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GMK NucBox K8 : Le MiniPC AMD Ryzen 7 8845HS en baisse

Mise à jour du 02/10/2024 : Le GMK NucBox K8 est désormais disponible chez Banggood qui le propose en version 16/512 Go à 502.62€ TTC et 1.22€ de frais de port. Une promotion qui ne dure que quelques jours.

Billet original du 21/02/2024 : Le GMK NucBox K8 poursuit cette évolution logique du marché de proposer des versions sous Ryzen 7 8845HS sur le modèle des MiniPC précédemment sortis sous Ryzen 7 7840HS. Il faut dire que le travail de mise à jour n’est pas bien compliqué puisqu’il s’agit quasiment des mêmes processeurs d’un point de vue technique. A partir du moment où la puce est disponible, l’intégrer dans le précédent modèle ne présente pas de difficulté et permet de sortir une « nouvelle » minimachine aux clients potentiels.

La principale nuance entre le Ryzen 7 7840HS du modèle K6 et le Ryzen 7 8845HS du GMK NucBox K8 vient de son NPU. La puce permettant des calculs dédiés à l’IA. Sur le premier processeur, il proposait une performance de calcul de 10 TOPS contre 16 TOPS sur le nouveau. Le nouveau processeur monte également plus haut en fréquence et consomme un poil plus d’énergie, ce qui le rend plus difficile à embarquer dans une machine compacte. Mais il s’agit toujours et encore d’un 8 cœurs et 16 threads avec une architecture Zen 4 oscillant de 3.8 à 5.1 GHz et un Radeon 780M 12 cœurs RDNA 3 à 2.7 GHz pour la partie graphique. Le 8845HS fonctionne bien, offre d’excellentes performances et permet de nombreux usages logiciels. 

GMK le refroidit de manière active avec une solution qui semble identique à celle du précédent modèle. D’un côté un ventilateur qui aspire de l’air frais sur le côté de la machine et de l’autre une extraction de la chaleur par de petites ailettes vers l’arrière. Ce schéma classique permet au GMK NucBox K8 d’encaisser les 65 watts de TDP du processeur et de tenir la distance plus longtemps en calcul au niveau de ce que proposait le Ryzen 7 7840HS au TDP de 54 watts. Par contre, au maximum de ses performances, cette nouvelle puce devrait exiger une ventilation supérieure qui sera plus rapide et plus bruyante.

Le châssis est strictement identique et je suppose qu’ici aussi GMK a ajouté un second ventilateur pour refroidir la mémoire vive et le stockage. Le petit boitier propose deux slots SODIMM DDR5 et deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe 4.0. Ces composants sont accessibles directement par le dessus de l’engin. La partie sans fil ne semble,  par contre, pas modifiable par l’utilisateur et il faudra se « contenter » d’une solution Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2.

La connectique est, là encore, identique au précédent modèle. Le GMK NucBox K8 reprend la double prise Ethernet 2.5 GbE pour piloter deux réseaux en parallèle. La connectique avant comprend un jack audio combo 3.5 mm, un USB4 et deux ports USB 3.2 Type-A. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, les deux ports Ethernet, un port  USB 2.0 et un troisième port USB 3.2 Type-A. Un Antivol type Kensington Lock est également visible à gauche des ailettes de refroidissement du processeur. L’alimentation est fait via un jack qui encaisse du 19V/6.32A. Ce choix de placer l’extraction de l’air chaud vers l’arrière peut être problématique. Les câbles vidéo, Ethernet et USB qui sortiront de la machine devront être regroupés avec des velcro ou serre fils pour éviter qu’ils ne retombent devant cette grille d’extraction et accumulent de la chaleur.

Les prix devraient être identiques aux précédents modèles et on devrait voir rapidement le GMK NucBox K8 remplacer le K6 à terme. Pour rappel, la version Ryzen 7 7840Hs est sortie à 534€ TTC en barebone et à 709€ en version 32Go/1To. 

J’ai hâte de voir quelle puce aura la version K91.

NucBox K6 : Le Ryzen 7 7840HS débarque chez GMKTec

Source : Videocardz

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GMK NucBox K8 : Le MiniPC AMD Ryzen 7 8845HS en baisse © MiniMachines.net. 2024.

Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ?

J’ai trouvé l’arrivée de la touche Copilot vraiment plus à l’avantage de Microsoft qu’à celle des utilisateurs de Windows. Je ne suis pas loin de penser la même chose pour Quick Insert et Google.

Mamie va croire que c’est la touche « plus »

Cette touche Quick Insert est intégrée à la touche Caps-Lock, celle qui permet de basculer le clavier en majuscule. Un appui dessus lancera l’IA de Google. Les nouveaux propriétaires de Chromebooks Plus – et Chromebooks Plus seulement, pas les anciens Chromebooks – sont en effet abonnés de facto pendant un an aux services d’Intelligence Artificielle maison « Google One AI Premium ». Les Chromebooks classiques ont droit à trois mois offerts lors de l’achat. Un service qui sera facturé 21.99€ par mois dans tous les cas après cette première période. 

Un appui sur cette touche permettra donc d’appeller les services de cette offre qui vont de la génération d’images de fond pendant vos vidéoconférences jusqu’à l’aide à l’écriture en passant par de l’édition de photo par IA. Plus précisément, la touche Quick Insert vous permettra de faire appel à Gemini pour vous aider à écrire dans n’importe quelle interface textuelle. Par exemple, traduire un texte dans une autre langue dans une fenêtre de chat. Mais également d’intégrer un Emoji ou un Gif dans ces textes1.

L’IA permettra de rappeler des liens vers les derniers sites consultés facilement mais également de faire des recherche depuis vos fichiers Google Drive sans quitter votre interface de rédaction. On pourra donc, par exemple, après quelques minutes de recherche sur un sujet, lancer la rédaction d’un texte et y insérer des images sauvegardées dans son drive ou d’autres documents sous forme de fichiers. On pourra également avoir de l’aide dans l’écriture pour trouver des tournures de phrases. Enfin la petite touche vous offrira la possibilité d’ajouter facilement une date précise, d’effectuer des calculs et même de convertir devises ou unités en quelques instants.

Cette touche sera également ouverte aux usages prévus pour le futur par Google. Le moteur prévoit de nombreux outils pour bientôt : de la traduction en temps réel sous titrée pour les vidéos, les streams en direct et même les appels en visio conférence. Le moteur de recherche annonce un support d’une centaine de langues pour commencer. 

Une fonction de résumé de contenus textuels sera également proposée : elle offrira la possibilité de scanner un document texte, des articles, des sites et des fichiers type .doc ou .pdf afin d’en tirer une fiche de lecture plus rapide à lire. Cette solution permettra dès l’année prochaine d’interagir avec le résumé en demandant plus d’informations sur un terme ou un passage, de poser des questions et de recevoir des réponses sur une idée spécifique soulevée par le texte. Sans jamais avoir à lire le document original dans son entièreté.

Une fonction de transcription est également prévue à terme pour récupérer un texte à l’issue d’un appel vidéo. On pourra enregistrer le dialogue de son ou ses interlocuteurs avec une identification de ceux-ci et en tirer un dialogue textuel pour pouvoir s’y référer ensuite. L’IA permettra d’en récupérer un résumé plus accessible en quelques instants.

Des améliorations du signal pendant les passages d’appels vidéo sont également prévus : très classiques, ils modifieront la qualité de l’image en jouant sur la luminosité et le contraste, mais aussi sur le son. Google annonce un système d’IA permettant de transformer un microphone basique de webcam en une solution « studio ». Des corrections de distorsions, une amélioration de la voix et la suppression des bruits ambiants laissant passer un timbre de voix magnifique vers ses interlocuteurs.

Pas de touche Quick Insert ? Pas de problèmes.

Des outils IA génériques vont également être intégrés sur tous les Chromebooks. Pour y accéder sans cette fameuse touche Quick Insert, rien de plus simple, une pression sur la combinaison touche Google puis sur la touche F réveillera le même ensemble de services.

Le premier sera le Recap, un outil qui vous aidera à vous remémorer ce que vous étiez en train de faire avec votre Chromebook quand vous l’avez éteint ou mis en veille. Recap permettra de voir également ce que vous faisiez la dernière fois que vous étiez connecté à votre compte Google. Autrement dit, cet outil nécessitera impérativement l’installation d’un service de protection de compte sécurisé. Car, sinon, un tiers pourrait voir ce que vous faisiez avec votre machine ou votre smartphone la session précédente : rendez-vous à venir, fenêtres et applications en route, pages web, alarmes et autres.

Un mode Focus permettra d’empêcher la machine de vous distraire en coupant les diverses notifications pour une période donnée. Votre profil sera également mis en mode ne pas déranger et vous pourrez même lancer une liste Youtube Music prédéfinie pour vous accompagner. Vous pourriez également vous mettre en mode avion mais évidemment  à ce moment là vous perdez le côté Cloud et IA de votre machine…

Le capitaine Kirk et son « communicateur » dans la série Star Trek 

L’IA magique et la calculatrice

Evidemment, il faut prendre ces annonces de services avec circonspection. Le meilleur moyen de se rendre compte du problème nous est servi sur un plateau par Google lui même avec son annonce d’une fonction d’amélioration du signal audio d’enregistrement. Prétendre pouvoir transformer un micro de webcam de portable en micro qualité studio est une assez bonne illustration de la capacité alchimique du marketing aujourd’hui. Les alchimistes étaient ceux qui prétendaient pouvoir transformer le plomb en or pour vivre aux crochets des puissants de leurs époques : rois, empereurs et tyrans. Les spécialistes du marketing font exactement la même chose mais au profit des puissants d’aujourd’hui : les multinationales et les GAFAM.

Des micros MEMS sur une pièce de 1 cent.

Transformer un microphone MEMS en solution de studio par l’IA n’a aucun sens, on pourra effectivement corriger des défauts de base de ces microphones en rajoutant des éléments que l’on sait manquer à cause des faiblesses de ce type de capteur. Mais il manquera tout ce qui fait la force et le charme d’un micro de studio : la finesse de la capture.

Un micro studio à plusieurs milliers d’euros.

Et c’est un point à garder en tête la finesse. Parce que si il y aura évidemment toujours un fossé entre votre timbre de voix manipulé par l’IA et celui que vous obtiendrez avec un microphone de studio qui coute une petite fortune, il risque bien de manquer la même finesse dans tout le reste de ce qui est proposé par les IA. Et c’est un problème.

Si votre résumé textuel d’un PDF manque de finesse, votre appréciation de ce résumé le reflètera. Si votre traduction automatique d’un texte dans une autre langue manque de finesse, votre compréhension se fera à gros traits. Si le filtre de votre machine vous reflète un monde entier qui manque de finesse parce que vous confiez à une IA le soin de vous « faciliter la vie » et que vous ne prenez plus jamais le soin de vérifier ce qui est résumé, traduit, prémâché pour vous. Alors vous n’aurez plus le contenu original de ce que vous consultez mais une version grossière de la pensée des autres. Et la facilité proposée par ces outils risque bien de vous entrainer vers la pente classique des humains qui est la paresse. Je n’ai rien contre la paresse en soi, mais pas faite au détriment des idées des autres.  

Le Communicateur de Star Trek

La calculatrice est un excellent exemple de cette pente de la paresse. Avant l’arrivée de la calculatrice, on apprenait le calcul mental à l’école et on l’exerçait en permanence dans la vie de tous les jours. C’était l’évidence, on devait savoir compter vite et bien des opérations simples de la vie quotidienne. Additionner, soustraire, multiplier et diviser de petits nombres. Quand la calculatrice de poche est apparue on a trouvé que ce n’était plus si indispensable. Quand le smartphone a glissé une calculatrice dans toutes les poches, ces capacités de calcul mental sont devenues presque contre productives pour beaucoup. Aujourd’hui on regarde quelqu’un qui sait multiplier de tête deux nombres à trois chiffres comme un prodige alors que la plupart de nos aînés savaient tous le faire en ayant leur fameux certificat d’études. Aujourd’hui on juge tous, moi le premier, que ce calcul mental n’est plus si nécessaire puisque toutes sortes de machines peuvent l’effectuer pour nous. Mon télémètre laser peut calculer la surface et le volume d’une pièce avant même que je me pose la question de comment poser l’opération. Je n’ai qu’a appuyer sur un bouton, Je sais toujours le faire mais je comprends facilement qu’un enfant né avec cette technologie dans les mains n’éprouve plus le besoin d’apprendre à faire ce calcul.

Aujourd’hui l’arrivée des IA dans les smartphones et les ordinateurs me fait penser au fameux communicateur de la série Star trek. Une sorte de smartphone permettant de dialoguer avec l’équipage mais également d’interroger l’ordinateur de bord du vaisseau spatial. Sorte de grande machine omnisciente et bardée de capteur pouvant répondre sans problème à tout type de questions si cela permet d’aider le scénario de la série. Le docteur McCoy dans la série dispose également d’un capteur d’un autre type permettant d’effectuer un diagnostic. Autrement dit, ni le capitaine ni le docteur de l’USS Entreprise n’a besoin de jamais lire quoi que ce soit sur un sujet, d’apprendre une autre langue ou de potasser son anatomie pour prendre des décision. Les différents communicateurs qu’ils utilisent permettent de traduire, analyser et diagnostiquer en une pression sur un bouton. La série ne se pose pas la question de la malignité ou de la compétence de l’ordinateur central. De la perspicacité de ses capteurs. Le résultat est toujours automatiquement bon et le remède à une maladie comme la réponse proposée à des créatures dont on ne comprend pas le langage est parfait. A tel point qu’on se demande même pourquoi le docteur est docteur puisque le cantinier muni du même appareil d’analyse pourrait arriver aux mêmes posologies.

Je ne veux pas passer pour un vieux con et dire que tout était mieux avant mais je vois déjà l’impact des IA sur les salles de classes. Les profs d’anglais qui se rendent compte que la qualité des devoirs à la maison est en baisse quand l’IA de traduction en ligne la plus populaire est en maintenance quelques jours. Un prof en université qui me confie que c’est la première foi qu’un étudiant lui rend un travail de fin d’année que personne n’a jamais lu. Pas même celui qui l’a rendu puisque, interrogé par le prof qui se doute que le texte a été généré par une IA, l’étudiant ne sait pas répondre aux questions posées par le texte qu’il a lui même proposé. Le travail est sorti directement d’une IA vers l’imprimante sans même être relu par le principal intéressé.

La pente de la paresse me fait penser que l’ensemble de ces services d’IA va pousser l’utilisateur dans un désapprentissage. Plus besoin d’apprendre à lire et parler une langue étrangère, plus besoin de rédiger un texte correctement plus besoin de lire un document en entier. Avec le risque de perdre de sa liberté puisqu’il sera alors nécessaire de sortir sa machine pour comprendre de quoi on parle. De passer par le filtre d’une société tierce pour s’exprimer et comprendre. Et, bien entendu, le risque de croire que la traduction ou l’interprétation d’un texte dans toute sa finesse et sa nuance pourra être parfaitement gérée par une IA.

Si le marketing de Google est assez serein pour vous expliquer que le micro de type MEMS de votre Chromebook, qui doit couter bien moins d’un dollar à l’achat, est au niveau des microphones mille fois plus gros et plus chers que l’on trouve dans un studio, tout cela grâce à une IA, c’est qu’ils ne vont pas tarder à vous expliquer que leur Gemini c’est Honoré de Balzac et qu’il est au niveau d’un traducteur diplomatique dans une centaine de langues. 

Et ce n’est pas vrai. Les IA de ce type ne transforment pas le plomb en or, elle ne font que baisser votre niveau d’appréciation en jouant sur la pente de votre paresse. Et cela dans un but déjà bien visible, vous demander au minimum 21.99€ par mois ensuite. Et pour tout le reste de votre vie.

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Quick Insert : une touche d’intelligence sur les Chromebooks ? © MiniMachines.net. 2024.

Microsoft Recall revient et montre patte blanche

Microsoft Recall est une fonction liée à Windows qui fait partie de la galaxie d’outils IA de Copilot+. Présenté en mai, l’outil a provoqué pas mal de remous chez les spécialistes en sécurité ainsi que chez tout utilisateur un peu soucieux de sa vie privée.

Pour faire simple, l’idée de Recall est de proposer un scan permanent de votre activité sous Windows et d’archiver les résultats. Votre système passe à la moulinette tout ce que vous faites en permanence et l’analyse grâce à une IA pour en faire une synthèse. Tout est alors stocké dans des petites « fiches » qui pourront ensuite être appelées au besoin. L’intérêt est dans la gestion totale de votre système, qu’il s’agisse d’un PDF ouvert sur une clé USB, une pièce jointe ou un email, ou même un document que vous écrivez, si vous cherchez les bons mots clés et qu’ils sont dans ces documents, tout sera accessible en quelques clics. L’idée est bonne et on imagine l’intérêt dans une gestion de fichiers lourde de pouvoir trouver rapidement tout ce qui a trait à un sujet.

Microsoft Recoil

Mais si l’idée est bonne sur le papier, la réalisation a été… compliquée. Le souci de cette idée c’est qu’elle archive toutes les actions de l’utilisateur mais pas uniquement pour l’utilisateur. Les captures d’écran qui sont générées servent à l’IA pour trier ces informations. Aussi, lorsqu’un utilisateur se sert de sa carte de crédit sur un site de paiement, raconte à son conjoint ses peines de cœur ou explique à son médecin ses soucis de santé, cela rend cette base de données très sensible. Comme il suffira de quelques mots clés pour rappeler ces captures d’écran et les afficher, on comprend vite où le bât blesse.

Stockée de manière lisible, accessible depuis d’autres comptes sur la même machine, suffisamment attrayante pour que des malandrins se décident à développer des outils sur mesures pour les lire, la solution Recall était qualifiée de passoire par les plus polis des analystes en sécurité informatique. L’outil démontrait avec beaucoup de brio ce qu’il se passe quand on confie les rennes d’un projet à des ingénieurs techniques sans aucune supervision d’autres intervenants. Le moindre utilisateur non impliqué dans le développement aurait posé les questions de base : qu’est-ce qui arrive si mon employeur a accès à ma machine et peut aller fouiller mon Recall ? Que se passe t-il si un internaute arrive à se connecter de manière invisible à ma machine et cherche ma base de données. Que faire si mon poste est partagé comme un ordinateur familial ?

Devant la levée de bouclier générée et en particulier celle posée par les entreprises pas forcément ravies de cette fonctionnalité, Microsoft a annoncé retirer Recall de son offre Copilot+ pour la retravailler. 

La recherche dans Recall

Recall back

Sur son blog, Microsoft propose de jeter un oeil sur les améliorations portées à la sécurité de sa nouvelle mouture de Recall. Un ensemble de points remaniés pour faire face à la critique des experts en sécurité et rassurer ses clients.

Le pivot central est dans l’architecture de la protection des données traitées. Les captures d’écran et le traitement comme le stockage des données issues de celles-ci sont désormais totalement étanchéifiés. Le système construit une machine virtuelle, indépendante et sécurisée par un chiffrement assuré par une solution matérielle. La fameuse puce TPM que Microsoft a réclamé à ses utilisateurs pour pouvoir installer Windows 11 est ici prise en charge pour assurer une solution chiffrée sécurisée. Cette première étape élimine le plus gros risque d’une atteinte à des données privées par des tiers classiques ayant simplement accès à la machine. Si cela ne garantit pas une étanchéité parfaite pour un hackeur malveillant et compétent, cela demande des ressources qu’un employeur ou un conjoint lambda n’a généralement pas.

Pour acceder aux données il faudra néanmoins assez peu de choses, une simple authentification de la session. Soit avec un mot de passe, un code PIN ou une protection biométrique. Certaines de ces méthodes sont assez peu fiables et l’usage d’un code PIN sur un lieu de travail peut facilement être intercépté. C’est dans tous les cas beaucoup plus sécurisant que la porte ouverte aux données proposée par la première version.

Chaque capture d’écran, chaque information de la base de donnée sera ainsi authentifiée et chiffrée, liée à un utilisateur précis de la machine. Impossible pour un autre utilisateur d’y avoir accès l’autorisation de son propriétaire. Autorisation qui peut cela dit être volontaire ou forcée. Microsoft en profite pour lier la fonction Recall à d’autres sous des prétextes de sécurité : la mise en place d’un TPM 2.0, le chiffrement, la fonction BitLocker, la vérification du démarrage de la machine et l’intégrité du système. En cas d’anomalie au démarrage ou dans le système, il sera impossible de récupérer ses données Recall. En cas de vol d’un stockage ou à la perte d’un portable par exemple, il y a fort peu de chances que l’on puisse explorer votre historique internet ou vider vos comptes en banque.

Installation optionnelle et sessions privées

Microsoft a bien senti que son public d’utilisateur était pas forcément enchanté de la fonction. Aussi l’éditeur prévoit que celle-ci soit installée que si l’utilisateur en fait la demande pendant la configuration liée au premier démarrage de Windows 11. Si l’utilisateur ne souhaite pas « profiter » de cette fonction, alors elle ne sera pas active. Evidemment cela suppose que les utilisateurs aient droit à ce premier démarrage ce qui n’est pas toujours le cas en entreprise. C’est également estimer que l’ensemble des utilisateurs de Windows qui achètent un nouvel ordinateur savent de quoi il s’agit. Et si aucun choix ne sera fait de la part de Microsoft qui ne sélectionnera aucune option à l’avance, j’imagine assez mal qu’il présenteront la fonction Recall avec un angle mettant en en avant d’éventuels soucis de sécurité.

Il est également intéressant de noter qu’il sera possible de désinstaller Recall après installation, cela permettra même de détruire la base de données et les recherches associés générées par l’IA embarquée.

Exclure un site web des enregistrements Recall sera possible

Autre argument de Microsoft, la gestion des sessions de navigation privée. Windows 11 saura reconnaitre une sessions classique d’une session privée et n’enregistrera donc pas les données naviguées en privé. Cela signifie que pour aller visiter votre banque, consulter vos informations médicales ou tout autre activité que vous ne voulez pas voir analyser par Recall, il faudra ouvrir une page privée avec votre navigateur. On peut également sortir des applications ou des sites web de la surveillance de l’IA afin qu’ils ne soient pas répertoriés par le système. Enfin, la fonction Recall signalera son activité de capture dans la barre de tâche, un clic permettra de mettre en pause la fonction avant d’ouvrir le site de votre banque.

Enfin, Recall permettra de mieux gérer ses archives. On pourra déterminer la date de péremption de ses données pour faire en sorte que les captures les plus anciennes soient détruites. L’espace disque nécessaire au stockage de ces éléments pourra également être limité… ce qui enlève quelque peut l’intérêt à l’entièreté de la fonction mais passons.. 

Exclure un programme également

La gestion des contenus les plus problématiques d’un point de vue sécurité sera également analysée avec un peu plus de contraste qu’auparavant. Les mots de passe, les numéros de carte de crédit et autres éléments du même type comme votre N° de sécurité sociale ou autre identifiant fiscal sera laissé de côté. Comme un gros tamis qui ignorerait vos frappes en analysant celles-ci en temps réel. Attention cependant, comme tous les tamis, il est possible que quelques éléments passent entre les mailles. Microsoft annonce bien un filtrage de vos données pour diminuer la fréquence de relevé de ces informations. Recall laissera passer des éléments de ce type et posera donc toujours le problème de leur archivage et de leur exploitation.

Quelques petites remarques personnelles sur ce Recall 2.0

D’abord et avant tout, l’ampleur des « corrections » apportées par cette remise à plat montre bien à quel point la version de base était problématique. A quel point c’était passée au dessus de ses équipes de développement. L’éditeur s’en défend en expliquant que cette première mouture était une étape intermédiaire de leur production classique. Une avant première de ce que l’IA allait apporter dans les machines personnelles et que la sécurité était toujours à l’esprit de ses équipes. En laissant un moyen d’éplucher la vie de l’utilisateurs sur de mois et avec un système de recherche sans aucune restriction sur l’ensemble de ses navigation, cela parait difficile a croire. 

Second point, cette nouvelle mouture fait le pari de la compétence de l’utilisateur qui saura se préserver, faire les bons choix et corriger d’éventuelles erreurs sur son installation. C’est un pari audacieux. Si je crois intimement que tout le monde est capable d’apprendre l’informatique et de devenir un expert (J’ai assez vu de personnes s’y mettre sur le tard et devenir des gens tout à fait compétents sur plein de domaines en informatique, en autodidactes et sans formation de base.) je reste persuadé que cela représente un effort que beaucoup ne vont pas faire. Etanchéifier la présence de Recall à l’installation de son système supposerait que la présentation de celui-ci se fasse avec de explications techniques qui seront bien entendue trop longues. Un marketing avantageux prendra le relais. Je suis persuadé que Recall sera installé en masse par défaut comme restent installés pendant des années des pop-up de bloatwares pénibles rappelant l’expiration d’une offre anti-virus installée par le constructeur. L’utilisateur lambda va laisser Recall archiver sa vie numérique sans même le comprendre parce qu’il jugera trop complexe de faire autrement. Ou plus reposant.

Quand aux options de protection a postériori qui exigent de passer par les paramètres de Windows pour aller designer tel site ou telle application, je n’y crois pas trop non plus. Des réglages plus simples passent au dessus de la tête de nombreux utilisateurs et beaucoup d’autres en entreprise n’ont absolument pas la main sur ces fonctionnalités. Résultat, Recall restera un outil séduisant mais très dangereux pour l’utilisateur inconscient de son potentiel. Et cela d’autant plus que prendre la main sur une machine ainsi équipée deviendra vite un enjeu très intéressant pour des hackeurs à la recherche de données confidentielles mal sécurisée.

Le bon vieux scam téléphonique qui consiste a prendre la main sur une machine distante en demandant à l’utilisateur d’installer un logiciel ouvrira alors de belles promesses.

Microsoft annonce Copilot+, une IA intimement mêlée à Windows

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Lenovo Legion Y700 2024 : une tablette sous Snapdragon 8 Gen 3

La Lenovo Legion Y700 est apparue à la fin 2021 sous Snapdragon 870. Elle a été mise à jour en juillet 2023 sous Snapdragon 8+ Gen1 et revient à la charge avec une Y700 2024 sous SoC Snapdragon 8 Gen 3.

Cette tablette particulière vise un public de joueurs, majoritairement en Asie ou Lenovo sait qu’une grande partie des utilisateurs d’Android cherche des appareils pour lancer les nombreux jeux en ligne à la Genshin Impact qui font fureur sur place. La nouvelle Legion Y700 2024 garde donc les mêmes éléments de base avec un écran 8.8 pouces en 2560 x 1600 pixels et 500 nits d’affichage. Petites évolutions cependant avec une réactivité tactile améliorée et un rafraichissement qui passe à 165 Hz contre 120 pour le premier modèle et 144 Hz pour celui de 2023. 

La puce évolue donc vers un Snapdragon 8 Gen 3 épaulé par deux solutions mémoire et stockage. La première est un 12/256 Go combinant LPDDR5x et UFS 4.0, la seconde est un 16 / 512 Go avec le même équipement. Difficile de voir exactement l’intérêt de 16 Go de mémoire vive sous Android mais c’est probablement un bon placement marketing. Le SoC est refroidi par une « vapor Chamber » qui encaissera ses TDP pour de longues sessions de jeu.

La batterie ne change pas et on conserve la même 6550 mAh que depuis les débuts. La charge évolue par contre avec une entrée en 68 watts très rapide désormais. Une paire de ports USB 3.2 Type-C se battent en duel, désormais le lecteur de cartes MicroSDXC n’est plus présent sur la Y700 2024. C’était le cas pour les modèles 2021 et 2023. Dommage pour un engin de jeu de ce type. Il faudra passer par le module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pour échanger des données. Le recours à un casque USB Type-C sera possible.

Pour le reste, on retrouve une paire d’enceintes stéréo compatibles Dolby Atmos, un système de deux webcam avec une 13 MP au dos et un 8Mp en façade et un poids total de 350 grammes.

Lancé en précommande en Chine, l’engin y a été annoncé à 2899 Yuans, un prix alléchant au vu du matériel embarqué. On peut estimer ce tarif à 372€ HT. Mais il faut prendre cela avec de grosses pincettes car ce tarif est, en fait, celui d’un pré-lancement du modèle de base et n’a pas duré très longtemps. La prochaine salve se fera fin octobre avec d’autres précommandes à un tarif moins avantageux et la commercialisation du produit localement comme à l’international devrait être plus chère encore.

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Lenovo Legion Y700 2024 : une tablette sous Snapdragon 8 Gen 3 © MiniMachines.net. 2024.

Radxa X4 : la carte de développement sous Intel N100 est dispo

Mise à jour du 1/10/2024 : La carte Radxa X4 est désormais en vente en importation chez Allnet à partir de 60$ HT (mais déjà indisponible) en version 4Go de mémoire vive. Seule la version la plus chère est encore en vente, à 90$ pièce avec 64 Go de stockage eMMC et 8 Go de LPDDR5 associé à un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5. 

Avec les taxes et les frais de port, le système évalue cette carte à 125.44$ soit environ 113€. Pas un mauvais prix pour cette carte vraiment très spécifique avec ses 40 GPIO.

Billet original du 19/07/2024 : Depuis le temps qu’on voyait cette puce venir taquiner le marché des cartes de développement avec des MiniPC voilà que le mariage des deux éléments est célébré avec cette Radxa X4.

La carte de développement s’appuie donc sur un Intel N100, un processeur Alder Lake N performant et efficace qui ne consomme que très peu et propose une solide expérience d’usage. Intégrer cette puce sur un format de carte de développement hérité des Raspberry Pi est finalement assez logique. Cela conviendra à de multiples utilisateurs.

La Radxa X4 est clairement inspirée des cartes comme la Raspberry Pi 5. Elle propose une approche quasi similaire, troquant simplement le SoC ARM signé Broadcom pour un processeur Intel x86. Pour piloter les 40 broches GPIO des cartes de développement la solution a été de rajouter un microcontrôleur RP2040.

Le dialogue entre la puce Intel et le Cortex-M0+ de Raspberry Pi permettant de retrouver des usages de SBC classique. On retrouvera ici sur les 40 broches 2 SPI, 2 UART, 2 I2C jusqu’à 16 PWM et 8 PIO en plus de sorties 3.3 et 5V. Radxa indique une compatibilité très proche des broches Raspberry Pi classiques.

Pour le reste, on a droit à deux variantes basées sur la mémoire embarquée. Le modèle avec 4Go de mémoire vive LPDDR5 sera en Wi-Fi4 et Bluetooth 5.0 tandis que la version 8 Go proposera du Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2. Une version 16 Go est également prévue mais n’est pas proposée pour le moment.

La partie stockage sera triple avec un support pour module eMMC, un lecteur  de cartes MicroSDXC mais également un port M.2 2230 NVMe PCIe Gen 3.0 x4.

D’un point de vue connectique la Radxa X4 embarque des éléments très semblables à ceux d’une Raspberry Pi avec un double port Micro HDMI, quatre ports USB Type-A avec trois USB 3.2 et un USB 2.0.

Un port Ethernet 2.5 GbE sera disponible avec une extension possible en POE via un HAT. Enfin, un jack audio combo 3.5 mm sera également intégré. Ce qu’il manquera à l’offre par rapport à une SBC classique sera les entrées et sorties MIP classiques. La carte mesure 8.5 x 5.6 cm et s’alimentera en 12 volts via un port USB Type-C avec prise en charge du Power Delivery. 

D’un point de vue logiciel, la porte ouverte est énorme. Outre les évidents Windows 10 et 11, on devrait avoir des tas de distributions Linux prises en charge. Je ne doute pas un seul instant du succès de cette carte. Ses possibilités sont énormes et son tarif est attractif. Son seul point noir vient de l’absence de dissipateur livré avec la carte, il faudra lui en trouver un adapté par vous même. Ce qui peut être assez problématique au vu du format. Nul doute que des accessoires vont rapidement apparaitre pour cette carte dans le futur.

Les cartes sont disponibles sur AliExpress à 68.06€ + 8.16€ de port en version 4 Go, le modèle Radxa X4 8 Go est à 89.77€ avec toujours 8.16€ de port.

 

 

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Radxa X4 : la carte de développement sous Intel N100 est dispo © MiniMachines.net. 2024.

Valve s’associe avec Arch Linux pour développer SteamOS

Arch Linux, un système d’exploitation Linux libre, léger et gratuit, vient d’annoncer publiquement le soutien « généreux » de Valve, papa de Steam et de SteamOS. Une annonce qui ne cache pas ses enjeux avec la volonté pour Valve d’aider la base qui a servi à construire son écosystème Linux.

SteamOS, le système d’exploitation embarqué dans la console Steam Deck est basé sur Arch Linux. Une version largement modifiée, amputée de certains services et transformée pour d’autres, mais un univers commun. En signant un partenariat avec les développeurs du système de base, Valve cherche à surmonter des problèmes complexes et couteux. Le message de Arch est assez clair, Valve va payer la note pour des éléments complexes que Arch ne peut pas surmonter seul.

Cette aide est évidemment la meilleure chose à faire pour Valve qui profitera des efforts de la communauté Arch pour son propre SteamOS. Mais ce partenariat pourrait également signer un retour intéressant pour les développeurs Linux avec une possible infusion de Proton au cœur du code d’Arch. Proton étant le système qui permet à la console Steam Deck d’exécuter le code des jeux Windows dans son univers. Ce qui pourrait, à terme, permettre à d’autres matériels de profiter de cette fonctionnalité.

Arch Linux a surement été choisi après mûre réflexion par Valve. Des tonnes de systèmes sont disponibles sur le marché, mais celui-ci est probablement un des plus polyvalents avec des possibilités assez larges en terme d’aménagements et de modification de son interface. De quoi construire un système à son image et tordre le cou à cette vieille légende qui fait rimer Linux et complexité. Valve a vendu des centaines de milliers de consoles à des joueurs qui ne savent probablement pas que leur matériel fonctionne sous Arch Linux. Et prouve par la même que l’important n’est pas le système mais bel et bien l’usage.

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La saga Rabbit R1 se termine lamentablement

Pour reprendre toute l’histoire de cet accessoire, il faut se remettre quelque peu en perspective. Début d’année, la folie débute avec quelques constructeurs qui décident de vendre des accessoires propulsés par des IA. Humane avec son AiPin et Rabbit avec le R1 se présentent comme des propositions matérielles qui embarquent des Intelligences Artificielles pour vous aider au quotidien.

On le renifle déjà à des kilomètres, ces projets d’IA portés par des startups, ne sentent pas très bon. Pour le Rabbit R1, il s’agit de surfer vite et fort sur la grosse vague d’une mode qui ne devrait pas durer. De l’écume apparait déjà en haut de la vague très rapidement avec des messages très clairs des grands acteurs du monde High Tech qui annoncent vouloir intégrer exactement ce que promet le Rabbit R1 mais dans votre smartphone de tous les jours. Difficile de vendre un objet supplémentaire  quand on peut avoir un meilleur service dans un smartphone avec une simple mise à jour.

En mai 2024, lorsque l’objet est disponible, ça se complique avec le parpaing du concret qui arrive pour écraser le ciment des fausses promesses. La marque a enregistré plus de 100 000 précommandes sur un tas de fonctions difficilement réalisables et engrangé environ 20 millions de Chiffre d’Affaire. Sauf qu’au moment de la réception, c’est la douche froide pour ceux qui ont précommandé. L’objet est joli mais totalement incompétent. A un point où cela devient risible, transformant le « type-qui-se-croit-cool-avec-le-dernier-gadget-à-la-mode » en gogo à qui on a piqué son  argent de poche. Le lapin en blaireau.

Aujourd’hui, on apprend que le Rabbit R1 n’est plus que l’ombre de son pari initial. Non seulement la majorité des services annoncés n’ont jamais été proposés, mais il y a peu de chances qu’ils le soient un jour. Sur les 100 000 précommandes, il ne reste plus que 5000 utilisateurs « réguliers » de l’aveu même de Jesse Lyu, l’anti-charismatique patron de la boite. Pas assez pour payer des serveurs suffisants. Pas assez pour payer les développeurs afin de continuer à développer du code pour l’appareil. Pas assez même pou payer le loyer nécessaire à ses ingénieurs pour qu’ils se retrouvent dans un bureau régulièrement.

Il faut dire que l’appareil, avec ses quatre pauvres usages mal gérés déjà présents sur tous les smartphones ou dans un navigateur (Uber, Spotify, Doordash et Midjourney) ne donnent pas envie. L’objet est mignon mais à 200$ HT le réceptacle d’applications mal foutues sous un Android trafiqué avec une mauvaise interface et des réponses hasardeuses à vos questions, c’est pas vraiment le gadget de l’année.

Et sur ces 5000 utilisateurs, combien de bambins à qui on a laissé l’objet par dépit et qui vont passer la journée à faire des photos de nounours pour demander au lapin ce que c’est. Surtout, combien de personnes seront encore là dans quelques temps. Lorsque les acteurs majeurs auront tous décliné leurs IA dans l’interface de base des smartphones ?

Ce qui me fascine le plus dans cette histoire, c’est le crédit apporté au PDG de Rabbit. Jesse Lyu explique la situation de sa boite avec ces 5000 utilisateurs quotidiens qui ont encore l’objet dans leur poche à un parterre d’auditeurs censément triés sur le volet. L’évènement est le Fast Company Innovation Festival 2024 et dans la liste des gens invités on découvre que le PDG de Rabbit est bien présent pour prendre la parole

Quand le produit a fait pschit, quand les tests sont tombés et qu’on a découvert que les promesses de M Lyu étaient irréalisables, j’ai pensé naïvement que le monde du High Tech allait le sanctionner. Que M Lyu allait devoir changer son parcours et trouver sa voie sans une autre branche… Mais non, malgré un passé sulfureux autour de cryptomonnaies non abouties, de jeux vidéo jamais développés et d’univers virtuels abandonnés tout cela avec l’argent de précédents investisseurs. Il a réussi à lancer Rabbit et semble passer entre les gouttes. C’est un truc qui me rend toujours fébrile. Ce qui compte dans cet univers particulier qu’est la technologie, ce  n’est pas la satisfaction des gens qui vous ont fait confiance mais bel et bien le montant que vous avez réussi à additionner sur votre compte en banque pendant le temps où vous avez été opérationnel.

Et c’est un truc dont je vous invite à vous souvenir pendant les trimestres qui viennent, surtout quand on va parler d’Intelligence Artificielle ou de tout ce qui se fait passer pour elle. On vient d’apprendre que Apple se désengage du financement d’OpenAI et retire les 6.5 milliards de dollars qu’il pensait investir dans la boite. Un « trou » qui va envoyer un drôle de message au marché tout en posant la question fondamentale de la rentabilité de cette société. Et de toutes celles qui jurent que l’IA va transformer l’économie en se basant sur OpenAI pour l’affirmer.

 

GPT-4o montre tout le ridicule des assistants personnels IA

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La saga Rabbit R1 se termine lamentablement © MiniMachines.net. 2024.

Raspberry Pi AI Camera : un module codéveloppé avec Sony

Raspberry Pi poursuit son travail avec Sony qui assemble déjà ses cartes de développement sur ses lignes. La marque change et positionne ici le géant Japonais comme un fournisseur et partenaire de développement avec une exploitation intelligente d’un de ses capteurs d’images qui embarque son propre circuit d’IA.

La nouvelle Raspberry Pi AI Camera est annoncée aujourd’hui avec en plus des fonctions de capture d’images classique des solutions de traitement du signal image accessibles. Tant en terme de tarif que d’usages.

La documentation de Sony

Avec 12.3 mégapixels, le capteur peut engloutir  jusqu’à 10 images par seconde en 4056 x 3040 pixels. Elle grimpera à 40 images par seconde avec un 2028 x 1520 pixels. Elle proposera une focale manuelle, un champ de vision sur 76° et une compatibilité avec l’ensemble des cartes Raspberry Pi. A son bord, on retrouvera un microcontrôleur RP2040 et le capteur d’images Sony IMX500. Ce dernier est présenté comme un « Intelligent Vision Sensor », comprenez par là qu’il propose son propre circuit de calcul pour le traitement des images. Un « NPU » que l’on pourra piloter grâce à un simple code Python et qui permettra des tâches assez variées. De la reconnaissance d’objets à 30 images par seconde par exemple ou de quoi suivre un chemin, des indications pour se guider. La Raspberry Pi AI Camera offrira également des possibilités assez larges en matière de robotique, par exemple. On se souvient de la proposition des cameras Jevois par exemple qui proposaient ce même type de fonctionnalités dès 2017.

Les petits plats ont été mis dans les grands avec des possibilités de conversions de codes existants, des outils pour prendre en charge des développements sous TensorFlow et PyTorch sont proposés par exemple et on peut imaginer une communauté d’utilisateurs assez active.

La taille du module reste raisonnable avec 2.5 cm sur 2.4 et 1.2 cm d’épaisseur mais surtout la fonction de gestion de l’IA se fait au travers de la nappe CSI et non pas via le port PCIe. Ce qui libère la solution pour d’autres usages. Mieux encore, le système Sony embarqué sur la Raspberry Pi AI Camera consomme beaucoup moins d’énergie pour un même calcul que ce que demanderait le SoC d’une Pi.

Reste un détail, la caméra coute tout de même 80€, ce qui n’est pas vraiment le produit le plus abordable du marché. Il faudra donc bien faire son deuil de ses économies ou envisager cela comme un investissement super raisonnable pour pouvoir détecter des LEGO ou autres projets ambitieux pour craquer. A noter que le AI Kit de Raspberry Pi est une alternative qui permet d’ajouter la camera de votre choix. Avec l’avantage d’utiliser ses 13 TOPS pour d’autre choses que de la reconnaissance d’images… mais en encombrant le port PCIe et donc uniquement sur la RPI5.

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Raspberry Pi AI Camera : un module codéveloppé avec Sony © MiniMachines.net. 2024.

Deux nouvelles consoles Legion Go en approche chez Lenovo

La console PC sous processeur AMD de Lenovo va avoir de la compagnie, les Legion Go « Gen Two » et Legion Go « Lite » semblent en préparation chez le fabricant.

C’est du moins ce que révèle une documentation présentant le Legion Go USB-C Dock, le maigre accessoire « développé » par la marque pour sa console actuelle.

Sur ce document on peut lire que trois materiel sont compatibles. Ce qui, au vu du développement très générique du dock, n’est pas très surprenant. On retrouve ainsi l’actuelle Legion Go. Mais également une « Legion Go Gen two » et une « Legion Go Lite ». Sachant que la  Gen One est équipée d’un écran 8.8″ 144 Hz en 2560 x 1600  pixels OLED piloté par un AMD Ryzen Extreme et associé à une combinaison de 16 Go de mémoire vive et 1 To de stockage NVme PCIe 4.0, on peut spéculer pendant des heures sur l’équipement de ces deux autres modèles.

Une Legion Go Gen Two pourrait reprendre le même format mais améliorer les composants interne avec une puce de nouvelle génération chez AMD. Elle pourrait changer de taille d’écran, promettre plus de stockage ou même nous faire un roman sur des capacités d’IA révolutionnaires. Il est également possible que cette seconde génération propose un passage vers SteamOS.

Quand à la Legion Go Lite, tout est imaginable également. D’une version plus légère en performance à une solution plus compacte sur un materiel sensiblement identique. Un modèle plus orienté streaming de jeu est également imaginable. Pour le moment aucune idée sur le materiel réellement embarqué, de nombreuses fuites aprlent d’un modèle qui se positionnerait frontalement face à la Asus ROG Ally et la Acer Nitro Blaze 7.

A ce jour il me reste très difficile d’obtenir des informations sur les ventes de Consoles PC, beaucoup plus que sur les ventes de portables. Ce que je sais par contre c’est que des magasins de recyclage proposent des versions d’occasion à 629€… 

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Deux nouvelles consoles Legion Go en approche chez Lenovo © MiniMachines.net. 2024.

CWWK propose un NAS de poche avec son x86-P5

En avril dernier, CWWK présentait une carte mère x86-P5 sous processeur Alder Lake-N destinée à construire une solution de type serveur. Avec une extension sur mesure permettant de lui ajouter quatre ports M.2 2280 supplémentaires, la petite carte devenait un véritable outil multifonction.

Cette carte x86-P5 et son extension sont désormais intégrées dans un boitier de MiniPC très compact puisqu’il mesure 10 cm de large comme de profondeur pour 5.9 cm d’épaisseur. Construit en aluminium, avec un jeu d’ailettes sur le dessus pour refroidir passivement les SSD, il peut également accueillir un ventilateur 7cm en cas de besoin. Un exemplaire est livré avec la machine et s’alimente en USB.

La carte mère du x86-P5 est identique à celle de la version SBC puisqu’il s’agit juste de transformer le kit d’origine dans une version complète enfermée dans un boitier. On retrouve donc un port M.2 2242/2280 NVMe PCIe qui servira à embarquer le système de son choix, un emplacement SODIMM DDR5 et un ensemble de broches pour connecter GPIO, USB, COM et autres.

Au final, on se retrouve avec une solution parfaite pour construire un petit NAS, un serveur de fichiers ou autres minimachines à fonction réseau. La vitesse n’est pas l’élément recherché ici et on a un ensemble de quatre ports NVMe PCIe x1 seulement mais c’est suffisant pour de nombreux usages réseau et stockage. La présence de deux ports Ethernet 2.5 Gigabit avec des fonctions Wake On Lan et de démarrage automatique après reprise du courant, ou programmable. Un port M.2 pour ajouter un module Wi-Fi permettra à l’ensemble tout type d’intégration.

Le MiniPC CWWK x86-P5 est proposé en deux versions, soit sous Intel N100 pour un entrée de gamme format barebone à 210€, soit sous Intel Core i3-N305 à 320€ environ. On retrouve exactement le même matériel que la carte proposée en avril mais enfermé dans un châssis en aluminium qui le protègera plus efficacement de la poussière tout en permettant une intégration plus facile.

Pour le moment, leur boutique AliExpress n’autorise pas la livraison vers la France mais je les ai contactés pour voir si cela pouvait changer. J’ai également demandé des informations au sujet de leur site en direct.

CWWK X86 P5, une SBC Fanless Alder Lake-N avec 5 ports NVMe

 

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CWWK propose un NAS de poche avec son x86-P5 © MiniMachines.net. 2024.

EliteMini 370 : un MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 chez Minisforum

Avec le EliteMini 370, Minisforum se positionne sur le marché des minimachines haut de gamme sous processeurs AMD. Comme pour le SER9 de Beelink prévu pour octobre également, celui-ci embarquera un processeur AMD Strix Point de dernière génération.

La machine apparait comme très classique sur l’unique image dont nous disposons et la seule information donnée est un tarif. Le prix en Chine pour cet EliteMini 370 serait de 5699 Yuans soit 725€. Un prix hors taxes que l’on peut mettre en perspective des 999$ HT (890€ HT) annoncés pour le SER9 de Beelink avec le recul de rigueur. Minisforum n’a pas indiqué de composants interne et la marque vend aussi bien des barebones que des machines complètes tandis que le prix de 890€ HT du Beelink concerne un engin en 32 Go de DDR5 et 1 To de stockage NVMe. Il est donc difficile de juger la différence de tarif entre les machines sur la base de cette simple annonce d’un prix local HT pour la marché asiatique.

La réclame de Aoostar

Ce tarif se rapproche par contre au Yuan près  de ce qu’a annoncé Aoostar avec son GEM10 370 qui embarque le même processeur : 5699 Yuans HT également en version 32 Go / 1 To avec une livraison toujours prévue en octobre. Je suppose au vu de la concordance de ces dates pour les trois engins que la livraison réelle des puce n’interviendra pas avant quelques semaines pour l’ensemble des acteurs.

Les Beelink et Aoostar embarquent tous deux de la mémoire vive soudée en LPDDR5x-7500 allant jusqu’à 32 Go. De probables modèles 16 Go seront disponibles. Le stockage sera confié à deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4 sur les deux modèles. Solutions que l’on devrait logiquement retrouver sur le EliteMini 370 puisqu’elle est la plus logique et une de celle qui est documentée par AMD pour construire des portables avec sa puce.

La connectique embarquée semble des plus classique avec quatre ports qui semblent bien être des USB 3.2 Type-A, un DisplayPort, un HDMI, un USB 4 et deux Ethernet Gigabit. On ne connait pas le détail exact des différents connecteurs  ni leurs caractéristiques (type de HDMI, débit Ethernet.)

Cela nous donne donc un profil de machine situé entre 725 et 890€ HT pour  cette nouvelle génération d’engin. Peu de minimachines ont été annoncées avec ce type ce genre de tarif de base. Les MiniPC ont prix la grosse tête et je me souviens des remarques étonnées lors de la sorties de machines comme le Skull Canyon ou du Hades Canyon d’Intel qui étaient proposés dans ces eaux. Je ne sais pas si le public suivra ce rythme tarifaire. Ni si le seul argument des « TOPS » de l’AI fera passer la pilule.

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EliteMini 370 : un MiniPC Ryzen AI 9 HX 370 chez Minisforum © MiniMachines.net. 2024.

Waveshare e-Paper HAT+(E), un écran E-Ink couleur pour RPi

Pensé pour tourner avec les cartes Raspberry Pi grâce au format HAT+ classique, le petit écran 4 pouces Waveshare e-Paper HAT+(E) est également compatible avec d’autres cartes mais également des solutions Jetson Nano et Arduino. Il propose un affichage coloré avec la technologie Spectra 6.

On retrouve ici une définition de 600 x 400 pixels avec trois couleurs : Rouge, jaune et bleu en plus du noir traditionnel. Les combinaisons de ces coloris permettent de construire de nombreuses couleurs pour un affichage plus lisible. Toujours totalement passif entre chaque changement d’affichage, l’écran permet de remonter des informations d’un montage Raspberry Pi ou autre de manière plus vivante.

La gamme Spectra 6 de eInk peut ainsi proposer 6 « couleurs » en même temps avec des nuances de jaune, de rouge et de bleu mais également de vert et les nuances de noir et de blanc classiques.

 

L’écran propose une définition assez basse mais en 200 points par pouce et des angles de 170°. Il est par contre très très lent avec un rafraichissement complet nécessitant 19 secondes et aucune prise en charge d’une réorganisation partielle de son encre. Ce qui rend un usage du type liseuse impossible. C’est plus un produit qui indiquera un état dans la durée que quelque chose adapté à une mise à jour immédiate. Parfait pour une station météo qui va faire un relevé tous les quarts d’heure pas vraiment terrible pour un outil de contrôle en temps réel.

L’écran a besoin de 3.3 à 5 volts pour la gestion de son affichage et la prise en charge de sa carte contrôleur. A noter que la dalle n’est pas tactile. L’écran mesure 9.9 cm sur 6.6 cm en tout avec un affichage de 8.46 à 5.64 cm.

L’écran est proposé à 55.39€ TTC sur AliExpress qui le livre gratuitement.

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Waveshare e-Paper HAT+(E), un écran E-Ink couleur pour RPi © MiniMachines.net. 2024.

Milk-V DuoModule 01 : une combinaison RISC-V et ARM

La solution Milk-V DuoModule 01 embarque un SoC peu courant, un Sophgo SG2000. Il s’agit d’une solution totalement hybride composée d’un cœur ARM Cortex-A53  et de deux cœurs XuanTie C906 RISC-V. Cette puce propose également un NPU (0.5 TOPS) et un microcontrôleur 8 bits.

Cette puce est montée sur la Milk-V DuoModule 01 Evaluation Board qui lui fournit une connectique complète pour un prix abordable puisque la solution est proposée à moins de 38€ HT

La carte est clairement un produit de développement et de test, par exemple il est impossible de piloter les deux jeux d’instruction simultanément. La puce du Milk-V DuoModule 01 sera activée en mode ARM ou en mode RISC-V indépendamment. On ne pourra pas activer les trois cœurs en même temps et mélanger leurs compétences. Au démarrage, il faudra sélectionner quel type de cœur sera exploité et le reste de la procédure suivra alors son cours de manière classique.

On retrouvera alors 512 Mo de mémoire vive DDR3, 8 Go de stockage eMMC et un ensemble de connecteurs avec un USB type-C assurant transfert de données et alimentation, quatre ports USB 2.0 Type-A, deux Ethernet 10/100, un jack audio 3.5 mm, des MIPI CSI et DSI, un ensemble de 19 broches GPIO et un lecteur de cartes MicroSD pour étendre le stockage. Le tout intégré à une carte de 10 cm sur 7.5 cm.

Parfaite pour tester ce nouveau Milk-V DuoModule 01, la carte n’intéressera que les développeurs les plus chevronnés. Son prix relativement abordable étant une clé intéressante pour se frotter au monde du RISC-V. De la documentation est disponible en ligne.

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Milk-V DuoModule 01 : une combinaison RISC-V et ARM © MiniMachines.net. 2024.

Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2

Mise à jour du 27/09/2024 : Le ONEXGPU2 est désormais en financement participatif sur Indiegogo au prix de base de 753€ HT et hors frais de port et dédouanement. Il est également proposé avec une console X1 en 8840U dans différents parfums. Ce qui revient à jouer avec une console portable mais filaire. Les livraisons devraient débuter en novembre. 

Billet original du 07/08/2024 : One Netbook est le premier à annoncer une nouvelle version de son dock graphique. Le ONEXGPU2 suit une évolution logique avec à son bord un processeur graphique Radeon RX 7800M.

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Le ONEXGPU 2 reprendra probablement les mêmes codes que le premier modèle sous RX 7600M mais embarquera un RX 7800M. Une puce pas encore officiellement annoncée par AMD. On imagine une montée en puissance du circuit avec de meilleures capacités pour un modèle mobile assez classique. Il n’est pas impossible que l’architecture soit en réalité une optimisation des RDNA3 actuels. AMD aurait intégré plus de coeurs et boosté la bande passante globale pour améliorer les performances. Reste à savoir si cela se soldera par une évolution des performances et une amélioration de la consommation de l’ensemble.

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L’actuel ONEXGPU 

 

On me demande souvent pourquoi les docks graphiques n’embarquent pas de puces Nvidia et la principale raison est toujours la même. Leur disponibilité comme leurs tarifs rendent cette intégration beaucoup plus complexe dans ce type de dock. Les marques qui développent ce type d’accessoires se cantonnent donc à des puces AMD moins sollicitées et moins difficiles à obtenir. GPD, Minisforum, Boostr, AYANEO et d’autres ont donc toutes basculé vers les Radeon et il est probable qu’elles doublent la mise avec ce RX 7800M.

Il est probable que le nouveau ONEXGPU 2 propose le même design et les mêmes fonctionnalités que son prédécesseur. A savoir une connexion OCuLink et USB4, quatre sorties vidéo, un support pour un SSD M.2 NVMe PCIe et un support Ethernet Gigabit dans un format assez compact de 20 cm de large pour 12 cm de profondeur et 3 cm d’épaisseur pour un poids de 870 grammes.

One Netbook ONEXGPU, un dock pour carte graphique en USB4 (MAJ)

Source : Liliputing

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Un chipset Radeon RX 7800M intégré au dock ONEXGPU 2 © MiniMachines.net. 2024.

Meta Quest 3s : un casque de réalité mixte plus accessible

Le Meta Quest 3s est annoncé comme 220€ moins cher que le Meta Quest 3 actuellement en vente. Le petit « s » qui apparait dans son nom cache également des modifications importantes de son affichage. Mais cette nouvelle expérience est probablement la meilleure pour rendre la réalité mixte plus populaire.

Le Meta Quest 3 est un excellent casque de réalité mixte. Il est efficace, performant et propose une excellente image pour une très bonne immersion. Problème, il coûte 549.99€ (479.99€ en ce moment en promo en 128 Go). C’est beaucoup. Le Meta Quest 3s est, quant à lui, annoncé à 329.99€. C’est également beaucoup mais plus abordable si on veut tenter l’aventure.

Le problème est là, la réalité mixte est encore une aventure. Si tout le monde voit à peu près de quoi il s’agit, cela reste un loisir de niche. Un souci quand on a besoin d’une base d’utilisateurs importante pour que les éditeurs s’intéressent au format et proposent plus de contenus. Jeux et autres médias qui vont à leur tour intéresser plus de joueurs… La recette habituelle de la charrue et des bœufs. Si le Meta Quest 3 est meilleur, il est trop cher pour séduire de nouveaux clients potentiels. En réalité le « 3 » est un produit qui est là pour séduire les personnes déjà propriétaires de casques de ce type. Ceux qui sont déjà clients de ce genre de loisir, c’est un marché important pour Meta mais pas la meilleure méthode pour faire grossir ses utilisateurs.

La solution est donc simple, baisser les compétences de son produit afin de baisser le prix et rendre la formule plus accessible. Le Meta Quest 3s répond parfaitement à cette démarche.

Les éléments communs entre les deux appareils sont construits pour une parfaite compatibilité entre les modèles. Le même SoC Snapdragon XR2 Gen2 est embarqué et proposera exactement la même expérience en terme de logiciel. Tous les développements seront communs, ce qui est assez rassurant pour le client qui sait qu’il pourra retrouver le même catalogue que celui proposé sur le produit haut de gamme.

C’est également important pour les développeurs qui pourront amortir leurs titres sur une base commune sans avoir à dédoubler leur catalogue pour une version moins rapide ou amputée de certaines capacités. Les contrôleurs seront également identiques afin de conserver exactement la même interface et pour les mêmes raisons. Une petite nuance avec l’apparition d’un bouton pour basculer de la réalité virtuelle à la réalité mixte. Ce contrôle est assuré par une autre méthode plus aléatoire et qui se déclenche parfois de manière intempestive sur le 3 : un double tap.

Au premier plan le « 3s », au second plan le « 3 »

Le nouveau casque offrira également une meilleure autonomie avec 2.5 heures d’utilisation entre deux recharges contre 2.2 heures pour le « 3 ». Autres différences, l’encombrement est plus important sur le nouveau venu, la disposition des capteurs de façade change et Meta fait l’impasse sur le capteur de profondeur qui permet de « voir » les dimensions d’une pièce. Mais c’est surtout l’affichage qui change vraiment.

Le 3S affiche en 1832 par 1920 pixels pour chaque œil, exactement comme le Quest 2. Le 3 propose 2064 x 2208 pixels par oeil. L’affichage est également moins large avec 96° en horizontal et 90° en vertical quand le Quest 3 grimpe à 110° et 96°. Le 3 classique utilise des lentilles spécifiques indisponibles sur le reste de la gamme tandis que le Meta Quest 3s revient aux lentilles Fresnel du 2. D’ailleurs le Meta Quest 2 est déclaré en fin de vie et ne sera plus produit, comme le « Pro » qui avec ses écrans 1800 x 1920 pixels parait plus si pro aujourd’hui. En bref, le Quest 3s c’est un Quest 2 revampé avec la puce du Quest 3.

Comment lire l’arrivée du Meta Quest 3s ?

C’est assez simple avec le 2 et le Pro qui disparaissent. Le 3s devient à la fois l’entrée de gamme et une base commune logicielle stable avec le 3. Il est franchement  plus accessible et va permettre à plus de gens de basculer dans le mixte. Vous allez surement lire une foule de commentaires de « spécialistes » de la VR qui vont vous expliquer que le 3 est mieux et c’est vrai, ils ont raison. Mais ils regardent cela d’un point de vue de spécialistes parfaitement capables de dépenser 550€ dans un loisir qu’ils apprécient déjà sans forcément comprendre que sans élargir la gamme de ces produits, la création de nouveaux jeux et d’univers virtuels restera bien maigre face à son potentiel réel. Eux s’attendaient à l’annonce d’un Meta Quest 4 avec des fonctions encore plus performantes quitte à réinjecter une grosse somme dans l’aventure. Cela arrivera sans doute mais pas tout de suite.

Un jeu comme Batman Arkham Shadow tournera aussi bien sur Meta Quest 3s ou 3.
Ce jeu sera offert avec le casque même si il est noté PEGI16.

Le Meta Quest 3s s’adresse à un marché de nouveaux utilisateurs que ce loisir intéresse à chaque annonce de nouveaux produits mais dont le prix de l’équipement nécessaire échaude à chaque fois. Eux ne connaissent pas la différence de confort entre un casque en 1832 x 1920 pixels et un modèle en 2064 x 2208 pixels. Ils cherchent juste à découvrir un nouveau monde et Meta l’a parfaitement compris. La marque s’adresse à de nouveaux clients parce qu’il lui est impératif de gagner en traction auprès des studios pour que la mayonnaise prenne.

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Anbernic RG406V, une console Android 13 sous Unisoc T620

La Anbernic RG406V est une petite console verticale, de type Gameboy, avec un écran au dessus des contrôleurs de jeu. Pilotée par un Android 13, elle emploie un SoC ARM Unisoc T620 bien entouré.

Le T620 est une puce huit cœurs divisés en deux catégories. Deux cœurs ARM Cortex-A75 capables de grimper à 2.2 GHz et six cœurs Cortex-A55 qui grimpent à 1.8 GHz. La partie graphique est confiée à un ARM Mali-G57 MP1 cadencé à 850 MHz. Une puce assez performante qui a besoin d’une ventilation active et d’un système de caloducs pour diriger la chaleur vers l’extérieur.

Autour de cette puce, on retrouve 8 Go de mémoire vive soudée sur la carte, de la LPDDR4x associée à un stockage de base de 128 Go en UFS 2.2. Cette mémoire plus rapide que la eMMC classique embarquera le système Android et vos applications mais les données de type ROMs et autres seront plus à leur aise sur une carte MicroSDXC capable d’embarquer des cartes jusqu’à 2 To. 

L’écran est une solution de 4 pouces de diagonale en 960 x 750 pixels de type IPS, pas un monstre donc mais une solution d’affichage suffisante pour prendre en charge une foule de consoles retro ainsi que des usages Android variés. Tactile, l’écran propose un usage classique d’Android, les divers émulateurs prendront, quant à eux, en charge l’interface de jeu.

Cette interface est intéressante notamment pour des fonctions de streaming de jeu depuis un appareil extérieur. La console met en avant la fonction Moonlight qui permet de jouer depuis un PC sur le même réseau sans fil.

Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra de se connecter facilement au réseau. Il est également possible d’utiliser la console connectée à un écran externe via DisplayPort tout en lui connectant une manette Bluetooth par exemple. La petite console propose un port jack audio 3.5 mm et un port USB Type-C avec sortie vidéo. 

Le pilotage des jeux se fera via une interface très complète. On retrouve deux petits joysticks à effet HALL avec des LEDs RGB, une croix directionnelle à gauche, quatre boutons classiques à droite et quatre gâchettes au dos de l’appareil. La batterie intégrée est une 5500 mAh qui proposera jusqu’à 8 heures de jeu à la Anbernic RG406V d’après le fabricant.

La console est proposée par Geekbuying en trois versions. Un modèle « nu » à 191€, un modèle livré avec une carte MicroSDXC 128 Go à 179.97€ et un modèle avec une carte 256 Go à 199€. Sur ce dernier modèle, je peux vous proposer un code promo : NNNFRRG6V qui passe ainsi à 189€. La livraison est gratuite.

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Anbernic RG406V, une console Android 13 sous Unisoc T620 © MiniMachines.net. 2024.

La nouvelle liseuse Kindle 2024 sort de l’ombre

La nouvelle Kindle 2024 n’est pas encore annoncée par Amazon qu’elle fuite déjà en ligne. Un distributeur espagnol a publié une page présentant la douzième génération de ces liseuses avant de retirer promptement les informations. Même que j’aimerais pas être à la place du gars qui a validé la publication.

Source : Reddit

La Kindle 2024 n’est pas révolutionnaire en terme de matériel embarqué, la marge de manoeuvre laissée à Amazon sur ce produit d’appel est assez faible. Mais le distributeur aime mettre en scène la sortie de ses nouveautés avec moult précautions et annonces tapageuses sur son site. Le fait de dévoiler les spécifications en avance n’est donc pas une très bonne nouvelle et le distributeur espagnol risque de se faire taper sur les doigts.

On retrouve donc le même écran 6 pouces à encre numérique avec la même densité de 300 pixels par pouce. Le format semble être identique et on retrouve 16 Go de stockage ainsi qu’un Bluetooth 5.1. Un duo qui est pensé pour transformer la liseuse en source pour des audiobooks qu’on écoutera au casque. La Kindle 2024 est toujours équipée d’un port USB Type-C. L’annonce des 8 semaines d’autonomie est tirée du calcul alambiqué et de mauvaise foi du marché des liseuses qui compile des heures de lecture chaque jour, avec un éclairage frontal minimal et pas de réseau sans fil pour totaliser une durée de batterie générique fortement hasardeuse. Ces 8 semaines pouvant se traduire au final par un nombre d’heures bien plus compact une fois liées par un bon gros bouquin dévoré en continu.

Pas de changement majeur d’un point de vue technique donc. On observe tout de même une différence de poids. Avec 4 grammes en moins pour le nouveau modèle qui culmine à 154 grammes. Alors quelles différences ? On retrouve trois coloris avec des versions noires mais aussi bleues et vertes. Dernier point, l’éclairage frontal serait 25% plus lumineux une fois monté au maximum.

Bref, une évolution minimale pour ce produit qui reste l’entrée de gamme le plus efficace sur ce segment de prix. Le tarif annoncé est de 119€… Un prix public régulièrement mis à mal par les diverses promotions du distributeur. Les Kindle c’est comme les spécialités culinaires, il y a plusieurs saisons dans l’année pour les acheter au meilleur prix.

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La nouvelle liseuse Kindle 2024 sort de l’ombre © MiniMachines.net. 2024.

Bon Plan : Vidéoprojecteur ETOE Seal Pro certifié Netflix à 329€

La mode est aux vidéoprojecteurs compacts et mobiles, des outils que l’on va balader de pièce en pièce suivant ses besoins. Le ETOE Seal Pro propose ce type d’usage avec une belle luminosité, un décodage UltraHD et une image 1920 x 1080 pixels.

Salon, chambre ou salle de jeu, les vidéoprojecteurs mobiles sont devenus des alliés plus courants au fur et a mesure que leurs tarifs ont baissé. Le ETOE Seal Pro rejoint ce mouvement avec un prix plus élevé que des solutions entrée de gamme mais des atouts intéressants dans son fonctionnement. D’abord sur la forme, l’objet est pensé pour être mobile avec une anse de transport qui servira à le déplacer de pièce en pièce facilement. Le cœur de l’appareil comme son optique sont également scellés pour ne pas être sensibles à la poussière. Le ETOE Seal Pro propose également des enceintes intégrées Dolby Audio en 2 x 10 watts pour une prise en charge du son totalement autonome. 

S’ajoute à cela des fonctions de lecture multimédia complètes avec une certification Android TV 11.0 et une prise en charge des DRM lui ouvrant la porte à des programmes variés : Netflix, Prime Vidéo, Youtube, Disney+, HBOmax ou Hulu sont lus sans soucis. Une compatibilité avec les fonctions Chromecast et Google Assistant sont également de la partie et il sera possible de télécharger des applications présentes sur le magasin Google : VLC, Plex, Kodi, Molotov ou autres.

L’image projetée est en FullHD mais la lecture de programmes UltraHD est possible, ils seront simplement adaptés à la bonne définition. Les contenus HDR sont pris en charge et la projection est assurée avec une riche luminosité de 1000 nits. La marque annonce une diagonale maximale de 200 pouces ce qui est par expérience la limite extrême de ce type de solution. En réalité pour une image nette et efficace il vaut mieux rester dans des diagonales plus sobres de 150 à 160 pouces au maximum et la marque indique proposer la meilleure image en 100″ ce qui est déjà énorme par rapport à un téléviseur classique. Des fonctions de zoom permettent également d’ajuster l’image à 50% de sa taille au besoin pour adapter facilement le positionnement du projecteur sans avoir à le reculer ou le rapprocher de la surface de projection. Le réglage du focus et de la correction trapézoïdales sont automatiques avec un réglage manuel au besoin. La correction des angles peut se faire automatiquement jusqu’à 40°. L’usage d’un écran de projection est évidemment recommandé mais avec 1000 ANSI Lumens, la projection est suffisamment lumineuse pour ne pas en avoir systématiquement besoin. A noter que le bloc optique est donné pour fonctionner 160 000 heures, de quoi tenir projeter plus de 100 ans une image 4 heures par jour. La lampe est quand a elle annoncée pour un plus modeste 30 000 heures.

L’objet en lui même embarque un SoC Mediatek 9630 avec un circuit Mali G52. Une puce pensée pour ce type de dispositif vidéo avec quatre cœurs Cortex A53 à 1.5 GHz et des capacités de décodage complètes : les formats AV1, AVS2, HEVC, VP9 et H.264 sont gérés nativement. Le SoC est accompagné par 2 Go de mémoire et 16 Go de stockage de base et il est intégré dans un châssis qui mesure 25.7 cm de haut sur 19.2 cm de large et 17.8 cm de profondeur. Son poids est de 4.7 Kg.

Une connexion sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 est disponible et différents connecteurs sont visibles à l’arrière du châssis : Un jack d’alimentation, un USB 2.0 pour embarquer des clés ou autres avec vos propres contenus, une entrée HDMI 2.1 pour lui brancher une console, un PC ou autre et un port Jack audio 3.5 mm pour déporter le signal vers des enceintes ou un ampli mais qui fait également office d’entrée A/V pour un vieil appareil (limité en 480p si mes souvenirs sont bons). La télécommande livrée emploie un signal infrarouge et exploite également le Bluetooth afin de dicter des ordres à la machine ou de faire des recherches plus facilement.

L’utilisation directe via une interface située au dessus du projecteur est également possible. Bref, on retrouve un petit vidéoprojecteur facile à balader, facile à installer, lumineux et autonome pour la gestion d’un son spatialisé. Parfait pour venir squatter une chambre, projeter un film dans le salon ou servir d’écran de jeu géant pour une soirée entre amis. Connecté à un PC portable, une console ou même en direct à un smartphone avec ses fonctions de partage Chromecast ou sa lecture autonome sur USB, c’est un engin aux multiples possibilités.

Il est proposé à 368€ mais tombe à 329€ avec le code NNNFRETOE1 ajouté à votre panier chez Geekbuying. Stocké dans des entrepôts Européens, il sera chez vous très rapidement après vitre commande. La marque ETOE n’est pas très connue en Europe mais propose de nombreux projecteurs de ce type.

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OUVIS F1A : Le MiniPC Intel Ultra 5 125H 16 Go / 1 To à 499€

Le MiniPC Ultra 5 125H Ouvis F1A a été annoncé en mai avec des promotions de base pour son lancement. Annoncé alors à 749€, il bénéficiait d’une remise de 50€ avec un code promo. L’engin est désormais à 499€ dans cette version 16 Go de DDR5 en double canal sur deux slots SODIMM et 1 To de stockage NVMe PCIe 4.0 sur un slot M.2 2280. 

 

Le Ouvis F1a n’a pas bougé et embarque toujours la même connectique : un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort 1.4 et Power Delivery. Deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm sur la partie avant. Et sur la partie arrière deux ports USB 3.2 Gen1 Type-A, deux sorties HDMI 2.0 et un Ethernet 2.5 Gigabit.

Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est disponible ainsi qu’un port Antivol type Kensington Lock. La machine est livrée sous Windows 11. La machine est ventilée par une solution habituelle de caloducs et de ventilateur qui souffle de l’air frais sur des ailettes et un petit ventilo maintiendra la température des composants mémoire et SSD à des degrés raisonnables. Le châssis mesure 14.7 cm de large et de profondeur pour 5.55 cm d’épaisseur.

Rien de vraiment nouveau mais une baisse bienvenue sur un engin complet et aux belles capacités techniques grâce à un processeur récent épaulé par un circuit graphique Intel ARC avec 7 cœurs Xe² très efficaces. Je vous épargne le laïus sur l’IA locale, la machine est mise en avant comme un AI PC bien que ces usages soient encore assez flous.

Il est désormais proposé à 499€ depuis le stock Européen Allemand de Geekbuying, avec le code NNNFROF1A1.

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Zotac ZBOX MI673 : des MiniPC sous Raptor Lake Refresh

Le ZBOX MI673 de Zotac proposera un Core i7-14700 d’Intel tandis que les ZBOX MI653 et MI633 embarqueront respectivement des Core i5-14400 et Core i3-14100. trois puces Raptor Lake Refesh dans un format un peu moins compact que d’habitude.

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Les engins sont annoncés dans un châssis unique de 20.4 cm de large pour 12.9 cm de profondeur et 6.8 cm de hauteur. Pas le modèle de boitier le plus mini du marché, donc, et c’est évidemment parce que Zotac emploie ici un châssis déjà développé par le passé. Il s’agit du même boitier que celui des Zotac CI6xx nano sous Meteor Lake.

Avec une différence de taille cependant, ces ZBOX MI673 et dérivés seront refroidis activement tandis que les CI600 sont totalement passifs. Difficile de voir pourquoi la marque a choisi de conserver un châssis pensé pour encaisser sans ventilation des puces de ce type si ce n’est parce que ce choix pourrait lui permettre un fonctionnement semi passif ou du moins relativement discret.

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Le Core i7-14700 est une solution conjuguant 20 cœurs au total pour un TDP de 65 watts, tout comme les solutions Core i5 (10 cœurs) et I3 (4 cœurs) des autres modèles. Une consommation qui peut être source d’un refroidissement actif très bruyant à l’usage dans un boitier trop étroit. La volonté de la marque de troquer la compacité du format au profit d’un refroidissement moins bruyant pourrait donc être un excellent choix. Avec un boitier pensé pour un fonctionnement fanless mais modifié pour accepter une ventilation active, la formule a peut être un bon potentiel.

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Pour le reste, le ZBOX MI673 propose un double port SODIMM acceptant jusqu’à 64 Go de DDR4-3200 et un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. Pas de second port M.2 ni de baie 2.5″ SATA apparemment, l’engin est malheureusement assez limité en terme d’évolution. La connectique est assez large puisqu’on retrouve quatre ports USB 3.2 Type-A, deux USB 3.0 Type-A, un DisplayPort 1.4, un GHDMI 2.1, un Ethernet Gigabit et des prises audio jack 3.5 mm séparées. Un module interne en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également présent avec une extension pour une antenne externe. Livrés avec une accroche de type VESA, ils sont annoncés comme comme compatibles avec Windows 11.

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Les Zotac ZBOX MI673 sont présentés comme des barebones et n’ont pour le moment aucun tarif déterminé.

Source : Liliputing

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