Le connecteur de l'Apple Vision apparaît en noir

macOS Sequoia 15.4.1 Pour Mac, iOS 18.4.1 pour iPhone, iPadOS 18.4.1 pour iPad ainsi que VisionOS 2.4.1 ou tvOS 18.4.1 comblent tous des failles de sécurité importantes et activement exploitées!
Mettez donc à jour vos Mac, iPhone, iPad, TV ou Vision Pro.
Comme toujours, pensez à faire une sauvegarde avant...
Soyons honnêtes : la plupart des services qui promettent de « vous rendre le contrôle de vos données » le font à moitié. Parce que l’essentiel, aujourd’hui, n’est pas seulement d’être effacé des courtiers en données bien identifiés (même si c’est un excellent début), mais de pouvoir agir contre n’importe quel site qui publie vos informations personnelles sans votre consentement.
Nom, adresse, numéro de téléphone, profil professionnel... Ce patchwork numérique qui vous suit et vous trahit, parfois même à votre insu.
Avec son nouvel abonnement Unlimited, lancé ce lundi 7 avril, Incogni passe un cap décisif — et pourrait bien devenir la référence incontournable du secteur.
Jusqu’ici, Incogni brillait déjà par son efficacité à contacter les courtiers en données, ces boîtes grises qui revendent vos infos à qui veut bien payer. En quelques clics, le service engageait à votre place des dizaines de demandes légales de suppression, avec des résultats concrets. Simple, automatique, légal.
Mais voilà que le plan Unlimited élargit massivement le champ d’action : désormais, les abonnés peuvent pointer du doigt n’importe quel site (hors réseaux sociaux, registres gouvernementaux, blogs et forums) qui expose leurs données personnelles. Le tout via une interface aussi limpide que redoutable, et géré ensuite par les agents Incogni eux-mêmes, sans que vous n’ayez à lever le petit doigt.
Vous tombez sur un site obscur qui liste votre adresse pro ? Une plateforme douteuse qui a recopié votre profil LinkedIn ? Un agrégateur de CVs qui vous avait échappé ? Vous l’indiquez à Incogni. Et ils s’en occupent. Ce niveau de contrôle, jusqu’ici, n’existait tout simplement pas ailleurs. C’est ce qui fait toute la différence de ce nouveau plan.
Avec l’arrivée de cette nouveauté, Incogni ajuste aussi légèrement ses tarifs. À partir du 7 avril, l’abonnement annuel passe à 7,29 € par mois (facturé en une fois), tandis que la formule mensuelle reste à 12,99 €, sans engagement.
Un tarif qui reste très compétitif si l’on considère :
Et contrairement à d’autres acteurs du marché, Incogni ne fait pas dans le blabla : ici, chaque demande est réellement envoyée, suivie, et documentée. Le tout dans le respect du RGPD, bien sûr.
Le plan Unlimited ne change pas seulement la vie de ceux qui veulent disparaître du web. Il rebat aussi les cartes du secteur tout entier. Car jusqu’ici, les outils de privacy se contentaient souvent de ce que les API et les registres voulaient bien leur donner. Avec cette nouvelle approche proactive, Incogni redonne l’avantage aux individus. Enfin.
Et soyons clairs : on n’attendait pas vraiment d’Incogni qu’il révolutionne son propre modèle. C’est pourtant exactement ce qui se passe ici.
À l’heure où vos données sont une monnaie d’échange aussi banale que votre carte de fidélité, ne rien faire revient à dire « je suis d’accord ». Avec Incogni, on passe de la résignation au réflexe.
Strava vient de se payer Runna, une autre application dédiée aux amateurs de sport, spécialisée dans la course à pied. Runna est une application britannique surtout connue pour ses mécanismes d'entraînement : elle propose un système de coach assisté par IA, capable de personnaliser les objectifs en fonction de vos performances et vos objectifs. L'achat par Strava ne devrait par ailleurs rien changer pour les utilisateurs de Runna à court terme. C'est un investissement intéressant pour Strava, car l'app est un peu plus généraliste et Runna devrait donc combler certaines de ses faiblesses.
Il faut noter que Runna dépend déjà en partie de Strava, car l'app utilise les API de Strava, et que les deux applications reposent sur un abonnement. Runna est facturé 20 $/mois (ou 120 $/an), alors que les fonctions payantes de Strava valent 10 €/mois (ou 60 € à l'année). Il est évidemment possible d'imaginer que les deux fusionneront à moyen terme, même si le CEO de Runna indique que rien ne change pour le moment. Une des forces de Runna vient aussi de son intégration, c'est par exemple une des rares applications capables de profiter du capteur de fréquence cardiaque des récents Powerbeats Pro 2. Notons enfin que les modalités de la transaction (comme le prix d'achat) n'ont pas été dévoilées.
Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque
Même si la vague attendue des PC sous Windows avec une puce ARM n'a pas déferlé, Qualcomm continue à travailler sur ses puces Snapdragon X. Une rumeur issue d'un blogueur chinois indique que la seconde génération — qui portera le nom Snapdragon X 2 selon la nomenclature de Qualcomm — devrait offrir un gain de performances de l'ordre de 20 % (18 à 22 %).
C'est une valeur dans la moyenne des puces modernes, qui atteignent généralement cette valeur dans un cas bien choisi (par exemple si le test se base sur les unités améliorées de façon significative). Il indique aussi que la fréquence devrait atteindre 4,4 GHz, une valeur plus élevée que celle des variantes actuelles. Si 4,4 GHz est la fréquence de base, une grande partie du gain proviendrait de cette fréquence : elle est de 3,8 GHz au mieux actuellement, et le passage à 4,4 GHz amène mécaniquement environ 15 % de gain. Si c'est la fréquence maximale de la puce (le Turbo), le gain proviendrait par contre d'optimisations : le Snapdragon X Elite le plus rapide atteint 4,3 GHz en pointe et 4,4 GHz serait donc une montée en fréquence faible (environ 2,5 %).
Dans les deux cas, il ne faut pas oublier que la partie CPU n'est pas le principal problème des Snapdragon X. Le cœur Oryon issu des travaux de Nuvia est convaincant dès sa première révision, avec des performances du même ordre que les puces M2 ou les puces x86 du même segment. Par contre, la partie GPU demeure assez faible et les problèmes liés à la partie logicielle (Windows 11 ARM) bien présents.
Test de l'Asus Vivobook S15 : enfin un PC Windows ARM qui tient la route grâce au Snapdragon X
Notons enfin que les Snapdragon X2 devraient (enfin) avoir de la concurrence : le contrat d'exclusivité entre Microsoft et Qualcomm se termine officieusement cette année et Nvidia et Mediatek devraient entrer dans la danse pour — peut-être — enfin démocratiser les PC sous Windows ARM.
B&You réduit encore le prix de son forfait avec 200 Go de 5G, mais uniquement pour ceux qui sont également abonnés à la fibre optique avec l’offre B&You Pure fibre. Si c’est votre cas, alors ce généreux forfait mobile sera facturé 6,99 € par mois seulement, c’est 3 € de moins que le prix de base en ce moment pour les nouveaux abonnés et indéniablement une des meilleures affaires pour qui a besoin d’un gros volume de données mobiles.
En tout, Bouygues Telecom demande 30,98 € par mois pour les connexions à internet mobile et fixe. Côté forfait mobile, outre les 200 Go de données en 5G, vous aurez les appels et SMS/MMS illimités en France métropolitaine, c’est classique, ainsi que 30 Go de data par mois depuis l’Union européenne et les DOM. Côté internet fixe, l’offre Pure fibre propose des débits très importants avec 8 Gbit/s en téléchargement et 1 Gbit/s en envoi de données, une box Wi-Fi 6E et c’est tout, il n’y a pas d’offre de télévision. Ce qui n’est pas un problème si vous possédez une Apple TV, ce ne sont pas les options qui manquent en direct.
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Précisons que la promotion ne vaut que pour les nouveaux clients, tant en mobile qu’en fixe, puisqu’elle ne sera appliquée que lors de la souscription simultanée aux deux offres. La remise sur le forfait mobile sera active tant que vous resterez abonné à la fibre optique, sinon le prix reviendra à 9,99 € par mois.
Synology a annoncé, uniquement sur son site allemand bizarrement, un changement de politique pour ses futurs NAS de la gamme « 25+ » attendus dans le courant de l’année. Ces nouveaux produits exigeront un disque dur vendu ou certifié par Synology pour fonctionner correctement. Si vous insérez un support de stockage d’une autre marque et qui n’a pas reçu la certification exigée par le fabricant, vous perdrez une partie des fonctionnalités, dont le suivi de l’état des disques durs (SMART) qui sera réservé aux modèles pris en charge officiellement.
Cette politique est nouvelle dans la gamme « grand public », même si Synology l’avait déjà mise en œuvre dans certains modèles professionnels. Contrairement à ces derniers qui n’acceptent que les modèles maison, les nouveaux NAS toléreront des disques durs certifiés par le fabricant, dont la liste n’est pas encore connue. Quoi qu’il en soit, c’est une limitation importante des possibilités offertes aux utilisateurs, qui devront se passer d’une partie des fonctionnalités ou accepter de rester sur les disques durs officiels. Si les tarifs restent raisonnables face à la concurrence (environ 105 € pour 2 To, contre 103 € pour un WD Red de même capacité par exemple), cela reste un bridage logiciel sur un marché qui était jusque-là totalement libre.
Synology précise bien que le changement ne concerne que les nouveaux modèles attendus dans les prochains mois, les NAS actuels continueront d’accepter n’importe quel disque dur sans discuter. Autre concession, les disques durs utilisés dans un ancien NAS de la marque et transférés dans les dernières générations seront acceptés sans problème et offriront toutes les fonctions. Ce n’est qu’en partant de disques durs vierges insérés dans un nouveau NAS que la limitation interviendra. À noter que les SSD semblent épargnés par cette nouvelle politique pour le moment.
En contrepartie, Synology promet une nouveauté sur cette gamme de NAS : à condition d’utiliser des disques dur approuvés, on pourra activer la déduplication à l’échelle du volume, une technique avancée qui permet de récupérer de l’espace libre en supprimant les copies identiques des fichiers. Est-ce que ce sera suffisant pour faire passer la pilule ? Synology semble un petit peu à la traine depuis quelques années face à des concurrents plus réactifs, à l’image de la connectique réseau qui est encore en Ethernet gigabit sur la génération 2024. Certes, cela devrait enfin changer en 2025 avec la généralisation du 2.5G, mais cela fait longtemps que les autres constructeurs y étaient passés et on peut toujours utiliser n’importe quel disque dur dans leurs produits.
Tout juste une semaine après le lancement de ses nouvelles offres en fibre optique, Orange ajuste déjà l’une des formules avec deux changements. La « Série Spéciale Livebox Fibre » est désormais affichée à 29,99 € par mois, c’est 10 € de moins que lors de la commercialisation initiale. En contrepartie, elle perd la Livebox S au profit d’une Livebox 6, qui avait disparu de la gamme et qui signe ainsi son retour par le biais de cette offre ajustée.
L’ajustement de prix est forcément bienvenu, d’autant que contrairement à toutes les autres formules, le prix de cette série spéciale n’évolue pas après la première année. De fait, si la Livebox Fibre est au même tarif les 12 premiers mois, elle devient plus chère au-delà (et pas qu’un peu : 42,99 € par mois), redonnant l’avantage à la série spéciale. Entre les deux, il y a deux différences : l’offre standard est associée à une Livebox S au lieu de la 6 et ses débits sont plus élevés, avec 2 Gbit/s en téléchargement et 800 Mbit/s en envoi, contre respectivement 1 Gbit/s et 700 Mbit/s sur la série spéciale.
Perdrez-vous au change en ayant une Livebox 6 au lieu de la S ? En théorie oui, puisque le modèle de sixième génération était limité au Wi-Fi 6E quand la nouvelle version passe au Wi-Fi 7. En pratique, ce n’est pas sûr étant donné que les nouvelles Livebox abandonnent la bande de fréquence des 6 GHz, avec des résultats mitigés. Au minimum, on peut souligner que ce n’est pas un inconvénient majeur de la formule moins chère.
Livebox 7 Wi-Fi 7 sans 6 GHz : un retour en arrière en matière de performances ?
Reste maintenant à revoir la « Série Spéciale Just Livebox Fibre » qui n’avait pas déjà beaucoup de sens avant et qui en a encore moins avec cette baisse de prix. Elle est moins chère pendant 6 mois à 19,99 €, certes, mais passe ensuite à 33,99 €, soit plus que la série spéciale tout en offrant nettement moins avec sa Livebox 5 désormais désuète et surtout sans télévision incluse.
Vous aviez oublié l’existence d’Apple Fitness+, le service de fitness d’Apple ? Ce n’est pas le cas d’un entrepreneur brestois, qui réclame 600 000 € à la Pomme dans une affaire de propriété intellectuelle, rapporte L’Informé.
Loïc Pajot dirige depuis 2011 un complexe sportif nommé « Fitness Plus » qui dispense des cours de sport en présentiel, mais aussi en ligne sur le site Fitnessplus.fr. Apple s’est lancée sur ce créneau fin 2020 avec Apple Fitness+, un service permettant de suivre des programmes d’entraînement par le biais d’une application. Après plusieurs mises en demeure restées vaines, l’entrepreneur a attaqué en justice Apple, à qui il reproche d’avoir copié la marque de sa salle de sport. Les trois appellations ciblées sont « Apple Fitness+ », « Fitness+ » et « Fitness+ ».
Le gérant réclame 300 000 € au titre de contrefaçon ainsi que 300 000 € supplémentaires pour concurrence déloyale. « Cette action n’a pas été initiée pour récupérer de l’argent auprès d’Apple. Le seul objectif est que cela cesse, qu’on ne puisse pas se permettre, en tant que multinationale, d’arriver, d’accoler son nom commercial à une marque antérieure qui est dûment exploitée, et de dire "désolé, tchao, allez-vous en !" », a soutenu son avocat lors d’une audience le 17 avril au tribunal judiciaire de Paris.
En face, l’avocat d’Apple a affirmé qu’il était tout à fait classique d’associer une marque étendard à des termes très usuels. Et de souligner qu’Apple n’a pas fait opposition à la nouvelle marque « Fitness Plus » sur fond bleu déposée par le dirigeant de la salle de sport en décembre 2022 parce que « cette marque n’était pas distinctive, elle n’intéresse personne ».
L’avocat de Cupertino a également réfuté tout signe de confusion, car la marque Apple est mondialement connue. De plus, il a fait valoir que « ce service n’est pas accessible si facilement. Il faut un appareil Apple, télécharger l’application Forme en France ou Fitness+ à l’étranger, puis s’abonner. » Un argument pas tout à fait exact, car l’application Forme, qui héberge Fitness+, est préinstallée sur les appareils Apple.
Le jugement sera rendu dans les prochains mois.
Apple a fait une petite annonce un peu étonnante dans son rapport environnemental de 2025 : les iPhone et iPad de démonstration dans les Apple Store américains vont activer la fonction Clean Energy Charging d'iOS. C'est étonnant pour une raison simple : par défaut, elle est activée automatiquement sur les iPhone configurés aux États-Unis, sauf (visiblement) sur les appareils de démonstration.
Cette fonction apparue avec iOS 16.1 sert à activer la charge des appareils iOS quand le réseau électrique produit de l'énergie bas carbone (éolien, solaire, hydro-électrique, nucléaire, etc.). Elle n'est disponible qu'aux États-Unis et dépend en partie des fournisseurs d'électricité. Dans sa page de support, Apple explique que la localisation doit être active, pour permettre de déterminer le fournisseur, et qu'une notification apparaît quand l'iPhone stoppe sa charge en attendant le meilleur moment, avec la possibilité de la forcer en cas de besoin.
Dans le cas précis des Apple Store, MacRumors explique que la charge se déclenchera tout de même automatiquement si la batterie descend sous les 50 %.
La politique commerciale de Donald Trump commence à avoir un certain impact sur l’économie réelle. Si cette enchère sur les droits de douane avait quelque chose d’assez théorique, l’industrie des semi-conducteurs commence à en pâtir, pénalisée à la fois par des coûts plus élevés que prévu et un cadre réglementaire mouvant.
Le cours de l’action Nvidia a perdu hier près de 7% après avoir provisionné une charge de 5,5 milliards de dollars relatifs au marché chinois. La maison blanche a fait savoir à la firme de Jensen Huang qu’elle devait désormais obtenir une licence pour exporter les puces H20 vers la Chine, et ce, pour une « durée indéterminée ». Cette puce utilisée dans le domaine de l’intelligence artificielle était pourtant une puce spécialement conçue pour le marché chinois, en accord avec la précédente administration.
Il s’agit d’une version dégradée de la H100. Cette dernière est dotée de 144 SM (Streaming Multiprocessor) au maximum, adossés à 80 Go de mémoire à 3,35 TB/s de vitesse de transfert, lui permettant le score phénoménal de 1 979 TFLOPS sur le test FP16 Tensor Core. La H20, elle, a certes 96 Go de mémoire pour une vitesse de 4 TB/s, mais est drastiquement limitée à 78 SM. De quoi faire tomber son score à un « simple » 148 TFLOPS, soit même pas le dixième de la version débridée.
Une telle rumeur circulait depuis des semaines, ce qui a permis à l’industrie chinoise d’anticiper et de faire le plein de cartes H20. Quoi qu’il en soit, il y aura un manque à gagner qui ne sera pas négligeable pour Nvidia.
Le gouvernement US voudrait limiter encore plus les exportations de Nvidia en Chine
Dans le même temps, son concurrent AMD a fait une annonce similaire et estime que ces nouveaux contrôles à l’exportation pourraient lui faire perdre 800 millions de dollars. Autre preuve que l’industrie des semi-conducteurs ne se porte pas bien, ASML a publié des résultats moins bons qu’anticipés et pointe l’effet des barrières douanières qui impactent la demande.
Les résultats d’ASML sont très intéressants à suivre, car cette entreprise néerlandaise est spécialisée dans la fabrication de machines de photolithographie utilisées pour la production de semi-conducteurs. Cela donne par conséquent une idée de l’état de cette industrie.
De son côté, le consommateur américain a déjà pu en mesurer les premiers effets sur Amazon avec de nombreux produits importés de Chine. Bien connue des utilisateurs d’iPhone et de Mac, la marque Anker avait appliqué en moyenne une hausse de 18 % sur plus de 127 produits. Bien connu des coureurs, le fabricant de montres Coros a tout simplement disparu des étagères d’Amazon US. Tout ceci ne fait sans doute que commencer…
Il ne sera bientôt plus possible d’attribuer une mauvaise note à un établissement scolaire sur Google Maps. L’entreprise a confirmé à l’AFP qu’elle allait bloquer les avis et notes données aux « établissements d’enseignement général » à partir de la fin du mois. L’objectif assumé est de diminuer le nombre d’avis infondés. La mesure va être mise en place dans le monde entier.
« Cette décision est due à la présence récurrente de contributions hors sujet, nuisibles et contraires à nos politiques », a précisé un porte parole. Il n’est en effet pas très difficile de trouver des commentaires négatifs sur la fiche d’une école. « Une prison plutôt luxueuse », « Pire college du rhone [sic] » ou « nul » sont autant d’avis que l’on peut trouver en prenant au hasard quelques établissements de Lyon. Les notes et avis déjà attribués seront supprimés, ce qui réjouit le ministère de l’Éducation.
Cette demande, à l’initiative du ministère, vise à protéger l’institution et les personnels de l’éducation nationale. En effet, nombre de ces avis pouvaient servir de tribune pour différentes revendications d’intérêt sans possibilité de contradictoire ou de réponse.
La nouvelle a également été bien accueillie par plusieurs syndicats d’enseignants. Ceux-ci dénonçaient que ces espaces de notations soient devenus des lieux de défouloir, pour les élèves comme pour certains parents. Le déploiement de ce changement devrait prendre plusieurs semaines. Plans est moins touché par ce souci étant donné qu’il n’affiche pas d’avis, ou alors ceux de la plateforme Yelp, bien moins prisée des européens.
Quand on parle carte mémoire, on pense souvent à des marques comme SanDisk ou Samsung. Le géant du e-commerce propose une large gamme de produits à des prix intéressants via sa gamme Amazon Basic. Dans ce cadre, Amazon propose aujourd’hui une carte Micro SD 256 GB avec adaptateur au prix de 21,26 €.
Le fabricant annonce des taux de transfert allant jusqu’à 200 Mo/s en lecture et 150 Mo/s en écriture, des vitesses largement suffisantes pour l’enregistrement vidéo en 4K, la prise de vues en rafale ou le transfert rapide de fichiers lourds. La carte est certifiée U3 et V30, ce qui garantit une bande passante minimale soutenue, particulièrement utile pour les usages photo/vidéo exigeants.
Les cartes microSD sont utilisées entre autres sur la Nintendo Switch, les dashcams, les drones DJI, ou encore sur de nombreux appareils reflex. Avec son adaptateur, vous pourrez bien entendu l’utiliser sur votre Mac.
Amazon précise également que sa carte est conçue pour résister aux températures extrêmes, aux chocs, à l’eau et aux rayons X, ce qui la rend adaptée aux environnements contraignants — en voyage, en montagne ou dans un drone en vol par exemple.
Les nouveautés dans Mail sont toujours attendues car le logiciel fait partie des murs sur macOS et tout ce qui peut concourir à l'améliorer est le bienvenu.
La nouvelle fonction de catégorisation des e-mails, disponible avec macOS 15.4 et iOS 18.4, entre… dans cette catégorie. Au vu des premières réactions toutefois, et des nombreux articles qui expliquent comment la désactiver, on peut se demander si Apple n'a pas manqué son objectif.
La fonction est conçue pour aider à trier et catégoriser automatiquement les courriels reçus dans 4 grandes sections — Principale, Transactions, Alertes et Publicités — comme le font d'autres services ou logiciels. Notre expérience — qui n'est peut-être pas représentative ! — est très mitigée, avec des tris assez peu pertinents (un même type de courrier, par exemple les communiqués de presse qu'on reçoit en grand nombre — va être souvent rangé dans 2 catégories différentes). Il faut donc sauter d'une catégorie à l'autre pour tout passer en revue ou désigner manuellement la catégorie dans laquelle ranger un courriel qui s'est égaré en prévision de la réception des prochains.
Mais à ce compte, autant garder la présentation classique par liste. Apple a bien fait quelques aménagements avec la première bêta du 15.5 et du 18.5, elle continue avec leur seconde bêta, mais cela reste au niveau de l'interface.
Vous qui avez installé macOS 15.4 et iOS 18.4, utilisez-vous les catégories dans Mail ?
Apple a publié deux publicités plutôt amusantes pour ses Mac portables. « Bronzed » met en avant l’écran nano-texturé proposé en option sur les MacBook Pro qui permet de bronzer travailler en plein soleil sans être gêné par les reflets sur la dalle. « Unplugged » insiste sur l’autonomie exceptionnelle des portables pommés, qui permet de travailler une journée1 entière même si on a oublié son chargeur dans le métro.
Mais probablement pas une journée entière en plein soleil… ↩︎
Les mises à jour 18.4.1, 15.4.1 et 2.4.1 distribuées hier soir pour tous les produits d'Apple (du Mac au Vision Pro) contiennent des correctifs de sécurité, comme indiqué. Apple ajoute cette fois qu'elle a été informée d'une possible utilisation de ces failles. Elles étaient au nombre de deux, dont l'une était dans CoreAudio et a été découverte avec l'aide d'une équipe de Google.
Un flux audio pouvait être manipulé afin de receler une portion de code qui pouvait être ensuite exécutée. Autrement dit, un petit logiciel disposant de droits d'accès qu'il n'aurait pas dû avoir. Apple explique avoir eu vent d'une information selon laquelle cette faille pourrait avoir été mise à profit — sur iOS — dans « une attaque extrêmement sophistiquée » pour cibler précisément certains individus. La seconde faille corrigée touche un composant système qui était justement prévu pour bloquer ce type de débordement.
Meta ne semble pas trop apprécier la présence d’Apple Intelligence dans ses propres apps. Le géant des réseaux sociaux a bloqué l’intégration de la fonctionnalité dans Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Threads, comme l’a noté le site brésilien Sorcererhat Tech. De fait, si vous ouvrez l’une des apps conçues par Meta et que vous tapotez dans un champ de texte vide sur un iPhone 15 Pro ou 16, vous n’aurez pas accès aux outils d’écriture comme c’est normalement le cas partout. De la même manière, impossible de faire appel à Apple Intelligence pour modifier un texte sélectionné dans ces apps.
C’est la première fois que des apps de l’envergure de celles de Meta désactivent ces fonctionnalités pourtant fournies par le système. Le site a même noté que cela allait au-delà des outils d’écriture, d’autres pans d’Apple Intelligence ont été bloqués par la même occasion, dont la possibilité d’insérer des Genmojis, ces emojis générés par des requêtes en langage naturel. Cette désactivation bloque aussi l’envoi d’autocollants créés à partir de photo, alors qu’on pouvait les utiliser auparavant, notamment dans les stories d’Instagram.
Meta n’a pas justifié ce changement. On peut aisément deviner que c’est une manière pour l’entreprise de mettre en valeur Meta AI, sa propre solution pour l’intelligence artificielle, qui est désormais présente dans toutes ses apps, que ses utilisateurs le veuillent ou pas. L’entreprise de Mark Zuckerberg ne tolérait manifestement pas la compétition avec Apple dans ce domaine, alors il faudra faire sans Apple Intelligence dans ses apps.
Meta AI s’intègre à WhatsApp et Messenger, et vous ne pouvez pas le désactiver