Vous pensiez que la fonctionnalité “Effacer toutes les données” de votre smartphone était là pour protéger votre vie privée ? Hé bien aux États-Unis, l’utiliser au mauvais moment peut désormais vous valoir des poursuites fédérales.
Bienvenue dans le pays de la liberté ! (lol)
Samuel Tunick, un activiste d’Atlanta, vient d’en faire les frais le 4 janvier dernier. Alors que les agents des douanes américaines (CBP) voulaient fouiller son Google Pixel, il a eu le réflexe de le wiper. Très mauvaise idée puisque le mec a été arrêté ce mois-ci par le FBI et le DHS, et fait maintenant face à des poursuites pour “destruction de preuves” et “obstruction à la saisie légale d’un bien par le gouvernement”.
Certes, il a fait preuve d’un gros manque de bon sens et l’acte d’accusation déclare que Tunick aurait “sciemment détruit le contenu numérique de son téléphone dans le but d’empêcher le gouvernement à prendre ledit bien sous sa garde”. Oui, effacer vos photos de vacances et vos conversations WhatsApp, c’est dorénavant privé l’Etat d’un bien potentiel.
D’ailleurs, on ne sait même pas pourquoi les douaniers voulaient fouiller son téléphone au départ mais la perquisition devait être effectuée par un officier du “Tactical Terrorism Response Team” (TTRT), une unité secrète du CBP que l’ACLU décrit comme des “équipes qui ciblent, détiennent, fouillent et interrogent des voyageurs innocents”.
Ces TTRT, c’est un truc de ouf ! Depuis leur création en 2015, ils opèrent dans des dizaines de points d’entrée américains et cette unité a détenu et interrogé plus de 600 000 voyageurs, dont un tiers de citoyens américains. Et ces agents peuvent cibler des gens sur la base de leurs “instincts”, sans qu’ils figurent sur une quelconque watchlist.
Car oui, le CBP considère que vos droits à la vie privée disparaissent à la frontière et leurs agents peuvent saisir et fouiller n’importe quel appareil électronique sans mandat ni motif raisonnable. Donc si vous refusez de donner votre mot de passe, ils peuvent confisquer votre téléphone pour analyse forensique. Et bien sûr, les citoyens américains ne peuvent pas être refoulés pour ça, mais les détenteurs de visa ou de green card et les touristes peuvent carrément se voir refuser l’entrée.
Comme d’hab,
mes conseils pour voyager sont rasoirs
mais faut partir avec un téléphone “propre” dédié aux voyages, stocker ses données sensibles dans le cloud (européen de préférence) plutôt que sur l’appareil, et surtout ne jamais, jamais effacer quoi que ce soit pendant une interaction avec les autorités. Ou alors faites comme moi et restez chez vous ^^. En tout cas, soyez pas con comme Tunick.
Ce dernier a d’ailleurs été libéré mais reste assigné à résidence dans le nord de la Géorgie en attendant son procès. Force à lui. M’enfin, sachez-le, le pays qui a inscrit le
4ème et le 5ème amendement
dans sa Constitution considère que protéger sa vie privée équivaut à de l’obstruction.
Suite voire remake inattendu d’un petit jeu bizarrement culte sur GameCube, Kirby Air Riders arrive sur Switch 2 quelques mois à peine après l’incroyable Mario Kart World. On est en droit de se demander : pourquoi un deuxième jeu de course arcade ? Ça fait pas doublon ? Le talent de Masahiro Sakurai (créateur de Kirby, réalisateur du jeu mais aussi de Smash Bros, entre autre) saura-t-il faire la différence ? Prenez une gigantesque respiration, comme Kirby sait si bien le faire, et je vous explique tout ça. :)
Pour commencer : c’est un jeu de course, certes, mais TRÈS différent de tous les autres. Par exemple, on est sur des bolides qui peuvent planer dans les airs (ça a grave son importance) et ils avancent automatiquement. Pas besoin d’accélérer ! Pas besoin de grand-chose d’ailleurs, si on se prend un mur, on n’est pas beaucoup ralenti. Donc voilà au début on a l’impression de rien contrôler, ça va vite et il se passe plein de choses.
Coup de chance : y a des tutos rapides et bien foutus qui nous guident, et le fun peut commencer. En plus des directions bien sûr, on n’a que 2 boutons : une attaque spéciale (à lancer quand notre barre est chargée) et sinon, le “frein”. Quand on freine, ça charge aussi un boost, et donc on peut faire des dérapages turbos ! À cela s’ajoutent plein de subtilités : attaques automatiques, objets, monstres sur la map, chemins alternatifs, rails, plusieurs manières d’obtenir des boosts… C’est au final très très riche !
La prise en main est donc simple, mais il va falloir du temps pour maitriser tout ça. Heureusement, il y a pas mal de circuits, de personnages et de bolides VRAIMENT différents (ça change parfois complètement le gameplay), et des modes de jeu assez variés (qui peuvent tous se jouer en multi local ou en ligne, à l’exception du dernier) pour ne pas se lasser :
La course classique bien sûr : c’est assez speed et super addictif
La course “vue de dessus” : à la Micro Machines, pour les vieux qui se souviennent ! C’est + simple d’accès, un peu moins épileptique, mais tout aussi addictif
Le “City Trial” : un party mode complètement débile où on améliore à fond nos bolides, dans une grosse map où il se passe plein de trucs. Et à la fin on fait une épreuve tirée au sort parmi une grande variété de mini jeux
Le mode aventure, ou “Road Trip” : alors là c’est un super mode solo, composé de plein d’épreuves et de boss à éclater. Idéal pour apprendre à connaître tous les mini jeux et les subtilités du gameplay ! Y a même une histoire (perchée) avec de jolies cinématiques
Chaque mode est plutôt bien fourni en terme de maps, modes, options, variantes… Quand on lance le jeu pour la première fois, ça semble assez pauvre, mais honnêtement, y a énormément de choses à faire… Et donc, énormément de succès à débloquer ! Le 100% vous coûtera des dizaines d’heures de jeu. On trouve même des éléments un peu inutiles mais sympa : personnalisation & déco (ultra poussée) des bolides, garage pour les exposer, marché en ligne pour les vendre / acheter, j’en passe et des meilleurs (les permis, les bonbons ?!).
C’est très généreux. Mais soyons clairs : ça ne va pas plaire à tout le monde. C’est assez spécial. Je conseille d’essayer avant d’acheter, et si vous n’accrochez pas direct, de se forcer un peu au début pour rentrer dedans ! Comme expliqué au début, le jeu peut sembler trop rapide / trop bizarre. Mais si jamais ça vous plaît, alors ça devrait BEAUCOUP vous plaire. Comme je dis, y a un côté addictif. C’est un jeu qui nous donne très vite de bonnes sensations, du fun, de la technique mais aussi de l’aléatoire, bref : c’est satisfaisant. C’est immédiat. C’est trop bien ! :D
Je n’ai même pas parlé des graphismes, des musiques, des animations, des contrôles… Et bien, comme pour Smash Bros, tout est parfait, millimétré. Rien à redire. 👌
Le terme « digital nomad » évoque encore souvent l’image du freelance en van aménagé, connecté depuis une plage thaïlandaise ou un café berlinois. Pourtant, la réalité est bien plus large. Même cloué chez soi, on vit déjà comme un nomade numérique : les données voyagent entre appareils, comptes et serveurs distants, exposées à chaque clic sur un Wi-Fi domestique ou une appli tierce. Surfshark One transforme cette vulnérabilité en force, en offrant un arsenal complet pour chiffrer, fragmenter son identité et minimiser son empreinte. Le luxe ultime de disparaître à volonté, sans jamais quitter son fauteuil.[
Cette suite ne se contente plus d’un VPN isolé. Elle assemble chiffrement, antivirus, outils d’anonymisation et surveillance proactive dans une interface unifiée, pensée pour ceux qui jonglent entre vie pro, perso et side projects sans jamais avoir le droit de baisser la garde. L’idée est simple : adopter la mentalité du voyageur perpétuel, où la sécurité n’est pas une option, mais une couche invisible qui vous suit partout.
Au cœur de l’ensemble trône le VPN Surfshark, avec ses serveurs RAM-only disséminés dans des dizaines de pays. Chacun d’eux utilise un chiffrement militaire AES-256 impénétrable, des protocoles comme WireGuard pour la vitesse ou OpenVPN pour la robustesse, et une connexion illimitée sur tous les appareils. Que l’on soit en télétravail sur un réseau d’entreprise ou en train de streamer une série géobloquée, le trafic passe dans un tunnel opaque, invisible pour le FAI ou les curieux. Ajoutez à cela le Kill Switch, qui coupe net toute fuite en cas de déconnexion, et le mode Camouflage qui masque même l’usage du VPN lui-même. Résultat : on navigue comme si l’on était ailleurs, sans alourdir sa bande passante ni se compliquer la vie.](
https://surfshark.com/fr/one
) Et ça, en vrai nomade que vous êtes (bureau, frigo, bureau, toilettes … un vrai hometrotter), c’est bien pratique.
Mais le vrai game-changer pour le nomade sédentaire moderne réside dans la fragmentation de l’identité.
L’Alternative ID
génère des profils jetables avec nom fictif, adresse bidon, date de naissance inventée, alias mail redirigé vers la boîte réelle. Parfait pour s’inscrire à un service douteux, tester une newsletter ou commander sans laisser de traces permanentes. Si une fuite survient, on désactive l’alias en un clic, et le spam s’évapore. Couplé à Surfshark Search, un moteur sans tracking ni pub personnalisée, de quoi briser le cercle vicieux des profils marketing. On cherche, on trouve, sans nourrir les algorithmes qui nous recoupent d’un site à l’autre.
L’antivirus intégré complète le tableau en protégeant non seulement le navigateur, mais l’ensemble des flux entrants. Basé sur un moteur temps réel, il scanne fichiers, pièces jointes, périphériques USB et même la webcam contre les intrusions discrètes. Pas de paramétrage byzantin : on installe, on laisse tourner, et les malwares, ransomwares ou spywares sont neutralisés avant de faire des dégâts. Pour celui qui télécharge des outils pros ou gère des backups familiaux, c’est la tranquillité sans les alertes incessantes des suites traditionnelles.[
Surfshark Alert ajoute la couche proactive. Ce système patrouille le dark web et les bases publiques pour détecter si un email, un numéro de carte ou un identifiant a fuité. Au lieu d’apprendre par un appel de votre banque que des achats frauduleux ont eu lieu, on reçoit une notification immédiate : « Votre alias X apparaît dans une brèche. » On change alors mot de passe, on cloisonne, on passe à autre chose.
CleanWeb
, de son côté, purge pubs, trackers et phishing en amont, accélérant la navigation tout en préservant la bande passante pour ce qui est essentiel.](
https://www.lesnumeriques.com/vpn/surfshark-one-detrone-les-geants-du-vpn-avec-son-antivirus-integre-n245109.html
)
Surfshark One intègre désormais un outil inédit pour traquer les arnaques par email, baptisé Email Scam Checker, qui s’appuie sur l’intelligence artificielle pour disséquer les messages suspects directement depuis l’extension Chrome et Gmail. Ce détecteur analyse en un clic le contenu manipulatoire, les informations d’expéditeur douteuses, les liens malveillants et les tactiques typiques des phishings comme ces faux mails de banque créés par IA pour imiter leur authenticité.
Lancé fin octobre 2025 face à l’explosion des 3,4 milliards de phishings quotidiens, il opère sur les serveurs contrôlés par Surfshark, effaçant les données immédiatement après scan pour préserver une confidentialité absolue. L’activation est enfantine : on télécharge l’extension, on active l’option dans les paramètres, puis on clique « Vérifier l’email » sur n’importe quel message Gmail ; le verdict tombe instantanément, protégeant ainsi contre malwares, faux sites et urgences fabriquées. Couplé aux connexions illimitées, cela étend la vigilance à toute la famille sans effort supplémentaire, transformant la boîte de réception en zone sécurisée où les escroqueries n’ont plus leur mot à dire.
Ce qui rend
Surfshark One
si adapté au quotidien immobile, c’est son universalité. Une seule interface gère tout : le PC fixe pour le boulot, le laptop Apple pour les quelques rares déplacements, le smartphone Android, la console des enfants ou la tablette iOS du chef cuistot. Pas de licences multiples ni de synchronisation manuelle. Même les fonctions avancées comme le split tunneling (qui route certaines apps via VPN et d’autres en direct) ou le MultiHop pour un double chiffrement s’activent sans effort. On passe d’un contexte à l’autre comme un nomade sans boussole, sans friction technique.
En 2025, où chaque service aspire des données pour les revendre ou les exploiter, ce kit redéfinit la liberté numérique. On apparaît sur le Net pour consommer ce dont on a besoin (un abonnement, un essai, une recherche) puis on s’efface proprement. Pouf, plus là.
L’antivirus veille sur les fichiers locaux, Alert sur les fuites externes, Alternative ID sur les inscriptions futures. Le VPN assure que rien ne sort sans être chiffré. Même statique géographiquement, on vit comme si l’on pouvait plier bagage à tout moment, sans laisser derrière soi un sillage exploitable.
Cette approche n’impose aucune ascèse paranoïaque. Les outils s’intègrent au quotidien sans pop-ups ni jargon technique. Pour l’entrepreneur solo gérant clients et factures en ligne, le parent protégeant la famille connectée, ou l’amateur de Tech testant des outils sans risque, Surfshark One offre le calme d’une empreinte minimale. Le vrai luxe ? Reprendre le contrôle sans y penser, comme un nomade qui sait que sa tente se démonte en cinq minutes en cas de danger.
Et le meilleur dans l’histoire ? C’est son prix. Actuellement moins de 2,63€/mois TTC pour la suite de sécurité complète et pour un nombre illimité de machines (71€ TTC pour 2 ans + 3 mois offerts).
Euria, c'est le nom de la nouvelle IA gratuite, souveraine et respectueuse de la vie privée de l'hébergeur suisse Infomaniak ! Voici l'essentiel à savoir.
Le patch pour atténuer la faille CVE-2025-54100 découverte dans PowerShell modifie le comportement de Invoke-WebRequest, ce qui peut bloquer vos scripts.
Le Patch Tuesday de décembre 2025 a été publié par Microsoft : il corrige un ensemble de 57 vulnérabilités, dont 3 failles zero-day. Voici un récapitulatif.
Outil permettant d'effectuer près d'une cinquantaine d'opérations sur les fichiers PDF : division, fusion, conversion, réorganisation, ajout d'images, rotation, compression...
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GoPro présentait en septembre 2025 sa nouvelle caméra MAX2 qui filme en 360° et en 8K mais pas seulement puisque la marque américaine en profitait pour dévoiler également la LIT HERO. Cette dernière est une caméra d'action de poche étanche 4K qui dispose d'un éclairage LED intégré et qui se veut sur...
Y’a un truc que j’adore avec Apple, c’est quand ils nous font des petits moves de génie en douce, sans que personne s’en rende compte. Et en voici un que
John Gruber de Daring Fireball
vient de débusquer.
Vous ne le savez peut-être pas mais la Russie vient de bloquer des tas de services comme Whatsapp, Snapchat ou encore FaceTime sur son territoire. Officiellement, c’est parce que le FSB (les services secrets russes) ne peut pas espionner les appels chiffrés de bout en bout.
Toutefois, bizarrement, iMessage continue de fonctionner là-bas.
Alors pourquoi ?
Hé bien parce qu’Apple a conçu iMessage de façon à ce qu’il soit techniquement impossible à bloquer sans casser toutes les notifications push de l’iPhone. Et ça, les amis, c’était apparemment prévu dès le départ, car quand Apple a lancé iMessage en 2011, les opérateurs télécom ne désiraient qu’une chose : LE BLOQUER !
Pensez donc, un service de messagerie gratuit qui allait tuer leur poule aux SMS d’or ! Sauf qu’Apple avait anticipé le coup et a fait en sorte qu’iMessage utilise le même canal que le service APNs (Apple Push Notification Service), c’est à dire celui qui gère TOUTES les notifications de TOUTES vos apps. Ainsi, si vous bloquez iMessage sur un réseau, vous bloquez aussi les notifs de Gmail, Twitter, WhatsApp, et absolument tout le reste. Et pour les opérateurs, c’était inacceptable commercialement car ils auraient perdu des millions de clients en plus de se prendre un procès au cul de la part d’Apple.
Et c’est exactement pour cette même raison que iMessage fonctionne encore aujourd’hui contre les régimes autoritaires. La Russie peut donc bloquer FaceTime parce que c’est un service séparé avec ses propres ports mais iMessage c’est tellement imbriqué dans l’infrastructure de base d’iOS que le bloquer reviendrait à rendre les iPhone à moitié inutilisables.
Et aucun pays ne peut se permettre ça, même pas la Chine.
Après, la Russie n’est pas tendre avec le reste des messageries.
Facebook, Instagram, Twitter, Discord, LinkedIn
, tous sont bloqués et YouTube est tellement ralenti qu’il est devenu inutilisable. WhatsApp et Telegram ont perdu les appels vocaux quand à Signal et Viber, ils sont bannis.
Et ce qui est malin dans le design d’Apple, c’est que tout passe par le port 5223 en TLS (ou le 443 en fallback) et les messages sont chiffrés de bout en bout avec des clés que même Apple ne possède pas. Donc le gouvernement russe peut regarder passer les paquets si ça l’amuse, il ne verra que du bruit. Et s’il veut filtrer ce bruit spécifiquement, il coupera aussi les notifs de toutes les apps russes.
Bref, Apple a construit un bouclier anti-censure directement dans l’architecture d’iOS, et personne ne s’en était rendu compte jusqu’à aujourd’hui. Bien joué !
J’sais pas si vous vous souvenez, mais le RSS c’était LA révolution du web dans les années 2000 et moi, je suis toujours un fan absolu de ce format ! Alors pendant que tout le monde se laisse gaver le cervelet par les algos de Twitter, Facebook et compagnie, moi je continue de suivre mes sources d’info préférées via RSS. Et je suis également l’un des derniers médias tech / blogs tech grand public à proposer un
flux RSS complet
avec tout dedans et pas un truc tronqué avec juste le titre et deux lignes pour vous forcer à cliquer.
Ceux qui me suivent encore via le flux RSS, vous êtes mes gars et filles sûr(e)s !
Mon problème vous l’aurez compris, c’est que la plupart des sites web ont abandonné leur flux RSS sans oublier que Twitter, Instagram, YouTube, TikTok… aucun de ces services ne propose de flux natif.
Heureusement, pour les furieux comme vous et moi, y’a
RSSHub
, un projet open source qui permet de générer des flux RSS pour à peu près n’importe quel site web.
RSSHub peut s’auto-héberger et permet de scraper les sites qui n’offrent pas de RSS pour ensuite générer des flux à la volée. Le projet supporte des centaines de sources différentes telles que YouTube, Twitter, Instagram, Telegram, Spotify, TikTok,
Bilibili
(vous connaissiez ?), et des tonnes d’autres plateformes chinoises et occidentales. En gros, si un site existe, y’a probablement une route RSSHub pour lui.
Pour l’utiliser, vous avez donc deux options. Soit vous utilisez une
des instances publiques listées ici
, soit vous déployez votre propre instance via Docker. La deuxième option est recommandée si vous voulez éviter les limitations de débit des instances publiques et garder vos abonnements privés, évidemment.
Et pour faciliter la découverte des flux disponibles, le même développeur (DIYgod) a créé
RSSHub-Radar
, une extension navigateur disponible pour Chrome, Firefox, Edge et Safari. Comme ça, quand vous visitez un site, elle vous montre automatiquement tous les flux RSS disponibles, qu’ils soient natifs ou générés par RSSHub. Super pratique donc pour ne plus jamais rater un flux caché.
D’ailleurs, en parlant de RSS, c’est impossible pour moi de ne pas mentionner
Aaron Swartz
, ce génie qui a contribué à créer le format RSS 1.0 alors qu’il n’avait que 14 ans en 2000. Ce mec a aussi co-fondé Reddit, co-créé Markdown (le format que vous utilisez sur GitHub, Discord et partout ailleurs), travaillé sur Creative Commons, et développé
SecureDrop
pour protéger les lanceurs d’alerte.
Sa vision d’un web ouvert et accessible à tous reste plus pertinente que jamais. Malheureusement, il nous a quittés en 2013 à seulement 26 ans, harcelé par la justice américaine pour avoir voulu libérer des articles scientifiques. Une perte immense pour le web libre.
Bref,
RSSHub
c’est le truc à installer si vous voulez arrêter de vous faire gaver par les algos. Pour moi, le RSS c’est encore aujourd’hui la meilleure façon de rester maître de sa veille et je trouve ça vraiment dommage que les gens aient “oublié” à quel point c’était génial…
Vous croulez sous les documents PDF, les images scannées et les paperasses diverses et variées qui traînent un peu partout sur votre serveur et sur votre disque dur ? Et bien y’a un projet open source qui pourrait bien vous simplifier la vie…
Ça s’appelle
Readur
, et c’est une plateforme de gestion documentaire plutôt moderne codé en Rust pour le backend et en TypeScript/React pour l’interface. Il combine une interface facile à prendre en main, je trouve, avec de l’OCR plutôt balèze qui va scanner tous vos documents pour en extraire le texte et le rendre cherchable.
Comme ça, vous balancez vos fichiers (PDF, images, fichiers texte, documents Office…) via un petit drag-and-drop des familles et Readur fait le reste !
Sous le capot, ça utilise Tesseract pour la reconnaissance de caractères, et gère même plusieurs langues simultanément avec détection automatique, donc pour ceux qui bossent avec des docs multilingues, c’est plutôt chouette…
Pour la recherche, ça repose sur une base PostgreSQL full-text avec plusieurs modes de recherche : simple, par phrase, fuzzy (recherche approximative), ou booléen, ce qui va vous permettre de retrouver n’importe quel bout de texte dans n’importe lequel de vos documents en quelques secondes.
Et si vous avez déjà vos fichiers stockés ailleurs, pas de stress puisque Readur peut se synchroniser avec WebDAV, des dossiers locaux ou du stockage S3. Il y a même un système de surveillance de dossiers qui détecte automatiquement les nouveaux fichiers et les intègre sans que vous ayez à lever le petit doigt. Pratique pour les feignasse comme moi.
Côté authentification, c’est du costaud avec JWT, bcrypt, et support OIDC/SSO pour ceux qui veulent l’intégrer dans leur infra existante et y’a aussi un système de rôles (Admin/User) et tout un tas d’étiquettes avec codes couleur pour organiser vos documents comme bon vous semble.
Pour l’installer, du Docker classique :
git clone https://github.com/readur/readur
cd readur
docker compose up --build -d
Et hop, l’interface est accessible sur localhost:8000. Pour le mot de passe, dans la doc, il est écrit que c’est admin / readur2024 mais c’est faux. Le mot de passe est généré en random au lancement du conteneur Docker. Faut juste regarder dans les logs de Docker et vous pourrez le changer après coup.
Niveau config minimale, comptez 2 cœurs CPU, 2 Go de RAM et 10 Go de stockage donc ça peut le faire sur un NAS ou un petit PC. Et pour de la prod sérieuse avec plein de documents, visez plutôt 4 cœurs ou plus , +4 Go de RAM et un bon SSD de minimum 50 Go.
Voilà, si vous cherchez une alternative auto-hébergeable à
Paperless-ngx
ou
Papermerge
avec une stack moderne en Rust, Readur mérite clairement le coup d’œil.
– Article invité, rédigé par Vincent Lautier, contient des liens affiliés Amazon –
On ne va pas se mentir, le marché des batteries externes MagSafe est devenu une véritable jungle où chaque fabricant y va de sa petite brique en plastique qui chauffe autant qu’elle charge. C’est souvent la même rengaine : c’est pratique, mais c’est épais, ça vieillit mal et, soyons honnêtes, ce n’est pas toujours très rassurant d’avoir une chaufferette chimique plaquée contre son téléphone à 1200 balles.
C’est là que la
KUXIU S2
entre en scène avec une promesse assez audacieuse : intégrer la technologie “Solid-State” ou état solide dans un format grand public. Sur le papier, c’est plus de sécurité, une meilleure densité énergétique et une durée de vie prolongée. J’en teste une depuis quelques semaines, et ma foi, c’est validé.
Le cœur du sujet ici, c’est évidemment cette fameuse technologie de batterie à état solide. Contrairement aux batteries Lithium-Ion classiques qui baignent dans un électrolyte liquide inflammable, la
S2
utilise un électrolyte semi-solide sous forme de gel. Concrètement, cela change la donne en matière de sécurité car même percée par un clou, la batterie ne prend pas feu et ne dégage pas de fumée, là où une batterie classique nous gratifierait d’un dangereux feu d’artifice. Mais l’argument qui fera mouche chez ceux qui gardent leur matériel longtemps, c’est la durabilité. KUXIU annonce que cette batterie peut encaisser plus de 1000 cycles de charge tout en conservant 80 % de sa capacité initiale, ce qui représente une durée de vie environ deux à trois fois supérieure à celle des batteries externes traditionnelles qui fatiguent souvent après 300 ou 500 cycles.
Dès la prise en main, on sent qu’on n’est pas sur du gadget d’entrée de gamme. La marque a fait l’effort d’un châssis en alliage d’aluminium, le tout dans un format ultra-fin d’à peine 10 millimètres d’épaisseur pour un poids contenu de 145 grammes. C’est dense, c’est froid au toucher et ça respire vraiment la solidité. Côté intégration, elle s’aligne parfaitement au dos des modèles d’iPhone équipés de MagSafe, et elle fonctionnera aussi avec la plupart des Android équipés d’une coque aimantée, puisqu’elle est compatible Qi2.
Elle délivre donc une puissance de 15W pour les iPhone compatibles, permettant de passer de 0 à 42 % en une trentaine de minutes, ce qui est nettement plus rapide que les 7,5W des batteries magnétiques non certifiées. J’ai également noté une gestion thermique bien supérieure à la moyenne ; la technologie à état solide chauffe bien moins que ses concurrentes liquides, ce qui est rassurant pour la santé de la batterie de votre iPhone sur le long terme. Pour les plus pressés, le port USB-C est bidirectionnel et permet une charge filaire classique jusqu’à 20W, tout en autorisant le “pass-through” pour charger la batterie et le téléphone simultanément.
Au rayon des fonctionnalités bien pensées, j’apprécie particulièrement le mode “faible courant” activable par une double pression sur le bouton, idéal pour recharger des AirPods ou une montre connectée sans que la batterie ne se coupe inopinément.
Bref, la KUXIU S2 est une excellente surprise qui justifie son tarif un peu plus élevé par une technologie réellement innovante. Si vous cherchez un accessoire jetable, passez votre chemin, mais si vous voulez une batterie durable, sécurisée et qui ne transforme pas votre poche en fournaise, c’est sans doute l’une des meilleures options actuelles. L’investissement initial est amorti par cette durée de vie doublée voire triplée, ce qui en fait paradoxalement un choix économique et écologique sur le long terme ! Elle est disponible ici, sur Amazon !
Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.
Ce n'est pas un secret le désinstallateur de Windows est feignant !
Oui, lorsqu'il désinstalle un programme il laisse des résidus.
En vérité il ne laisse pas grand-chose, mais au bout de plusieurs centaines de désinstallation cela finit par engorger le disque dur !
Mais surtout, il faut savoir aussi que certaines traces laissées peuvent entrer en conflit avec un autre logiciel et même bloquer toute réinstallation du logiciel précédemment installé ! :wacko:
Quoiqu'il en soit, il faut le dire, pour une fois la faute n'incombe pas qu'à Microsoft.
Oui, le problème vient aussi des programmeurs qui ne se contentent que du minimum lors de la création de leurs désinstalleurs. Windows se contente de ne lancer que ce dernier sans chercher à savoir s'il y aurait des fichiers ou dossiers oubliés...
Revo Uninstaller dans sa version gratuite est déjà excellent, il va s'acharner à vérifier qu'il ne reste aucune trace du soft dont vous voulez vous débarrasser.
La dernière version dont je vous ai parlée est la 2.6.2 publiée en octobre 2025.
Une nouvelle version estampillée 2.6.5 a été publiée hier 09/12/2025, je vous la propose donc.
Cooler Master passe à l’offensive avec le Cosmos Alpha, en inaugurant une campagne marketing centrée autour d’un message clair : « Build Without Limits ». Cette nouvelle vitrine technologique avait déjà fait parler d’elle bien avant l’annonce officielle. Plusieurs membres de la communauté Cooler Master aux Philippines avaient en effet repéré une vidéo non répertoriée […]