↩ Accueil

Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

[Outil Next] Comparez une vingtaine d’offres d’électricité en fonction de votre consommation !

Pour y voir clair
[Outil Next] Comparez une vingtaine d’offres d’électricité en fonction de votre consommation !

Next c’est évidemment vous informer sur le numérique, mais c’est aussi vous proposer des outils pour vous guider et vous aider au quotidien. En voici un nouveau avec un comparateur d’une vingtaine d’offres de fournisseurs d’électricité. Sa particularité : il s’adapte automatiquement à votre consommation réelle et vous pouvez ajuster les paramètres (prix, heures creuses…).

Cette semaine, nous avons détaillé les points importants à vérifier quand on veut changer de fournisseur d’électricité ou simplement vérifier les conditions et les tarifs de votre offre. Mais il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, car il ne suffit pas de comparer le prix du kWh et celui de l’abonnement… ce serait trop simple.

Comparer les offres : plus facile à dire qu’à faire

Dans sa gamme Tarif Bleu (et donc réglementé), EDF propose par exemple un abonnement Tempo qui a la cote auprès de certains, avec pas moins six tarifs. Cinq d’entre eux sont moins chers que le tarif de base réglementé, mais le dernier coute trois fois plus. Comment savoir si c’est rentable pour vous ?

Il faudrait répertorier l’ensemble des jours bleus, blancs et rouges de l’année (sans oublier de séparer les heures creuses des heures pleines) et estimer votre consommation en kWh durant les six périodes pour enfin obtenir un montant total et le comparer à d’autres offres. Mission impossible ou presque à faire à la main, mais on a la solution, qui ne vous demandera qu’un copier-coller.

L’idée est partie d’un constat personnel. Je suis avec un abonnement Tempo, mais est-ce le mieux adapté à mon cas ? Ne serait-il pas plus intéressant de passer sur une offre de marché avec plus de 20 % de remise sur le prix du kWh ? Éventuellement, une formule avec des heures creuses et pleines, car j’ai une voiture électrique à charger la nuit ? La réponse est tout sauf triviale ; j’ai donc développé un outil pour m’aider et vous le partage.

Dans les commentaires, B1gBr0ther a proposé une première approche intéressante : regarder le coût total de votre facture et diviser par votre consommation pour obtenir le prix moyen du kWh sur la période (avec l’abonnement compris), plus facile pour comparer.

Comment récupérer le détail de votre consommation horaire

Revenons à la question de Tempo par rapport à d’autres offres. J’ai tous les ingrédients nécessaires pour me faire une recette maison. Le principal est ma consommation horaire, que je peux récupérer sur le site d’Enedis (via mon Linky). Parfait, je télécharge donc un an de relevé.

Pour faire de même, rendez-vous dans votre espace client Enedis, cliquez sur « Suivre mes mesures » puis « Télécharger mes données ». Dans le type de données, choisissez « Consommation horaire » et la période que vous désirez. J’ai pris un an dans mon cas, mais vous pouvez prendre la période que vous voulez.

Il faut attendre un peu que les données soient prêtes, quelques minutes dans mon cas. La première moitié de la recette est prête, reste maintenant à faire infuser pour ressortir les tarifs des différentes offres.

Une feuille de calcul, un peu d’IA et d’huile de coude

Pour cela, je décide d’utiliser une feuille de calcul Google Sheet (j’avoue, j’avais dans l’idée de vous la partager si le résultat était concluant, d’où le choix d’une solution en ligne qu’on peut facilement partager), avec des formules pour calculer le tarif des consommations en fonction des jours, des plages horaires, etc.

Si j’ai des notions de développement et que je suis capable de comprendre le fonctionnement d’un algorithme (et l’adapter à mes besoins), je ne suis pas expert dans ce domaine. J’ai donc utilisé un joker pour avancer plus vite : une intelligence artificielle, Claude.ia (version gratuite, c’était suffisant) en l’occurrence, car plutôt efficace pour du développement.

Je vous passe les étapes – je pourrais vous faire un retex détaillé si cela vous intéresse, sous la forme d’un T@LC vu parfois les dialogues de sourds avec Claude.ai – pour arriver directement à la feuille de calcul, avec un peu de mise en page.

Il est en lecture seule, mais vous pouvez copier le document et l’utiliser sur votre compte (rendez-vous dans Fichier puis Créer une copie). Il est en licence CC-BY-SA 4.0.

On cache les rouages sous le tapis pour arriver au résultat final

Avant d’en arriver au résultat final, j’ai commencé par ajouter de nombreuses les colonnes intermédiaires pour vérifier que toutes les étapes fonctionnaient correctement. La détection de la couleur des jours Tempo (avec la particularité qu’une journée se termine le lendemain matin à 6 h), la différentiation des heures creuses ou pleines, des week-ends, etc. J’ai ensuite tout regroupé dans une seule formule sur la page Paramètres pour que le document soit plus simple à prendre en main. Ceci explique la lourdeur de certaines formules au moment de calculer les coûts.

Conséquence immédiate et prévisible : le code peut facilement être amélioré, mais je ne me suis pas attelé à cette tâche (il suffit de regarder, au hasard, la case G50 pour prendre peur). Je pense qu’autant Claude.ai que moi sommes mauvais à ce jeu-là. Qu’importe, ça fonctionne et la règle en pareille situation me dit de ne pas y toucher.

Bien sûr, si quelqu’un est motivé (paracétamol non fourni par Next) pour se lancer, j’actualiserai avec grand plaisir les formules de la feuille de calcul !

Importez vos données (faites une prière) et comparez

Maintenant, il n’y a plus qu’à lancer la moulinette. Téléchargez vos données de consommation via la section Mes téléchargements sur le site Enedis (le fichier doit être prêt si vous l’avez demandé au moment où nous en parlions un peu avant).

Ouvrez le fichier avec un tableur (LibreOffice Calc par exemple). N’ayez pas peur, il peut faire des dizaines de milliers de lignes. Supprimez simplement les trois premières qui ne contiennent pas d’information sur votre consommation.

Copiez les deux premières colonnes (cliquez sur A et déplacez la souris vers B par exemple, puis Ctrl + C), puis venez les coller dans le Google Sheet, dans la feuille Calculs. Si vous n’avez pas fait n’importe quoi (et que moi non plus) sur la première page Paramètres, vous devriez avoir le montant de vos consommations en fonction des différentes offres.

Pour avoir un comparatif intéressant de Tempo et couvrir toutes les couleurs des jours, l’idéal est d’avoir un an de données. Le document affiche en haut à gauche le nombre de mois qu’il a récupérés dans vos données (12 dans notre exemple).

Plus bas, vous trouvez des calculs plus détaillés avec la répartition heures creuses/pleines, les jours Tempo, le week-end, etc.

Comparer comme bon vous semble, tout ou presque est paramétrable

Le tableau est pensé pour être évolutif : les horaires des heures creuses peuvent être changés, comme le montant des abonnements et les prix du kWh. Nous avons également laissé deux blocs libres (dans la colonne H) pour tester un abonnement classique avec un tarif fixe du kWh et un autre avec des heures creuses et pleines.

Vous trouverez aussi des cases pour entrer votre consommation et montant de votre facture afin de calculer le coût moyen du kWh sur la période (avec l’abonnement compris puisqu’on prend le montant total de la facture comme base). Par exemple, si vous avez consommé 10 782 kWh et payé 2 242 euros, le kWh était en moyenne à 22,65 centimes. Il existe, comme vous pouvez le voir dans le tableau, des offres moins chères.

Les cases orange ne sont pas préremplies, mais se calculeront automatiquement si vous ajoutez les données manquantes. Et, pour rappel, vous pouvez aussi modifier les données des autres cases, les calculs s’actualiseront.

Nous avons laissé des exemples de données de consommations dans la feuille Calculs pour que vous puissiez avoir une idée du rendu. Mais pensez à bien importer vos données pour avoir une estimation personnalisée. Deux choses sur ces chiffres. Oui, la base est une exportation de mon propre espace client. Non, ce ne sont pas les vrais chiffres de ma consommation. J’ai ajouté du « bruit » et un coefficient à toutes les mesures de consommation (et je ne vous dirai pas avec quelles formules, évidemment).

Quelques explications avec un exemple

Revenez dans la feuille Paramètres pour voir le résultat des formules en fonction de VOS données de consommation. Sur notre exemple, avec le tarif réglementé Bleu, cela reviendrait à 2 713 euros pour les kWh seulement, ou 2 903 euros avec l’abonnement.

Bien sûr, avec les fournisseurs dont le prix du kWh est inférieur à celui du tarif réglementé, la facture totale est moins élevée. On passe ainsi à 2 025 euros chez La belle énergie (Prudence) pour les kWh seulement, contre 2 212 euros avec le prix de l’abonnement en prime. L’écart est déjà presque à 700 euros sur cet exemple, d’un foyer avec certes une belle consommation électrique de plus de 10 000 kWh sur un an. Rien de surprenant, cela correspond à l’écart de prix entre les kWh multiplié par la consommation (car les abonnements sont quasiment au même tarif).

Attention à ne pas négliger le coût de l’abonnement

Bon et Tempo alors ? Et bien cette offre réglementée d’EDF est presque 900 euros moins chère à l’année dans le cas de cette simulation. C’est même l’offre la plus intéressante du comparatif avec les données du jour. Le prix moyen du kWh est de 19,22 centimes abonnement compris, 17,41 centimes sans l’abonnement. Encore une fois, importez vos données et comparer votre consommation réelle.

Il est important de bien considérer l’abonnement, car il peut varier de façon importante chez les fournisseurs. Ilek, par exemple, est quasiment deux fois au-dessus d’EDF réglementé avec 28,01 euros pour 9 kVA et 32,93 euros avec les heures creuses. Dans le cas de notre exemple, les deux offres Ilek sont à peu prés équivalente avec 28,3 ou 28,4 centimes le kWh avec l’abonnement compris.

Ilek avec les heures creuses est à 2 666 euros pour la consommation électrique seule, contre 2 677 euros pour Total Energies, soit 11 euros d’écart seulement en faveur d’Ilek. Avec l’abonnement compris, Total Energies reprend l’avantage avec 186 euros de moins, uniquement à cause de l’abonnement cher chez Ilek.

La chasse aux bugs est ouverte !

Pour rappel, toutes les offres d’électricité sont sans engagement pour le client, vous pouvez donc résilier quand vous voulez, sans frais. Vous pouvez aussi passer d’une offre de marché à un tarif régulé, et vice-versa.

Bien sûr, des bugs se cachent sûrement dans le tableau. N’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires ou par email (idem pour des améliorations sur les formules). Ce tableau est pour la communauté, s’il peut être amélioré par vous, je me ferai un plaisir de le mettre à jour et d’en faire profiter l’ensemble des lecteurs !

Chez ASML comme chez TSMC, l’IA tire le marché des semi-conducteurs

Vendeurs de pelle
Chez ASML comme chez TSMC, l’IA tire le marché des semi-conducteurs

ASML, le géant néerlandais des machines dédiées à la fabrication de semi-conducteurs, a déçu cette semaine en annonçant un carnet de commandes inférieur de plus de 50% aux attentes. Deux jours plus tard, TSMC, numéro un mondial du secteur et plus gros client d’ASML, a de son côté annoncé des bénéfices records, et affirme que l’IA s’impose durablement comme l’un des principaux moteurs de la demande.

La traditionnelle période des résultats financiers pour le troisième trimestre de l’année s’ouvre avec une nouvelle pirouette en forme de grand écart sur le marché des semi-conducteurs. Mardi, c’est le néerlandais ASML qui a ouvert le bal et bien que son chiffre d’affaires progresse, le leader mondial des machines de lithogravure a largement inquiété les marchés en commentant ses résultats, entraînant une chute de cours de 16% sur la journée – un recul sans précédent depuis plus de vingt ans pour la première capitalisation européenne !

ASML prend froid et c’est tout le marché qui s’enrhume ?

Ce recul du cours – partiellement rattrapé depuis – a immédiatement provoqué un effet ricochet chez la plupart des grandes valeurs technologiques liées aux semi-conducteurs, à commencer par NVIDIA. Pour le comprendre, il faut en effet rappeler qu’ASML fournit les machines utilisées par les fonderies dans lesquelles sont fabriqués les processeurs, puces mémoire etc.

Or si le carnet de commandes d’ASML se tarit, c’est que les grands fondeurs, au premier rang desquels TSMC, mais aussi Intel, Samsung, GlobalFoundries, et d’autres ralentissent leurs investissements, d’où cette immédiate réaction d’inquiétude des marchés.

Dans sa communication financière, ASML précise d’emblée que la demande est toujours au rendez-vous en matière de machines destinées à graver les puces dédiées à l’IA. Ce sont en revanche sur les segments plus conventionnels que les résultats se sont révélés décevants sur ce troisième trimestre, avec des prises de commande estimées à 2,6 milliards de dollars, là où les analystes attendaient 5,4 milliards de dollars.

Du côté des puces logiques, ASML indique avoir assisté à une « montée en puissance plus lente de nouveaux nœuds chez certains », conduisant à des reports de commande. Sur le marché de la mémoire, le groupe évoque des ajouts de capacité limités, l’accent étant toujours mis sur les transitions liées aux mémoires HBM et DDR5, liées notamment au segment des GPU et de l’IA.

Et la société envisage que cette situation se prolonge. « Il semble désormais que la reprise soit plus progressive que prévu. Cette situation devrait se poursuivre en 2025, ce qui conduit à une certaine prudence des clients », indique Christophe Fouquet, le nouveau CEO français d’ASML depuis le printemps 2024, dans un communiqué.

ASML table pourtant sur une croissance continue, y compris sur 2025. La société indique ainsi tabler sur des ventes de l’ordre de 28 milliards de dollars en 2024, et vise désormais entre 30 et 35 milliards de dollars en 2025, dans la fourchette basse des ambitions affichées dans son dernier plan stratégique, qui visait plutôt les 40 milliards. Une ombre plane toutefois sur le tableau, avec la possible intensification des mesures de restriction sur les exportations en direction de la Chine.  

TSMC porté par les smartphones et l’IA (donc NVIDIA)

TSMC, qui compte parmi les premiers clients d’ASML, a de son côté publié jeudi des résultats financiers record, avec un chiffre d’affaires trimestriel en hausse de 39% sur un an, qui s’établit à 760 milliards de dollars taïwanais, soit 21,86 milliards d’euros. Sur le troisième trimestre, TSMC indique que les wafers gravés en 3 nanomètres ont représenté 20% du chiffre d’affaires, contre 32% pour le 5 nanomètres, et 17% pour le 7 nanomètres. Ces technologies de gravure dites avancées représentent ainsi 69% du chiffre d’affaires de l’activité wafers. « Nos activités ont été portées au troisième trimestre par une forte demande, liée aux smartphones et à l’IA, pour nos technologies 3 nm et 5 nm », commente Wendell Huang, directeur financier de TSMC, qui table sur une tendance similaire sur le quatrième trimestre, en attendant le lancement programmé du 2 nm en 2025.

Et s’il ne livre pas de prévision chiffrée à ce stade, le géant taïwanais des semi-conducteurs se dit convaincu que l’IA restera l’un des grands moteurs de sa croissance. « La demande est réelle, et je crois que nous n’en sommes qu’au début de cette demande », répond CC Wei, CEO de TSMC, à un analyste.

Porté par ces résultats et son objectif affiché d’enregistrer 15 à 20% de croissance par an jusqu’en 2026, TSMC poursuit de son côté ses investissements (et donc ses achats de machines ASML), notamment aux États-Unis, où le fondeur prévoit depuis le printemps d’ouvrir une troisième usine en Arizona grâce au soutien financier massif de l’administration américaine. Là aussi, ce sont les puces « avancées », bénéficiant des meilleurs procédés de gravure, qui devraient profiter de ces nouvelles ressources, avec une production en 4 nm à partir de 2025, puis du 2 nm avant 2030.

Pourquoi et comment recalibrer la batterie de son smartphone ?

Par : Raphaël A

low battery

Lorsqu’on utilise son smartphone de manière intensive, il est possible que la batterie commence à montrer des signes de faiblesse avant même la fin de la journée. En plus de cette dégradation progressive de la batterie, le système est susceptible d’afficher un pourcentage de batterie restante erroné, d’où la nécessité de faire un recalibrage de la batterie.

Le Pentagone veut utiliser l'IA pour créer de faux internautes qui seraient indétectables par les humains et les ordinateurs, tout en dénonçant l'utilisation des deepfakes par la Chine et la Russie

Le Pentagone veut utiliser l'IA pour créer de faux internautes qui seraient indétectables par les humains et les ordinateurs
tout en dénonçant l'utilisation des deepfakes par la Chine et la Russie

Un document de passation de marché qui a fait l'objet de fuite révèle les dessous d'une réflexion préoccupante au sein du Pentagone. Le département américain de la Défense recherche des prestataires privés pour l'aider à créer de faux internautes si convaincants que ni les humains ni les ordinateurs ne...

☕️ Un « point de bascule » concernant les images d’abus sexuels d’enfants générées par IA

L’Internet Watch Foundation, ONG qui gère la hotline des signalements de photos ou de vidéos d’abus sexuels sur enfants sur Internet, tire la sonnette d’alarme sur les contenus pédopornographiques générés par IA.

Elle explique rencontrer de plus en plus de contenus d’abus sexuels d’enfants créés en utilisant les technologies d’intelligence artificielle sur des sites aisément accessibles.

L’IWF ajoute avoir agi à propos de 74 signalements pour de tels contenus entre avril et fin septembre (une période de 6 mois donc). Elle avait agi sur 70 signalements sur la période des 12 mois précédents, entre avril 2023 et avril 2024.

Pour 99 % de ces contenus, aucun navigateur spécifique comme Tor Browser n’était nécessaire pour y accéder.

La plupart d’entre eux (78 %) lui ont d’abord été signalés par des internautes qui sont tombés sur un forum ou une galerie d’images générées par IA. Le reste a été détecté par les analystes de l’ONG en cherchant de manière proactive.

Mais, en plus du problème de la profusion d’images de ce type, l’Internet Watch Foundation explique que la détection de photos pédocriminelles réelles risque d’en pâtir.

Un de ses analystes témoigne : « Je trouve cela vraiment effrayant, car j’ai l’impression que nous sommes à un point de basculement et que des organisations comme nous et la police risquent d’être submergées par des centaines et des centaines de nouvelles images, sans que nous sachions toujours s’il s’agit d’un véritable enfant qui a besoin d’aide ».

L’ONG signale que plus de la moitié des serveurs qui hébergeaient ce type de contenus se trouvaient dans deux pays : 27 en Russie, 16 aux États-Unis. Le Japon et les Pays-Bas suivent avec respectivement 8 et 6 des serveurs. 3 de ces serveurs se trouvaient en France et un seul des serveurs listés par l’IWF n’était accessible que via une URL en .onion.

L’IWF rappelle que ses analystes continuent de repérer des images de victimes de pédocriminalité utilisées pour générer de nouvelles images et des deepfakes de violences sexuelles.

#Nextpresso : trois switchs administrables multi-GIG (4x 2,5 et 2x 10 Gb/s), de 55 à 70 euros

Pour deux achetés, le troisième est au même prix
#Nextpresso : trois switchs administrables multi-GIG (4x 2,5 et 2x 10 Gb/s), de 55 à 70 euros

En août, nous avons inauguré un nouveau format d’article, les Nextpresso. Comme leur nom l’indique, ce sont de petits tests sur des produits intéressants au quotidien. Nous avions ouvert le bal avec le switch multi-GIG Davuaz Da-K6402W à seulement 45 euros. On enchaine avec trois autres switchs du même acabit, avec une interface d’administration. Ils sont vendus entre 65 et 70 euros.

On commence par vous donner quelques nouvelles du Davuaz Da-K6402W : il est toujours en place dans mon réseau local et fonctionne correctement, aucune mauvaise surprise. Dans les commentaires du test du Davuaz, TheBexFr pointait du doigt un switch du même genre pour 20 euros de plus, mais avec l’avantage d’être administrable.

On a sauté le pas, déjà pour vérifier s’il gagne son pari sur la puce utilisée, puis pour faire le tour des fonctionnalités. Nous avons acheté sur Amazon trois switchs avec des caractéristiques techniques identiques, à savoir 2x SFP+ pour du 10 Gb/s et 4x ports Ethernet à 2,5 Gb/s : le GiGaPlus S25-0402M, le YuanLey YS25-0402M (on verra que la similitude dans la référence n’est pas du hasard) et enfin le keepLiNK KP-9000-6XHML-X2.

Nous les avons payés entre 55 et 65 euros début septembre, ils sont maintenant affichés entre 65 et 70 euros. Il est temps de voir ce qu’ils ont dans le ventre, au sens propre (on les démonte) et au sens figuré (la partie administration logicielle).

On ouvre le capot pour regarder qui est aux commandes

On attaque avec le GiGaPlus S25-0402M. Une fois ouvert, on trouve un PCB sans grande excentricité avec la puce principale sous un radiateur et un PAD thermique en dessous pour faire la liaison avec le châssis métallique. Nous faisons sauter le dissipateur (collé assez fort) pour regarder ce qu’il se cache en dessous.


Il reste 90% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

❌