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Fini le perroquet stochastique ? Le modèle o1 d'OpenAI comprend la structure du langage

Vous vous êtes déjà demandé si les IA comprenaient vraiment ce qu’elles racontaient, ou si elles ne faisaient que recracher des mots à partir de statistiques liées aux mots ?

Oui, comme vous, je pensais jusqu’à présent qu’on était vraiment sur un déroulé textuel purement mathématique sans réelle compréhension. Hé bien des chercheurs de UC Berkeley viennent de mettre un gros pavé dans la mare en démontrant que le modèle o1 d’OpenAI est capable d’analyser le langage comme le ferait un étudiant en linguistique. Pas juste d’utiliser le langage, hein mais vraiment de l’analyser, le décortiquer, le comprendre dans sa structure profonde.

L’étude a été menée par Gašper Beguš, prof associé de linguistique à Berkeley, avec ses collègues Maksymilian Dąbkowski et Ryan Rhodes de Rutgers University et les résultats sont publiés dans IEEE Transactions on Artificial Intelligence, donc ça a l’air d’être du sérieux .

Leur truc, c’était de tester si les modèles de langage (LLM) pouvaient faire de la métalinguistique, qui est la capacité non pas simplement d’utiliser une langue, mais aussi de réfléchir sur la langue elle-même. C’est un truc que les humains font naturellement quand ils analysent une phrase, et qu’on a pour le moment jamais observé chez l’animal.

Pour leurs expériences, l’équipe a donc balancé 120 phrases complexes dans quatre modèles différents : GPT-3.5 Turbo, GPT-4, o1 d’OpenAI, et Llama 3.1 de Meta et ils ont regardé comment chaque modèle s’en sortait pour analyser la structure des phrases et résoudre les ambiguïtés, notamment avec la récursion.

La récursion , c’est un concept que Noam Chomsky a théorisé comme étant la caractéristique définitoire du langage humain. C’est en fait la capacité d’imbriquer des phrases dans d’autres phrases, à l’infini. Genre “Le chat que le chien que Pierre a vu a mordu dort”. Ouais, c’est tordu, mais c’est ça qui nous différencie aussi des autres animaux.

Et tous ces modèles ont réussi à identifier les phrases récursives, ce qui, jusque-là, n’a rien d’extraordinaire sauf que pour cartographier correctement la structure complexe des phrases, o1 a cartonné avec un score proche de 0.9 sur 1, contre une moyenne de 0.36 pour les autres. C’est un très gros écart.

Je vais vous donner un exemple concret. Avec la phrase “Unidentified flying objects may have conflicting characteristics” (les objets volants non identifiés peuvent avoir des caractéristiques contradictoires), o1 a correctement détecté la récursion. “Flying” modifie “objects”, et “unidentified” modifie “flying objects”. Il a même poussé le bouchon encore plus loin en proposant une extension de la phrase pour montrer qu’il avait compris le mécanisme.

Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là car pour éviter que o1 ne triche en utilisant des données de son entraînement, ils ont inventé 30 mini-langues fictives avec leurs propres règles phonologiques. L’idée, c’était de voir si le modèle pouvait inférer les règles d’une langue qu’il n’a jamais vue. Et comme vous vous en doutez, o1 s’en est sorti comme un chef.

Bref, non seulement ces modèles peuvent utiliser le langage, mais certains peuvent “réfléchir” à la façon dont le langage est organisé.

Ce qui est dingue, c’est que cette étude relance le débat sur la compréhension des IA. Est-ce que ces modèles comprennent vraiment ce qu’ils font, ou est-ce qu’ils simulent très bien ? Beguš pense que cette capacité métalinguistique est “très conséquente” parce qu’elle montre que dans ces modèles, on a désormais quelque chose qu’on pensait réservé aux humains.

Attention cependant, qui dit capacité métalinguistique ne veut pas dire que l’IA est consciente ou qu’elle pense comme nous. Faut voir ça plutôt comme une capacité émergente qu’on n’a pas programmée explicitement, et qui est sacrément intéressante d’un point de vue scientifique.

Voilà, donc si comme moi, vous pensiez que ChatGPT ne faisait que du perroquet statistique, cette étude suggère visiblement que c’est un plus subtil que ça. Il faudra bien sûr plus d’études pour mieux comprendre ce phénomène mais il est maintenant clair que ces modèles récents ont des capacités qu’on croyait exclusives aux humains.

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Aomei Backupper, l'excellent logiciel de sauvegarde est dispo en version 8.1

Merci à vous de suivre le flux Rss de www.sospc.name.

Je vous ai annoncé le 30 Août dernier la sortie d'Aomei Backupper 8.

Le temps a passé et curieusement pas de mises à jour n'étaient proposées par l'éditeur.

Je n'ai rencontré aucun souci lors de l'utilisation de cette mouture au look rajeuni, mais il est normal que des ajustements soient nécessaires lors de la mise à disposition d'une nouvelle version.

Voici donc la 8.1 publiée hier 15 décembre.

Si vous utilisez déjà la 8.0 la mise à jour n'est pas encore proposée, mais vous pouvez décider de l'effectuer avec l'exécutable que je vous fourni.

Attention, si votre licence a été gagnée à un concours ou provient d'un bon plan, il est possible que la migration ne soit pas autorisée et que vous passiez de la version Pro à la version Standard.

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Sailfish OS 5 - L'OS qui vous libère d'Android et d'iOS

Vous en avez marre d’être coincé entre Android et iOS ? Genre vraiment marre, au point de vouloir un truc complètement différent ? Hé bien les Finlandais de Jolla sont de retour avec Sailfish OS 5 et un nouveau téléphone prévu pour 2026. Et comme leur campagne de financement participatif a explosé les objectifs en moins de deux semaines, je me suis dit que ça méritait bien un petit article.

Alors faut remonter un peu dans le temps pour comprendre d’où sort ce bazar. Sailfish, c’est en fait le descendant indirect de Maemo, le système que Nokia avait créé pour son Nokia 770 en 2005 et dont je vous ai parlé hier. Après Maemo, y’a eu Meego, puis Mer, et finalement Sailfish quand d’anciens employés de Nokia ont lancé Jolla en 2012. Et la version 1.0 est sortie en février 2014 donc je vous parle quand même d’un projet qui a plus de 10 ans d’existence et qui visiblement refuse de mourir.

De son côté, l’histoire de Jolla c’est un peu les montagnes russes. Premier téléphone en 2013, bon succès initial, les gens étaient contents. Puis une tablette en 2014 financée par crowdfunding qui a mal tourné avec des problèmes financiers ce qui a fait que certains contributeurs n’ont jamais reçu leur appareil. Aïe aïe. L’entreprise a même envisagé d’abandonner le hardware pour se concentrer uniquement sur l’OS. Puis en 2015, les Russes se sont intéressés au projet comme alternative aux systèmes américains et puis en 2023, une nouvelle structure baptisée Jolla Mobile Oy a repris le flambeau. Bref, c’est du Linux qui a survécu à tout.

Maintenant parlons de ce nouveau téléphone, le Jolla. La campagne de réservation anticipée ciblait 2000 personnes avec un dépôt de 99 € pour janvier 2026 et ils se sont retrouvés avec plus de 5000 réservations enregistrées avant même janvier. Le prix final sera évidemment plus élevé, entre 579 € et 699 €, ce qui reste raisonnable pour un smartphone avec ces specs.

Et justement, côté specs, ils ont fait les choses bien. Un écran AMOLED de 6,36 pouces, de la 5G, 12 Go de RAM avec 256 Go de stockage extensible via microSD. Et le petit plus que j’apprécie, une batterie de 5500 mAh remplaçable par l’utilisateur. Oui, remplaçable, comme dans le bon vieux temps. Y’a aussi un commutateur de confidentialité logiciel pour couper le micro, le Bluetooth ou les apps Android. Par contre, pas de prise jack audio pour votre vieux casque mais de mon point de vue, c’est pas une grosse perte.

Côté interface, Sailfish OS 5 fait vraiment différent de tout ce qu’on connait. On navigue par balayage gauche-droite entre deux écrans principaux, l’un pour les messages et notifications, l’autre comme commutateur d’applications avec des tuiles (coucou Windows Phone) et un long balayage rapide vers le bas ouvre un panneau de paramètres. Le design est également très minimaliste avec des petits points blancs lumineux pour les indicateurs d’état. Faut s’y habituer mais c’est clairement pas du Android recouvert d’une surcouche.

Et la grande question que vous vous posez tous : Les APPS ?

Hé bien Sailfish inclut une couche AppSupport qui permet de faire tourner des applications Android, donc vous avez accès à trois stores différents : le Jolla Store officiel, StoreMan pour OpenRepos, et Chum GUI. Plus F-Droid et Aurora Store si vous voulez vraiment tout avoir. Des apps natives existent évidemment pour l’essentiel comme les emails, le calendrier, les contacts, ou encore la navigation.

D’après les premiers journalistes qui l’ont testé , y’a encore des petits soucis… Par exemple Google Maps et Here ne fonctionnent pas, le clavier n’a pas de saisie par glissement, les outils de stockage cloud sont limités et l’interface reste un peu “idiosyncratique” comme ils le disent poliment (en gros ça veut dire qu’elle est un peu cheloue).

Le système Sailfish tourne donc officiellement sur les téléphones Jolla (dont le Jolla C2 basé sur le Reeder S19 Max Pro S), sur plus d’une douzaine de modèles Sony Xperia, et il existe des portages communautaires pour d’autres appareils, donc si vous voulez tester avant d’acheter le nouveau Jolla, y’a moyen de bricoler sur un Xperia 10 III par exemple.

La sortie de ce nouveau smartphone est prévue pour mi-2026, d’abord en UE, au Royaume-Uni, en Norvège et en Suisse. Donc si vous êtes du genre à chercher une rupture totale avec Android/iOS, c’est probablement l’alternative la plus sérieuse qui existe car c’est du vrai Linux, c’est indépendant des GAFAM, et la communauté est suffisamment motivée pour avoir financé plus de 5000 réservations anticipées.

Par contre, prévoyez un GPS de votre côté, parce que pour le moment, c’est visiblement son point faible ^^.

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Palit Maker : trois RTX 5070 GamingPro Borderlands 4 en édition custom et un giveaway à la clé

Palit Maker met les cartes sur table : trois RTX 5070 GamingPro custom Borderlands 4, un concours ouvert, et une promesse qui intrigue. Palit Maker permet de personnaliser certains refroidisseurs avec des modèles 3D officiels, sans faire sauter la garantie, d’après le constructeur.

Palit Maker : modèles 3D officiels, trois créations sur RTX 5070 GamingPro

Le programme cible aujourd’hui les séries GamingPro, Dual et White. Palit fournit des fichiers de design à modifier et imprimer en 3D pour fixer des pièces sur le radiateur puis les peindre. Le fabricant affirme que « cela ne fera pas sauter votre garantie », une précision rare sur ce terrain. Si un mod obstrue les ventilateurs ou dégrade le flux d’air, la pertinence est discutable, mais l’initiative reste notable.

PALIT maker rtx 5070 giveaway

Selon l’état des lieux actuel, aucun autre fournisseur de GPU ne propose de modèles 3D officiels pour ses carénages. La communauté publie bien des fichiers non officiels, utiles surtout une fois la garantie expirée : un shroud cassé ou un support de ventilateur fendu se remplace alors par une pièce imprimée.

  • Carte graphique Palit GeForce RTX 5070 12GB GamingPro édition Borderlands 4 vue de profil avec refroidissement et éclairage R
  • Vue rapprochée de la carte graphique Palit GeForce RTX 5070 12GB GamingPro édition Borderlands 4, refroidissement et design c
  • Carte graphique Palit GeForce RTX 5070 12GB GamingPro édition Borderlands 4 vue de trois modèles custom alignés côté ventilat

Pour ce giveaway, Palit a commissionné trois créateurs qui ont dévoilé leurs variantes de la GeForce RTX 5070 GamingPro sur les réseaux. Les participants votent pour leur design favori et peuvent remporter des lots, mais la carte offerte est une RTX 5070 GamingPro standard, sans les mods présentés.

Comment participer et quels lots

L’entrée se fait en laissant un commentaire sous la vidéo du design retenu. Les gains comprennent une RTX 5070 GamingPro (non modifiée), Borderlands 4 et des T-shirts. À noter, le partenariat avec Borderlands 4 paraît décalé : le jeu ne semble pas attirer de grandes foules sur Steam, avec des pics autour de 11 000 joueurs.

Lire aussi : [Test] Palit GeForce RTX 5070 GamingPro OC : Se démarque-t-elle vraiment ?

Source : Palit via VideoCardz

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MSI MEG X870E GODLIKE X Edition : carte mère collector à 1 479 € limitée à 1 000 unités

La MSI MEG X870E GODLIKE X Edition se révèle plus en détail après une première apparition remarquée à la Gamescom 2025. Cette édition célèbre le dixième anniversaire de la série GODLIKE à travers une production limitée à 1 000 exemplaires numérotés. Son prix est fixé à 1 479,99 euros, avec une disponibilité immédiate.

MSI MEG X870E GODLIKE X Edition, une GODLIKE « X » surtout cosmétique

Cette édition anniversaire repose sur la même base que la MEG X870E GODLIKE déjà testée par nos soins : même PCB 10 couches avec cuivre 2oz, même alimentation 24+2+1 phases à 110A SPS, et le même ensemble de fonctionnalités. D’après MSI, la « X » se distingue par un bundle collector et des finitions dorées avec marquages du dixième anniversaire. Chaque carte est livrée avec un M.2 Shield Frozr gravé et numéroté de 0001 à 1000, plus une plaque nominative dorée.

Vue rapprochée de la carte mère MSI MEG X870E GODLIKE X Edition limitée, montrant les dissipateurs, connecteurs PCIe et éclai

Côté compatibilité, elle prend en charge les CPU AMD Ryzen 9000, 8000 et 7000 sur socket AM5, et annonce un overclocking mémoire DDR5‑9000+. La connectique reste haut de gamme : double réseau filaire 10GbE et 5GbE, Wi‑Fi 7, USB4, BIOS de 64 Mo, ainsi qu’un écran 3,99 pouces Dynamic Dashboard III. Le concept EZ Link déporte une grande partie des branchements ventilateurs et RGB vers un hub externe pour réduire l’enchevêtrement de câbles.

Vue rapprochée de la carte mère MSI MEG X870E GODLIKE X Edition limitée, composants et radiateurs visibles, édition collector
Vue rapprochée de la carte mère MSI MEG X870E GODLIKE X Edition collector, composants, radiateurs et éclairage RGB, édition l

Le coffret pèse lourd dans la proposition. On y trouve un support de collection, la peluche Black Lucky et l’EZ Control Hub. MSI ajoute aussi la carte d’extension M.2 XPANDER‑Z SLIDER GEN5 offrant deux emplacements M.2 Gen5 supplémentaires, accessible par l’arrière du boîtier pour intervenir sur les SSD sans l’ouvrir.

Carte mère MSI MEG X870E GODLIKE X Edition en finition collector, édition limitée

GODLIKE X : bundle premium, base technique inchangée

MSI précise que sous le radiateur, la MEG X870E GODLIKE X et la X870E GODLIKE standard sont identiques. L’édition X se concentre sur l’anniversaire, les détails dorés et les accessoires exclusifs. Les atouts phares de la plateforme GODLIKE restent présents : Dynamic Dashboard III, USB4, Wi‑Fi 7, double LAN 10GbE + 5GbE, et la carte M.2 XPANDER‑Z SLIDER GEN5 livrée d’origine. Overclock3D note d’ailleurs que cette dernière « pourrait mieux convenir à un usage serveur qu’à un PC vitrine ».

Source : VideoCardz

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ASUS : numéro 1 des moniteurs OLED avec près de 22 % de parts de marché

Si la technologie OLED s’est déjà largement imposée sur le marché des téléviseurs, son adoption dans l’univers des moniteurs PC a été plus progressive. Coûts élevés, craintes liées au burn-in et maturité technologique encore limitée ont longtemps freiné son déploiement. Pourtant, la situation est en train de basculer, et ASUS en est aujourd’hui le principal […]

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Les prix des HDD repartent à la hausse : Chine et États-Unis déclenchent la plus forte augmentation depuis deux ans

Après plusieurs années de relative stabilité, le marché des disques durs mécaniques vient de connaître un brusque changement de dynamique. Au quatrième trimestre 2025, les prix contractuels des HDD ont progressé d’environ 4 % sur un trimestre, soit la plus forte hausse enregistrée depuis huit trimestres. Un signal fort, qui contredit l’idée d’un déclin progressif […]

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Cette ONG paie des hackers pour ressusciter les appareils que les fabricants ont abandonnés

Vous avez un vieux thermostat Nest que Google a décidé de lâcher ? Une Xbox dont le lecteur de disque a claqué mais que Microsoft refuse de réparer ? Un frigo Samsung qui vous balance des pubs alors que vous voulez juste savoir si vous avez encore du lait ? Louis Rossmann et Kevin O’Reilly ont décidé de contre-attaquer.

FULU (Freedom from Unethical Limitations on Users), c’est une fondation à but non lucratif créée par Louis Rossmann, le réparateur le plus célèbre de YouTube, et Kevin O’Reilly et leur idée c’est de payer des hackers pour qu’ils trouvent des moyens de contourner les verrous numériques que les fabricants mettent sur leurs produits.

Le concept est calqué sur les bug bounties des entreprises tech sauf qu’au lieu de chercher des failles de sécurité, les participants doivent trouver comment réactiver des fonctionnalités que le fabricant a désactivées ou permettre des réparations que le fabricant interdit. La récompense de base c’est 10 000 dollars par solution fonctionnelle, et le public peut ajouter des sous. Certaines primes ont d’ailleurs grimpé bien au-delà.

Premier gros succès à leur actif, les thermostats Nest de première et deuxième génération. Quand Google a annoncé qu’il coupait le support, un dev, Cody Kociemba, a créé un workaround et l’a publié sur GitHub sous le nom “ NoLongerEvil-Thermostat ”. Un autre participant, Team Dinosaur, avait lui aussi soumis une solution juste avant et FULU a payé les deux, environ 14 000 dollars chacun. Et au passage, ils ont découvert que Google continuait à collecter vos données sur ces thermostats soi-disant abandonnés. La classe Google, hein ?

La récompense la plus grosse en ce moment c’est celle sur la Xbox Series X avec plus de 30 000 dollars pour trouver comment contourner le chiffrement du lecteur de disque qui empêche tout remplacement non-autorisé. Y’a aussi des primes sur les frigos Samsung (pour virer les pubs), les frigos GE (pour désactiver le DRM sur les filtres tiers), et les purificateurs d’air Molekule (pour autoriser des filtres non-officiels).

Le truc compliqué, vous vous en doutez, c’est la légalité. La DMCA américaine de 1998 interdit techniquement de contourner les protections numériques, même sur un appareil qui vous appartient mais des exemptions existent pour la recherche en sécurité. Toutefois, partager publiquement les solutions reste dans une zone grise et FULU joue avec les limites de la loi.

D’ailleurs, le mouvement Right to Repair avance bien aux États-Unis et New York, Minnesota, Californie, Oregon, Washington et le Texas ont déjà des lois sur le droit à la réparation. Le Colorado et l’Oregon ont même carrément interdit le “Parts Pairing”, une pratique qui empêche de remplacer une pièce par une autre identique si elle ne vient pas du fabricant. Plutôt cool non ?

Bref, si votre appareil “intelligent” est devenu débile parce que le fabricant en a marre de le supporter, surveillez FULU . Un hacker va peut-être le ressusciter.

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