Switch 2 : Nintendo revoit ses ambitions à la hausse

Avec plus de 10 millions d'unités écoulées depuis son lancement, Nintendo relève ses prévisions pour sa console de jeu Switch 2.

Avec plus de 10 millions d'unités écoulées depuis son lancement, Nintendo relève ses prévisions pour sa console de jeu Switch 2.

Après des années d'attente, WhatsApp a annoncé le 4 novembre 2025 le lancement de son application native sur Apple Watch. Dix ans après la sortie de la montre.

Les bonnes affaires font irruption avant même le Black Friday, des écouteurs sans fil aux casques audio couvrants en passant par les barres de son.

La piraterie 2.0 est en cours. Selon un rapport de la firme spécialisée en cybersécurité Proofpoint, des pirates réussissent à pénétrer les réseaux des sociétés de transport et de fret routier. Leur but : changer les trajets des marchandises, ciblant surtout Apple, et les rediriger vers leurs propres dépôts avant qu'elles n'atteignent le point de vente.

Le mois de novembre 2025 est marqué par le lancement de Call of Duty: Black Ops 7, auquel pourront jouer certains abonnés du Xbox Game Pass. On fait le point sur la sélection.





Le gouvernement français, qui a lancé son comparateur de modèles d'IA en octobre 2024, vient de révéler son tout premier classement. Et les résultats sont surprenants.



A House of Dynamite dépeint un monde dans lequel les États-Unis sont sur le point d'être frappé par un moisis-le nucléaire. Le film montre alors les vingt minutes restantes où Washington doit prendre une décision. Au-delà du film de Kathryn Bigelow, d'autres longs-métrages ont mis l'arme nucléaire au centre du sujet ou en toile de fond.

Alerte GOTY 2026 : Poncle, créateur de Vampire Survivors, s'associe à Auroch Digital pour lancer en 2026 Warhammer Survivors. C'est la même expérience grisante que Vampire Survivors, mais dans les univers cultes de Warhammer. On achète déjà.
Libéré de son exclusivité avec Microsoft, OpenAI n’a pas perdu de temps : l’éditeur de ChatGPT a annoncé mardi la conclusion d’un contrat d’envergure avec Amazon. Sa filiale dédiée au cloud, AWS, devrait ainsi mettre des ressources à disposition, à hauteur d’au moins 38 milliards de dollars sur sept ans. OpenAI s’assure ainsi une présence significative sur les infrastructures de deux des trois plus grands fournisseurs de cloud de la planète, et s’invite au passage sur les plate-bandes de son concurrent Anthropic.
La collaboration, qui débute immédiatement, prévoit déjà 38 milliards de dollars de dépenses sur sept ans, mais ce montant peut être amené à croître, affirment d’emblée les deux nouveaux partenaires. Amazon Web Services (AWS) et OpenAI ont en effet formalisé un accord stratégique de grande ampleur le 3 novembre, selon les termes duquel le premier mettra à la disposition du second ses infrastructures informatiques dans toutes les régions du monde.
À très court terme, l’accord prévoit qu’OpenAI déploie ses modèles sur les infrastructures actuelles d’AWS, pour l’entraînement ou pour la fourniture du service ChatGPT aux clients finaux. Mais il est aussi question qu’Amazon construise des capacités fléchées vers OpenAI, avec un premier jalon (non chiffré) fixé à fin 2026, puis un programme d’expansion à partir de 2027.
« L’infrastructure qu’AWS est en train de construire pour OpenAI présente une architecture sophistiquée optimisée pour une efficacité et des performances maximales en matière de traitement de l’IA », promet Amazon, selon qui l’entreprise de Sam Altman va ainsi accéder à des « centaines de milliers de GPU NVIDIA », avec la possibilité d’associer ces derniers à des « dizaines de millions de CPU » pour sous-tendre le développement de ses produits commerciaux.
Si les deux partenaires communiquent sur l’enveloppe financière globale du contrat, aucun détail chiffré n’est donné, ni sous forme de nombre de machines, ni même sous forme de puissance électrique associée, quant à la capacité réelle des infrastructures prévues. AWS évoque simplement le recours à deux générations de puces NVIDIA (les GB200 et GB300 de classe Blackwell), et vante les mérites de l’interconnexion directe entre ces GPU et ses serveurs EC2.
En dépit de ce flou relatif, les 38 milliards de dollars annoncés ont fait gagner quelques points à l’action Amazon en bourse, alors que cette dernière caracolait déjà à des plus hauts historiques suite à la publication de ses derniers résultats financiers, le 30 octobre dernier. Avec 33 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur le trimestre, en hausse de 20 % sur un an, la division cloud AWS était déjà sans aucun doute la principale raison de cette envolée boursière.
Quelles que soient les incertitudes qui entourent la vague de l’IA, AWS peut se targuer de compter un nouveau client prestigieux. OpenAI assure de son côté une forme de diversification nouvelle dans les ressources informatiques mises à sa disposition. Une approche plus œcuménique, rendue possible par l’évolution récente du contrat stratégique qui unit l’entreprise de Sam Altman à son partenaire historique et jusqu’ici exclusif en matière de cloud, Microsoft.
Fin octobre, les deux entreprises ont en effet renégocié les termes de leur contrat pour préparer la transformation d’OpenAI en une entreprise à but lucratif (même si toujours placée sous le contrôle d’une structure à but non lucratif). Selon les nouvelles conditions, OpenAI s’engage à consommer 250 milliards de dollars de cloud chez Microsoft Azure, mais se voit dans le même temps libéré de son exclusivité.
L’éditeur de ChatGPT, qui consomme le cash à vitesse grand V et étudie, d’après la rumeur, la possibilité d’une entrée en bourse à horizon 2026 - 2027, peut donc aller démarcher de nouveaux partenaires pour sécuriser les ressources informatiques nécessaires à la croissance stratosphérique envisagée par Sam Altman. Une valse des contrats, ou plutôt des promesses d’achat, qui porterait déjà sur des montants de l’ordre de 1 000 milliards de dollars…
S’assurer une présence chez Amazon, leader du secteur du cloud public, peut, dans ce contexte particulièrement spéculatif, être vu comme un élément de réassurance, et pas uniquement face aux problèmes de concentration illustrés par les récentes pannes mondiales d’AWS et d’Azure. Ce faisant, OpenAI met en effet un pied chez l’un des principaux partenaires de son concurrent Anthropic, éditeur des modèles Claude. Et confirme ainsi son ambition de devenir le barycentre des infrastructures mondiales dédiées au calcul IA…
La Commission européenne a validé la création d’un EDIC (European Digital Infrastructure Consortium) centré sur les communs numériques. Il sera porté par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie.
Faisons d’abord un bref rappel : qu’est-ce qu’un EDIC ? La Commission européenne les définit comme des instruments mis à disposition des États membres pour simplifier – et accélérer – des projets multinationaux au sein de l’Union. Par exemple, l’ALT-EDIC a été inauguré en février 2024 et travaille sur la préservation de la diversité linguistique et culturelle. L’un de ses premiers projets est LLMs4EU, qui vise à collecter des données linguistiques pour les grands modèles de langage pour mieux assurer la représentativité des langues européennes.
Le nouveau venu, baptisé EDIC Digital Commons et abrégé en DC-EDIC, a été officiellement créé le 29 octobre. La demande de création avait été déposée le 8 juillet dernier par la France, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Italie, la France servant de pays hôte. Le siège du nouveau consortium sera ainsi à Paris et le personnel est en cours de constitution, aussi bien pour le diriger que pour son conseil consultatif.
« La mission du DC-EDIC est de mettre en œuvre un projet multinational sur les biens communs numériques dans les domaines de l’infrastructure et des services de données communs européens et de l’administration publique connectée. Elle mettra en commun les ressources des États membres et assurera la coordination avec les communautés afin de développer, de maintenir et d’étendre les biens communs numériques et de faciliter leur adoption », indique la Commission européenne.
Le DC-EDIC doit simplifier notamment les participations de tous les acteurs, qu’ils soient publics, privés ou civiques. Le consortium fera en outre office de guichet unique pour le financement des projets alimentés par les fonds européens et répondant aux critères fixés par l’EDIC. En plus des financements, ce dernier devra fournir un soutien juridique et technique sur des aspects comme la maintenance et la mise à l’échelle, ainsi que des conseils stratégiques.
Surtout, ce consortium devra « coordonner et participer à des projets multinationaux concrets ancrés dans les communs numériques ». Il doit servir de catalyseur pour les projets d’infrastructures transfrontalières, avec une entité juridique propre.
À noter que si l’EDIC a ses quatre pays fondateurs, rien n’empêche d’autres États membres de rejoindre le projet par la suite.
À la DINUM, on s’est félicité du lancement de cet EDIC, le deuxième à s’établir en France. Stéphanie Schaer, sa directrice, évoque une « ambition commune : bâtir ensemble les fondations d’un paysage numérique européen fort, ouvert et durable. Il traduit un élan collectif qui donnera à l’Europe la capacité d’agir et d’innover par elle-même ». Elle ajoute que la France « s’engage avec enthousiasme et détermination dans cette nouvelle coopération », qui doit favoriser l’émergence de « champions européens ».
Un « enthousiasme » et une « détermination » que vient cependant tempérer le récent rapport de la Cour des comptes, dans lequel la stratégie nationale en matière de souveraineté a été méticuleusement étrillée. La Cour a critiqué un manque flagrant de cohérence dans les projets, un éclatement des ressources, ou encore de trop nombreux cas de données confiées à des acteurs extra-européens (particulièrement Microsoft).
Les trois autres pays fondateurs affichent cependant eux aussi leur enthousiasme. L’Allemagne, qui rejoint pour la première fois un EDIC, y voit un « signal fort pour l’avenir numérique de l’Europe », afin que cette dernière « puisse façonner son avenir numérique en toute autonomie ». Zendis (et donc openDesk) seront de la partie.
Pour l’Italie, le nouvel EDIC est « un pont européen qui permettra de passer de l’expérimentation à l’industrialisation ». Le message envoyé « est clair : l’Europe peut construire, maintenir et gouverner des infrastructures numériques critiques selon ses propres règles, au service de l’intérêt général ». Côté Pays-Bas, la réaction est plus concise : « Nous pouvons unir nos forces, faire grandir les alternatives open source et donner aux gouvernements européens les moyens d’agir en toute autonomie ».
Le DC-EDIC devrait en théorie favoriser largement les technologies ouvertes. La DINUM relève à ce titre que « plus de 80 % des technologies et infrastructures numériques utilisées en Europe proviennent encore de fournisseurs non-européens ». Dans ce contexte, le nouveau consortium devra « mutualiser les ressources et les expertises des États membres pour développer des alternatives ouvertes, interopérables et durables ».
Plus concrètement, l’EDIC aura pour mission de proposer des alternatives ouvertes dans des domaines considérés comme clés, dont l’IA et le cloud bien sûr, mais aussi les suites collaboratives, la cybersécurité, la géomatique et les réseaux sociaux. Les communautés techniques, académiques, publiques et privées doivent en outre être mobilisées. L’EDIC aura également la mission délicate d’inciter à l’adoption des solutions ainsi conçues ou rassemblées dans les administrations, les entreprises et même chez les citoyens.
On attend cependant d’en savoir plus, car les ressources précises de l’EDIC ne sont pas connues et on ne connait pas sa « force de frappe » ni quel niveau d’influence il va pouvoir exercer. Les candidatures pour le poste de directeur/directrice (PDF) ont commencé ce 3 novembre et dureront jusqu’au 1ᵉʳ décembre. De plus amples précisions devraient être données en fin d’année.


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