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Anthropic ajoute des limites de temps pour tenter de réduire les coûts de fonctionnement de Claude

Les intelligences artificielles génératives demandent énormément de ressources pour entraîner les grands modèles de langage sous-jacents ainsi que pour les exploiter au quotidien. Tous les acteurs majeurs du secteur mobilisent ainsi de coûteux et nombreux serveurs, ce qui entraîne des coûts importants notamment en termes de consommation énergétique, à des échelles parfois insoupçonnées. C’est pourquoi toutes les entreprises1 qui proposent des services autour de l’IA ont des formules payantes pour compenser ses coûts. Malgré leur prix parfois élevé, ces formules ne sont pourtant pas forcément rentables, comme en témoigne la nouvelle politique tarifaire annoncée par Anthropic.

Claude ne sait/veut pas répondre à la question du coût par requête pour Anthropic. Image MacGeneration.
Claude ne sait/veut pas répondre à la question du coût par requête pour Anthropic. Image MacGeneration.

Le créateur de Claude a prévenu sur X ainsi que par mail de nouvelles restrictions hebdomadaires sur toutes ses formules payantes. Next liste les changements pour chaque catégorie d’abonnement, mais l’accès au modèle de base Sonnet 4 tout comme au modèle plus avancé Opus 4 sera désormais limité sur la base d’un nombre d’heures par semaine. Anthropic a en effet choisi une limite de temps et non pas un nombre d’échanges avec Claude, un choix original dans l’industrie : l’abonnement « Pro » facturé 18 € par mois permettra ainsi d’utiliser le modèle de base de 40 à 80 heures par semaine.

Cette fourchette du simple au double trahit peut-être les limites de ce choix. L’entreprise explique que l’accès au modèle dépendra aussi de la complexité des requêtes et notamment de la taille du projet pour Claude Code, l’outil spécialisé utilisé par les développeurs. Quoi qu’il en soit, Anthropic justifie ce choix par la nécessité de restreindre les utilisateurs qui auraient abusé du système, certains faisant apparemment tourner plusieurs instances de Claude en parallèle et en permanence sur d’immenses bases de code. Moins de 5 % des utilisateurs devraient être bloqués par la nouvelle limite, si l’on en croit la communication officielle.

Comme le souligne Next, la formule « Max » facturée 180 € par mois perd de son intérêt avec ces nouvelles limites. Jusque-là, elle était censée offrir vingt fois plus d’utilisation de Claude que l’abonnement Pro, alors qu’elle sera désormais limitée à 240 à 480 heures par semaine, soit six fois plus seulement. Pour référence, un mois compte environ 720 heures, mais comme on peut faire tourner plusieurs instances de Claude Code en parallèle, ce crédit peut se vider plus rapidement que le temps réel.


  1. Toutes ? Non ! Car une entreprise californienne résiste encore et toujours aux IA payantes… pour le moment.  ↩︎

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Promo : la station d'accueil Ugreen pour le Mac mini M4 à 70 € (-30 €)

Le Mac mini a toujours inspiré les accessoiristes et le nouveau modèle n’échappe pas à la règle. Le petit boitier d’Ugreen donne un peu de hauteur à l’ordinateur d’Apple. Surtout, il lui permet d’accéder à tout un tas de ports supplémentaires. Le tout pour 69,99 €. C’est son plus bas tarif à ce jour. Son prix public est de 100 €.

Tout d’abord, la station d’accueil Ugreen peut recevoir une barrette de stockage SSD NVMe. Vous pouvez ainsi très facilement étendre la capacité de stockage de votre ordinateur jusqu’à 8 To. À titre d’information, une barrette de 4 To compatible, comme celle de Crucial, est vendue 242 € sur Amazon. Comptez 120 € pour une barrette de 2 To.

Ce support ne se limite bien entendu pas uniquement au stockage. Il met à votre disposition 3 ports USB-A 10 Gb/s, 2 ports USB-C 5 Gb/s, 2 ports USB-A 5 Gb/s, un lecteur de cartes SD et un lecteur de cartes TF. L’appareil se relie au Mac mini avec un câble spécial (USB-C) de 4 centimètres. Notez enfin la mise à disposition d’un port USB-C 5V dédié à la recharge.

Le constructeur précise que son appareil dispose sur sa partie supérieure d’un coussin antidérapant en silicone afin de protéger l’appareil. Enfin, cet accessoire a un autre intérêt : il rend plus accessible le bouton d’allumage du Mac mini.

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Google améliore son scanner de QR codes natif sur Android

Google est en train de déployer une nouvelle interface pour son scanner de QR codes natif sur Android. Au programme, un design plus moderne et, surtout, l'ajout de nouvelles options bien pratiques comme "Copier" et "Partager" le lien, qui manquaient cruellement.
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Galaxy Z Fold 7 : à peine sorti, les rumeurs sur le Z Fold 8 débarquent

Le Galaxy Z Fold 7 est à peine sorti que les regards se tournent déjà vers son successeur. Les premières rumeurs sur le Galaxy Z Fold 8, attendu pour 2026, évoquent des améliorations très attendues par les fans : une batterie bien plus grosse et un écran (enfin) sans pli visible.
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Des failles touchent le SSD BeeDrive de Synology : il faut mettre à jour l'app

Si Synology est surtout connue pour ses NAS, la société propose aussi d'autres périphériques pour les amateurs de stockage, comme le BeeDrive. Ce SSD externe de 1 To ou 2 To possède un atout qui fait la force de Synology : une application qui permet de sauvegarder vos données et de synchroniser des informations entre différents appareils, dont des smartphones (comme l'iPhone).

Le BeeDrive. Image MacGeneration.

C'est justement ici que le bât blesse : trois failles importantes ont été découvertes dans les applications de Synology. Elles permettent à des malandrins d'effacer des fichiers et d'exécuter du code sans autorisations. Synology indique que les trois failles sont importantes, sans que les détails soient connus pour le moment. Elles ont été corrigées dans l'application du constructeur, et il faut donc penser à mettre à jour si ce n'est pas déjà fait. La version minimale qui corrige les failles est la 1.4.2-13960. Si Synology distribue son app sur l'App Store pour les appareils mobiles, ce n'est pas le cas pour les Mac : il faut donc lancer une mise à jour depuis l'app ou aller télécharger la dernière version chez le constructeur.

Test du BeeDrive de Synology : un SSD connecté qui veut simplifier vos sauvegardes

Test du BeeDrive de Synology : un SSD connecté qui veut simplifier vos sauvegardes

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Une analyse au rayons X des batteries Anker montre une des raisons du rappel massif

Il y a quelques semaines, Anker a rappelé des batteries externes, en arguant d'un risque d'incendie. Suite à ce rappel chez un constructeur important, la lutte de la Chine contre les contrefaçons de batteries externes et les modèles dangereux a été mise en avant. Mais une question se posait en partie : quel est le problème exact des batteries Anker ? Lumafield, une société spécialisée dans l'analyse aux rayons X, a décidé d'essayer de trouver la réponse. Ils avaient en effet justement plusieurs des modèles Anker rappelés sous la main. Ce n'est pas une coïncidence : Anker a vendu la batterie PowerCore 10000 pendant de nombreuses années, et le rappel touche plus d'un million d'exemplaires.

Une batterie Anker PowerCore 10000, qui a subi un rappel récemment. Image Anker.

Une analyse interne des batteries montre qu'Anker travaillait avec des cellules 18650 (18 mm de diamètre, 65 mm de longueur) et que la société avait plusieurs fournisseurs. Pourtant, ce n'est pas le choix des cellules qui semble être à l'origine du rappel : sur les cinq batteries, il y en a une qui emploie un modèle de cellules différent des quatre autres, mais le rappel ne touche pas toutes les batteries qui utilisent les mêmes cellules.

Les batteries contiennent trois cellules 18650. Le type de connexion varie. Image Lumafield.

Selon eux, la différence la plus visible entre les batteries rappelées et celles qui ne sont pas vient de la connexion des cellules à l'électronique. Les deux batteries qui n'ont pas été rappelées emploient des fils bien isolés pour la connexion, alors que les trois autres (rappelées, donc potentiellement dangereuses) passent par des barres métalliques. Ils ont mesuré la distance entre les pôles positifs et négatifs, et elle varie de 1,58 mm à seulement 0,52 mm, ce qui est une valeur vraiment faible et peut créer un court-circuit dans certains cas, ce qui est évidemment dangereux et probablement la cause du rappel.

La connexion avec une barre peut être dangereuse. Image Lumafield.
La distance entre pôle négatif et pôle positif est très faible. Image Lumafield.

Ils expliquent aussi qu'une version plus récente de la batterie d'Anker, qui date de 2023, a une structure totalement différente. Au lieu de cellules 18650, elle contient une cellule Li-Po (lithium-ion polymère), un format plus compact qui se retrouve notamment dans les PC portables ou les smartphones. Dans le cas des batteries externes, aucun fabricant n'est à l'abri d'un problème, mais nous vous conseillons tout de même d'éviter les modèles qui annoncent des capacités fantaisistes ou qui proviennent de fabricants peu connus, pour des raisons de sécurité.

La Chine s

La Chine s'attaque aux batteries externes de mauvaise qualité, ce qui cause des remous chez les fabricants

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Meta n’aurait pas abandonné l’idée d’une montre connectée équipée d’une caméra

Meta n’aurait pas abandonné son idée de créer une montre connectée équipée d’une caméra, si l’on en croit une nouvelle rumeur de DigiTimes. Le site croit savoir qu’elle serait présentée lors de la conférence Meta Connect prévue les 17 et 18 septembre 2025 et produite en Chine par Huaqin. La capacité de prendre des photos et vidéos serait la plus grosse différence mise en avant par le géant des réseaux sociaux, alors que les concurrents se concentrent tous sur la santé, la communication ou encore le paiement mobile.

Ceci n’est pas la montre de Meta, du moins on l’espère. Image créée par ChatGPT.

Cette idée n’est pas nouvelle si l’on en croit d’anciennes rumeurs. Meta aurait travaillé sur une montre avec caméras au début des années 2020, on avait même vu des images d’un prototype, mais le projet aurait été abandonné courant 2022. D’après les informations du jour, le développement aurait repris début 2024 et cette fois, l’entreprise aurait pu résoudre tous les problèmes du premier concept, notamment l’autonomie trop faible et le prix trop élevé. Malgré tout, la production initiale resterait limitée et le succès commercial serait loin d’être assuré.

Il faut dire que placer une caméra au poignet n’est pas vraiment la meilleure idée qui soit. La visioconférence en gardant une main en l’air ne semble pas très confortable et prendre des photos depuis sa montre impose aussi un positionnement peu naturel. Sans même parler du prix et de l’autonomie, on a du mal à voir les avantages, mais Meta a peut-être une bonne idée derrière la tête. Si on devait parier, l’IA sera certainement au cœur des enjeux et la caméra pourrait apporter un contexte visuel.

Malgré tout, Meta dispose déjà d’une caméra bien mieux placée grâce à ses lunettes connectées, créées en collaboration avec Ray-Ban. La montre pourrait-elle convaincre ceux qui veulent Meta AI en permanence sur eux, sans pour autant porter de lunettes ? Réponse peut-être cet automne.

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Que réserve la nouvelle série Apple TV+ du créateur de Breaking Bad

Apple TV+ prépare l’un de ses plus gros lancements de l’automne avec Pluribus, une série mystérieuse créée par Vince Gilligan, le génie derrière Breaking Bad et Better Call Saul. Entre science-fiction, drame et suspense psychologique, cette nouvelle production attise déjà toutes les curiosités.
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Vérification d'âge au Royaume-Uni : il suffit du jeu "Death Stranding" pour contourner le système

La nouvelle loi britannique sur la sécurité en ligne, qui impose une vérification de l'âge, a à peine eu le temps d'entrer en vigueur qu'elle est déjà tournée en dérision. Des internautes ont découvert une faille pour le moins insolite : il suffit d'utiliser le mode photo du jeu vidéo "Death Stranding" pour tromper les systèmes de reconnaissance faciale.
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Apple avait envisagé d'apposer son logo sur l'avant de l'iMac M1

L'iMac M1 aurait pu avoir un design légèrement différent, à en croire cette photo partagée par le collectionneur Kosutami : Apple a testé l'intégration de son logo, en noir, sur le menton de la dernière version de son tout-en-un lancée en 2021. L'idée aurait été abandonnée au moment...

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Promo : le MacBook Air M4 de base repasse sous la barre des 1 000 € chez CDiscount

Le MacBook Air M4 de base, avec son écran de 13 pouces, 16 Go de RAM et 256 Go de stockage, repasse sous la barre des 1 000 € grâce à une double promotion sur Cdiscount. L’excellent ordinateur d’Apple y est déjà vendu à prix réduit avec un tarif de 1 049 € affiché sur la page produit, c’est déjà 150 € de moins que le prix officiel sur l’Apple Store. En saisissant le code APPLE50D799 au moment de passer la commande, vous pourrez encore retirer 50 € sur le produit, pour un total de 999 €.

Image MacGeneration.

Ce n’est pas le meilleur prix historique, les soldes ont permis de descendre un petit peu plus bas, mais ce n’est pas loin d’être le cas. C’est quoi qu’il en soit un excellent tarif, pour un excellent ordinateur. Apple perfectionne la formule depuis des années et la génération M4 n’a pas tellement de défauts, si ce n’est le prix de base un peu élevé, un problème qui n’a plus lieu d’être à 999 €. Le SSD de 256 Go seulement sera peut-être problématique si vous voulez stocker de nombreux fichiers, en revanche les 16 Go de mémoire vive sont amplement suffisants pour un usage courant. L’écran de 13 pouces est techniquement inférieur à celui des MacBook Pro, mais tout à fait suffisant pour la majorité des besoins.

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

CDiscount a du stock sur tous les coloris et ils sont tous au même prix : argent, bleu, lumière stellaire et minuit (noir). Le code promotion ‌APPLE50D799 peut expirer à tout moment et le marchand ne donne pas de date limite, alors ne trainez pas trop si vous êtes intéressé. Il fonctionne sur plusieurs produits Apple vendus plus de 799 €.

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Intel veut se séparer de ses cartes réseau, pour en faire une société indépendante

Intel n'est pas uniquement un fabricant de processeurs : la société propose aussi des modems, des FPGA ou des cartes réseau. Et cette division de la société devrait être séparée du géant, à la manière d'Altera il y a quelques mois, pour devenir une entreprise indépendante tout en restant la propriété d'Intel.

Une carte réseau Intel. Image MacGeneration.

La division NEX (Network and Edge Group) est assez importante : la marque équipe de nombreuses cartes mères de PC, mais on trouve aussi régulièrement les contrôleurs Ethernet Intel dans les stations d'accueil Thunderbolt, par exemple. Et dans le monde professionnel, les puces Intel sont très utilisées pour les réseaux Ethernet rapides à 10, 25, 40 ou même 100 Gb/s. Apple prend d'ailleurs en charge les cartes Intel nativement.

La comparaison avec Altera est évidente : Intel avait acheté le fabricant de FPGA en 2015, avant de s'en séparer en partie en 2023. Altera était devenue une société indépendante qui restait sous la coupe d'Intel, pour se développer sans les contraintes du géant. Quelques années plus tard, en mai 2025, Altera a été vendue en partie (51 %) à Silver Lake, ce qui a permis de faire rentrer un peu d'argent frais. La division NEX d'Intel devrait probablement suivre la même voie, avec la création d'une nouvelle entreprise sous la houlette d'Intel, avant une éventuelle revente. Selon The Register, Intel cherche d'ailleurs un acheteur, et cette séparation est donc un moyen d'habiller la mariée.

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Après Ugreen, ORICO lance des NAS avec succès sur Kickstarter

Après des années de domination par Synology, le marché des NAS connait des changement importants, surtout en destination du grand public désormais boudé par le leader du segment. Après Ugreen en 2024, c’est au tour d’ORICO de lancer de nouveaux NAS par le biais d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter. Une campagne qui cartonne, comme le relève Cachem : à neuf jours de la fin, l’entreprise chinoise a récolté plus de 616 000 € et reçu près de 900 précommandes de sa gamme CyberData NAS.

Ce n’est pas le premier NAS conçu par ORICO, spécialiste du stockage assez peu connu encore dans nos contrées, même s’il propose une large gamme de produits et notamment des SSD NVMe avec d’excellents rapports qualité/prix, en tout cas sur le papier. Ces nouveaux modèles franchissent toutefois une étape supplémentaire, en proposant des fonctionnalités assez avancées et bien supérieures à ce que l’on trouve chez Synology, là encore en théorie du moins. La gamme compte six modèles qui intègrent tous au minimum six emplacements pour disques durs et SSD, voire les deux. Les deux modèles « CF56 » ont ainsi une approche hybride, avec de la place pour cinq disques durs et six barrettes SSD au format M2, de quoi combiner un grand espace de stockage à des débits élevés.

Pour offrir ces débits, ORICO n’a pas lésiné sur la connectique avec au minimum de l’Ethernet 2.5G, du 10G sur la majorité de la gamme et même deux prises Ethernet 10G sur le haut de gamme. Sur les modèles les plus chers, il y a aussi deux prises USB4 qui permettent de monter à 40 Gbps pour transférer des données encore plus rapidement. Le fabricant a opté pour un processeur Intel pour contrôler tout cela, avec un simple N100 de base et un modèle i5 à 12 cœurs sur les versions plus puissantes. Il faut dire que l’entreprise mise beaucoup sur les fonctionnalités, avec une large palette d’applications proposées sur une base maison.

ORICO a en effet développé son propre système d’exploitation sur une base de Linux, nommé CyberData OS, ainsi que de nombreuses apps pour gérer ses fichiers (sauvegarde, photos…), avec une bonne dose d’IA au milieu. Toutes les possibilités attendues d’un NAS modernes sont proposées, avec de nombreuses apps préinstallées et la possibilité d’en ajouter via Docker, ou encore de faire tourner une machine virtuelle sous Linux ou même Windows. Le matériel devrait être suffisamment puissant pour en faire un serveur Plex et un port HDMI est d’ailleurs intégré sur certains produits. Sous le capot, ZFS est utilisé comme gestionnaire de fichiers et plusieurs configurations de RAID sont disponibles pour le stockage.

Une app mobile est fournie et le constructeur essaie ainsi d’offrir un écosystème complet, capable de prendre la relève sur tous les points par rapport à Synology et même d’en faire plus, comme la possibilité de faire tourner localement des grands modèles de langage. Néanmoins, ORICO joue la carte de la liberté, un choix logique quand son concurrent ferme ses produits, et on pourra ainsi remplacer cet OS maison par un autre, comme Unraid ou TrueNAS. Au fond, un NAS est un ordinateur comme un autre et ces nouveaux modèles misent encore plus que la normale sur l’ouverture. Ce n’est peut-être pas plus mal pour un acteur comme celui-ci, qui ne dispose pas encore d’un environnement connu et reconnu.

Le succès de la campagne de financement s’explique sans doute en partie par les prix bas : la gamme débute à environ 300 € frais de port inclus pour le CF500, un NAS avec cinq emplacements pour disques durs et deux pour SSD M2, un Intel N100, un port Ethernet 2.5G. À l’autre bout, le monstre CF1000 (10 disques durs et 2 SSD, Intel Core i5 et deux Ethernet 10G) est vendu à moins de 800 € tout compris. ORICO promet des livraisons dès le mois de septembre 2025, ce qui veut dire que l’attente ne devrait même pas être longue.

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Les Ray-Ban Meta explosent les revenus d’EssilorLuxottica !

EssilorLuxottica, géant franco-italien de l’optique et partenaire de Meta sur le marché des lunettes connectées, vient de publier des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Porté par l’essor des Ray-Ban Meta, le groupe confirme que ce segment est désormais l’un des moteurs les plus prometteurs de sa croissance.
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iOS 26: cette nouvelle fonction de Messages qui terrifie les républicains

Les fonctions de filtrages de Messages présentes dans iOS 26 semblent grandement inquiéter les responsables de la campagne républicaine pour le Sénat. D’après eux, les modifications apportées par Apple pourraient les priver de 25 millions de dollars pour financer leur prochaine campagne.

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Découverte de Messages dans iOS 26 : sondages, traduction, interface…

Comme nous l’indiquions dans notre aperçu de Messages dans iOS 26, l’application dispose d’une nouvelle option qui n’est pas activée par défaut, et qui permet de filtrer automatiquement dans une catégorie « Expéditeurs inconnus » tous les messages de numéros n’étant pas dans vos contacts. Elle contient par exemple les différents codes à usage unique, les publicités ou les éventuelles notifications par message, comme un suivi d’expédition.

Crédit : Mike Stoll (Unsplash)

Le souci, c’est que, pour les Américains, l’envoi de messages est devenu un canal très important pour les donations lors des campagnes électorales. 70 % des dons de petits montants sont faits par ce biais. Au vu du nombre de messages intempestifs que l’on reçoit sur ce type d’outils, il ne serait pas étonnant que cette fonctionnalité devienne rapidement assez populaire. La crainte est donc bien réelle pour le Comité national républicain pour le Sénat, qui a écrit un mémo à ce sujet :

La mise à jour iOS 26 d’Apple introduit un filtrage agressif des messages. Les textos politiques — même provenant d’expéditeurs vérifiés et conformes — seront traités par défaut comme du spam, envoyés silencieusement dans une boîte de réception « Inconnus », sans alertes ni notifications. Ce changement a des implications profondes sur notre capacité à collecter des fonds, mobiliser les électeurs et mener des campagnes numériques.

Il est important de comprendre ceci : Apple ne vise pas seulement les démarchages à froid ou les acteurs douteux. Chaque message politique — qu’il soit envoyé via un numéro court ou long, peu importe — est relégué dans l’ombre. Le seul contournement possible — obtenir une réponse de l’électeur — devient de plus en plus rare et reste entièrement à la merci des règles floues d’Apple. Comment un électeur peut-il répondre s’il ne reçoit jamais le message ?

Ce mémo, publié par John Gruber, montre une certaine irritation de la part des républicains qui, apparemment sont décidés à mettre le paquet avant la sortie d’iOS 26 :

Voici ce que cela change concrètement. Aujourd’hui, un électeur possédant un iPhone reçoit notre message comme un simple texto. Avec iOS 26, à moins que cette personne ait déjà répondu, notre message est envoyé silencieusement dans la boîte de réception « Inconnus ». Pas de notification, pas de pastille, simplement enterré dans une boîte que presque personne ne consulte.

Nous avons passé des années à respecter des normes strictes — en fournissant une documentation complète, des preuves d’adhésion volontaire et des exemples de messages via Campaign Verify et The Campaign Registry — mais Apple n’en tient pas compte. Les opérateurs mobiles respectent ces règles. Apple, non.

Pertes estimées en prospection : le seul NRSC pourrait subir un manque à gagner de plus de 25 millions de dollars. Comme 70 % des dons de petits montants proviennent de messages texte, et que les iPhone représentent 60 % du parc mobile américain, l’impact global pourrait dépasser 500 millions de dollars de revenus perdus pour le Parti républicain.

Malheureusement, K Street et les groupes de pression professionnels ne réagissent pas. Apple reste silencieuse. Et il ne nous reste que quelques semaines avant la sortie publique d’iOS 26. Si nous voulons riposter, c’est maintenant. La fenêtre pour agir est très étroite.

Comme le note John Gruber, les responsables en question confondent les notions de spam et d’expéditeurs inconnus. Il y a cependant un point qui devrait réconforter les républicains. Cette nouvelle fonctionnalité d’Apple touche autant les républicains que les démocrates.

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Sploitlight : Apple a corrigé une faille de sécurité repérée par Microsoft dans le moteur de recherche de macOS

Sortie au printemps, macOS 15.4 corrigeait plusieurs failles de sécurité, en plus des nouveautés visibles par les utilisateurs et dans le lot, il y en avait une dénichée par Microsoft. Quelques mois plus tard, l’entreprise détaille ses découvertes dans un article qui entre dans les détails techniques sur « Sploitlight », le joli nom que ses chercheurs en sécurité ont donné à la vulnérabilité repérée dans le moteur de recherche du Mac. L’idée principale est de contourner les protections sur le contenu mises en place par macOS dans le cadre de TCC1 grâce à Spotlight.

Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.
Sploitlight en action, en tout cas la version de démonstration créée par Microsoft, ici qui analyse les images de l’app Photos sans autorisation. Image Microsoft.

Pour résumer très rapidement la démarche des chercheurs de Microsoft, ils se sont intéressés aux mdimporters, les processus sous-jacents à Spotlight qui sont chargés de créer les bases de données qui servent ensuite à la recherche. Ces processus respectent normalement des consignes de sécurité assez strictes pour éviter tout abus, mais Sploitlight a déniché des failles dans les mesures mises en place par Apple. Ils ont réussi à modifier un processus existant pour qu’il se comporte différemment par rapport à ce que les développeurs de Cupertino avaient prévu. En l’occurrence, la preuve de concept fournie par Microsoft accède au contenu de la photothèque gérée par Photos sans aucune demande d’autorisation à l’utilisateur.

Ce faisant, Sploitlight pouvait lire les métadonnées de toutes les images stockées sur le Mac à l’insu de l’utilisateur, ce qui implique notamment d’avoir accès aux positions GPS de chaque cliché géolocalisé. Potentiellement plus grave encore, cette même faille pouvait servir à accéder aux contenus compilés par Apple Intelligence, en lisant les caches générés automatiquement par macOS pour les besoins de ses outils d’intelligence artificielle.

Fort heureusement, Microsoft est un bon acteur dans le domaine : Apple a été notifiée directement et l’entreprise a eu le temps de corriger la faille de sécurité avant la publication de ces informations, si bien qu’il n’y a eu aucune exploitation connue. Si vous utilisez la dernière version de macOS Sequoia, votre Mac n’est pas soumis à cette vulnérabilité, comblée d’une manière ou d’une autre avec macOS 15.4.


  1. « Transparency Consent and Control », c’est le nom en interne des autorisations que les apps doivent désormais demander à l’utilisateur pour accéder aux contenus de plusieurs dossiers, dont le bureau, celui des téléchargements ou encore les documents.  ↩︎

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Voilà à quoi aurait pu ressembler le dernier iMac

Alors que les rumeurs sur l'iPhone 17 font une petite pause. Une photo vient raviver les discussions sur les choix esthétiques d’Apple. Partagé sur X par le leaker Kosutami_Ito, il montre ce qui semble être un écran d’iMac arborant un logo Apple situé sous la dalle. Une piste que la firme aurait finalement abandonnée avant la commercialisation.
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Orange victime d’une cyberattaque, des services perturbés

Orange a annoncé avoir été victime d’une cyberattaque sur un de ses systèmes d’information. L’attaque en question a eu lieu ou du moins a été détectée le 25 juillet, par les équipes de cybersécurité de l’opérateur.

Pour le moment, Orange ne donne que peu de détail, si ce n’est que cette attaque a pu perturber et perturbe encore «  certains services et plateformes de gestion pour une partie de nos clients Entreprises et pour quelques services Grand Public principalement en France ». 

Image : Orange

Les services impactés devraient rouvrir au plus tard le 30 juillet au matin. Dans son communiqué, Orange affirme qu’à ce stade des investigations, elle ne pense pas que « des données de nos clients ou d'Orange auraient été exfiltrées ».

Orange affirme garder la plus haute vigilance et annonce avoir déposé plainte. Pour le moment, l’opérateur refuse de faire davantage de commentaires.

Les opérateurs de téléphonie mobile sont une cible de choix pour les hackers. L’année dernière, c’était Free qui avait été victime d’une opération de piratage de premier ordre.

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

Piratage de Free : un jeune hacker mis en examen

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Est-ce l'iPhone 17 Pro qui a été aperçu à San Francisco ?

L'image aurait été prise à Union Square, célèbre place de San Francisco, non loin des bureaux d'Apple : on y voit un homme, le visage masqué par de grosses lunettes et une casquette, transportant ce qui s'apparente à un iPhone 17 Pro, à côté d'un iPhone 16 Pro plus classique.
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Microsoft a découvert une faille majeure liée à Spotlight (et Apple l'a corrigé)

Baptisée "Sploitlight", cette vulnérabilité -qui passait par Spotlight- a été découverte par Microsoft Threat Intelligence. Elle aurait pu permettre à des attaquants d’accéder à des données hautement sensibles sur l'iPhone et le Mac. Heureusement, Apple a corrigé le problème avant qu’il ne soit exploité.
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Un iPhone 17 Pro aperçu dans les rues de San Francisco ?

L'iPhone 17 Pro pourrait bien avoir été aperçu dans les rues de San Francisco hier, à en croire deux photos partagées par @Skyfops qui font le tour du monde depuis quelques heures. On y voit un homme porter un iPhone dans chaque main, avec un autocollant masquant le logo d'Apple sur ce qui...

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Des clichés supposés de l’iPhone 17 Pro font surface

Ce sont les deux photos qui agitent les réseaux sociaux depuis quelques heures. Sur la première, on peut voir une personne portant des lunettes de soleil réfléchissantes tenir ce qui semble être un iPhone protégé par une coque noire épaisse, probablement destinée à dissimuler le design de l’iPhone 17 Pro en public. Elle tient également ce qui ressemble à un iPhone 16 Pro avec un autocollant au dos, qui pourrait cacher un code Data Matrix permettant à Apple de suivre les iPhone internes utilisés par ses employés à des fins de développement.

Crédit image : Fox Pupy

Fox Pupy, qui est à l’origine de ces clichés, affirme que l’homme que l’on voit sur la deuxième photo était quelqu’un de la sécurité. Il a apparemment immédiatement cherché à masquer l’angle de vue quand son compère a commencé à être pris en photo. On ignore où la photo a été prise exactement, mais son auteur vit à Los Angeles. [MàJ 8:56] Entre temps, on a appris que la photo a été prise à San Francisco.

Fake ou pas fake ? Certains s’amusent même à demander leur avis aux intelligences artificielles génératives pour se faire une opinion. Une chose est certaine, ce n’est pas le fait d’Apple Intelligence. Mark Gurman, pour sa part, a déclaré que la photo semblait authentique.

Quoi qu’il en soit, vu les nombreuses rumeurs sur le sujet ainsi que les nombreux rendus, ces clichés dignes de Voici ne révèlent rien de fondamentalement nouveau. Ils confirment tout au plus ce que l’on savait jusqu’à présent comme la nouvelle disposition des capteurs photo/vidéo. Alors que la présentation de la nouvelle gamme est dans un peu plus d’un mois, une nouvelle rumeur lancée hier laissait entendre que le cru 2025 ferait la part belle à la vidéo.

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

iPhone 17 Pro : un indic’ évoque des nouveautés majeures côté caméra

S’il devient difficile de faire des tests grandeur nature avec un nouvel iPhone, on a hâte de voir ce qu’il en sera le jour où Apple en sera au même stade avec ses lunettes !

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