1,5 milliard de dollars pour un cerveau de l’IA : la nouvelle prise spectaculaire de Meta

Des palettes chargées de cartes graphiques MSI RTX 5090 ont été aperçues en Chine, mais MSI coupe court : MSI affirme ne pas être impliquée dans cette mise en circulation et pointe une importation opérée par des revendeurs non autorisés.
À la suite d’une photo devenue virale montrant des palettes de GeForce RTX 5090 siglées MSI quelque part en Chine, le constructeur a publié un communiqué. Selon lui, le lot ne provient pas de sa chaîne d’approvisionnement officielle : le suivi interne indiquerait une origine « marchés étrangers », réacheminée localement via des importateurs tiers. En clair, il s’agirait d’une importation parallèle hors circuit officiel.
Contexte réglementaire obligé : la version standard de la RTX 5090 ne peut pas être vendue officiellement en Chine en raison des règles d’exportation américaines. Le marché local reçoit à la place les GeForce RTX 5090D et 5090D V2, pensées pour se conformer à ces limitations de performance.
MSI précise que ces unités n’entrent pas dans son périmètre de contrôle qualité et ne bénéficient pas de son service après-vente. Autrement dit, pas de garantie MSI sur ces cartes importées par des voies parallèles. Le communiqué ne dit pas si des actions seront engagées contre les revendeurs impliqués.
Pour les acheteurs, le risque est double : pas de couverture officielle en cas de panne et une compatibilité administrative incertaine sur un produit non destiné à ce marché. Pour MSI, l’enjeu est d’éviter l’amalgame entre des cartes issues du commerce gris et son réseau agréé qui, lui, distribue des modèles conformes aux règles locales (5090D et 5090D V2).
En filigrane, cet épisode rappelle que la demande autour des RTX 50 haut de gamme dépasse les frontières et que les filières non officielles restent actives lorsqu’un produit est restreint. Reste à voir si les marques et les autorités renforceront la traque de ces circuits pour limiter les dérives et protéger les acheteurs.
L’apocalypse de l’informatique quantique, c’est un truc que les experts annoncent régulièrement depuis 30 ans. Et cette fois ça commence à se préciser car si j’en crois Gartner , c’est pour 2029 - 2034 !
C’est le “on verra ça la semaine prochaine” éternel de la sécurité informatique, sauf que pendant que tout le monde rigole nerveusement en se disant on a le temps, Signal, eux s’attaquent sérieusement au sujet. Et il viennent de publier un write-up technique assez long expliquant comment ils ont déjà régler le problème.
Actuellement, seulement 18% des entreprises du Fortune 500 ont des réseaux protégés contre les ordinateurs quantiques donc autant vous dire que pas grand monde n’est prêt. Heureusement, on va tous pouvoir s’inspirer de ce qu’a fait Signal qui a mis au point un nouveau système baptisé SPQR (Sparse Post Quantum Ratchet, que j’imagine être un jeu de mot avec le SPQR romain… ).
Le problème, c’est que la cryptographie post-quantique, c’est pas juste une mise à jour de sécurité comme les autres. Concrètement, les nouvelles clés cryptographiques résistantes aux ordinateurs quantiques (ML-KEM-768, pour les intimes) font 2 272 bytes alors que les anciennes clés ECDH ne sont que de 32 bytes. C’est donc 71 fois plus gros et donc nos échanges chiffrés vont consommer encore plus de bande passante.
Et ça, c’est juste la partie visible du problème car Signal, c’est pas WhatsApp qui peut se permettre de dire “tant pis, on a de la thune, on va juste consommer plus de bande passante”. Non, Signal lui doit fonctionner partout c’est à dire aussi bien sur les vieux téléphones, que sur les réseaux pourris, ou dans les pays où les gouvernements surveillent activement le trafic. Et tout ça en restant plus sécurisé que n’importe quel autre service. C’est pas évident donc…
En 2023, Signal avait déjà fait une première mise à jour post-quantique avec PQXDH . L’idée, c’était de sécuriser la phase d’initialisation des conversations (le fameux handshake) au travers d’une approche hybride. En gros, on garde l’ancienne méthode X25519 et on ajoute un Kyber-1024 par-dessus, comme ça, même si les ordinateurs quantiques cassent l’une des deux protections, l’autre tient encore.
C’est malin, mais bon, ça ne suffisait pas car le handshake, c’est juste le début pour initialiser la conversation. Alors Signal a mis au point un système appelé le “Double Ratchet” qui fait évoluer les clés de chiffrement en permanence. Ainsi, à chaque message envoyé ou reçu, hop, de nouvelles clés sont générées. C’est ce qui donne à Signal ses super-pouvoirs : la forward secrecy (en gros, ça veut dire que si on vous pirate aujourd’hui, on ne peut pas déchiffrer vos vieux messages) et la post-compromise security (si on vous pirate, vous récupérez automatiquement une connexion sécurisée après quelques échanges).
Ce Double Ratchet, c’était une merveille d’ingénierie, sauf que devinez quoi… il repose entièrement sur ECDH, qui sera totalement cassable par les ordinateurs quantiques d’ici quelques années.
Donc il a fallu tout repenser !
Signal a donc ajouté un troisième ratchet au système. Un Triple Ratchet, le SPQR, qui fonctionne en parallèle des deux autres et injecte régulièrement des secrets post-quantiques dans le mélange.
L’astuce géniale, c’est qu’ils utilisent des “erasure codes”. C’est un peu comme les codes de correction d’erreur sur les CD, mais pour reconstituer des clés cryptographiques manquantes. Hé oui parce que sur un réseau merdique (ou surveillé par un vilain méchant gouvernement), des paquets se perdent. Du coup, avec les erasure codes, même si vous loupez quelques messages, vous pouvez quand même reconstituer les clés.
Et pour régler le problème de la taille des clés (vous vous souvenez, l’explosion de la bande passante ?), ils ont parallélisé les échanges de clés comme ça au lieu d’envoyer une grosse clé à chaque message, ils en envoient plusieurs petites en parallèle, réparties sur plusieurs messages. Ainsi, l’impact sur la bande passante reste raisonnable.
Voilà, donc pour résumer Signal a réussi à ajouter une protection post-quantique complète, en maintenant la forward secrecy et la post-compromise security, tout en gérant les environnements asynchrones (quand les gens sont offline), les réseaux pourris et les adversaires actifs. Tout ça avec un impact minimal sur les perfs ! C’est beau non ?
Et le plus beau dans tout ça c’est que pour nous, les utilisateurs rien ne change ! Toute cette complexité technique est totalement invisible. D’ailleurs les entreprises françaises feraient bien de se mettre sur le sujet car le temps passe vite. L’ANSSI a même tiré la sonnette d’alarme et fixé des échéances précises pour que les entreprises se bougent. Les secteurs les plus à risque (banques, santé, infrastructures critiques…) sont en première ligne. En plus quand on sait que les cybercriminels (et la NSA et compagnie) stockent déjà des données chiffrées pour les déchiffrer plus tard avec des ordinateurs quantiques, l’excuse du “on verra plus tard” ne tient plus vraiment la route.
Signal a ouvert totalement son code et publié ses algos et autres formules donc chaque entreprise qui le souhaite peut aller s’en inspirer. Pour une ONG c’est impressionnant ce qu’ils ont réussi là et ça prouve encore une fois qu’en matière de sécurité, il n’y a pas de fatalité.
Juste des choix.
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Hier, a été publiée la dernière KB qui corrige près d'une centaine de failles.
Je dis la dernière car si vous n'êtes pas inscrit au programme ESU vous n'aurez pas droit aux mises à jour le mois prochain...
Eh bien franchement, perso, je me serais bien passé de cette KB5066791 qui me pose un gros problème.
Cet article Patch Tuesday Windows 10 du 14/10/25 : rencontrez-vous des soucis avec la KB5066791 ? est apparu en premier sur votre site préféré www.sospc.name
La marque Invoxia continue de dévoiler ses nouveautés chez Vonguru ! Après le test du GPS Tracker Pro de décembre 2023 et plus récemment du Mini Tracker LWT 200, nous vous proposons de découvrir une nouveauté, Tracker GPS Classic étanche Edition 2026. Au programme : autonomie de 6 mois, suivi GPS amélioré , historique, alertes de mouvement, abonnement de 1 an offert, oui oui, et surtout, l’étanchéité est au rendez-vous !
Vous le retrouverez au prix de 99 € dans sa version avec un an d’abonnement sur Amazon. Place au test !
La face avant met en avant le produit, avec une photo nette du tracker sur fond clair et le nom « Invoxia Tracker GPS » écrit. Attention, aucune mention concernant la version 2026. On y retrouve aussi en plusieurs langue les utilisations possibles, voiture, moto ou sac. Les côtés latéraux présentent, d’un côté, le nom de l’appareil et un rappel de la marque, de l’autre, le slogan « Protect and track your valuables ».
Pour finir, à l’arrière, Invoxia détaille les principales caractéristiques techniques et les usages possibles, la aussi en plusieurs langues : jusqu’à 6 mois d’autonomie, 1 an d’abonnement inclus, permet de créer des zones d’alertes et de recevoir des notifications d’entrée/sortie, alerte antivol en temps réel. Là encore, aucune mention des améliorations comme l’étanchéité.
Clairement, c’est un packaging à revoir selon moi car les informations ne sont pas claires.
Marque | Invoxia |
Caractéristique spéciale | Activée par mouvement |
Application prise en charge | Application Invoxia |
Usages spécifiques pour le produit | Véhicules, Ordinateur personnel, Tablette, Smartphone |
Matériau | Acrylonitrile butadiène styrène (ABS) |
Composants inclus | Batterie |
Durée de vie de la batterie | 6 mois |
Dimensions de l’article L x l x H | 25 x 103 x 30 millimètres |
Poids de l’article | 28 Grammes |
Appareils compatibles | Ordinateur personnel, Smartphone, Tablette |
On notera également qu’une lanière est présente sur le dessin mais aucunement dans le paquet, de nouveau un lourd souci marketing avec le packaging.
Le tracker GPS Classic Edition 2026
Un câble USB-C pour la recharge
Une notice de démarrage rapide
Un guide de sécurité
Les conditions d’abonnement
Invoxia n’a plus grand-chose à prouver sur le marché du tracking intelligent. Pionnier du secteur depuis plus d’une décennie, le constructeur français revient en force avec une version revisitée de son modèle emblématique : le Tracker GPS Classic Edition 2026. Héritier direct du best-seller de 2017, ce petit boîtier tout en discrétion se voit propulsé dans une nouvelle ère grâce à l’intégration d’une intelligence artificielle embarquée et à un ensemble de fonctions de sécurité modernisées, pensées pour protéger efficacement vos biens et vos proches.
À première vue, rien ne trahit la puissance de ce mini traceur. Sous ses 105 × 27 × 9,5 mm pour seulement 27 g, le Classic Edition 2026 cache un savant mélange de Bluetooth, Wi-Fi et GPS, le tout connecté aux réseaux basse consommation Sigfox ou LoRa. Pas besoin de carte SIM, donc, et une autonomie pouvant grimper jusqu’à six mois selon la fréquence de suivi choisie. Nous n’avons d’ailleurs pas pu réaliser le test de l’autonomie, vous vous en doutez. De plus, l’appareil reste parfaitement étanche (certifié IP67), ce qui le rend aussi à l’aise sur un vélo que sur une moto.
Le suivi de position s’ajuste finement selon les besoins : toutes les 2, 5 ou 10 minutes, voire à la demande. En mode statique, le traceur envoie une mise à jour toutes les 2 heures. Le tout s’accompagne d’un historique précis des déplacements, de notifications de zones prédéfinies (domicile, école, parking) et d’un radar de proximité chaud/froid — pratique pour retrouver son objet égaré en quelques secondes. On apprécie également la présence d’une sonnerie intégrée, toujours utile pour repérer un sac ou un scooter mal rangé.
C’est sans doute la fonctionnalité phare de cette édition 2026 : le mode perdu. En cas de vol ou de disparition, il déclenche une traque intensive en forçant l’utilisation permanente du GPS, avec un envoi de position toutes les 2 minutes lorsqu’il est en mouvement. Résultat : une réactivité exemplaire pour suivre un bien volé en temps réel, là où d’autres trackers peinent à fournir une localisation stable.
Invoxia a pensé à tout. En cas de vol déclaré, le dossier de vol génère automatiquement un rapport officiel avec QR code, consultable directement par les forces de l’ordre ou votre assureur. Cette fonction, unique sur le marché, simplifie considérablement la procédure : la police accède aux données de géolocalisation sans attendre votre intervention, accélérant ainsi la récupération du bien. C’est intelligent, simple et terriblement efficace dans la théorie. Dans la pratique, difficile d’en juger car je n’ai pas pu pousser le test jusqu’ici, bien évidemment.
Avec ce Classic Edition 2026, Invoxia parvient à faire ce que peu de marques réussissent : moderniser un produit culte sans le dénaturer. Le design reste minimaliste, l’usage intuitif, mais la technologie progresse nettement. Entre IA embarquée, précision accrue et fonctions anti-vol intelligentes, le nouveau tracker GPS d’Invoxia coche toutes les cases. Un indispensable pour ceux qui tiennent à leurs objets — ou à leur tranquillité d’esprit.
Cependant, il manque une lanière, très pratique selon les cas d’utilisations, et tout le packaging de ce nouveau modèle est à revoir pour plus de clarté auprès des utilisateurs.
Disponible dès à présent sur invoxia.com, Amazon et chez divers revendeurs, le Tracker GPS Classic Edition 2026 s’affiche à un prix de 99 € avec un an d’abonnement inclus, ou 129 € avec trois ans. Les formules d’abonnement réseau restent souples : 4,45 € par mois, 29,95 € par an ou 50 € pour trois ans. Une tarification raisonnable au vu des services proposés.
Test – Tracker GPS Classic étanche Edition 2026 d’Invoxia a lire sur Vonguru.
AMD sort l’artillerie lourde pour les data centers d’IA avec Helios, une plateforme rack-scale qui mise sur les standards ouverts pour accélérer et simplifier le déploiement d’infrastructures massives. Présenté au OCP Global Summit de San Jose, Helios s’appuie sur l’Open Rack Wide (ORW) introduit par Meta et veut devenir le socle d’un écosystème vraiment interopérable.
Au lieu d’un prototype opaque, AMD expose un design de référence complet qui prolonge sa philosophie open hardware du silicon au système jusqu’au rack. Concrètement, Helios adopte la norme Open Rack Wide pour un châssis double-largeur optimisé en puissance, en refroidissement et en maintenance, afin d’absorber les besoins énergétiques et thermiques des prochaines générations de systèmes d’IA.
Côté réseau et fabrics, Helios coche les cases des briques ouvertes qui montent en puissance dans les centres de données : OCP DC-MHS pour l’assemblage modulaire, UALink pour le scale-up GPU, et les architectures du Ultra Ethernet Consortium pour le scale-out à large échelle. L’objectif est clair : assurer une interconnexion performante, résiliente (Ethernet multipath) et surtout standardisée pour éviter l’enfermement propriétaire.
Helios intègre un refroidissement liquide à raccords rapides pour tenir les charges thermiques en continu sans sacrifier la maintenance. Le format double-largeur laisse plus d’espace pour intervenir et simplifie l’accès aux modules. AMD souligne que cette approche doit réduire les temps d’arrêt et faciliter l’extension de capacité dans les déploiements à l’échelle du gigawatt.
En tant que design de référence, la plateforme vise autant les OEM/ODM que les hyperscalers : adoption rapide, personnalisation, compatibilité améliorée et montée en charge optimisée pour l’IA et le HPC. AMD combine ici Instinct (GPU), EPYC (CPU) et fabrics ouverts afin de transformer des “standards ouverts” en systèmes réellement déployables, prêts pour les charges d’IA de prochaine génération.
Pour AMD, Helios n’est pas un simple rack : c’est une proposition de cadre commun pour construire des fermes d’IA plus efficaces, durables et interopérables. Un pas de plus vers des infrastructures où chaque maillon, du calcul au réseau en passant par le refroidissement, parle le même langage ouvert.
Sycom ressort une idée qu’on croyait enterrée : une RTX 5090 refroidie par eau basée sur le système Lynk+, avec un radiateur 360 mm et trois ventilateurs Noctua. De quoi calmer le GPU phare de Nvidia sans transformer votre boîtier en soufflerie.
Souvenez-vous du prototype Palit Lynk+ aperçu chez Der8auer, jusqu’à un temps imaginé avec un petit écran intégré. Jamais commercialisé, il trouve aujourd’hui une seconde vie chez le constructeur japonais Sycom, qui l’adapte à sa propre carte, la Hydro LC Graphics Plus RTX 5090. Comme à son habitude, Sycom marie des supports sur mesure à des ventilateurs Noctua, mais ces cartes ne seront pas vendues au détail : disponible uniquement en PC complet.
L’équipe du média GDM a pu voir en privé un exemplaire décrit comme un « engineering sample ». La base technique est claire : un watercooling Lynk+ (développé en Allemagne), un radiateur de 360 mm et trois Noctua NF-A12x25, avec l’intention de passer aux modèles « G2 » dès qu’ils seront prêts. Les ventilateurs autrichiens sont ici choisis pour leur pression statique et leur silence, un combo pertinent pour de gros radiateurs épais.
La RTX 5090 est une carte surdimensionnée en aircooling. En la basculant sur un AIO 360 mm, Sycom vise des températures et des nuisances sonores mieux contenues, tout en libérant de l’espace autour du slot PCIe. Reste qu’il arrive tard sur un terrain déjà occupé par des marques reconnues comme MSI, ZOTAC et ASUS.
Côté agenda et tarifs, c’est le flou : pas de date, pas de prix, ni d’indication d’une sortie hors du Japon. À ce stade, on parle d’un aperçu technique prometteur, qui pourrait devenir une option premium pour les configurations Sycom si la validation finale se passe sans accroc.
Les rumeurs avaient vu juste : la dernière mise à jour de HWMonitor valide la future gamme Intel Core Ultra 300 (Panther Lake) et mentionne clairement un modèle vedette, le Core Ultra X9 388H. Une liste dans un utilitaire système n’est pas un communiqué officiel, mais quand il s’agit de HWMonitor/CPU-Z, c’est généralement synonyme de sérieux.
Le changelog de HWMonitor 1.6 fait apparaître trois familles pour Panther Lake : deux séries H et une série U. La liste des SKUs y est explicitement prise en charge, un indicateur fort que les appellations sont figées côté Intel. Les variantes estampillées « X » se distinguent par leur partie graphique : 10 à 12 cœurs Xe contre 4 Xe pour les modèles sans « X », de quoi dessiner deux niveaux de performance iGPU assez nets.
Côté architecture CPU, Intel a confirmé l’usage des cœurs Performance « Cougar » et des cœurs Efficient « Dark Motor ». La nouveauté marquante, toutefois, vient du bloc graphique avec l’arrivée de Xe3. Point surprenant : malgré ce saut, Intel conserverait un branding iGPU en série « B », là où beaucoup attendaient une bascule vers « C » (Celestial) pour la prochaine génération Xe3p.
Autre virage notable : la nouvelle nomenclature X9/X7/X5 avec un « 8 » en troisième caractère sur les déclinaisons « premium » (probables héritières de Lunar Lake). Les modèles orientés gaming garderaient un nommage sans « X » avec un suffixe en « 5 », tandis que les puces basse conso U poursuivraient sur le schéma « 3_0U ». Bref, une grille plus lisible sur le papier, avec l’iGPU comme différenciateur majeur.
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 12 cœurs Xe3
4 cœurs P • 4 cœurs E • 4 cœurs LPE • 10 cœurs Xe3
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 8 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 4 cœurs E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
4 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
2 cœurs P • 0 cœur E • 4 cœurs LPE • 4 cœurs Xe3
Le Core Ultra X9 388H apparaît en haut de panier dans la mise à jour, confirmant l’existence d’un fer de lance pour la plateforme mobile H. En attendant les fréquences et TDP officiels, la présence de 10 à 12 cœurs Xe côté graphique laisse espérer une progression nette en multimédia et en jeu léger, avec le support de la pile Xe3 et toutes les optimisations associées.
Il reste encore des fiches techniques à remplir, mais l’alignement des indices (HWMonitor, CPU-Z, nomenclature, architectures Cougar/Dark Motor) va tous dans le même sens : Panther Lake est sur les rails, avec un focus clair sur l’iGPU et l’efficacité, et un haut de gamme déjà identifié.
Cartes au top, connecteurs en panique ? En l’espace de 48 heures, quatre propriétaires de GeForce RTX 5090 ont rapporté des câbles d’alimentation 12VHPWR ou 12V‑2×6 brûlés, avec à la clé écrans noirs, freeze et plantages répétés avant la découverte du dégât.
Les témoignages, tous publiés sur Reddit, visent cette fois les RTX 5090 de plusieurs marques, avec des alimentations variées. Après le cas évoqué hier de la Sapphire RX 9070 XT NITRO+, un utilisateur de PNY RTX 5090 raconte des semaines d’écrans noirs et de plantages avant de retirer la carte et de découvrir une prise 12 broches noircie sur une rangée..Ah pas une explosion de condensateur, cette fois… Un autre, équipé d’une MSI RTX 5090 Ventus 3X, décrit des mois de micro-coupures d’image et de scintillements, jusqu’au plantage total et à la découverte d’un connecteur fondu.
Les échanges pointent un facteur récurrent : l’adaptateur à embout jaune fourni chez certains modèles MSI, souvent visible sur les photos. Mais le problème ne se limite pas à lui : des cas touchent aussi des câbles natifs d’alimentation ATX, ce qui renforce l’hypothèse d’un mauvais contact ou d’une insertion incomplète plutôt que d’un seul adaptateur défectueux.
Un troisième signalement concerne une MSI Ventus 5090 associée à une alimentation Corsair 1200 W avec adaptateur 4× 8‑broches vers 12VHPWR. Malgré un undervolt autour de 450 W et une charge modérée en jeu, l’adaptateur a chauffé au point de marquer un des pins du GPU. Dans le dernier cas, l’utilisateur, pourtant vigilant et adepte des vérifications régulières, a trouvé sa prise fondue après six mois, sur une config alimentée par une MSI AI1300P. Là encore, l’embout jaune revient dans les commentaires.
La tendance observée rappelle les limites des 12VHPWR et 12V‑2×6 quand l’insertion n’est pas parfaite ou que la contrainte mécanique est élevée. Quelques réflexes à adopter : insérer le connecteur jusqu’au clic de la languette, puis éviter de le manipuler. Pas de pliage serré à la sortie du port, pas de traction sur le câble, et pas de mélange de câbles entre marques d’alimentation.
Si votre PSU est ATX 3.1, privilégiez ses câbles 12V‑2×6 natifs plutôt qu’un adaptateur 4× 8‑broches. En cas de scintillement soudain, d’écran noir ou de pertes de signal, coupez tout et inspectez immédiatement le connecteur. L’undervolt aide à baisser la chauffe, mais ne corrige pas un mauvais appui des broches ni un design discutable. Ne mélangez jamais des faisceaux d’alimentation de marques différentes.
À ce stade, ces cas restent des retours d’utilisateurs et leur fréquence réelle est inconnue, beaucoup préférant passer par le SAV. Reste que la répétition des symptômes sur RTX 5090 doit alerter : surveillez vos branchements après installation, puis après quelques jours d’usage intensif, et n’hésitez pas à solliciter le support de votre marque si vous notez la moindre décoloration ou odeur de chaud.