macOS 26.1 Tahoe : Apple corrige 90 failles de sécurité dans cette grosse mise à jour


Vous avez besoin de partager un gros fichier avec un pote au travers d’Internet ? Bon, y’a WeTransfer et ce genre de choses mais ça reste limité en taille de fichier et c’est stocké on ne sait où… Après vous pouvez tenter scp en priant pour qu’il n’ait pas 15 couches de NAT, mais bon galère quoi…
Bienvenue dans sur le nouvel Internet, où le peer-to-peer est mort et enterré sous des tonnes de NAT, de pare-feu et de FAI qui bloquent tout. Du coup, on a tous abandonné le P2P pour le cloud et on upload nos fichiers comme des cons, lentement, parfois en payant, au lieu de balancer la sauce en direct.
Heureusement, y’a
SendMe
qui vient nous rappeler qu’Internet peut fonctionner autrement. C’est un outil de transfert de fichiers qui connecte deux machines directement, sans serveur intermédiaire. Vous lancez sendme send ~/mes_photos, ça génère un ticket unique, vous envoyez ce ticket à votre destinataire, il tape sendme receive blobQmFoo..., et c’est parti mon kiki pour un transfert direct à l’ancienne, device-to-device.
Pas de compte, pas de limite, que dalle à configurer, juste deux machines qui se parlent directement, comme au bon vieux temps !
Le truc cool, c’est que SendMe utilise Iroh , un protocole P2P qui contourne tous les problèmes de NAT et compagnie puisqu’il fonctionne avec un système de “dial by public key” où chaque endpoint a une clé publique unique de 256 bits. Et ensuite, vous vous connectez en utilisant cette clé plutôt qu’une adresse IP.
Quand vous générez un ticket avec SendMe, ce ticket contient la clé publique de votre machine que le destinataire utilise pour se connecter chez vous. Peu importe que vous soyez derrière un NAT, que votre adresse IP change, ou que vous n’ayez aucune idée de ce qu’est un port forwarding. Iroh gère le NAT hole punching automatiquement, et si vraiment la connexion directe est impossible, il passe par un serveur relai en fallback.
Iroh, c’est du QUIC pur jus, un protocole de transport moderne dont je vous ai déjà parlé, qui apporte pas mal de trucs cools comme du chiffrement, de l’authentification par défaut (TLS 1.3), du multiplexage de streams, pas de head-of-line blocking, et connexion en zéro round-trip. Du coup, une fois connecté, les transferts peuvent saturer une connexion 8 Gbps sans problème !
Les fichiers sont ainsi streamés avec vérification Blake3, donc vous êtes sûr de l’intégrité des données et si le transfert est interrompu, pas de problème, il reprend là où il s’était arrêté. Et comme tout passe en chiffrement de bout en bout via QUIC, personne ne peut voir ce qui transite dans les tutubes de votre Internet.
L’installation sur Unix/Linux/macOS, un petit curl et hop, c’est plié :
curl -fsSL https://iroh.computer/sendme.sh | sh
Sur Windows:
iwr https://www.iroh.computer/sendme.ps1 -useb | iex
Vous vous retrouvez avec un binaire sendme prêt à l’emploi.
Maintenant, si vous préférez une interface graphique plutôt que la ligne de commande, il existe aussi AltSendme , une application desktop cross-platform qui utilise le même protocole Iroh. L’app est développée en Rust avec Tauri pour le backend et React + TypeScript pour le frontend et le gros avantage, c’est qu’elle est compatible avec SendMe CLI. Vous pouvez donc générer un ticket avec l’interface graphique et quelqu’un peut le recevoir en ligne de commande, ou vice-versa.
AltSendme ajoute également une couche d’interface utilisateur sympa tout en gardant toute la puissance technique d’Iroh… Même chiffrement de bout en bout (QUIC + TLS 1.3), même NAT hole punching, même vérification Blake3, mêmes téléchargements résumables. C’est dispo sous Windows, macOS (Intel et Apple Silicon), et Linux (deb et AppImage) et comme d’hab, le projet est open-source sous licence AGPL-3.0.
En février dernier, les dev ont ajouté le support navigateur via WebAssembly, ce qui signifie qu’à terme, vous pourrez faire du P2P directement depuis votre navigateur. Ils bossent aussi sur QUIC Multipath, une extension qui permet d’utiliser plusieurs chemins réseau simultanément pour encore plus de performance et de résilience.
L’idée derrière Iroh, c’est donc de redonner aux internautes le contrôle de leurs réseaux plutôt que de tout centraliser comme des teubés sous crack sur des serveurs Amazon, Google ou Microsoft. Ce protocole permet ainsi aux machines de se parler directement, comme Internet était censé fonctionner à l’origine.
SendMe et AltSendme ne sont que deux applications construites sur Iroh et ce protocole lui-même offre d’autres modules comme iroh-blobs (pour le transfert de fichiers verified) et iroh-gossip (pour la communication en temps réel). Vous pourriez donc construire du streaming vidéo avec priorisation de streams, du networking de jeux, de la communication temps réel, ou n’importe quelle app qui a besoin de connexions directes rapides et sécurisées entre devices, avec ce truc.
Merci à Lorenper pour le partage de cette découverte.



Un développeur qui s’ennuyait s’est dit qu’il allait se faire un petit side-projet histoire de s’occuper un peu. Rien de foufou, juste reproduire Screen Studio (30 balles par mois) dans un navigateur et en full gratos pour que tout le monde puisse en profiter !
Et je pense que le gars a créé quelque chose qui va forcement faire grincer pas mal de dents dans l’industrie du screen recording !
Screen Studio, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu la Rolls des outils d’enregistrement d’écran sous macOS. Des animations fluides, du zoom automatique, des effets 3D sympas, bref tout ce qu’il faut pour faire des vidéos de démo qui claquent la fesse molle de vos mamans et de vos papas. Le seul problème, c’est que ça coûte un cuy (c’est un rongeur ) et que c’est réservé aux utilisateurs Mac. Et ça, ça laisse quand même pas mal de monde sur le carreau.
Le créateur de Screen Now a donc eu l’idée de faire la même chose, mais gratuit, et utilisable directement dans le navigateur. Comme ça, pas d’installation, pas de compte à créer… Vous ouvrez Chrome (marche pas sous Firefox), vous allez sur le site, et vous lancez l’enregistrement de votre screencast.
La liste des fonctionnalités fait un peu peur parce qu’il y a beaucoup de choses mais vous allez voir c’est très cool. Y’a par exemple la possibilité de mettre votre vidéo d’écran en vue 3D avec perspective, rotation et contrôle d’angle, exactement comme avec les outils pros.
Y’a moyen aussi de mettre des animations d’entrée et de sortie personnalisables avec fade, slide et pop. Y’a aussi de l’upload de backgrounds personnalisés en PNG, JPG ou WebP (et une bonne liste de background proposés par l’outil). Du zoom amélioré avec timeline interactive, du Picture-in-Picture pour votre tête et des effets de flou sur l’arrière-plan de la caméra. La timeline pour le montage propose aussi de la duplication d’éléments.
Vous pouvez même capturer l’audio de votre système en même temps que votre micro, avec mixage automatique pour un son équilibré. Le cropping vidéo gère l’ajustement du ratio et les overlays texte sont entièrement personnalisables.
Le plus dingue, c’est que le projet a bénéficié d’optimisations techniques assez impressionnantes. Le rendering vidéo est maintenant 10 fois plus rapide qu’au début, le sync audio-vidéo a été corrigé pour éliminer 99% des problèmes de freezing à l’export et bien sûr, Screen Now est une PWA (Progressive Web Apps), ce qui signifie que vous pouvez l’installer comme une vraie application sur votre ordinateur tout en gardant les avantages du web.
L’auto-save fonctionne via le stockage du navigateur (local storage) et vous pouvez gérer plusieurs projets et exporter tout ça en MP4 ou GIF avec des réglages de qualité et résolution.
La forme de caméra peut être circulaire en plus des classiques rectangulaire et carrée et il y a des raccourcis clavier pour accélérer le workflow. Bref, tout ce qu’on attend d’un outil semi-pro.
Bref, si vous voulez vous lancer dans le screencast ou tout simplement enregistrer une démo rapide ou une explication dans le cadre d’un dépannage, l’outil est accessible sur screen.now .
Merci à Cg2i pour le partage de cette découverte.


En ce magnifique mardi matin, moi et mon mal de crâne, nous avons découvert un truc assez cool qui est un genre de wiki personnel en markdown, comme Obsidian ou Notion, mais avec un super pouvoir qui est que vous pouvez y écrire du code qui s’exécute directement dans vos notes !! Hé oui, du vrai code ! Pas des plugins, pas des extensions, mais du code Lua intégré dans votre texte comme si vos notes étaient devenues un environnement de dev à part entière.
Ça s’appelle SilverBullet , c’est open source (licence MIT), et franchement, si vous avez déjà bidouillé des configs Neovim ou des scripts Redis, vous allez kiffer car c’est beaucoup plus simple ^^.
Ça ressemble à n’importe quel wiki markdown moderne. Vous écrivez vos notes en local, elles sont stockées en fichiers statiques .md, vous avez des liens bidirectionnels pour connecter vos idées, et l’interface est optimisée avec des raccourcis clavier. C’est évidemment une Progressive Web App qui fonctionne 100% hors ligne ( comme expliqué sur leur site ), et vous gardez le contrôle total sur vos données, puisque tout est auto-hébergé sur votre machine ou votre serveur.
Ainsi, avec le scripting Lua intégré, vous pouvez littéralement taper ${10 + 2} dans une note et le résultat s’affichera en temps réel : 12 (vous l’aviez les matheux ?? ^^). Et si vous voulez une liste de vos 5 dernières pages modifiées qui se met à jour automatiquement, suffit d’écrire un petit bout de Lua, et hop, votre wiki devient “vivant”.
Alors oui, je sais ce que vous allez me dire, Obsidian a Dataview, Logseq a ses requêtes en Datalog…etc donc c’est pareil non ?
Et bien pas vraiment parce que Dataview ça vous demande quand même d’apprendre un DSL (Domain Specific Language) avec une syntaxe bizarroïde et de vous palucher les 50 pages de doc. Logseq quand à lui vous balance du Datalog sans trop d’explications. Alors que SilverBullet, lui, vous laisse écrire du Lua. Et le Lua, c’est simple, c’est dispo partout (Neovim, Redis, les addons World of Warcraft, OSB, etc.), c’est documenté, et c’est fait pour être embarqué dans des applications.
Si vous êtes data scientist, vous connaissez sûrement les Jupyter Notebooks qui sont markdown avec du code Python exécutable dedans. Hé bien SilverBullet fait exactement la même chose, mais pour vos notes personnelles. Vos notes ne sont plus des fichiers inertes, mais deviennent des mini-programmes qui peuvent calculer, générer du contenu, réagir à des événements…etc
Tenez par exemple, vous pouvez définir une fonction custom directement dans une page :
-- Additionner deux nombres
function adder(a, b)
 return a + b
end
Et ensuite l’utiliser n’importe où dans votre wiki avec la syntaxe ${adder(5, 7)}. Vous pouvez créer des commandes personnalisées qui apparaissent aussi dans la palette de commandes (Ctrl+K ou Cmd+K) :
command.define {
 name = "Insérer signature",
 run = function()
 local date = os.date("%Y-%m-%d")
 editor.insertAtCursor("---\nÉcrit le " .. date, false, true)
 end
}
Ou même des slash commands comme dans Notion, mais que vous codez vous-même :
slashCommand.define {
 name = "todo",
 run = function()
 editor.insertAtCursor("- [ ] |^|", false, true)
 end
}
Tapez /todo dans votre éditeur, et boum, ça insère une checkbox markdown avec le curseur au bon endroit. Vous voulez un compteur de mots qui s’affiche à chaque sauvegarde ? Un event listener comme ceci suffit :
event.listen {
 name = "page:save",
 run = function(e)
 local content = editor.getText()
 local word_count = select(2, content:gsub("%S+", ""))
 editor.flashNotification("Nombre de mots : " .. word_count)
 end
}
SilverBullet est développé en TypeScript (frontend avec Preact et CodeMirror 6) et Go (backend) et la doc officielle est disponible ici .
Même si ça fait bientôt 3 ans que c’est en dev, c’est encore un peu jeune et il y a d’ailleurs quelques limitations à connaître. Par exemple, y’a pas de gestion d’upload d’images pour l’instant (vous devez linker des images externes ou les placer manuellement dans le dossier), et comme c’est récent, l’écosystème de plugins n’est pas aussi fourni qu’Obsidian. Mais bon, quand vous pouvez coder vos propres fonctionnalités en Lua directement dans vos notes, la notion de “plugin” devient un peu inutile.
Alors plutôt que de vous expliquer encore pendant 10 paragraphes comment ça fonctionne, voici comment l’installer et tester vous-même.
Téléchargez d’abord le binaire qui correspond à votre OS (macOS, Linux, Windows) en cliquant ici .
Pour macOS et Linux , ouvrez votre terminal et tapez :
chmod +x silverbullet
mkdir mes-notes
./silverbullet mes-notes
Pour Windows, créez un dossier mes-notes, puis lancez dans PowerShell :
.\silverbullet.exe mes-notes
Le serveur démarre alors sur le port 3000 par défaut. Ouvrez votre navigateur sur http://localhost:3000 et vous y êtes. Vous pouvez aussi l’installer en Progressive Web App (PWA) pour l’utiliser comme une vraie application desktop, même hors ligne.
Et si vous préférez Docker, c’est encore plus simple :
docker run -p 3000:3000 -v ~/mes-notes:/space ghcr.io/silverbulletmd/silverbullet
Ça fonctionne sur Intel et ARM (Raspberry Pi, Apple Silicon), donc vous pouvez l’héberger sur à peu près n’importe quoi.
Voilà, donc si vous voulez une note qui génère automatiquement un journal de vos tâches incomplètes, une page d’accueil qui affiche vos stats d’écriture du mois ou encore un système de tags auto-généré avec des filtres dynamiques, tout est possible ! Et tout ça en écrivant du Lua directement dans le navigateur, sans plugins chelous.
Une fois que vous aurez goûté à ça, vous verrez que revenir à des notes statiques sera trèèèès compliqué.
Merci à friendly_0day pour m’avoir fait découvrir SilverBullet !








Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Vous avez forcément déjà utilisé au moins une fois une Carte SD. C'est bien simple ce format est partout, Appareils photos, Smartphones, GPS, Caméscopes, Consoles de jeux, etc. Et quand elle refuse de fonctionner c'est plutôt embêtant ! mur
Une Carte SD est une carte mémoire amovible de stockage de données numériques créée en janvier 2000 par une alliance formée entre les industriels Panasonic, SanDisk et Toshiba.
Pour rappel il y a trois formats : SD, mini SD et micro SD.
J'ai appris quelque chose d'important en préparant cet article, si on ne compte pas l'utiliser principalement sur un ordinateur, il ne faut surtout pas la formater avec ce dernier...
Sauf que, vous l'avez compris, la plupart du temps on utilise ce type de stockage amovible dans de nombreux appareils... mais rarement (pour ne pas dire jamais) sur un ordinateur.
Quoiqu'il en soit, on les insère au quotidien dans de nombreux appareils de technologies et fonctionnalités très différentes et parfois il arrive que vous rencontriez un problème.
Je ne parle pas de la carte défectueuse, de mauvaise qualité, ou qui a subi par exemple un passage à la machine à laver (la mienne a survécu à un lavage à 60°C...
Je parle de celle qui :
- n'est plus détectée par le lecteur,
- ne propose pas ou plus d’utiliser la totalité de son espace natif,
- refuse toute écriture, modification ou effacement.
Cela arrive, et beaucoup d'entre vous ont peut-être utilisé l'option ''poubelle''.
Alors si cela vous arrive (ou que vous êtes conservateur... ;-) ), avant de la déclarer inutilisable, essayez ce logiciel gratuit et en anglais (mais très facile à utiliser), vous aurez peut-être une (bonne) surprise !
Un petit rappel tout de même : pour les Cartes SD classiques il existe un loquet de verrouillage qui peut être la solution à certains problèmes :
Ce loquet n'existe pas sur les cartes Mini ou Micro SD. Il est situé sur l'adaptateur dans lequel vous la glissez pour pouvoir l'utiliser sur un PC par exemple.
Si vous voulez savoir comment cette sécurité fonctionne je vous propose ce lien très intéressant.
Le logiciel que je vous propose va vous permettre de formater toutes les cartes SD du marché quelles que soient leurs tailles ou leurs normes.
Il détecte le type de SD inséré et le formate automatiquement à la bonne norme. De plus, contrairement à Windows, il n'efface pas la zone protégée, nécessaire aux fonctions de sécurité.
Il a été créé par Panasonic à l'origine, mais c'est SD Association qui a poursuivi le développement.
J'ai parlé de problèmes qui surviennent du jour au lendemain, mais je n'ai pas abordé le cas où vous changez l'affectation de votre Carte.
Oui, vous pouvez décider par exemple de l'utiliser dans un nouvel appareil photo et là problème, ce dernier n'arrive pas à la lire ou vous affiche un message d'erreur.
Il faut savoir que certains appareils déposent des fichiers cachés (ou non) pour pouvoir gérer votre carte.
En changeant de marque ou de type d'appareils, la carte peut devenir en quelque sorte incompatible, et le fait de la formater avec Windows aggrave le problème car on supprime parfois une partition cachée, c'est là que SD Formatter intervient, il va formater votre carte SD et vous la rendre ''comme neuve''.
Je vous avais présenté la version 5.0.2 en octobre 2024, entre temps la version 5.0.3 a été publiée le 13 décembre 2024.
Pas de précisions sur les changements si ce n'est que que cette version n'est plus compatible avec Windows 7 et 8 ainsi que les anciennes version de Windows 10,
et que désormais elle est compatible à partir de Windows 10 22H2 jusqu'à Windows 11 24H2.
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