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[Test] du MSI STRIKE PRO WIRELESS, clavier mécanique sans fil à prix contenu

En juin 2024, MSI dévoilait au Computex son premier clavier mécanique sans fil, le STRIKE PRO WIRELESS, présenté comme une alternative haut de gamme pour les joueurs comme pour les créateurs. Initialement attendu en fin d’année, son lancement avait été repoussé à plusieurs reprises avant d’arriver finalement sur le marché à l’été 2025.

Ce modèle mise sur une expérience dactylographique silencieuse grâce aux switches Kailh Midnight Pro Silent, conçus pour réduire au maximum les nuisances sonores tout en conservant une frappe fluide et réactive. MSI l’a également équipé d’un châssis multicouche avec mousse d’amortissement, d’un système hot-swap pour remplacer facilement les switches, ainsi que d’un rétroéclairage Mystic Light par touche.

Le STRIKE PRO WIRELESS conserve un format complet avec ses 104/105 touches, mais enrichi de plusieurs fonctionnalités supplémentaires : une molette multifonction avec commandes média dédiées, trois touches macro programmables, et un repose-poignet magnétique en mousse mémoire destiné à améliorer le confort sur la durée. Sa batterie de 4200 mAh promet une autonomie allant jusqu’à 1500 heures sans éclairage, et le clavier peut être utilisé en triple connectivité (USB-C, 2,4 GHz ou Bluetooth) selon les besoins.

Proposé à un tarif de 149,99 € en ce momment, le STRIKE PRO WIRELESS se positionne sur un segment compétitif face aux références déjà bien installées de Corsair, Razer ou Logitech. Reste à voir si MSI parvient à se faire une place avec ce premier modèle sans fil. C’est ce que nous allons vérifier dans ce test.

MSI STRIKE PRO WIRELESS : emballage & contenu

Le clavier est livré dans une boîte sobre mais soignée, reprenant l’identité visuelle de MSI. Sur la face avant, on retrouve une large photo du STRIKE PRO WIRELESS accompagné de son repose-poignet, avec la mention du rétroéclairage RGB et des switches « Silent Sensation ». Le logo MSI est discret dans le coin supérieur gauche, tandis que le nom du produit ressort avec un effet holographique.

msi strike pro wireless box recto

À l’arrière, l’emballage met en avant les principales caractéristiques du clavier : design silencieux, touches en PBT résistantes, support ergonomique, hot-swap pour remplacer facilement les switches, ainsi que la connectivité triple mode (USB-C, 2,4 GHz et Bluetooth). Les spécifications techniques sont listées sur la partie droite, donnant un aperçu clair des points essentiels.

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À l’intérieur, on retrouve un bundle complet comprenant : le clavier, un repose-poignet magnétique en cuir, un câble USB-C tressé, un adaptateur USB-A vers USB-C, un connecteur magnétique rapide pour une connexion instantanée, ainsi qu’un extracteur de touches et de switches.

msi strike pro wireless box bundle

MSI STRIKE PRO WIRELESS : design et premières impressions

Au déballage, le STRIKE PRO WIRELESS frappe par son allure à la fois classique et soignée. MSI a opté pour un design qui navigue habilement entre nostalgie et modernité : on retrouve ces contours légèrement anguleux qui rappellent les grands claviers mécaniques d’antan, mais avec une finition et une présentation résolument contemporaines.

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Les 1,2 kg du clavier lui confèrent une présence rassurante sur le bureau – on sent qu’il ne bougera pas au premier mouvement brusque.

msi strike pro wireless 08
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La construction repose sur une coque plastique de bonne facture, correctement ajustée, même si on aurait apprécié un châssis métallique à ce niveau de prix. Les jointures d’assemblage restent dans les standards acceptables pour ce type de construction, avec une planéité générale correcte sans être parfaite.

msi strike pro wireless jointures

En effet, quelques micro-variations restent perceptibles, sans conséquence sur l’usage, comme on le voit sur le profil longitudinal, vu de face.

msi strike pro wireless 10

Le repose-poignet magnétique complète intelligemment cet ensemble : sa mousse à mémoire de forme revêtue de simili-cuir au toucher très doux.

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Le dessous révèle une conception réfléchie avec 5 patins antidérapants stratégiquement répartis – quatre aux angles et un au centre – qui assurent une stabilité parfaite sur toutes les surfaces. Les deux pieds réglables à l’arrière permettent de basculer entre les angles de 5° et 10°.

msi strike pro wireless 02

Le logo MSI avec son écusson emblématique trône au centre, accompagné de l’étiquette technique avec ses certifications, témoignant du sérieux de la marque sur les aspects réglementaires et esthétiques même sur les parties cachées.

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Le repose-poignet suit la même logique: avec ses six patins antidérapants et sa fixation magnétique, il forme un ajout parfaitement solidaire, tout en restant facile à retirer selon les préférences.

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Côté finitions, MSI joue la carte de la sobriété avec un noir mat uniforme qui masque efficacement les traces de doigts. Les keycaps arborent une texture légèrement rugueuse agréable au toucher, et leurs légendes restent lisibles même sans éclairage.

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Le dongle 2,4 GHz trouve sa place dans son support dédié sur la face arrière du clavier, facile d’accès mais discret.

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Juste à côté, le commutateur marche/arrêt permet de gérer l’alimentation du mode sans fil.

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Ce STRIKE PRO WIRELESS dégage une impression de maturité assumée. MSI a visiblement privilégié la fonctionnalité et la durabilité à l’esbroufe, tout en soignant les détails qui comptent au quotidien. Si quelques perfectibles subsistent sur la finition générale – inhérents à cette construction plastique -, l’ensemble reste cohérent et bien pensé pour un usage intensif.

Eléments fonctionnels

MSI a particulièrement soigné l’ergonomie fonctionnelle du STRIKE PRO WIRELESS avec plusieurs éléments dédiés bien pensés. La molette multifonction constitue le cœur de cette approche : positionnée naturellement en haut à droite, elle permet d’ajuster rapidement le volume ou la luminosité selon le mode choisi, identifiable par un anneau lumineux bleu ou vert, commutable d’une simple pression sur le bouton cylindrique noir. Les touches multimédia adjacentes complètent cette zone de contrôle pour la gestion de la lecture.

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Juste à côté, on trouve les boutons de connectivité qui permettent de basculer instantanément entre les modes 2,4 GHz et Bluetooth sans passer par le logiciel. Un bouton RGB dédié facilite également les ajustements d’éclairage à la volée.

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Au centre, la zone d’indicateurs LED affiche discrètement les informations d’état – niveau de batterie, mode de connexion actif, ou statut des différentes fonctions. Cette approche évite la multiplication des témoins lumineux isolés pour une lecture centralisée plus claire.

Les trois touches macro programmables trouvent leur place en haut à gauche, accessibles sans gêner la frappe principale.

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MSI a également assigné par défaut la fonction AFTERBURNER à F1, permettant d’ouvrir directement leur logiciel phare d’overclocking GPU. Une approche ecosystème pratique pour les gamers.

Une connectivité polyvalente

Le STRIKE PRO WIRELESS propose trois modes de connexion qui couvrent l’ensemble des usages. En 2,4 GHz, avec la technologie SwiftSpeed de MSI, la connexion se montre particulièrement stable et rapide, au point de rivaliser avec un clavier filaire. Aucune déconnexion ni coupure n’a été observée, même lors de longues sessions de jeu.

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Le Bluetooth ajoute une vraie dimension de polyvalence : jusqu’à trois appareils peuvent être couplés simultanément, et le basculement d’un périphérique à l’autre se fait via un simple raccourci clavier. C’est une fonction pratique pour ceux qui alternent entre PC, portable et tablette sans devoir reconnecter le clavier manuellement. La latence y est naturellement un peu plus élevée qu’en 2,4 GHz, mais reste tout à fait adaptée pour de la bureautique, de la navigation ou même du jeu occasionnel.

msi strike pro wireless jointures

Enfin, le mode USB-C filaire sert à la fois pour la recharge et pour l’utilisation classique. MSI a opté pour un choix atypique : le port est situé sur le côté gauche du clavier.

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Un choix qui peut surprendre, surtout si la tour est à droite. MSI contourne ce choix avec un adaptateur magnétique qui facilite la recharge : il suffit d’approcher le connecteur pour alimenter le clavier, sans forcer ni chercher le port. Le câble peut en plus être orienté vers le haut ou le bas, ce qui simplifie le passage et rend l’usage plus pratique en filaire.

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Ergonomie du STRIKE PRO WIRELESS

Le STRIKE PRO WIRELESS adopte un format full-size classique avec ses 443 x 150 x 41 mm, mais MSI a particulièrement soigné l’aspect ergonomique de ce premier clavier sans fil. Avec ses 1,2 kg sur la balance, il affiche une stabilité rassurante sur le bureau sans pour autant devenir encombrant.

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L’un des points forts réside dans ses possibilités d’ajustement. Par défaut, le clavier présente une inclinaison naturelle avec 2 cm de hauteur à l’avant et 3,6 cm à l’arrière. Mais là où c’est malin, ce sont les deux pieds arrière qui permettent d’adapter cette géométrie selon ses préférences.

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En position 5°, la hauteur arrière passe à 4,8 cm, offrant une pente plus marquée qui convient bien à une frappe rapide. Pour ceux qui préfèrent un angle encore plus prononcé, la position 10° porte cette hauteur à 5,8 cm – particulièrement appréciable pour de longues sessions de rédaction.

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Le repose-poignet magnétique mérite qu’on s’y attarde. Avec ses 86 mm de largeur, il couvre parfaitement l’avant du clavier et sa mousse à mémoire de forme apporte un réel soulagement lors des longues sessions. Son système magnétique est suffisamment fort pour rester en place, tout en permettant un retrait facile quand on préfère s’en passer. C’est ce genre de détail qui fait la différence entre un accessoire gadget and un vrai plus ergonomique.

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La disposition des éléments additionnels a aussi été réfléchie. La molette multifonction tombe naturellement sous l’index droit, les touches macro restent accessibles sans gêner la frappe principale, et les commandes média se positionnent logiquement en haut à droite. MSI a visiblement pensé à l’usage quotidien plutôt qu’à l’effet de style.

MSI STRIKE PRO WIRELESS : touches et switches

MSI mise d’emblée sur des keycaps en PBT dye-sub, un choix technique qui mérite qu’on s’y attarde. Contrairement à l’ABS, plus répandu sur cette gamme de prix mais prompt à devenir brillant et glissant, le PBT conserve sa texture mate bien plus longtemps. La sublimation thermique (dye-sub) consiste à imprégner l’encre directement dans la masse du plastique par sublimation – les légendes deviennent littéralement partie intégrante du keycap.

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Cette technique garantit des caractères d’une netteté remarquable qui ne s’effaceront jamais, même après des milliers d’heures d’usage intensif. La surface légèrement texturée procure cette sensation de contrôle précis sous les doigts, sans rugosité excessive qui pourrait gêner les mouvements rapides en gaming.

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Mais ce choix technique impose ses contraintes : les caractères restent opaques, contrairement aux keycaps double-shot où les légendes sont translucides. Résultat, l’éclairage RGB du STRIKE PRO WIRELESS fonctionne par diffusion latérale – la lumière émane des côtés des touches plutôt que de traverser directement les lettres. Un compromis assumé qui privilégie la longévité des inscriptions à l’effet visuel spectaculaire.

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Sous ces keycaps robustes, on trouve le cœur mécanique du clavier : les switches Kailh Midnight Pro Silent Tactile. Ces switches affichent des caractéristiques techniques précises : 3,7±0,3 mm de course totale, une pré-course de 1,9±0,4 mm, et une force d’actionnement de 45±10 gf avec un pic tactile à 55±10 gf. La force de retour reste modérée à ≥15 gf. Des valeurs équilibrées qui évitent autant la mollesse que la lourdeur excessive, pensées spécifiquement pour l’usage mixte gaming/bureau.

msi strike pro wireless switches

Leur véritable prouesse technique réside dans la gestion du bruit. Kailh a intégré des amortisseurs internes qui maintiennent le niveau sonore sous les 35 dB – performance remarquable qui place ce clavier parmi les plus discrets du marché mécanique. Et contrairement à certains switches « silencieux » qui sacrifient le feedback tactile sur l’autel du silence, ceux-ci préservent cette sensation caractéristique des claviers mécaniques.

msi strike pro wireless switches hotswap

L’implémentation du hot-swap constitue un autre atout : format MX standard à 5 broches, compatible avec l’immense catalogue de switches tiers. L’extracteur fourni suffit pour les remplacer selon l’évolution de ses goûts, sans fer à souder ni compétences particulières. MSI annonce une durabilité de plus de 70 millions d’actuations par switch.

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Cette combinaison keycaps durables + switches silencieux forge la personnalité unique du STRIKE PRO WIRELESS : toute la précision d’un clavier mécanique traditionnel, débarrassée de ses inconvénients sonores.

Isolation et insonorisation

Au-delà des switches silencieux, MSI a particulièrement travaillé l’insonorisation interne du STRIKE PRO WIRELESS. Le châssis adopte une conception multicouche intégrant plusieurs matériaux d’amortissement : mousses internes, muffler pads et un montage de type gasket mount. Cette approche permet de limiter efficacement les bruits parasites souvent présents sur les claviers mécaniques classiques, comme les résonances métalliques ou les pings sur la plaque.

strike pro multi layered

Le gasket mount, qui repose sur une fixation souple de la platine, joue ici un rôle clé. En réduisant les vibrations transmises au boîtier, il adoucit le retour sonore et améliore la sensation de frappe, plus feutrée et équilibrée. L’ensemble crée une acoustique maîtrisée : chaque pression génère un son discret, mat et homogène, loin du cliquetis parfois agressif des switches mécaniques traditionnels.

Dans la pratique, cette isolation permet de taper de longs textes ou de jouer tard le soir sans perturber son entourage. Elle donne aussi un caractère plus « premium » à la frappe, où la réduction du bruit s’accompagne d’une meilleure stabilité et d’une sensation plus confortable sous les doigts.

Logiciel et personnalisation

Le STRIKE PRO WIRELESS s’appuie sur MSI Center, la plateforme unifiée de la marque qui centralise désormais tous les périphériques gaming. Une approche qui évite la multiplication des logiciels dédiés…on apprécie la cohérence.

MSI Center 01

L’interface se révèle étonnamment épurée pour un logiciel gaming. MSI a visiblement privilégié l’efficacité à l’esbroufe : les principales fonctions sont accessibles sans naviguer dans des menus à rallonge. La programmation des touches se fait intuitivement avec la possibilité d’enregistrer jusqu’à 30 macros, de quoi couvrir les besoins les plus exigeants.

MSI Center 04

Ces macros peuvent être créées avec ou sans délai, puis éditées finement et même exportées pour les partager ou les sauvegarder. Le bouton auxiliaire de la molette multifonction rejoint également la liste des éléments personnalisables.

MSI Center 03
MSI Center 5

Côté éclairage, MSI a fait un choix original : l’éclairage RGB fonctionne par système latéral discret, les caractères des keycaps n’étant pas ajourés. Le rendu reste sobre tout en permettant une personnalisation poussée via Mystic Light. Cette compatibilité permet de synchroniser le clavier avec l’ensemble de l’écosystème MSI – carte mère, carte graphique, ventilateurs – pour créer des effets coordonnés sur tout le setup.

MSI Center 06

Malin : MSI a prévu des raccourcis directs sur le clavier même. Via les touches dédiées et les combinaisons Fn, on peut ajuster vitesse, direction, couleur et intensité des effets lumineux sans ouvrir le logiciel. Pratique pour des ajustements à la volée selon l’ambiance ou l’application utilisée.

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Le logiciel intègre aussi des fonctions de surveillance pratiques : notifications de batterie faible et alertes configurables évitent les mauvaises surprises en pleine partie. La gestion de la connectivité triple (USB, 2,4 GHz, Bluetooth) passe également par MSI Center, avec un aperçu clair des appareils couplés et de la stabilité des connexions.

MSI Center 02

Au final, MSI Center se révèle suffisamment complet sans être encombrant – exactement ce qu’on attend d’un logiciel gaming moderne qui sait rester à sa place.

Le MSI STRIKE PRO WIRELESS en pratique

Dès les premières frappes, le STRIKE PRO WIRELESS confirme son positionnement de clavier mécanique silencieux. Les switches Kailh Midnight Pro Silent, associés aux différentes couches de mousse et au gasket mount, offrent une frappe feutrée qui tranche avec le claquement métallique des modèles plus classiques. Le son perçu est mat, homogène et équilibré, sans échos ni pings désagréables. Même les longues touches stabilisées, comme la barre espace, gardent une bonne constance sonore et une stabilité appréciable.

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En saisie prolongée, la frappe se révèle confortable : les touches en PBT dye-sub apportent un toucher légèrement texturé, agréable sous les doigts et qui évite le phénomène de brillance au fil du temps. Après plusieurs heures de rédaction, la fatigue reste limitée, d’autant que le repose-poignet en mousse mémoire joue un rôle réel en réduisant la tension sur les poignets. Pour le travail de bureau ou le télétravail, l’apport du silence est un atout évident : même dans un environnement partagé, le clavier reste discret et ne gêne pas l’entourage.

msi strike pro wireless rgb demo 02

En jeu, le clavier se montre tout aussi convaincant. La combinaison N-Key Rollover et anti-ghosting intégral permet d’enchaîner les actions rapides sans erreur d’entrée. Les trois touches macro, facilement accessibles, offrent une vraie valeur ajoutée dans les titres MMO ou pour exécuter des raccourcis complexes. La molette et les touches média tombent sous la main sans encombrer la zone principale, ce qui les rend utilisables même en pleine partie.

msi strike pro wireless rgb demo 03

Sur le plan de la réactivité, la connexion 2,4 GHz impressionne par sa stabilité. Lors d’une mesure via un outil de type LDAT, le Strike Pro Wireless affiche une latence moyenne de 12,7 ms, un résultat comparable à celui des claviers gaming filaires modernes. En pratique, aucune différence perceptible n’apparaît entre l’usage sans fil et l’USB-C : les entrées sont immédiates et fiables, y compris dans des jeux nerveux comme les FPS. Le Bluetooth, plus orienté bureautique ou usage mobile, reste fluide et permet de jongler facilement entre trois appareils, mais il ne sera pas le choix privilégié pour le jeu compétitif.

MSI latence 1k
Source : igorslab

Concernant l’autonomie, les chiffres varient fortement selon les réglages. Avec un RGB dynamique en 2,4 GHz à luminosité maximale, nous avons estimé une autonomie d’environ 22 heures avant recharge. En usage plus modéré, avec un rétroéclairage atténué, la durée s’étend sur plusieurs jours.

Quant aux 1500 heures annoncées par MSI sans éclairage, elles apparaissent plausibles au vu de la batterie de 4200 mAh, mais restent théoriques et difficilement vérifiables en conditions réelles. La recharge complète prend approximativement 7 heures, via l’adaptateur magnétique USB-C fourni, et peut s’effectuer sans interrompre l’utilisation.

msi strike pro wireless rgb demo 04

Conclusion

test msi strike pro wireless
[Test] du MSI STRIKE PRO WIRELESS, clavier mécanique sans fil à prix contenu
Conclusion

Globalement, le STRIKE PRO WIRELESS combine silence, confort et réactivité. Il s'adapte aussi bien à une journée de travail qu'à une longue session de jeu, tout en gardant une cohérence : frappe agréable, bruit maîtrisé, et performance constante en sans-fil comme en filaire.

Avec le STRIKE PRO WIRELESS, MSI signe une première incursion solide dans le domaine des claviers mécaniques sans fil. L'approche est claire : privilégier le confort et le silence sans sacrifier la réactivité. Sur ce point, les Kailh Midnight Pro Silent font un travail convaincant.

Kailh a considérablement évolué ces dernières années et propose désormais des switches spécialisés qui n’ont rien à envier aux grandes références.Ces switches tactiles silencieux offrent un excellent compromis entre discrétion et sensation mécanique, avec l'avantage d'un vrai retour amorti sous les doigts. Pour un clavier orienté polyvalence (jeu + bureautique), c'est un choix technique pertinent qui témoigne d'une sélection réfléchie plutôt que d'un choix par défaut.

La qualité de frappe est renforcée par les keycaps en PBT dye-sub et par une structure interne bien pensée, avec mousses et gasket mount qui réduisent efficacement les résonances. En pratique, le résultat est net : la frappe reste authentiquement mécanique, mais sans les bruits parasites qu'on associe souvent à ce type de clavier. Un vrai plus pour les environnements partagés ou l'usage nocturne.

Côté fonctionnalités, le STRIKE PRO WIRELESS coche beaucoup de cases : triple connectivité stable, touches macro bien placées, molette multifonction pratique, repose-poignet magnétique confortable, et un logiciel MSI Center qui reste simple à prendre en main. L'adaptateur USB-C magnétique constitue une bonne surprise, à la fois pratique et durable - un détail qui fait la différence au quotidien.

Tout n'est pas parfait : la coque plastique, bien que correctement ajustée, fait pâle figure face à certains concurrents qui proposent du métal intégral. Les jonctures d'assemblage et la planéité générale restent dans les standards acceptables sans atteindre l'excellence. Le rendu de l'éclairage RGB, limité à une diffusion latérale par le choix des keycaps dye-sub, ne séduira pas ceux qui veulent un clavier flamboyant. Enfin, l'autonomie annoncée de 1500 heures reste très théorique : en usage réel avec RGB dynamique en 2,4 GHz, on tourne plutôt autour de 15 heures, ce qui nécessite une recharge relativement fréquente.

À 149,99 €, le STRIKE PRO WIRELESS se positionne intelligemment sur un segment peu encombré : les claviers mécaniques gaming véritablement silencieux avec triple connectivité. Il n'a pas l'argument du prestige ou de l'aluminium brossé, mais il compense avec une frappe silencieuse réussie, une ergonomie bien pensée et une vraie polyvalence d'usage. Pour un premier modèle sans fil, MSI livre une copie sérieuse et cohérente, capable de séduire les télétravailleurs comme les joueurs soucieux de discrétion. Pour nous, il décroche sans hésitation notre award Choix de l’équipe.

Qualité / finitions
8.5
Qualité frappe
9
Nuisances sonores
9.5
Ergonomie
9
Prix
8.5
Note des lecteurs0 Note
0
Points forts
Switches Kailh Midnight Pro Silent : silence maîtrisé et bon ressenti tactile
Structure interne avec gasket mount et mousses : acoustique feutrée
Keycaps PBT dye-sub durables et agréables
Triple connectivité (USB-C, 2,4 GHz, Bluetooth) avec bascule fluide
Repose-poignet magnétique en mousse mémoire confortable
Molette multifonction et touches macro bien intégrées
Adaptateur USB-C magnétique pratique et original
Points faibles
Châssis plastique, pas de finition métallique à ce prix
Finitions générales dans les standards sans exceller
Éclairage RGB discret (pas de légendes translucides)
Jonctures d'assemblage perfectibles
Temps de charge de 7h relativement long
8.9

ph award choix equipe
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Acer Veriton GN100 AI, mini-workstation NVIDIA GB10 Grace Blackwell présentée à l’IFA 2025

Présentée le 5 septembre 2025 à l’IFA, l’Acer Veriton GN100 AI intègre le superchip NVIDIA GB10 Grace Blackwell, 128 Go de mémoire unifiée et 4 To de stockage. Ce mini-form factor de 1,5 kg délivre jusqu’à 1 PFLOPS en FP4, se connecte via NVIDIA ConnectX-7 SmartNIC et vise le déploiement local de modèles IA de grande taille.

Introduction

Le marché des stations de travail compactes dédiées à l’IA ne cesse de s’élargir. À l’IFA 2025, Acer rejoint les partenaires ayant déjà dévoilé des déclinaisons autour du Superchip GB10 intégré au DGX Spark, lui-même basé sur Project DIGITS présenté au CES 2025.

La Veriton GN100 AI mise sur le superchip NVIDIA GB10 Grace Blackwell, un format réduit de 15 cm et une puissance annoncée à 1 PFLOPS, le tout pour répondre aux besoins croissants de l’IA générative et des modèles déployés en local.

Veriton AI Mini Workstation GN100 AGW KSP 2 1 KSP with Specs XL

Un mini format sans compromis de puissance

Avec un châssis métallique de 150 x 150 x 50,5 mm pour moins de 1,5 kg, la Veriton GN100 se positionne comme une station compacte mais musclée. Acer intègre un système d’aération métallique en façade pour maintenir des performances stables, mais malgré sa portabilité, son usage reste plus adapté à un environnement fixe que réellement mobile.

Veriton AI Mini Workstation GN100 acer 01

NVIDIA GB10 Grace Blackwell : le cœur de la machine

La véritable attraction est le superchip NVIDIA GB10 Grace Blackwell, composé d’un GPU atteignant 1 PFLOPS en calcul FP4, de 20 cœurs CPU ARM et de la cinquième génération de Tensor Cores. À cela s’ajoutent 128 Go de mémoire unifiée et jusqu’à 4 To de stockage NVMe M.2. L’architecture est pensée pour les charges d’IA intensives, avec compatibilité CUDA et frameworks tels que PyTorch, Jupyter et Ollama.

NVIDIA GB10 Grace Blackwell 01

Connectivité et extension des performances

Grâce à la technologie NVIDIA ConnectX-7 SmartNIC, il est possible d’associer deux systèmes Veriton GN100 pour accroître la puissance de calcul. La connectique inclut quatre ports USB 3.2 Type-C, un HDMI 2.0b, un port RJ-45, le SmartNIC dédié ainsi que Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.1. Acer ajoute en prime un verrou Kensington pour la sécurité physique de la machine.

Veriton AI Mini Workstation GN100 acer 02

Positionnement et disponibilité

La Veriton GN100 AI cible clairement les chercheurs, développeurs et professionnels de l’IA souhaitant déployer des modèles localement sans dépendance au cloud. Acer n’a pas encore communiqué de prix ni de calendrier précis pour le marché taïwanais.

Conclusion

Avec la Veriton GN100 AI, Acer veut prouver qu’un format mini peut accueillir une plateforme de calcul IA sérieuse. En combinant le superchip GB10 Grace Blackwell, une mémoire unifiée massive et la possibilité d’extension via SmartNIC, cette station pourrait séduire les laboratoires et start-ups IA qui cherchent à rester indépendants du cloud.

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Ryzen 9950X3D & GIGABYTE X870E X3D Ice : test Turbo Mode 2.0

GIGABYTE officialise une nouvelle gamme de cartes mères AM5 X870E AORUS X3D conçues pour accompagner les Ryzen 9000 et l’ensemble de la plateforme AM5. Quatre modèles voient le jour, dont la MASTER X3D ICE, révélée lors du Computex 2025. Leur point fort ? Le X3D Turbo Mode 2.0, une technologie pilotée par IA qui promet jusqu’à 25 % de performances en jeu supplémentaires.

Ces cartes introduisent aussi la mémoire DDR5 poussée à 9000 MT/s grâce au module D5 Bionic Corsa, un VRM dimensionné pour les processeurs X3D les plus gourmands, et un PCB 8 couches garantissant stabilité et longévité. Côté connectique, GIGABYTE aligne les standards modernes avec USB4, PCIe 5.0 et Wi-Fi 7.

Dans ce test signé BenchLife.info, nous passons en revue la MASTER X3D ICE et mesurons concrètement ce que le Turbo Mode 2.0 apporte en benchmarks, en jeux et en applicatif.

Spoiler : La GIGABYTE X870E AORUS MASTER X3D ICE, testée en septembre 2025, améliore nettement les performances grâce au X3D Turbo Mode 2. Couplée au Ryzen 9 9950X3D et à une RTX 5090, elle affiche +8 à +13 % en 3DMark CPU, jusqu’à +16 % en jeux comme Far Cry 6, et près de +9 % dans Blender. Avec son design 18+2+2 phases, mémoire jusqu’à 9000 MT/s et 6 slots M.2 PCIe (dont deux en 5.0), cette carte mère haut de gamme confirme le virage stratégique d’AMD face à la baisse d’Intel Arrow Lake.

X870E AORUS MASTER X3D ICE en Test

Présentée lors du Computex 2025, la GIGABYTE X870E AORUS MASTER X3D ICE arrive enfin sur le marché en version blanche. Ce modèle haut de gamme illustre la stratégie des fabricants de cartes mères, qui réduisent leur dépendance à Intel pour miser sur l’écosystème AMD X870/X870E.

Conception et alimentation

  • PCB 8 couches avec technologie Back Drill
  • VRM : 18+2+2 phases (110A SPS pour Vcore et SOC)
  • Dissipation : Thermal Armor redessiné, heatpipes 6 mm en contact direct, pads thermiques 12 W/mK
  • Retour de la plaque arrière renforcée, absente sur la version X870E MASTER classique
  • Compatibilité mémoire DDR5 : jusqu’à 9000 MT/s, contre 8600 MT/s auparavant
X870E AORUS MASTER X3D ICE 04 computex 2025
X870E AORUS MASTER X3D ICE 05 computex 2025
X870E AORUS MASTER X3D ICE 03 computex 2025

Connectique et fonctionnalités

X870E AORUS MASTER X3D ICE 02
X870E Aorus Master X3D ICE
  • PCIe : 2× PCIe 5.0 x16 (x16 ou x8+x8), 1× PCIe 4.0 x16 (x4 réel)
  • M.2 : 6 emplacements (2× PCIe 5.0 x4) avec blindage thermique EZ-Mach et nouveau support EZ-Flex
  • USB : 7× USB 3.2 Gen2, 2× USB4 40 Gbps, USB-C 20 Gbps, USB-C 10 Gbps
  • Réseau : Realtek 10 GbE + 5 GbE, Wi-Fi 7, Bluetooth 5.4
  • Audio : Realtek ALC1220 + ESS Sabre 9118 DAC
  • Extras : DDR Wind Blade (-10°C sur la RAM), HDMI intégré, USB-C 65 W en façade
  • Nouveau système EZ-Latch Plus Duo pour faciliter le retrait des cartes graphiques

Performances du X3D Turbo Mode 2 : 25 % de performances supplémentaires en jeu ?

Testé avec un Ryzen 9 9950X3D et une RTX 5090 FE, le X3D Turbo Mode 2 offre des gains tangibles :

Benchmarks synthétiques

Benchmark Ryzen 9950X3D

AMD Ryzen 9 9950X3D

GIGABYTE X870E AORUS MASTER X3D

Technologie X3D Turbo Mode 2.0
Test 3DMark Avec X3D Turbo Mode 2.0 Sans X3D Turbo Mode 2.0 Amélioration
Time Spy 35,810 32,840 8.29%
Time Spy Extreme 24,891 21,845 12.24%
Fire Strike 66,178 62,836 5.05%
Fire Strike Extreme 50,270 47,464 5.58%
Fire Strike Ultra 32,475 31,175 4.00%

Jeux (1080p)

AMD Ryzen 9 9950X3D

GIGABYTE X870E AORUS MASTER X3D

1080P Gaming
Jeu Avec X3D Turbo Mode 2.0 Sans X3D Turbo Mode 2.0 Amélioration
BORDERLANDS 3
Ultra
290.24 270.52 6.79%
CS 2
High
683.1 662.7 2.99%
CYBERPUNK 2077
High
281.15 284.55 -1.21%
FINAL FANTASY
High
496.87 473.93 4.62%
METRO EXODUS
High
288.18 276.17 4.17%
F1 24
High
348 348 0.00%
FAR CRY 6
High
242 202 16.53%

Création et rendu

Blender Benchmark Ryzen 9950X3D

AMD Ryzen 9 9950X3D

GIGABYTE X870E AORUS MASTER X3D

BLENDER
Scène Avec X3D Performance Sans X3D Performance Amélioration
Monster 309.09 282.3 8.67%
Junk Store 214.89 194.87 9.32%
Fishy Cat 156.4 147.96 5.40%

Verdict final sur le X3D Turbo Mode 2.0

Selon ce test indépendant de BenchLife.info, le X3D Turbo Mode 2.0 de GIGABYTE démontre une efficacité variable mais globalement positive sur le Ryzen 9 9950X3D. Les gains les plus impressionnants se concentrent sur Far Cry 6 avec +16.53%, suivi des benchmarks Time Spy Extreme (+12.24%) et Blender Junk Store (+9.32%).

La technologie montre sa consistance avec 86.7% des tests affichant une amélioration, oscillant généralement entre 4% et 10% selon les applications. Cependant, certains titres comme Cyberpunk 2077 (-1.21%) et F1 24 (0%) révèlent les limites de l’optimisation, tandis que les workloads créatifs Blender bénéficient d’un gain homogène autour de 7-8%.

Si la technologie fonctionne de manière prévisible avec un gain moyen global de 6.16%, elle reste néanmoins en deçà des 25% promis par GIGABYTE, positionnant le X3D Turbo Mode 2.0 comme une amélioration réelle mais modérée plutôt que comme la révolution annoncée par le marketing.

Le Turbo Mode 2.0 apporte un surcroît de fluidité constant, sans risque d’instabilité, mais il faut relativiser les promesses marketing : c’est un plus honnête, pas une transformation radicale. Si vous cherchez une carte mère haut de gamme stable, moderne (USB4, PCIe 5.0, Wi-Fi 7) et prête pour les Ryzen X3D, ce modèle reste une valeur sûre.

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Cartes mères Gigabyte X870E AORUS X3D : tout savoir sur la gamme AM5 boostée à l’IA

En septembre 2025, Gigabyte lance ses cartes mères X870E AORUS X3D pour processeurs Ryzen 9000 (socket AM5). Quatre modèles sont annoncés : Master, Pro, Elite et Elite Ice, avec BIOS 512 Mb, Wi-Fi 7, Ethernet 5/10 GbE et le Turbo Mode X3D 2.0 dopé à l’IA. La DDR5 grimpe à 9000 MT/s. Les prix s’échelonnent de 319 à 649 dollars. Nous les avons aperçues au Computex 2025.

Introduction

Présentées à Taipei en mai 2025, les nouvelles cartes mères Gigabyte X870E AORUS X3D sont désormais officielles. Dédiées au socket AM5 et aux processeurs Ryzen 9000, elles se positionnent sur le haut de gamme. Mais entre marketing autour de l’IA et véritables innovations techniques, que valent réellement ces modèles ? Nous avons pu les voir de près à Taipei et revenons sur leurs apports concrets.

La gamme X870E AORUS X3D en détail

Gigabyte lance d’abord quatre références :

  • X870E AORUS MASTER X3D ICE 02
    X870E Aorus Master X3D ICE
  • X870E AORUS ELITE X3D ICE 01
    X870E Aorus Elite X3D ICE
  • X870E AORUS PRO X3D ICE 01
  • X870E AORUS ELITE X3D 01
    X870E Aorus Elite X3D

Trois versions arborent un design blanc (ICE), la quatrième reste en noir classique. Deux modèles supplémentaires arriveront plus tard : la X870E AORUS XTREME AI TOP X3D, vitrine technologique très haut de gamme, et la X870E AERO G X3D, au design plus original.

X870E AERO G X3D
Gigabyte X870E AERO G X3D

Spécifications techniques clés

Toutes reposent sur un PCB 8 couches.

X870E AORUS MASTER X3D ICE specs 02
X870E AORUS MASTER X3D ICE specs 01
  • VRM : 18+2+2 pour Master et Pro, 16+2+2 pour Elite.
  • BIOS : nouvelle puce de 512 Mb, avec pilotes Wi-Fi préinstallés.
  • Réseau : Ethernet 5 Gb de série, 10 GbE réservé à la Master.
  • Sans-fil : Wi-Fi 7 (320 MHz) via puce Qualcomm/MediaTek.
  • Mémoire : DDR5 jusqu’à 9000 MT/s, ECC supporté sur la Master uniquement. (l’IMC du CPU doit etre bon avant de viser DDR5-9000)

Turbo Mode X3D 2.0 dopé à l’IA

Gigabyte recycle ici le branding « X3D » d’AMD pour désigner son système d’overclocking automatique. La version 2.0 se veut plus fine, pilotée par algorithmes d’IA, avec des gains annoncés de +20 à +25 % en jeu selon les scénarios.

X3D Tubo Mode 2.0

Il reste à le vérifier en situation réelle, car les premières itérations de ce mode avaient déçu. Vous pouvez consulter notre article sur les gains réels obtenus sur la X870E AORUS MASTER X3D ICE avec un Ryzen 9 9950X3D.

Fonctionnalités pratiques et DIY

Gigabyte a multiplié les détails pour séduire les monteurs exigeants :

  • Wi-Fi EZ-Plug : antennes sans vissage.
  • PCIe EZ-Latch Plus : démontage GPU simplifié.
  • Rear EZ-Buttons : Power, Reset, Clear CMOS et Q-Flash+ déportés à l’arrière.
  • Refroidissement : VRM Thermal Armor Advanced, caloduc direct-touch, dissipateurs M.2 EZ-Flex.
  • BIOS UC 2.0 : capture d’écran intégrée, recherche rapide, diagnostics.
  • Connectique : USB4 double Type-C avec DP Alt Mode, USB-C Quick Charge 65 W, HDMI pour Sensor Panel Link.

Nos impressions au Computex 2025

Sur le stand Gigabyte, nous avons pu observer les quatre modèles exposés.

  • Les versions ICE blanches affichent un look très sobre, proche du haut de gamme ASUS.
  • La Master impressionne par son étage d’alimentation massif et son I/O blindé.
  • La Pro et l’Elite conservent un rapport prestations/prix plus équilibré.
X870E AORUS MASTER X3D ICE 04 computex 2025
X870E AORUS MASTER X3D ICE 05 computex 2025
X870E AORUS MASTER X3D ICE 03 computex 2025
X870E AORUS ELITE X3D stand aorus computex 2025 02
X870E AORUS ELITE X3D stand aorus computex 2025
X870E AORUS PRO X3D ICE 02 computex 2025

Les finitions paraissent solides notamment sur les variantes ICE, avec une vraie attention portée aux dissipateurs M.2. Le marketing autour de l’IA est omniprésent sur le stand, mais reste à vérifier en conditions réelles.

Prix et disponibilité

  • X870E AORUS MASTER X3D ICE : 649 $
  • X870E AORUS PRO X3D ICE : 449 $
  • X870E AORUS ELITE X3D ICE : 359 $
  • X870E AORUS ELITE X3D : 349 $

C’est plus cher que les modèles AORUS 800 existants, et supérieur aux modeles conccurents de gamme similaire. Pour l’heure, aucune disponibilité confirmée en Europe, mais la commercialisation devrait suivre dans les prochaines semaines.

Conclusion

Avec la série X870E AORUS X3D, Gigabyte propose des cartes mères AM5 très complètes, armées pour les Ryzen 9000. Entre Turbo Mode X3D 2.0, DDR5 à 9000 MT/s et connectique modernisée, elles se distinguent des générations précédentes. Mais le positionnement tarifaire reste agressif. Nos benchmarks à venir permettront de mesurer si ces promesses « dopées à l’IA » tiennent leurs engagements.

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Performances Borderlands 4 PC : 33 GPU AMD et NVIDIA testés par TechPowerUp

Spoiler : Le benchmark GPU de Borderlands 4 par TechPowerUp (septembre 2025) révèle des exigences matérielles très élevées. À 1080p Ultra sans upscaling, une RTX 4070 Ti est nécessaire pour maintenir 60 FPS. En 1440p, seules les RTX 4090/5090 y parviennent, tandis qu’en 4K, aucun GPU actuel ne dépasse 60 FPS. Le jeu utilise jusqu’à 14 Go de VRAM en 4K, ce qui exclut les cartes 8 Go à paramètres élevés. Upscaling (DLSS, FSR, XeSS) et frame generation sont indispensables pour un confort optimal.

Introduction

Borderlands 4, développé par Gearbox et édité par 2K Games, marque un tournant pour la série avec un monde ouvert plus vaste, des mécaniques de déplacement élargies et toujours une tonne d’armes loufoques.

Borderlands 4 bench gpu 02
Borderlands 4 bench gpu 01

Mais derrière son style cel-shading fidèle à l’ADN de la licence, le jeu repose désormais sur Unreal Engine 5 et son éclairage Lumen, ce qui impose des contraintes matérielles sévères.

Borderlands 4 bench gpu 03
Borderlands 4 bench gpu 05
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Le site spécialisé TechPowerUp a mené un benchmark complet pour évaluer les performances du jeu sur les GPU récents de NVIDIA, AMD et Intel, en testant DLSS, FSR, XeSS, la consommation de VRAM et l’impact des différents préréglages graphiques.

Paramètres graphiques et options Borderlands 4 PC

Le menu de Borderlands 4 est particulièrement complet :

  • Préréglages de Low à Badass
  • Champ de vision réglable de 70° à 110°
  • Upscaling via DLSS, FSR, XeSS, TSR
  • Frame Generation disponible mais limité à chaque constructeur (DLSS pour NVIDIA, FSR pour AMD, XeSS pour Intel)
  • Motion blur et synchronisation verticale désactivables
  • Compilation initiale de shaders (4 minutes environ), mais très peu de stutter en jeu
settings 2
settings 1

Méthodologie du test

Le test TechPowerUp repose sur une configuration haut de gamme :

  • CPU : AMD Ryzen 7 9800X3D (Zen 5, 5.2 GHz, 8C/16T)
  • RAM : 32 Go DDR5-6200 MHz
  • GPU : modèles Founders Edition / référence NVIDIA, AMD, Intel
  • OS : Windows 11 Pro 24H2
  • Pilotes : NVIDIA 581.29, AMD 25.9.1, Intel 101.7029
  • Benchmark : scène en extérieur du build Steam final avec patch Day One
Borderlands 4 bench gpu 07

Performances GPU

  • 1080p Ultra (Badass) : RTX 4070 Ti, RTX 5070 Ti, RX 7900 XTX ou RX 9070 XT nécessaires pour 60 FPS.
  • 1440p Ultra : seules les RTX 4090 et RTX 5090 dépassent 60 FPS.
  • 4K Ultra : aucun GPU actuel ne franchit la barre des 60 FPS.
  • Réglages High : +50 % de performances par rapport au mode Badass, sans perte visuelle majeure.
  • Réglages Low : doublement du framerate, avec une dégradation graphique plus visible mais acceptable.
Borderlands 4 bench gpu 08

VRAM et limitations

  • À 4K Ultra, la consommation grimpe à 14 Go de VRAM.
  • À 1080p/1440p, le jeu dépasse régulièrement 10 Go, ce qui met en difficulté les cartes 8 Go.
  • Les modèles 6 Go ou moins sont incapables de gérer le jeu correctement.
  • Upscaling réduit la consommation de VRAM, mais pas assez pour sauver les GPU milieu de gamme limités en mémoire.

Upscaling et Frame Generation

  • DLSS + Frame Generation : meilleure combinaison, excellente intégration avec le cel-shading.
  • FSR Quality : acceptable, mais en dessous de cette qualité l’aliasing devient envahissant.
  • XeSS : résultats corrects mais légèrement inférieurs à DLSS.
  • Frame Generation améliore la fluidité même à 40 FPS natifs, sans latence perceptible.
Borderlands 4 bench gpu 06

Graphismes et direction artistique

  • Style cel-shading fidèle mais enrichi en textures, géométrie et éclairage.
  • Lumen gère l’éclairage et les reflets sans ray tracing matériel.
  • Cutscenes limitées à 30 FPS, provoquant une impression de saccade.
  • Level design varié avec verticalité (double-saut, grappin, planeur).
  • Texture pop-in ponctuel, typique d’Unreal Engine 5.

Conclusion

Le test de TechPowerUp confirme que Borderlands 4 est aussi exigeant qu’addictif. Pour en profiter pleinement, il faut une carte graphique haut de gamme et un recours systématique aux technologies d’upscaling. Si vous disposez d’un GPU limité en VRAM, mieux vaut réduire les réglages à High et activer DLSS/FSR pour éviter les chutes de performances.

Malgré ses contraintes techniques, Borderlands 4 reste l’épisode le plus ambitieux et le plus beau de la série, un incontournable pour les amateurs de looter-shooters.

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SkiftOS - Recoder la roue c'est chouette aussi

Créer un système d’exploitation complet from scratch pour s’amuser, c’est le genre de projet un peu foufou qu’on ne voit plus tellement aujourd’hui. Pourtant SkiftOS existe !

SkiftOS c’est un OS écrit entièrement depuis zéro, et pas un n-ième fork de Linux ou d’une distribution BSD. Non, c’est un vrai OS avec son propre kernel, son interface graphique et même les bases d’un moteur de navigateur web.

J’ai découvert ce projet en me baladant sur les Top GitHub et ça m’a rappelé cette époque d’avant ma naissance où créer son OS était un genre de rite de passage pour tous les développeurs passionnés. Sauf qu’ici, on n’est plus dans les années 70 et le projet utilise du C++20 moderne avec une architecture microkernel très propre.

Et malgré son statut de projet “hobby”, il fonctionne réellement. Il tourne pour le moment sur du hardware x86_64 et l’équipe travaille sur le support RISC-V.

L’architecture modulaire du projet est d’ailleurs particulièrement bien pensée. Chaque module a son petit nom, c’est rigolo. Hjert gère le microkernel avec les fonctions essentielles telles que la gestion mémoire, l’ordonnancement et l’IPC (Inter-Process Communication). Karm fournit la bibliothèque C++ de base sans dépendre de la STL (Standard Template Library) . KarmUI propose un framework d’interface réactive. Hideo s’occupe du bureau et de l’environnement graphique. Et Vaev ambitionne de devenir un moteur de navigateur web complet.

Pour compiler tout ça, l’équipe a également développé CuteKit, leur propre système de build qui gère les dépendances et la cross-compilation. Bah oui, quand on réinvente un OS, autant réinventer aussi tous les outils pour le construire.

Cette approche “tout fait maison” rend en tout cas le projet fascinant d’un point de vue pédagogique. Car oui le code source est disponible sur GitHub donc si vous voulez comprendre comment fonctionne un OS moderne sans vous perdre dans les millions de lignes de code de Linux ou de Windows (pour les vieilles versions qui ont leakée), c’est une excellente opportunité pour apprendre. Pas besoin donc d’être Microsoft ou Apple pour développer un système d’exploitation fonctionnel.

Faut “juste” de la motivation, du temps, des compétences en C++ moderne, et surtout l’envie de construire quelque chose de différent.

Vous l’aurez compris, SkiftOS ne remplacera probablement jamais votre OS principal, c’est clair mais pour les développeurs curieux qui veulent comprendre les entrailles d’un système d’exploitation, ou pour ceux qui cherchent un projet open source technique sympa où contribuer, c’est une sacrée mine d’or.

Et qui sait, peut-être que dans quelques années on parlera de SkiftOS comme on parle aujourd’hui des débuts de Linux…

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LOQ Tower : Lenovo rajeunit enfin le design de ses "petites" UC pour joueurs

Jusqu'à présent, les Lenovo LOQ Tower ressemblaient à ceci :Lenovo LOQ Tower Gen 10 (Intel)Cette unité centrale, c'est le LOQ Tower Gen 10 (Intel). Vous pourrez le vérifier par vous-mêmes si le cœurs vous en dit, mais le LOQ Tower Gen 9 (Intel) lui ressemblait comme deux gouttes d'eau et le LOQ Towe...

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Régler Borderlands 4 pour votre GPU GeForce sans vous prendre la tête ? NVIDIA livre 38 configurations conseillées !

Nous ne saurons sans doute jamais si ce sont les configurations recommandées finales décevantes mises en avant par 2K Games et Gearbox Software qui ont poussé NVIDIA à faire ce que nous allons vous présenter dans cette actualité, mais, une chose est sûre, les "verts" ont visiblement décidé de prendr...

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