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La fin des SSD SATA se précise : Samsung aurait abandonné ce marché

Dans le monde des SSD, le marché se divise encore en 2025 en deux : d'un côté les SSD PCI-Express (généralement de type NVMe) et de l'autre les SSD SATA. La différence se fait essentiellement sur le format1 : barrettes rapides d'un côté, et format 2,5 pouces issu des SSD des disques durs de l'autre. Et selon Moore's Law Is Dead, Samsung devrait abandonner ce marché en 2026.

C'est vraisemblablement la fin pour les SSD Samsung.

Actuellement, les SSD SATA se retrouvent essentiellement en entrée de gamme, dans des PC portables à bas prix et dans des mini PC, mais ils sont aussi prisés par ceux qui veulent mettre à jour de vieux PC, équiper un NAS qui n'a pas d'emplacement M.2 ou installer un SSD secondaire dans un PC qui n'a plus de M.2 libre. C'est donc un coup dur pour certains, après la disparition de Crucial, un autre habitué des SSD SATA.

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Le point important, c'est que Samsung était le dernier constructeur majeur à proposer des SSD SATA avec ses propres contrôleurs et de la mémoire TLC (le MX500 de Crucial n'est plus disponible depuis un an) et que le reste du marché est essentiellement composé de modèles équipés de mémoire de type QLC (moins fiable dans le temps) et de contrôleurs d'entrée de gamme. Il existe bien de nombreux constructeurs chinois qui proposent des SSD SATA à bas prix, mais la fiabilité et les performances laissent souvent à désirer. Il ne s'agit même pas ici d'une vague remarque sur les produits noname : lors d'un test d'un NAS, des SSD Fanxiang nous ont posés des soucis, avec des pertes de données à la clé. Pour mettre à jour un vieux PC, un modèle comme le 870 EVO est généralement un bon choix, par exemple.

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Test du Ugreen DXP480T Plus : le NAS (à quatre SSD) qui se détache de la masse

Une des raisons, expliquée dans la vidéo, vient de la rentabilité. Un SSD SATA rapide, dans l'absolu, contient les mêmes composants qu'un SSD M.2 NVMe d'entrée de gamme, au moins sur la mémoire. Mais pour des questions de segmentation, un SSD SATA limité par la norme à environ 550 Mo/s ne peut évidemment pas être vendu aussi cher qu'un modèle qui atteint (par exemple) plus de 3 Go/s. Ou, si vous prenez le problème dans le sens de Samsung, un SSD NVMe d'entrée de gamme peut être vendu plus cher qu'un SSD SATA pour un coût de revient globalement proche.

Samsung vend ses SSD SATA à un prix élevé. Image Samsung.

C'est un problème à moyen terme

Le problème de l'arrêt de la production par Samsung est plus important que la fin de la marque Crucial, et il faut bien le comprendre. Dans le marché de la RAM, Micron ferme sa filiale Crucial, mais vend toujours de la RAM à ses partenaires. Un mouvement qui va augmenter les prix, mais pas forcément la disponibilité : ce que Crucial vendait va être redirigé (au moins en partie) vers d'autres marques. Mais dans le cas des SSD SATA, ce mouvement n'existe tout simplement pas et donc ceux qui ont besoin de SSD SATA performants vont probablement acheter rapidement les stocks existants, ce qui va mécaniquement faire augmenter les prix. Et sans alternatives, ils vont rester élevés pendant un moment. Dans le cas précis de ce domaine, le résultat final est évident : le marché va abandonner le SATA pour le PCI-Express.


  1. Il existe des SSD SATA en barrettes (mSATA et M.2) mais ils sont devenus rares en 2025.  ↩︎

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C'était la seule chose qui manquait à Waze face à Google Maps

L'application de navigation préférée des Français commence à tester une fonctionnalité réclamée depuis des années : l'affichage des feux de circulation directement sur la carte. Pour l'instant, seuls les utilisateurs israéliens peuvent en profiter, mais un déploiement mondial semble en bonne voie.
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Open-ear, IA, santé : comment ces écouteurs sans fil explosent les ventes !

Le marché mondial des écouteurs true wireless (TWS) ralentit un peu, mais il n’a pas dit son dernier mot. Selon les dernières données du cabinet Omdia, les expéditions mondiales ont atteint 92,6 millions d’unités au troisième trimestre 2025, en hausse symbolique de 0,33 % sur un an.
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ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 : l'IA s'invite sur votre Mac (et votre PC)

L'intelligence artificielle débarque sur votre bureau, au sens propre. ONLYOFFICE franchit un cap avec sa version 9.2 en intégrant un agent conversationnel capable d'automatiser vos tâches documentaires, de fouiller dans vos fichiers et de remplir des formulaires à votre place. Le tout sans jamais quitter votre machine, grâce au support des modèles locaux.

ONLYOFFICE a sorti récemment la version 9.2 de sa suite bureautique gratuite pour Windows, Linux et macOS. La nouveauté qui retient l'attention ? L'arrivée d'un véritable agent conversationnel d'intelligence artificielle, directement intégré à l'application de bureau.

Une première dans l'écosystème des suites bureautiques grand public qui mérite qu'on s'y attarde.

Un agent IA qui fait bien plus qu'assister

Contrairement aux assistants d'écriture que l'on croise désormais un peu partout, l'agent IA d'ONLYOFFICE ne se contente pas de reformuler vos phrases ou de corriger vos fautes. Il agit comme un véritable bras droit numérique, capable d'interagir avec vos fichiers, votre système de fichiers et vos documents de manière autonome.

Concrètement, on peut lui demander de générer un nouveau document, de retrouver un fichier perdu dans les méandres de votre disque dur, d'extraire le contenu d'un PDF sans même l'ouvrir, ou encore de remplir automatiquement un formulaire administratif en suivant vos instructions.

L'idée n'est pas simplement de faciliter la rédaction, mais d'automatiser des tâches répétitives qui grugent du temps au quotidien. Besoin de lister tous les fichiers récents dans un dossier spécifique ? De comprendre la structure d'un document complexe avant de l'ouvrir ? De transformer une plage de dates vague en dates précises dans un formulaire ? L'agent s'en charge. On tape une instruction en langage naturel, et l'IA exécute. C'est aussi simple que cela en apparence, mais la promesse derrière est ambitieuse : rendre les workflows documentaires plus fluides et moins chronophages.

La souveraineté des données comme argument de poids

Là où ONLYOFFICE marque un point intéressant, c'est dans sa gestion de la confidentialité. L'application permet de connecter différents fournisseurs d'IA : Anthropic, OpenAI, TogetherAI, OpenRouter... Mais aussi, et c'est crucial, Ollama. Pour ceux qui ne connaissent pas, Ollama est une solution qui permet d'héberger localement des modèles de langage sur sa propre machine. En clair, vos données ne quittent jamais votre ordinateur. Aucun envoi vers le cloud, aucune fuite potentielle, aucune dépendance à une connexion internet stable.

Dans un contexte où les questions de confidentialité et de souveraineté numérique deviennent de plus en plus prégnantes, cette approche hybride séduit. Les entreprises sensibles, les professions réglementées ou simplement les personnes soucieuses de protéger leurs informations peuvent ainsi bénéficier des avantages de l'IA sans en subir les inconvénients. ONLYOFFICE ne fournit pas de clés API, c'est à chacun de se procurer la sienne auprès du fournisseur choisi. Une manière de rester neutre et de laisser l'autonomie aux utilisateurs finaux.

MCP : la personnalisation poussée à son paroxysme

Pour ceux qui aiment bidouiller et adapter leurs outils, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 introduit également le support des serveurs MCP. Cette fonctionnalité permet de configurer des tâches automatisées sur mesure, adaptées aux besoins spécifiques d'une personne ou d'une organisation.

On quitte alors le terrain de l'assistant générique pour entrer dans celui de l'outil façonné selon ses propres routines de travail. C'est une couche de sophistication supplémentaire, destinée à ceux qui veulent aller plus loin dans l'automatisation.

Deux niveaux d'IA pour deux usages distincts

Il faut bien distinguer l'agent IA, qui agit comme un assistant global capable de manipuler fichiers et système, du plugin IA intégré directement dans les éditeurs. Ce dernier propose des outils contextuels, comme la correction grammaticale et orthographique dopée à l'intelligence artificielle. On sélectionne un texte, on clique sur l'onglet IA dans la barre d'outils, et le plugin repère et corrige les erreurs. Pratique pour peaufiner un document avant de l'envoyer, sans avoir à jongler entre plusieurs applications.

Ces deux niveaux d'IA coexistent et se complètent. L'un travaille en coulisses sur l'ensemble de votre environnement documentaire, l'autre intervient ponctuellement au cœur même de vos documents. Cette dualité offre une flexibilité bienvenue.

Des améliorations annexes qui comptent

Au-delà de l'IA, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 apporte son lot de raffinements. Les raccourcis clavier sont désormais personnalisables, ce qui ravira ceux qui ont leurs propres habitudes ancrées depuis des années. L'enregistrement de macros fait également son apparition, permettant d'automatiser des séquences d'actions sans écrire une seule ligne de code. Enfin, l'outil de rédaction des PDF s'enrichit d'une personnalisation de la couleur de masquage, un détail qui compte lorsqu'on manipule des documents sensibles.

Une suite gratuite qui continue de séduire

ONLYOFFICE reste fidèle à son positionnement : proposer une alternative open source, gratuite et compatible avec les formats Microsoft Office.

La version Desktop ne coûte rien, fonctionne sur les trois principaux systèmes d'exploitation (Windows, Linux, macOS), et bénéficie d'un développement continu. Téléchargeable gratuitement, elle franchit avec cette version 9.2 un cap en intégrant l'IA de manière native et réfléchie, sans imposer un modèle unique ni forcer la main sur la collecte de données.

Pour ceux qui cherchent une suite bureautique performante, respectueuse de la vie privée et capable de s'adapter à des workflows modernes, ONLYOFFICE Desktop Editors 9.2 mérite clairement un essai. L'IA n'y est pas un gadget marketing, mais un outil pensé pour gagner du temps et automatiser l'ennuyeux. Et ça, c'est précisément ce qu'on attend d'une bonne technologie.

Pour en savoir plus sur cette mise à jour, l'annonce officielle détaille l'ensemble des nouveautés.

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Arnaque en ligne : attention aux fausses peluches du Loup d'Intermarché

La campagne publicitaire d’Intermarché à l'occasion de Noël a rencontré un succès incroyable ces dernières semaines - le monde entier ayant craqué pour cette fable moderne fait à l’ancienne. Forcément, cet engouement a attiré l’attention des escrocs flairant la bonne affaire pour le fêtes de fin d'année.
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Un satellite chinois a frôlé la collision avec Starlink

SpaceX alerte sur une quasi-collision entre un de ses satellites Starlink et un engin spatial chinois. L'incident s'est produit à 560 km d'altitude, avec seulement 200 mètres d'écart entre les deux appareils. La société d'Elon Musk pointe du doigt l'absence de coordination de la part de l'opérateur chinois.
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iOS 26.2 tente de forcer le passage aux mises à jour automatiques

Apple veut que ses utilisateurs installent les mises à jour logicielles, qui comprennent notamment des correctifs de sécurité. Elle peut pour cela user de techniques plus ou moins incitatives, et la dernière petite nouveauté mise en place sur iOS 26.2 lancé la semaine dernière met carrément...

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X arrête son application X pour Mac (qui n'était que l'app iPad mal intégrée)

X (anciennement Twitter, même si ce nom a perdu de son aura) a mis à jour récemment son application, et elle vient de perdre la compatibilité avec macOS. L'app macOS native historique, avec l'oiseau bleu, avait été abandonnée en août 2024 et X avait poussé une solution alternative et peu satisfaisante : l'app X pour iPad.

La dernière version de l'app n'est plus compatible macOS. Image MacGeneration.

Cette dernière n'est qu'une application iPad qui peut être lancée sur les Mac Apple Silicon (pas les Mac Intel) et l'intégration dans le système d'exploitation était minimale, avec des fenêtres liées à l'app et non détachables (par exemple). Mais malgré une bonne partie du code partagé entre toutes les versions, la variante pour Mac a souffert de nombreux bugs ces derniers mois. Et visiblement, les développeurs en ont eu assez : la 11.47 est la dernière qui était compatible avec macOS. La 11.48, sortie récemment, n'est plus compatible avec macOS.

Soit les développeurs ont décidé d'arrêter la prise en charge des Mac, soit c'est un problème de leur côté. Nous avons contacté X, mais comme toujours depuis le rachat par Elon Musk nous n'avons pas eu de réponse1. Et la page officielle de support pour macOS renvoie encore et toujours vers l'ancienne app, qui n'est plus disponible depuis plus d'un an. Si vous utilisez encore le réseau social, c'est donc le moment de chercher une solution, qui est probablement de passer par le site directement, plutôt qu'une app dédiée.


  1. Au moins, la réponse automatique limitée à un ne semble plus en place.  ↩︎

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Remplacer son Mac par un iPad : fausse bonne idée ?

Apple nous vante depuis longtemps l’idée selon laquelle il serait possible, voire même souhaitable, de se passer d’un Mac au profit de l’iPad. On se rappelle de la publicité à succès pour l’iPad Pro « What’s a computer » d’il y a quelques années… Avec l’ajout progressif de fonctionnalités propres au Mac comme le clavier, le trackpad, le multitâche, les puces Apple Silicon… sur le papier, tout est là.

Mais dans les faits, pour avoir moi-même essayé de délaisser mon MacBook Pro pour un iPad Pro, iPadOS reste une vraie limite. Multitâche limité, applications bridées, ergonomie inférieure… Il est techniquement possible de travailler sur iPad mais c’est souvent loin d’être souhaitable.

Et le fameux combo iPad Pro + Magic Keyboard est selon moi une fausse bonne idée car plus lourd et moins stable qu’un MacBook Air. L’iPad, a cependant ses qualités et je l’utilise aujourd’hui en complément de mon Mac comme pour de la prise de notes manuscrites et la consommation de contenus.

Le choix de l’iPad n’est donc pas aussi évident qu’Apple peut l’insinuer. L’iPad est un excellent produit mais le vendre comme un remplacement pur et dur du Mac est trompeur pour la majorité des utilisateurs.

Mais qu’il s’agisse d’un Mac ou un d’un iPad, il s’agit du genre de beau cadeau qui fait toujours plaisir. Le Black Friday a été cette année marqué par de nombreuses promotions sur les derniers modèles. Mais, alors que les autres enseignes sont retournées aux tarifs habituels, il est bon de savoir à une dizaine de jours de Noël qu’Amazon continue de proposer de nombreuses promotions (voire même les mêmes tarifs que pendant le Black Friday, avec livraison garantie avant Noël). En voici quelques exemples :


Et vous, utilisez-vous un Mac, un iPad ou les deux ?


Cet article contient des liens d’affiliation Amazon. En achetant via ces liens, vous soutenez MacBidouille sans dépenser plus.

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Google Traduction veut devenir un interprète en temps réel

Google accélère l’intégration de son IA Gemini au sein de Google Translate. Le service de traduction bénéficie désormais de nouvelles capacités avancées, allant d’une meilleure compréhension des expressions idiomatiques à la traduction vocale en temps réel directement dans les écouteurs.
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iRobot, le fabricant des aspirateurs robots Roomba, en faillite et acheté par un groupe chinois

Dans le monde des aspirateurs robots, ceux d'iRobot sont probablement les plus connus : Roomba est parfois utilisé comme un nom générique, un peu comme Frigidaire1. Mais en réalité, iRobot n'allait pas bien : la société vient d'être placée sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, l'équivalent du redressement judiciaire dans nos contrées, et va être achetée par un de ses clients (et fournisseurs) pour la production, Picea Robotics.

Un des derniers Roomba. Image iRobot.

iRobot a été fondé en 1990, et le premier aspirateur robot date de 2002 (les premiers robots étaient dans le domaine militaire). La marque a eu un grand succès dans ce domaine, avant de peu à peu se faire rattraper puis dépasser par ses concurrents au fil des années, qui ont proposé des modèles moins onéreux et plus complets.

La fin d'iRobot n'est pas réellement une surprise. En 2022, Amazon avait annoncé l'achat de la société pour 1,7 milliard de dollars, avant que le deal capote à cause de la Commission européenne. Si certaines autorités locales de la concurrence avaient adoubé l’acquisition. iRobot et Amazon avaient donc dû renoncer, devant les risques monopolistiques évidents de l’opération.

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Amazon achète iRobot, le créateur des aspirateurs Roomba

Depuis, la société essayait de survivre tant bien que mal, mais ce n'était pas très engageant : les derniers modèles en date étaient essentiellement des modèles chinois rebadgés… fabriqués par Picea Robotics. Cet achat est du coup assez étonnant sur un point : Picea est le fabricant de nombreux modèles d'aspirateurs robots (Shark, Haier, Anker, Dyson selon certaines sources, etc.), ce qui risque d'amener un monopole de fait, au moins dans la conception des robots.

Picea Robotics produit pour beaucoup de monde. Image Picea.

Pour les personnes qui possèdent un Roomba, cet achat devrait au moins permettre aux robots de continuer à fonctionner à court terme. Ensuite, il faut espérer que Picea Robotics continuera à exploiter la marque et gardera les serveurs en ligne…

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours

Les robots aspirateur de Neato dépendaient de serveurs distants, ils vont perdre toute connexion sans recours


  1. Qui est une marque. On appelle ça un onomastisme.  ↩︎

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SF Symbols Lite améliore le gestionnaire d’icônes fourni par Apple

SF Symbols Lite (gratuit) est une nouvelle app plutôt destinée aux développeurs dans l’écosystème Apple, même si elle peut aussi servir dans d’autres contextes. Son développeur la présente comme une alternative à SF Symbols, une app fournie par Apple pour lister toutes les icônes conçues par ses soins et que l’on retrouve dans les apps développées pour ses systèmes d’exploitation. SF Symbols comme SF Symbols Lite affichent la liste exhaustive de tous les symboles à disposition, avec des catégories pour les filtrer, un champ de recherche ou encore la possibilité de créer sa propre organisation.

SF Symbols Lite en action. Image MacGeneration.
SF Symbols Lite en action. Image MacGeneration.

Les deux présentent aussi chaque icône telle qu’elle s’affichera dans une app, avec toutes les options associées : on peut les prévisualiser en monochrome ou avec plusieurs couleurs, fixes ou animées. En bref, ce sont deux apps très proches, au point où l’on peut se demander ce qui a pu pousser le créateur de SF Symbols Lite à proposer sa version. Le développeur a quelques arguments à faire valoir en mettant en avant une app plus simple et plus légère que celle d’Apple, la possibilité de définir ses propres mot-clés ou encore un aperçu amélioré.

Après quelques minutes à tester les deux apps, la différence la plus évidente à mes yeux est la recherche améliorée. Cela n’a jamais été le point fort de SF Symbols, qui cherche uniquement par le nom des icônes, sans souplesse. Par exemple, l’éclair (lightning en anglais) est en réalité nommé bolt, un synonyme qui désigne sans doute plus précisément le symbole, mais l’app d’Apple impose de saisir ce terme et uniquement lui pour retrouver l’icône. Avec SF Symbols Lite, les deux mots fonctionnent aussi bien pour trouver la bonne image. Seul point à noter, j’ai eu quelques latences en utilisant la recherche et il y a probablement des optimisations à faire.

Exemple d’une recherche que la nouvelle app gère parfaitement, alors que celle d’Apple ne donne aucun résultat. Image MacGeneration.
Exemple d’une recherche que la nouvelle app gère parfaitement, alors que celle d’Apple ne donne aucun résultat. Image MacGeneration.

Côté légèreté, on peut relever que SF Symbols pèse environ 136 Mo dans le dossier des applications, contre 32 Mo pour SF Symbols Lite. Pour ne rien gâcher, cette nouvelle app est non seulement gratuite, elle est aussi open-source et son code entièrement en Swift est distribué sur GitHub. La première version est proposée sur la page des sorties et il s’agit d’une app compilée et signée, ce qui permet de l’ouvrir directement.

SF Symbols Lite n’est proposée qu’en anglais et l’app nécessite macOS 26.

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iRobot dépose le bilan : le fabricant du Roomba passe sous contrôle chinois

iRobot, l'entreprise américaine qui a démocratisé les aspirateurs robots avec son célèbre Roomba, vient de déposer le bilan. Après 35 ans d'existence, le pionnier de la robotique domestique se place sous la protection du Chapter 11, l'équivalent américain du redressement judiciaire.
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Beats rend hommage aux films de kung-fu pour vendre ses Powerbeats Pro 2

Beats a publié une vidéo de près de cinq minutes pour vendre ses Powerbeats Pro 2, ses écouteurs intra-auriculaires pensés pour les sportifs avec leur capteur cardiaque et un arceau qui leur apporte de la stabilité en mouvement… voici d’ailleurs le thème de base de cette nouvelle publicité. Dans une sorte d’hommage aux films de kung-fu des années 1970, la stabilité est au cœur de l’apprentissage d'iShowSpeed (très connu sur Twitch) qui se rend en Asie pour améliorer ses talents et surtout récupérer quelques arguments contre un troll en ligne. Un court-métrage qui multiplie les clins d’œil, jusqu’aux doublages grossiers, avec une bonne dose de second degré.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

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Les Powerbeats Pro 2 sont parfaits pour pratiquer le kung-fu !

Beats poursuit sa stratégie marketing spectaculaire avec une nouvelle publicité dédiée aux Powerbeats Pro 2, mettant en scène le streamer et YouTuber IShowSpeed. Dans ce spot de près de cinq minutes, la marque joue à fond la carte de la vitesse, de la stabilité mais aussi de l’autodérision, en s’inspirant ouvertement des codes des films de kung-fu classiques.
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macOS 26.2 déplace les indicateurs de luminosité et volume quand une app s’affiche en plein écran

macOS 26.2 modifie légèrement les indicateurs de luminosité et de volume, qui ont été déplacés avec macOS Tahoe. Longtemps affichés en milieu et en bas de l’écran, ces indicateurs qui se présentent lorsque l’on change le volume de la sortie audio ou la luminosité de l’écran en utilisant le clavier ont été rangés en haut à droite avec la mise à jour annuelle. La logique d’Apple est de les associer physiquement avec le Centre de contrôle qui se trouve également à ce niveau et qui permet, lui aussi, d’ajuster les deux paramètres.

Changement de luminosité sur le bureau de macOS et avec une app affichée en plein écran. Image MacGeneration.

Avec la mise à jour, on ajoute une subtilité à ce principe général. Les indicateurs s’affichent toujours en haut à droite par défaut, Apple n’est pas revenue en arrière sur ce changement qui modifie des habitudes bien ancrées. En revanche, quand une app passe en plein écran, l’indicateur change de place et vient se positionner en haut, au milieu du moniteur. Pourquoi ce changement ? Sans doute parce que la barre des menus n’est plus visible par défaut quand on est en mode plein écran, alors le lien spatial entre les deux éléments n’a plus lieu d’être.

D’ailleurs, comme l’a relevé AAPL Ch. en signalant la nouveauté, le placement supérieur droit est restauré dès lors que l’on affiche la barre des menus de macOS tout en étant en plein écran. Dans une app en plein écran sans barre de menus, les indicateurs de volume et de luminosité seront en haut à droite ; dans une app en plein écran avec barre de menus, ils seront centrés en haut.

Pour finir, si vous regrettez l’ancien affichage, rappelons l’existence de volumeHUD, un utilitaire qui se charge de le restaurer. L’app a été mise à jour à de multiples reprises depuis notre présentation initiale et elle fonctionne aujourd’hui très bien et peut maintenant masquer l’indicateur du système, pour un rendu plus propre. Si le changement de macOS 26 vous agace, c’est une excellente option.

volumeHUD restaure le gros affichage lors d’un changement de volume sous macOS Tahoe 26

volumeHUD restaure le gros affichage lors d’un changement de volume sous macOS Tahoe 26

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Waze teste (enfin) l’affichage des feux tricolores

En cette fin d’année, Google semble décidé de combler les quelques lacunes de ses logiciels de navigation. Si Google Maps va enfin mémoriser systématiquement l’endroit où vous vous êtes garés, Waze pourrait dans un avenir proche enfin afficher les feux rouges !

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Image : appshunter.io/ Unsplash

Mais attention, l'idée n'est pas de transformer la carte en sapin de Noël. Selon les premiers retours, l'application limiterait l'affichage à trois feux tricolores simultanés lors d'une navigation active. L'objectif est clair : préserver la lisibilité de l'interface et ne pas noyer le conducteur sous un flot d'informations visuelles alors qu'il doit se concentrer sur la route.

Le comportement diffère toutefois si vous utilisez Waze en mode « roue libre », sans itinéraire programmé. Dans ce cas de figure, l'application se montre plus exhaustive et affiche l'ensemble des feux situés à proximité de votre position, offrant une vue plus complète des intersections alentour.

Cette nouveauté, repérée par GeekTime, n'en est pour l'heure qu'au stade expérimental. Les tests semblent circonscrits à Israël et aucune date n'a encore filtré pour un déploiement international. Il reste également à voir si cette limite de trois feux sera maintenue dans la version finale.

Ce n'est cependant pas une surprise totale : en mai dernier, Waze avait confirmé que la prise en charge des feux était bien sur sa feuille de route. La logique voudrait que la filiale de Google ne reparte pas d'une feuille blanche. Théoriquement, Waze pourrait piocher dans l'immense base de données de Google Maps, qui cartographie déjà les feux tricolores dans de nombreux pays, plutôt que de tout recommencer à zéro.

Reste à voir quand cette fonction sera effectivement déployée. La patience dans cette affaire est de mise. Apple Plans gère cela depuis … 2019.

Plans sait afficher les feux   et les stop

Plans sait afficher les feux et les stop

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iOS : Apple cherche toujours à forcer les mises à jour automatiques

Pour Apple, tous les moyens sont bons pour inciter très fortement les utilisateurs à installer la dernière version d’iOS ou de macOS. Les utilisateurs encore sous iOS 18 ont droit à un énorme pavé pour vanter les nouveautés d’iOS 26 et doivent s’y prendre à deux fois s’ils veulent rester sur leur version actuelle tout en installant simplement la dernière mise à jour de sécurité.

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Des mises à jour de sécurité pour les anciennes versions de macOS et iOS

Il semble d'ailleurs que chez certains utilisateurs sous iOS 18, seule la bascule vers iOS 26 soit proposée. Un comportement qui pourrait être lié au profil choisi dans les réglages de Mise à jour logicielle1.

Le piège du bouton « Continuer »

Le dernier subterfuge d’Apple pour arriver à ses fins se niche dans le tunnel d’écrans auquel l’utilisateur fait face lorsqu’il installe une mise à jour. Un peu comme lorsqu’on a affaire à des conditions générales d'utilisation, on a une fâcheuse tendance à cliquer sur « Continuer » sans trop réfléchir pour accéder rapidement à son écran d'accueil.

C’est précisément là que le stratagème d’Apple se révèle assez fourbe. Les utilisateurs ayant migré vers iOS 26.2 ce week-end ont pu s’en rendre compte : l'écran affichant « Mise à jour terminée » n'est pas aussi anodin qu'il y paraît.

Image : MacRumors

Si vous appuyez machinalement sur le gros bouton bleu « Continuer », vous consentez, sans forcément le vouloir, à ce que les futures mises à jour soient téléchargées et installées automatiquement. Apple a bien prévu une échappatoire, mais elle prend la forme d'un lien discret « Télécharger uniquement automatiquement », bien moins visible que le bouton principal. Si vous n'êtes pas attentif, l'option d'installation automatique est activée par défaut par ce simple clic.

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

iOS 26.2 disponible en version finale : toutes les nouveautés de cette mise à jour pas si anodine

Une apparition aléatoire

Ce changement de comportement ne saute pas aux yeux de tout le monde. Si vous aviez déjà activé les mises à jour automatiques, iOS 26.2 ne changera rien à votre quotidien. Plus curieux, cet écran ne semble pas apparaître systématiquement chez tous les utilisateurs ayant pourtant désactivé cette fonction, signe qu'Apple procède peut-être à des tests ou à un déploiement progressif de cette interface.

Il n'empêche, la méthode a de quoi agacer. Elle rappelle que Cupertino peut glisser ce genre d'option « opt-out » (où l'utilisateur doit agir pour refuser) dans n'importe quelle mise à jour mineure. Si vous avez déjà retrouvé votre iPhone mis à jour au petit matin alors que vous n'aviez rien demandé, c'est probablement par ce biais que l'option s'est réactivée discrètement.

Un tour dans les Réglages s'impose

Dans le doute, mieux vaut vérifier l'état de vos paramètres après l'installation d'iOS 26.2. Si vous avez cliqué un peu trop vite et activé accidentellement l'installation automatique, la marche arrière est heureusement simple.

Rendez-vous dans Réglages > Général > Mise à jour logicielle > Mises à jour automatiques. De là, vous pourrez décocher l'option « Mises à jour d’iOS » (ou « Installation des mises à jour de sécurité et fichiers système » selon votre préférence) pour reprendre le contrôle sur le calendrier de vos mises à jour.


  1. On veut bien vos commentaires dans les réactions pour y voir plus clair. Indiquez-nous si vous avez bien installé des bêtas d’iOS par le passé !  ↩︎

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Avec des années de retard, les widgets de X arrivent sur l’iPhone

Après plusieurs années de retard, l'app X déploie enfin des widgets sur iOS et iPadOS, aussi bien sur l’écran d’accueil que sur l’écran verrouillé de l’iPhone et de l’iPad. La fonction était attendue de longue date par les utilisateurs, d’autant qu'elle avait été évoquée dès la WWDC 2020, lors de la présentation d’iOS 14 sans jamais être concrétisée jusqu’ici.
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Venez donner une note à macOS Tahoe 26

Comme chaque année, on vous propose le même petit exercice : venez noter macOS Tahoe 26, de 0 (exécrable) à 10 (parfait).

macOS Tahoe a d’ores et déjà fait l’objet de deux mises à jour importantes. On part du principe qu’en théorie, Apple a eu le temps d’essuyer les plâtres et de corriger les plus gros dysfonctionnements de son système.

La grande nouveauté de macOS Tahoe, c’est bien évidemment son interface : Liquid Glass. Il ne faudrait pas limiter cependant le système d’exploitation à cela. Apple a revu Spotlight en profondeur, avec plus ou moins de bonheur. C’est aussi l’arrivée de nouvelles apps issues d’iOS comme Téléphone, de petites nouveautés liées à Apple Intelligence, des fonds d’écran qui donneront le sourire aux nostalgiques, ou encore un centre de contrôle largement inspiré de l’iPhone.

macOS Tahoe : les nouveautés à découvrir en premier

macOS Tahoe : les nouveautés à découvrir en premier

Contrairement à il y a quelques années, Apple améliore son système d’exploitation en permanence, en y ajoutant régulièrement de nouvelles fonctionnalités. Avec macOS 26.2, Apple ajoute par exemple la fonction Éclairage des bords, qui affiche une large bande lumineuse sur les contours de l’écran pour améliorer l’éclairage du sujet. Pratique pour les visioconférences.

Alors, la question est simple : êtes-vous satisfait de macOS Tahoe 26 ? Donnez-lui une note !

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