy Award, pour avoir permis le chronométrage du temps d’allumage du moteur par les astronautes d’Apollo 13, et ainsi leur retour sains et saufs sur terre.
L’électronique et les temps modernes
Avec l’arrivée des mouvements à quartz, la Speedmaster a peu à peu laissé la place à des montres électroniques : ainsi, nombre de Casio sont allées dans l’espace. Les japonais doivent goûter la douce ironie de voir les cosmonautes russes arborer des instruments de poignet venant du soleil levant, Seiko semblant particulièrement appréciée par l’ex Union Soviétique.
L’Omega Speedmaster X-33, développée en partenariat avec l’ESA. Image Omega.
Omega n’a cependant pas dit son dernier mot, et produit depuis 1998 la Speedmaster X-33 en partenariat avec l’ESA (European Space Agency, l’agence spatiale européenne). Cette montre électronique est devenue depuis la montre officielle de l’agence européenne, participant à toutes les missions habitées où un spationaute européen décolle.
Et les montres connectées ?
Si Garmin aurait pu sembler un choix logique, vu la popularité de la marque, c’est Polar qui tient la première marche du podium des montres connectées spatiales, avec 24 montres envoyées en mission. Il faut dire que la marque a une longue expérience dans le domaine, remontant à 1991 avec l’envoi d’une montre avec moniteur cardiaque au poignet d’un astronaute. Ainsi les fonctions fitness, très utiles aux humains envoyés dans l’espace pour contrôler leurs constantes, sont un must inévitable.
La Polar Accurex II, première montre à moniteur cardiaque envoyée dans l’espace.
Et Apple ? Seules 7 Apple Watch sont allées dans l’espace jusqu’à présent, souvent portées par des « touristes de l’espace » envoyés par SpaceX. Il faut dire que la montre connectée de Cupertino, si elle paraît à première vue très intéressante, porte un handicap sévère pour avoir un rôle sérieux dans les missions spatiales : son autonomie. Avec au mieux une journée et demie avant de rendre l’âme, c’est plus qu’insuffisant pour des missions qui durent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Tant que cette limitation existera, Apple ne pourra pas se targuer d’avoir une véritable utilité dans l’espace... mais après tout, le titre de « montre spatiale » ne semble pas lui manquer pour avoir du succès !
Depuis quelques années, les services de consigne se multiplient pour la livraison : plutôt que d’être livré chez soi (et prendre le risque d’être absent au moment du passage du livreur...), le colis est déposé dans un casier par le livreur, casier qui ne se déverrouille qu’avec un mot de passe, un QRCode ou encore l’app Amazon sur le téléphone.
Les « lockers » d’Amazon semblent avoir une faille, trouvée par un étudiant français... Image Amazon.
En France, un petit malin encore étudiant a trouvé le moyen de faire de très gros profits sur ces casiers... en volant discrètement le produit. Ainsi, comme le rapporte Clubic, le coquin commandait des appareils à forte valeur ajoutée (souvent des produits Apple) grâce à une fausse identité, et une fois le produit arrivé dans le casier, il l’ouvrait, prenait le produit dans la boîte, et disparaissait dans la nature.
Mais, me direz-vous, s’il ouvre le casier, Amazon sait qu’il a pris le produit ? Il semble que le malandrin ait trouvé une faille dans le système, qu’il a refusé de dévoiler, lui permettant d’ouvrir le casier sans remontée à Amazon. La société pensant que personne n’est venu chercher la commande, celle-ci était considérée comme annulée et était automatiquement remboursée. Le temps que le colis soit récupéré et la disparition du produit actée, le mal était fait.
Ce petit jeu a duré 2 ans et demi, de juin 2021 à janvier 2024, période durant laquelle il a détourné pour plus de 100 000 euros de matériel. Le filou a fini par se faire alpaguer alors qu’il se rendait en cours, et a rapidement reconnu avoir utilisé cinq identités différentes pour passer ses commandes et subtiliser les produits. La police a retrouvé chez lui des pièces d’identité et des cartes bancaires perdues ou volées, ainsi que des portefeuilles de cryptomonnaies.
Si le procédé était ingénieux, le forban semblait en plus être très au fait des risques encourus : il a signalé avoir été approché par une bande déjà connue pour avoir détourné plus de 500 000 euros de produits vendus par Amazon mais avoir refusé l’association, afin d’éviter une peine renforcée au titre de vol en bande organisée. Fin l’aigrefin !
À chaque jour son annonce : alors que la journée se finit tranquillement en Europe, toujours dans une belle couleur écarlate pour les cours de ce côté de l’Atlantique, il semble que Donald Trump se soit dit que l’économie mondiale était encore trop stable. Un pas en avant, un pas en arrière.
Image @realDonaldTrump.
Commençons par le pas en avant : la Maison Blanche vient d’annoncer une suspension de 90 jours des droits de douane « réciproques » qui devaient prendre effet aujourd’hui. Selon le locataire du bureau ovale, de nombreux pays ont décidé suite aux nouvelles taxes d’appeler à la négociation, sans jouer dans la surenchère. Ils sont donc « récompensés » par Donald Trump, leur laissant une grâce de 90 jours pour continuer les discussions.
Et maintenant, le pas en arrière : le seul pays qui n’est pas concerné par cette pause, vous l’aurez deviné, c’est la Chine. Au contraire, le président américain vient d’annoncer monter encore une fois les droits de douane sur les produits provenant de la Chine, les ajustant cette fois à 125 % ! Donald Trump justifie cette montée par « le manque de respect manifesté par la Chine envers les marchés mondiaux. À un moment donné, et j’espère dans un avenir proche, la Chine comprendra que l’époque où elle arnaquait les États-Unis et d’autres pays n’est plus tenable ni acceptable ».
Si nombre de pays et d’entreprises peuvent souffler, la partie est loin d’être finie... au contraire, la Chine semble décidée à rendre coup pour coup aux USA, quel qu’en soit le risque. Du côté de la pomme, le soulagement ne peut être qu’en demi-teinte : si une partie de la production d’iPhone est faite en Inde, la plus grande part vient de Chine, certains analystes l’estimant à 90 %. Tant que les stocks faits avant l’entrée en jeu des taxes ne seront pas vides, ça tiendra... mais ensuite, comment Cupertino gèrera les inévitables hausses de tarif ?
Cela ne fait pas vingt-quatre heures que les nouveaux droits de douanes annoncés par Donald Trump la semaine dernière sont entrés en vigueur que le président américain vient d'en annoncer la suspension... mais pas en Chine, où ils augmentent même à 125% ! Ils devaient initialement être de...
Nouvelle volte-face pour Donald Trump : le président américain a annoncé ce mercredi une suspension partielle des droits de douane imposés à ses partenaires commerciaux. Une trêve qui exclut cependant la Chine, visée plus que jamais.
C’est une manœuvre qui ne passe pas inaperçue dans le petit monde de l’intelligence artificielle : Meta est accusée d’avoir joué les illusionnistes en envoyant une version spéciale de son modèle Llama 4 sur le site de benchmark LMArena. Le but ? Séduire les votants humains à coups de réponses bien léchées. Le problème ? Cette version n’était tout simplement pas celle que le public peut utiliser.
Alors qu’iOS 18.5 poursuit son cycle de bêta, Apple prépare en parallèle une mise à jour intermédiaire : iOS 18.4.1. D’après les journaux de visite du site MacRumors —souvent fiables pour anticiper les déploiements logiciels— des employés d’Apple testent déjà cette nouvelle version en interne.
Alors que la Switch 2 doit débarquer le 5 juin prochain aux États-Unis, en Europe et au Japon, la Chine devra patienter. Selon le Nikkei, Nintendo aurait décidé de reporter indéfiniment le lancement de sa nouvelle console en Chine, invoquant les réglementations de plus en plus strictes du gouvernement chinois sur le jeu vidéo.
Universal Studios ouvrira en 2031 son tout premier parc d’attractions en Europe. Il sera situé près de Bedford, à environ 80 kilomètres au nord de Londres. Ce projet devrait générer 28 000 emplois et attirer plus de 8,5 millions de visiteurs dès sa première année. C’est une grosse concurrence à venir pour Disneyland Paris.
Les rumeurs autour de la future génération d’iPhone continuent de se préciser. Cette fois, ce sont de nouvelles coques de protection supposément destinées à l’iPhone 17 Pro et Pro Max qui alimentent la spéculation, avec à la clé un changement de design particulièrement marquant au dos des smartphones
Lexar a récemment levé le voile sur son Go Portable SSD avec Hub, une petite bête taillée sur mesure pour les iPhone 15 Pro/15 Pro Max et iPhone 16 Pro et 16 Pro Max.
Alors que la publication des résultats de son enquête sur Apple et Meta était attendue pour mars, la Commission européenne a finalement décidé de reporter ses sanctions. En cause : un contexte international tendu, marqué par une escalade des tensions commerciales entre les États-Unis, la Chine et l’Union européenne.
Les droits de douane imposés par Donald Trump font leurs premiers effets : le partenaire d’Apple Luxshare envisagerait de renforcer sa production aux États-Unis. Cette entreprise chinoise est un important partenaire d’Apple, s’occupant de l’assemblage de multiples appareils haut de gamme. L’idée d’une délocalisation de la Chine vers les États-Unis a été évoquée pendant un coup de fil de la fondatrice Wang Laichun à des analystes. Cependant, tout est encore loin d’être joué.
Image Apple
Selon Reuters, Luxshare réfléchirait à un moyen d’éviter les nouveaux frais de douane imposés par l’administration Trump. Wang Laichun estime qu’ils ne devraient avoir qu’un faible impact sur les revenus de l’entreprise étant donné que Luxshare n'exporte qu'une petite quantité de produits finis aux États-Unis. Cependant, la piste d’investissements à l’étranger a été évoquée, tout comme celle de suspendre certains projets en Chine.
Luxshare s’occupe de la fabrication d’appareils variés, allant de l’iPhone 16 Pro aux AirPods en passant par le Vision Pro. L’entreprise a des usines partout dans le monde : au Vietnam, en Thaïlande, en Malaisie, mais aussi au Mexique et même aux États-Unis. Son implantation y reste marginale, et l’entreprise estime avoir besoin de 12 à 18 mois pour lancer une nouvelle chaîne de production dans un de ces pays.
S'il venait à voir le jour, ce nouveau site américain ne créerait pas forcément des milliers d’emplois sur le long terme. Wang Laichun a indiqué que tout investissement en Amérique du Nord ne concernerait que des produits « fabriqués avec un degré important d'automatisation ». L’ouverture d’une usine nécessiterait « un développement à long terme et des considérations de sécurité ». La présidente a indiqué envisager d'investir davantage en Asie du Sud-Est, sans pour autant préciser dans quelle zone.
La Commission européenne a levé le voile sur son « plan d'action pour le continent de l'IA » qui veut donner les moyens aux 27 de jouer un rôle de premier plan sur l'intelligence artificielle face aux États-Unis et à la Chine. Cinq grands axes ont été déterminés. Ils s'inscrivent dans un plan d'investissement annoncé en février dernier, IA Invest, qui doit mobiliser 200 milliards d'euros.
Image Commission européenne.
Le premier axe repose sur un réseau « d'usines à IA » implantées dans 13 centres de calculs déjà existants sur le territoire de l'Union européenne. Ils aideront les chercheurs et entreprises à développer des modèles et des applications. En parallèle, des infrastructures plus importantes — dites « giga usines » — sont prévues pour accueillir 100 000 processeurs spécialisés et travailler sur des domaines industriels et scientifiques plus pointus. Sur le budget global, 20 milliards d'euros vont être pris pour la construction de 5 de ces grandes installations. Elles devront par ailleurs s'inscrire dans un programme de neutralité carbone.
Image Commission européenne.
« L'objectif est de tripler au moins la capacité des centres de données de l'UE au cours des cinq à sept prochaines années, en donnant la priorité aux centres de données hautement durables », indique également le Commission qui prépare une législation pour encadrer les investissements venus du privé.
Le second axe est celui des données utilisées par ces IA. Des « laboratoires de données » vont être créés pour accumuler des informations de « haute qualité » qui seront traitées dans les usines précédentes : « Une stratégie globale pour l'union des données sera lancée en 2025 afin de créer un véritable marché intérieur des données capable de développer des solutions d'IA ». Le troisième effort portera sur la promotion et la formation auprès des entreprises pour l'utilisation de ces outils. Seulement 13,5 % des entreprises de l'UE ont adopté l'IA, regrette le communiqué, qui cite la santé, l'automobile et la fabrication comme des destinations naturelles pour ces outils.
Attirer en Europe des compétences, des spécialistes étrangers dans ce domaine et encourager les Européens à rester font partie de la quatrième mission de ce plan. Enfin, il y aura un gros morceau sur la simplification de la réglementation. L'Europe a été plusieurs fois accusée de freiner le développement de l'IA par une législation trop contraignante. Un futur bureau — le service Desk — assistera les entreprises pour qu'elles puissent se conformer aux règles en place.
L'Europe doit encore recueillir des avis sur ce projet à multiples facettes. Des consultations publiques vont être organisées jusqu'au 4 juin 2025.
Aqara n’a pas annoncé de nouveaux produits aujourd’hui, même si son app peut désormais gérer des réfrigérateurs, bornes de charge pour véhicules électrique, climatiseurs ou encore des chauffe-eaux. C’est par le biais du standard de domotique Matter que cette prise en charge se fait, un standard que le fabricant chinois gérait déjà pour une partie de sa gamme. L’annonce du jour doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure, avec l’ambition de faire de sa marque un incontournable de l’ère Matter.
Image Aqara.
Deux changements ont été annoncés concrètement. Le premier est la généralisation de l’idée astucieuse mise en place par Aqara en début d’année. Pour tous ses produits, y compris ceux anciens qui ne sont pas compatibles avec Matter, le pont Aqara peut faire le lien et « convertir » des commandes ou informations comme s’ils avaient été mis à jour pour le nouveau standard. L’entreprise fournit un bon exemple : son détecteur de présence FP2 est un appareil HomeKit qui ne sera pas mis à jour vers Matter, mais cette fonction permet d’envoyer son statut (présence détectée ou non) à n’importe quel écosystème de domotique compatible avec le standard.
Lors de son lancement, cette nouveauté était réservée au hub M3 d’Aqara, son plus récent, plus complet et aussi plus cher. Désormais, tous les ponts Aqara compatibles avec Matter proposent cette fonctionnalité, dont le très populaire (et deux fois moins cher) hub M2 ou même les anciens M1S, mais aussi plusieurs caméras Aqara (G5 Pro et G3 notamment).
La deuxième annonce concerne l’app Aqara Home. L’un des avantages de Matter est de pouvoir gérer les accessoires de domotique depuis plusieurs écosystèmes en parallèle, alors qu’ils étaient limités auparavant à un seul environnement à la fois. Le constructeur veut devenir son propre écosystème Matter complet, ce qui implique de gérer les appareils conçus par d’autres fabricants. On pouvait déjà ajouter quelques produits Matter à condition d’utiliser le pont M3, l’entreprise ouvre cette possibilité à tous ses ponts et surtout à une cinquantaine de catégories de produits. Dont plusieurs qui n’ont rien d’équivalent chez Aqara, comme les plaques de cuisson, pompes à chaleur, panneaux solaires, machines à laver ou encore les enceintes connectées.
Une partie des catégories d’appareils gérés par Aqara Home. Capture d’écran du site d’Aqara, Image iGeneration.
Avec Home Assistant, Aqara Home devient d’un coup l’écosystème Matter probablement le plus complet, loin devant ceux d’Apple, Google ou Amazon. Si vous êtes un gros client Aqara, vous pourrez ainsi tout centraliser dans son app, ce qui permet notamment d’utiliser ses automatisations et contrôler par ce biais des produits Aqara ou d’autres marques. L’ajout d’appareils Matter commence de la même manière que pour ceux du constructeur, puis la procédure d’ajout est identique à celle de Maison, puisque c’est iOS qui se charge de gérer cet aspect.
Pour bénéficier de ces deux nouveautés, Aqara précise qu’il sera nécessaire de mettre à jour le firmware du pont (4.3.4 ou plus) ainsi que son app (5.1.4 au minimum).
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
La rédaction compte plusieurs propriétaires de Tesla, une voiture souvent présentée comme un ordinateur sur roues qui en a fait rêver plus d’un. Cependant, les choses sont bien différentes en 2025 : l’arrivée marquée d’Elon Musk dans la vie politique américaine fait que le fabricant est plus souvent évoqué dans des histoires de véhicules vandalisés que pour ses dernières avancées techniques. Concessions incendiées, journées d’action contre la marque… L’image du constructeur a bien changé, et les ventes sont en chute libre.
Sans forcément s’attarder sur toutes les actions controversées de son CEO, il y a des choses à dire sur la marque. Les 3 pilotes de la rédaction ont désormais plusieurs milliers de kilomètres au compteur de leurs Tesla, ce qui nous a incités à faire un petit bilan. De plus, l’écosystème des voitures électriques a bien changé sur ces dernières années, avec l’arrivée d’une féroce concurrence chinoise.
Plusieurs années après leur achat, que pensent les propriétaires de Tesla de la rédaction ? Quels sont les atouts et les faiblesses du système Tesla ? Vers quelle marque se tourneront-ils pour leur prochaine voiture ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie de Greg, Nicolas et Cédric.
La messagerie de Meta continue d’étoffer ses fonctions de sécurité. Une nouvelle option baptisée "confidentialité avancée du chat" est actuellement en test sur iOS. Elle permettrait notamment de limiter l’export des discussions et d’empêcher l’enregistrement automatique des médias partagés.
Dans un message interne rendu public sur X, le CEO de Shopify, Tobi Lütke, a indiqué une exigence préalable à tout recrutement : la nécessité d'avoir vérifié en amont que l’intelligence artificielle ne peut pas accomplir la tâche en question. Cette position pour le moins radicale illustre un virage stratégique fort pour l’entreprise canadienne, bien décidée à intégrer l’IA à tous les niveaux de so
Alors que les droits de douane américains atteignent des niveaux inédits, certains fournisseurs d’Apple pourraient s’adapter. C’est le cas de Luxshare Precision Industry, partenaire de longue date, qui explore désormais la possibilité d’implanter une partie de sa production aux États-Unis.