Depuis l’été 2025, le marché de la mémoire vive traverse une crise historique sans précédent. Les prix de la RAM DDR5 ont explosé, avec des hausses allant jusqu’à +172% en un an selon les dernières données du marché. Cette pénurie mondiale, alimentée principalement par la demande colossale en intelligence artificielle, bouleverse complètement l’écosystème PC et risque de perdurer jusqu’en 2026, voire au-delà.

Dans ce guide complet, nous analysons en profondeur les causes de cette pénurie, son impact sur les prix, les perspectives d’évolution et nos recommandations pour les acheteurs.

État actuel du marché : une flambée historique

Les chiffres qui font froid dans le dos

Le marché de la DRAM connaît une inflation record en 2025 :

• +172% : hausse du prix de la DRAM sur le marché spot depuis janvier 2025
• +89% à +130% : augmentation des kits DDR5 grand public entre septembre et novembre 2025
• 70% : taux de satisfaction des commandes (contre 100% habituellement)
• 2-3 semaines : stocks actuels chez les fabricants (contre 2-3 mois normalement)

Exemples concrets de hausses de prix

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le kit G.Skill Trident Z5 Neo RGB 32 Go DDR5 6000 MHz CL26 EXPO, lancé à 250 €, dépasse désormais les 400 €. Le G.Skill Trident Z5 Royal Neo DDR5-6400 CL30 AMD EXPO, vendu 230 € au moment de notre test, atteint aujourd’hui 447 €. Même l’entrée de gamme n’est pas épargnée : le Crucial Pro OC 32 Go 6400 MHz CL38, affiché à 93 € en décembre 2024, coûte désormais 190 €. Une tendance généralisée qui touche l’ensemble du marché.

La situation chez les revendeurs français

Au 16 novembre 2025, trouver un kit 32GB DDR5-6400 CL32 à moins de 200€ devient extrêmement difficile commen le montre les captures configomatic ci-dessous. Amazon France, historiquement le moins cher, voit ses prix grimper inexorablement. Les autres e-commerçants affichent déjà des tarifs bien plus élevés, reflétant les nouveaux prix d’approvisionnement.

Les fabricants comme Samsung auraient même suspendu certains contrats, refusant de fixer des prix qui deviennent obsolètes en quelques jours.

Les causes profondes de la pénurie

1. L’explosion de la demande en IA

La cause principale est sans équivoque : l’intelligence artificielle. Les géants technologiques (Microsoft, NVIDIA, Meta, Amazon, Google, OpenAI) déploient massivement leurs infrastructures d’IA, absorbant une part colossale de la production mondiale de DRAM. Ces data centers nécessitent :

• De la mémoire HBM (High Bandwidth Memory) pour les accélérateurs IA
• De la DDR5 server-grade pour les serveurs
• Des volumes titanesques de NAND pour le stockage

Cette demande n’est pas transitoire : contrairement au mining de crypto-monnaies qui fluctuait, l’IA s’inscrit dans une tendance de fond sur plusieurs années.

2. La réallocation de la production

Face à cette demande explosive, les trois géants de la mémoire (Samsung, SK Hynix, Micron) ont réorganisé leurs lignes de production :

• Priorité absolue à la mémoire HBM (marges bien supérieures)
• Réaffectation des capacités DDR4 vers DDR5
• Production grand public reléguée au second plan

Résultat : la mémoire DDR5 destinée aux particuliers est devenue une variable d’ajustement, sacrifiée sur l’autel de la rentabilité.

3. Le choc de demande d’août 2025

Selon les analystes, le choc brutal s’est produit en août 2025. Les commandes des CSP (Cloud Service Providers) ont littéralement pris de court les fondeurs, incapables de suivre la cadence imposée.

Les fabricants de modules comme ADATA ont dû rationner leurs ventes dès octobre. Certains OEM ne recevraient que 35 à 40% de leurs commandes jusqu’au premier trimestre 2026.

4. Facteurs aggravants

Plusieurs éléments viennent noircir le tableau :

• Fin du support Windows 10 (octobre 2025) : vague massive de mises à niveau de parcs PC
• Hausse des prix des puces : un chip DDR5 16GB coûte 13$ (contre 7$ six semaines auparavant)
• Marges érodées : certains fabricants de modules vendent à perte ou presque
• Effet domino : même la DDR4 est impactée par la réaffectation des chaînes de production

Impact sur les prix de détail

L’évolution des tarifs contractuels

Les prix contractuels DRAM ont augmenté de +40 à +60% dès le troisième trimestre 2025. Cette hausse en amont se répercute mécaniquement sur le grand public avec un effet retard.

Les kits les plus impactés

Les configurations DDR5-6000 CL30 et DDR5-6400 CL32 (le « sweet spot » du gaming) sont les plus touchées :

• Demande très forte (configurations gaming et créatives)
• Puces binées (sélectionnées) en quantité limitée
• Hausses fréquemment supérieures à +100%

Premier fabricant à augmenter ses prix

MINISFORUM a été le premier constructeur à annoncer officiellement une hausse de prix le 4 novembre 2025, concernant tous les produits équipés de DDR5 et/ou SSD.

D’autres fabricants devraient suivre rapidement.

Black Friday 2025 : année blanche

Le Black Friday 2025 sera historiquement pauvre en promotions sur la DDR5 :

• Peu ou aucune réduction sur les kits populaires
• Les « promos » actuelles reflètent en réalité les anciens tarifs fournisseurs
• Une fois les stocks écoulés, les nouveaux prix s’appliqueront

Quels composants sont touchés ?

RAM DDR5 : l’épicentre de la crise

Tous les types de DDR5 sont impactés, avec une gradation :

• DDR5-6000+ CL30 : hausse extrême (+100 à +130%)
• DDR5-5600/6000 standard : hausse forte (+80 à +100%)
• DDR5 basse fréquence : hausse modérée (+50 à +70%)

RAM DDR4 : touchée par ricochet

La DDR4, pourtant en fin de cycle, subit aussi des hausses significatives :

• Kit 32GB DDR4-3200 : de 47,99$ (mai 2025) à 119,99$ (novembre 2025) = +150%
• Cause : réaffectation progressive des chaînes de production vers la DDR5

SSD : la prochaine victime

Les SSD commencent à être impactés, avec des hausses déjà observées :

• SSD 1TB NVMe : hausses de 20 à 40% selon les modèles
• Le PDG de Phison évoque une pénurie de NAND qui pourrait durer 10 ans

VRAM et cartes graphiques

La pénurie de GDDR7 menace même l’arrivée des RTX 5000 SUPER, selon certaines rumeurs. Les cartes graphiques intégrant de la mémoire HBM ou GDDR sont également sous tension.

Perspectives et prévisions 2026

Le quatrième trimestre 2025 : point de départ d’un super-cycle

Selon Chen Libai (président d’ADATA), le Q4 2025 marque :

• Le début d’un nouveau super-cycle haussier pour la mémoire
• L’entrée en période de contraintes d’approvisionnement aiguës

Prévisions 2026 : rien ne va s’arranger

Les analystes sont unanimes : 2026 sera pire :

• Poursuite de la hausse des prix jusqu’au premier trimestre 2026 minimum
• La pénurie pourrait s’aggraver avec l’arrivée de nouvelles générations de GPU gourmands en mémoire
• Les augmentations de production prévues (+15 à +30%) ne suffiront pas à absorber la demande

L’horizon 2027 : un retour progressif à la normale ?

Selon Winbond Electronics, producteur taïwanais de mémoire, les prix ne devraient pas baisser avant 2027.

D’autres analystes estiment que l’engouement pour l’IA pourrait durer au moins 4 ans, suggérant une normalisation lente et progressive entre 2027 et 2029.

Le scénario catastrophe : 10 ans de pénurie ?

Le PDG de Phison, Pua Khein-Seng, évoque une pénurie de NAND qui pourrait durer une décennie. Un scénario extrême mais qui reflète l’ampleur structurelle du déséquilibre offre/demande.

Que faire : acheter maintenant ou attendre ?

Chaque semaine compte. Certains stocks sont vendus aux anciens tarifs fournisseurs. Une fois épuisés, les nouveaux prix (bien plus élevés) s’appliqueront.

Cas 1 : Vous montez un PC maintenant

• Achetez votre RAM DDR5 sans attendre
• Privilégiez Amazon France (prix encore relativement contenus)
• Ne comptez pas sur le Black Friday pour faire une affaire
• Budget : comptez minimum 150-200€ pour 32GB DDR5-6000

Cas 2 : Vous prévoyez un upgrade en 2026

• Envisagez d’acheter votre RAM dès maintenant et de la stocker
• La hausse des prix compensera largement le coût d’opportunité
• Certains utilisateurs ont déjà adopté cette stratégie

Cas 3 : Pas de besoin immédiat

• Attendez début 2027 pour une éventuelle baisse
• Suivez l’évolution des prix mensuellement
• Soyez prêt à acheter si une opportunité se présente

Conclusion : se préparer au nouveau paradigme

La pénurie de RAM DDR5 de 2025 marque un tournant historique dans l’industrie de la mémoire. Ce n’est pas une crise passagère, mais le reflet d’un rééquilibrage structurel de la production mondiale au profit de l’intelligence artificielle.

Pour les gamers et créateurs de contenu, les conséquences sont immédiates :

• Budget RAM doublé voire triplé par rapport à 2024
• Planification nécessaire : acheter au bon moment devient crucial
• Stockage préventif : certains anticipent leurs besoins futurs

L’industrie PC entre dans une nouvelle ère où la mémoire, longtemps considérée comme un composant banal et abordable, redevient une ressource rare et stratégique.

Reste à espérer que les augmentations de capacités de production annoncées pour 2026-2027 permettront un retour progressif à la normale. En attendant, chaque semaine compte pour ceux qui doivent acheter.

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FAQ : Questions fréquentes

Voir Cyberpunk 2077 tourner à 1080p et 175 FPS sur une machine ARM pensée pour l’IA a de quoi faire lever un sourcil. NVIDIA vient de montrer comment son petit système DGX Spark, pourtant verrouillé sous Ubuntu et officiellement orienté calcul, peut servir de vitrine technique pour le ray tracing Ultra et le DLSS 4.

DGX Spark : une machine d’IA qui cache un vrai potentiel gaming

Officiellement, DGX Spark n’est pas un PC gamer mais un « petit système d’IA pour des usages spécifiques », rappelle NVIDIA. Mais sa fiche technique en fait un candidat crédible pour le jeu compact, malgré l’architecture ARM et plusieurs contraintes logicielles. Le GB10 Blackwell, issu de la série N1, nourrit d’ailleurs les spéculations autour de futurs produits grand public.

Toutefois, le système reste limité par DGX OS et par l’absence de clients natifs ARM pour Cyberpunk 2077 ou Steam, ce qui impose l’émulation. Un utilisateur Reddit avait déjà lancé le jeu à environ 50 FPS en 1080p, sans ray tracing ni DLSS.

Les utilisateurs essaient désormais de jouer sur DGX Spark

Par ailleurs, un utilisateur Reddit, Retrodom, avait récemment lancé Cyberpunk 2077 sur DGX Spark via émulation, obtenant environ 50 FPS en 1080p avec des réglages moyens. Le ray tracing et le DLSS restaient toutefois inaccessibles.

Cyberpunk 2077 runs on DGX Spark
byu/Retrotom innvidia

Face à l’écho de cette expérience dans la communauté, NVIDIA a choisi de prendre la main. Le constructeur publie désormais un guide détaillant la procédure pour activer ray tracing et DLSS sur ce système précisément, avec à la clé un support de DLSS 4 et de la génération multi-images, rendu possible par le GPU Blackwell intégré.

Le but n’est pas d’accélérer magiquement le moteur du jeu, mais d’ouvrir l’accès aux dernières briques technologiques de la maison. Selon NVIDIA, l’activation de ces fonctions permet de passer d’environ 50 FPS à plus de 175 FPS en 1080p, cette fois avec des réglages élevés et le ray tracing actif. Les textures profitent également d’un net gain de qualité dans cette configuration.

Une démo technique avant l’heure pour Blackwell et la série N1 ?

La démonstration met NVIDIA dans une position délicate. La marque affirme que Spark n’est pas un PC de jeu, mais le GB10 Blackwell Superchip prouve qu’il peut exécuter des AAA en ray tracing, même via une couche ARM émulée.

Si les séries N1 et N1X arrivent, maintenir Spark strictement verrouillé deviendra difficile alors que la machine montre clairement qu’elle peut jouer. Cette démo semble aussi tester l’intérêt du public pour du gaming ARM basé sur Blackwell et DLSS 4.

Reste qu’investir environ 3700 euros uniquement pour jouer n’a aucun sens. Spark restera un outil destiné aux développeurs IA, même si NVIDIA accepte désormais l’idée d’une session de Cyberpunk 2077 entre deux recherches.

Source : VideoCardz

Un congélateur de camping, un shunt mod et une Gigabyte GeForce RTX 5050 d’entrée de gamme : voilà la recette improbable qui a propulsé le GPU à plus de 3,4 GHz, avec des scores 3DMark en tête de sa catégorie.

Une RTX 5050 poussée à 3,468 MHz grâce au froid extrême

La chaîne TrashBench s’est offert une séance d’overclocking aussi atypique qu’efficace. D’après la vidéo, le créateur a pris une GeForce RTX 5050 Gigabyte à petit budget, a pratiqué un shunt mod pour lever les limites de puissance, puis a plongé la boucle de refroidissement dans un congélateur portable Techni-Ice. Le circuit tourne au mélange de glycol, permettant au GPU de fonctionner bien en dessous de la température ambiante.

Résultat : des températures relevées entre environ -12 °C et 15 °C selon la charge, et une fréquence stable à 3 468 MHz, soit près de +23 % par rapport au boost d’origine situé aux alentours de 2 820 MHz. TrashBench résume l’esprit de l’expérience : « on aime ces runs TrashBench parce qu’ils sont hors de contrôle, dans le bon sens ».

Côté performances, le GPU GB207 grimpe en tête des classements 3DMark pour ce modèle : Time Spy passe d’environ 10 211 points en stock à 12 058 points. Port Royal progresse de 6 131 à 7 162, tandis que Heaven monte de 6 792 à 7 953. Des gains nets sur tous les tests, portés par la fréquence et le froid.

Shunt mod, mesures faussées et limites

Sur le papier, la carte ne reporte qu’environ 78 W, mais ce chiffre n’a plus de valeur ici : le shunt mod désactive un suivi fiable pour gagner en marge d’alimentation. Il faut dire que la méthode, peu coûteuse et réplicable, fait partie de l’ADN de TrashBench, adepte de matériels abordables et de solutions de refroidissement insolites.

Au final, l’expérience suggère que la RTX 5050 n’a pas livré tout son potentiel en conditions classiques. Reste à voir si d’autres testeront des approches similaires, peut-être moins extrêmes… ou avec une glacière à portée de main.

Source : VideoCardz

Le 10 septembre, Corsair a enrichi son écosystème iCUE avec un contrôleur hybride capable de réunifier l’ancien système ARGB et la nouvelle plateforme Link baptisé le COMMANDER DUO. Ce nouveau contrôleur n’est pas un simple hub d’éclairage : il s’agit d’un module de gestion combinant contrôle PWM, ARGB standard et compatibilité iCUE LINK.

L’objectif est clair : offrir aux utilisateurs une solution de transition fluide entre leurs anciens ventilateurs ARGB et les nouveaux périphériques interconnectés de la gamme iCUE LINK, tout en conservant une gestion centralisée via le logiciel iCUE 5.

Proposé comme accessoire indépendant à 39.99 €, le COMMANDER DUO permet de piloter jusqu’à six ventilateurs PWM par canal, deux ensembles ARGB de 50 LED chacun, et deux capteurs thermiques, le tout dans un boîtier compact alimenté en SATA ou directement via un hub iCUE LINK selon le mode sélectionné.

Emballage et contenu du COMMANDER DUO

Le COMMANDER DUO est livré dans un emballage sobre, mais bien conçu. Corsair opte pour un carton noir et jaune affichant en façade un visuel du COMMANDER DUO, accompagné du logo Link.

À l’arrière, les principales caractéristiques sont listées dans plusieurs langues, soulignant sa double compatibilité ARGB et LINK.

Dès l’ouverture, le contrôleur COMMANDER DUO apparaît, solidement installé au centre d’un carton jaune qui dissimule le reste du bundle placé en dessous.

• Un câble USB-C vers 9 broches pour la connexion à la carte mère,
• Deux capteurs de température à 2 broches,
• Deux connecteurs pont iCUE LINK.

Le COMMANDER DUO en détail

Le Commander Duo réunit les principales fonctions de contrôle indispensables à une configuration Corsair actuelle, avec une répartition logique de ses connecteurs sur les quatre faces du module.

La face la plus dense concentre deux connecteurs PWM à 4 broches pour la gestion individuelle de ventilateurs, ainsi que deux ports ARGB à 3 broches dédiés à l’éclairage adressable. Deux entrées pour sondes thermiques complètent cet ensemble, permettant un suivi précis de la température.

La liaison avec le PC se fait via un port USB Type-C, tandis que l’alimentation est assurée par un connecteur SATA, ce qui facilite l’intégration dans n’importe quel boîtier sans contrainte supplémentaire. Deux ports iCUE LINK sont également intégrés, offrant la possibilité de chaîner plusieurs appareils compatibles tout en réduisant le câblage.

Un commutateur permet enfin de basculer du mode ARGB traditionnel vers le mode LINK, assurant la compatibilité avec les deux générations de solutions Corsair. Compact et structuré, le Commander Duo centralise ainsi le pilotage du refroidissement, de l’éclairage et du monitoring au sein d’un seul et même hub.

Le Commander Duo intègre un dos magnétique, ce qui permet de le fixer facilement à l’intérieur du boîtier sans vis ni support supplémentaire.

Installation et mise en place

L’installation se déroule en quelques étapes simples. En mode ARGB, le COMMANDER DUO se connecte directement au port USB 2.0 interne de la carte mère via le câble fourni, tandis que l’alimentation est assurée par un connecteur SATA. Deux canaux de ventilateurs PWM (jusqu’à six unités par canal) et deux ports ARGB 3 broches permettent d’y brancher l’ensemble des périphériques compatibles Corsair ou tiers.

En mode LINK, il suffit de basculer le commutateur latéral sur la position correspondante avant de raccorder l’un des ports iCUE LINK au System Hub LINK. Dans cette configuration, le contrôleur est alimenté et reconnu automatiquement par le hub, sans câble SATA ni USB supplémentaire. Corsair précise qu’il ne faut jamais utiliser les deux alimentations en même temps pour éviter tout conflit de communication.

La présence des deux capteurs thermiques repositionnables ajoute une dimension pratique : ils permettent de suivre les températures d’air à différents endroits du boîtier et d’ajuster les courbes de ventilation en conséquence.

iCUE : interface et personnalisation

Une fois le COMMANDER DUO détecté, Corsair iCUE 5 offre une interface claire et riche. L’utilisateur peut y gérer les ventilateurs par groupe, définir des profils de vitesse (Silencieux, Équilibré, Extrême) ou créer des courbes personnalisées. Le module n’autorise pas le contrôle individuel des ventilateurs sur un même canal, mais la gestion groupée reste fluide et réactive.

Côté éclairage, chaque canal ARGB est traité comme un périphérique distinct. Il suffit de sélectionner le type d’appareil connecté (ventilateurs, bandes LED, blocs Hydro X) puis de choisir parmi les effets lumineux proposés. Les préréglages dynamiques comme « Vague », « Température » ou « Audio Visualizer » fonctionnent aussi bien en mode ARGB qu’en mode LINK.

Le mode mémoire de l’appareil permet de conserver un effet lumineux et un profil de ventilation même lorsque iCUE n’est pas lancé, ce qui garantit un comportement stable au démarrage du PC.

Dans notre configuration hybride, le Commander Duo a été testé avec un pack de trois ventilateurs RX120 RGB Link raccordés en façade via iCUE Link, tandis que le ventilateur de l’AIO Corsair Nautilus 360 RS ARGB était connecté en ARGB classique.

Dans ce mode, le Commander Duo est alimenté directement par le Hub iCUE Link une fois raccordé via le pont, rendant les câbles SATA et USB inutiles.

À qui s’adresse le COMMANDER DUO ?

Dans les faits, le Duo s’adresse à une niche bien spécifique. Il prend tout son sens dans les très grands boîtiers comme les Corsair 900D ou 1000D, capables d’accueillir jusqu’à 18 ventilateurs, où cohabitent plusieurs générations de matériel. Il peut aussi convenir aux utilisateurs qui possèdent des composants RGB plus anciens, tels que des pompes ou waterblocks Hydro X, qu’ils ne souhaitent pas remplacer.

La rentabilité dépend avant tout du nombre de ventilateurs ARGB que l’on souhaite conserver. À 40 euros, le Duo devient réellement intéressant à partir de six ventilateurs non-Link, surtout s’ils sont récents et bien intégrés. En dessous, la revente du matériel existant suffit presque à financer un passage complet au iCUE Link, plus moderne et bien plus simple à câbler.

En dehors de ces cas précis, l’équation est claire. Pour la majorité des utilisateurs, il reste plus logique d’adopter directement l’écosystème iCUE Link et de tourner la page des anciens ventilateurs plutôt que de s’appuyer sur une solution hybride.

Conclusion

Le Corsair Commander Duo se présente comme une passerelle technique entre deux générations, capable de gérer à la fois ventilateurs A-RGB classiques et périphériques iCUE Link. Compact, magnétique et pris en charge par iCUE 5, il offre une transition en douceur pour ceux qui souhaitent conserver une partie de leur matériel tout en évoluant vers le nouveau standard. Mais pour les configurations plus simples ou déjà largement équipées, le chemin le plus logique reste celui du full Link.

Il faut également souligner que ce produit n’existe pas par hasard. Le Commander Duo est une réponse directe aux demandes de la communauté, exprimées à plusieurs reprises sur les forums passionnés, où beaucoup réclamaient une solution pour faire cohabiter l’ancien écosystème ARGB et le nouveau standard iCUE Link. En ce sens, c’est un geste appréciable de Corsair, qui prouve qu’elle écoute ses utilisateurs.

FAQ Corsair Commander Duo

Ce week-end, j’ai vu le film “Une bataille après l’autre” sans rien en attendre de spécial, c’est vrai. Kuste parce qu’en général, j’aime bien ce que propose Leonardo DiCaprio… et 2 heures et demie plus tard, j’étais scotché !

L’histoire suit un ancien révolutionnaire, Bob Ferguson, qui vit planqué avec sa fille après avoir tout laissé tomber. Sauf que son passé le rattrape quand un militaire corrompu qu’il a humilié des années plus tôt refait surface. Et là, Bob doit replonger dans son ancienne vie pour sauver sa fille. Ce film parle de résistance et de gens normaux qui se battent contre un État surpuissant, dans une société qui n’est pas en guerre mais où l’appareil d’État écrase tout sur son passage.

Ça résonne hyper fort avec ce qui se passe en ce moment aux États-Unis avec ces histoires horribles de déportations avec ICE, les familles séparées, tout ça… Le film montre donc des résistants amateurs, qui refusent d’abandonner malgré l’usure du combat et surtout, l’État en face qui ne se lasse jamais et n’abandonne jamais.

Leonardo DiCaprio, comme toujours, est juste parfait dans son rôle. J’adore cet acteur depuis toujours, mais là il livre une performance dingue. Il joue donc cet ex-révolutionnaire fatigué, paranoïaque, qui vit la moitié du temps totalement défoncé pour oublier toute cette merde… Mais quand vient le moment de se bouger, il ne fait pas semblant. C’est une seconde nature chez lui et DiCaprio arrive à montrer cette usure, cette fatigue, tout en gardant cette détermination du type qui ne lâche rien et qui a toujours gardé cette flamme de résistance en lui.

Et puis Sean Penn… OMG… Il y joue le colonel Steven Lockjaw, un militaire complètement taré qui a développé une obsession malsaine pour Bob et sa femme après avoir été humilié. Penn fait vraiment flipper en vieux suprémaciste qui a toutes ses entrées au niveau de l’État. Il est terrifiant de réalisme car c’est un type dangereux avec du pouvoir et ses copains les tarés, ne sont pas mieux.

– Article en partenariat avec Urban Comics –

Urban Comics vient sortir Batman Dark Age (lien affilié), et ça me fait plaisir de vous en parler car vous connaissez mon amour pour Batman ! C’est mon seul vrai héros préféré depuis toujours car il a ce côté sombre, cette souffrance, cette humanité que j’adore et qui le met tellement au dessus des autres, et surtout, il n’a aucun super pouvoir ! (Mais un gros paquet de pognon c’est vrai…).

Et ce qui est cool avec cet album, c’est que les auteurs sont partis de ce constant simple : Et si Batman perdait la mémoire ?

On est donc en 2030 et Bruce Wayne est vieux, grabataire, et enfermé dans une maison de retraite. Du coup, pour ne pas tout oublier, il se raccroche à ses souvenirs. Notamment cette nuit de 1957 où tout a basculé, quand ses parents se sont fait descendre, avec un changement majeur par rapport à l’origine classique, c’est que lui n’était pas là. Le bouquin suit alors ses débuts de justicier, son adolescence en colère, l’armée, le rôle important d’Alfred et de Lucius Fox et toute la construction du mythe Batman mais vue depuis le regard d’un vieux bonhomme.

C’est un angle que je trouve vraiment dingue parce qu’on connaît tous l’origine de Batman par cœur, ais là, Russell la revisite totalement en la faisant passer par le prisme de la vieillesse et de la mémoire qui flanche où Batman oublie d’être Batman.

Le scénario est signé Mark Russell (lien affilié) qui a été nominé pour le prix Eisner du meilleur scénariste en 2023. Il a déjà bossé sur Superman Space Age avec les mêmes dessinateurs, une série nominée aux Eisner également. D’ailleurs Batman Dark Age partage le même univers temporel que Superman Space Age, où les événements historiques réels coexistent avec les super-héros DC. On est dans les années 60, en pleine Guerre Froide, mouvement des droits civiques, conquête spatiale…etc et petit Batman grandit dans ce contexte explosif.

Et visuellement, c’est Mike Allred qui gère les dessins, avec sa femme Laura Allred aux couleurs. Si vous connaissez pas le style Allred, imaginez du pop art années 60 qui rencontre Jack Kirby . Des lignes épurées, du dynamisme, des couleurs pétantes… Mike Allred (lien affilié), c’est surtout le mec derrière Madman, iZombie, X-Statix et son style colle parfaitement à cette époque charnière des années 60 où Batman évolue dans cette histoire.

Et là, le fait de passer par la mémoire d’un Bruce Wayne sénile ajoute une couche de mélancolie et d’urgence car il doit se souvenir avant qu’il ne soit trop tard. Le bouquin fait 264 pages et est vendu 25 euros chez Urban Comics dans la collection DC Black Label, qui regroupe les œuvres DC les plus matures et d’un bloc. Batman Dark Age compile en effet les 6 numéros de la série sortie en 2024 aux États-Unis.

Bref, j’ai passé un super bon moment avec cette lecture. Pour ceux qui aiment Batman autant que moi, c’est vraiment le cadeau de Noël idéal. Vous en aurez pour votre argent vu l’épaisseur du bouquin et la qualité du récit et je trouve que Russell et Allred forment un duo très créatif !

D’ailleurs, ce Batman Dark Age fait partie d’une trilogie que Russell et les Allred sont en train de créer chez DC. Après Superman Space Age sorti en début d’année et ce Batman Dark Age (liens affiliés), ils bossent également sur un Wonder Woman qui complétera le tout. Donc si comme moi, vous aimez voir vos héros revisités avec beaucoup d’intelligence et de style, je pense que vous allez vous régaler.

Découvrez Batman Dark Age chez Urban Comics .

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Le prix de la GeForce RTX 5070 poursuit sa baisse outre-Atlantique. Chez Walmart, la version PNY OC équipée d’un triple ventilateur apparaît à 489 dollars, bien en dessous des 549 dollars recommandés. Cela représente l’équivalent de 450 à 470 euros hors taxes et frais. Reste à savoir si cette tendance finira par atteindre nos marchés.

Une RTX 5070 PNY OC sous le MSRP chez Walmart

D’après la fiche produit, la baisse atteint 60 dollars par rapport au MSRP, et se positionne sous les offres récentes à 499 dollars. Le modèle concerné est la PNY GeForce RTX 5070 OC Triple Fan basée sur le GPU NVIDIA GB205 : 6 144 cœurs CUDA, fréquence boost annoncée à 2,587 GHz, et 12 Go de GDDR7 sur bus 192 bits. Il s’agit d’un design au tarif de référence, avec carénage sobre, refroidissement à trois ventilateurs et sans ARGB.

En France, ce modèle reste toujours autour de 570 euros.

Pour les configurations de jeu en 1440p, cette coupe de prix rapproche clairement la carte du milieu de gamme. Le positionnement est d’autant plus intéressant que l’on conserve des caractéristiques de référence agrémentées d’un léger overclocking d’usine. Comme le résume la source, « l’offre pousse la carte bien en dessous des 549 dollars », ce qui pourrait convaincre les hésitants au MSRP.

Si ce prix se confirme en France, il deviendra difficile de douter de la réponse à la question RTX 5060 Ti vs RTX 5070 : Laquelle choisir en 2025 ?

Source : VideoCardz

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